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A plus d'un titre

présentée par Jean-Claude DUVERGER, Anne-Marie VERGNON

Magazine littéraire en lien avec l'association de promotion de la lecture "Lire à Saint-Étienne".

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Episodes

  • © RCF42/Lire à ST-Etienne cliché Louis Reynard
    27 janvier 2024

    "La compagnie des mouches" Gérard Glatt

    40 min
    En partenariat avec Lire à Saint-Etienne

     

    GÉRARD GLATT
    ''La compagnie des mouches''

     aux éditions Christine Bonneton


    Gérard Glatt a vécu une première carrière dans
    l’administration des Finances, une seconde dans le
    Conseil et le Marketing, aujourd’hui il réserve
    exclusivement sa plume au roman et à la poésie.
    Qui un jour – lors de ses études, au régiment ou ailleurs -
    n’a pas dû partager son studio, sa carrée, ou son deux-
    pièces-cuisine, avec un copain ? Ou une copine, mais ça ce
    n’est pas le sujet du jour.
    Jean-René – on saura à la fin du livre qu’il s’appelle Vallois
    – a choisi avec Vivien ce type de cohabitation. Par hasard.
    Ou plus exactement parce que tous deux se sont trouvés à
    chercher un appart le même jour, à la même heure, dans la
    même agence. Et aussi, il faut le dire et ce n’est pas
    innocent, parce que « la gueule de l’un plaisait à l’autre et
    inversement, sans arrière-pensée pour autant». « Sans
    arrière pensée pour autant » Jean-René l’a écrit, et peut-
    être même souligné dans un petit carnet qui ne le quitte
    jamais.
    Rien à dire ou à redire, si ce n’est que Vivien - employé des Postes, mais ça n’a rien à voir -
    déambule dans l’appartement toujours à poil et depuis le premier jour. Toujours à poil même
    devant les témoins de Jéhovah quand ils apportent la bonne parole. À poil, oui à poil, sauf
    quand il fait la cuisine. À cause de l’huile chaude qui en giclant « risquerait de lui brûler le
    bide et le reste ».
    Pour les courses c’est lui Jean-René qui s’en charge. Au Prisunic. Toujours au Prisunic et
    toujours à la même caisse. Celle de Carène. Et quatre fois par semaine, au moins. « J’y vais
    pour elle, rien que pour elle » et il paye avec des billets, jamais avec sa carte « je regarde
    ses poignets, et ses mains, ses mains toutes fines qui me caresseraient si bien ». Trois
    personnages qui vivent le présent en pensant au passé. À leurs passés, de foutus passés
    qui ont la fâcheuse tendance à s’immiscer dans le présent.
    Et puis un jour Vivien part en vacances. Aux Canaries. Avec Émeric. Et c’est au retour des
    Canaries qu’il sera retrouvé mort. La tête fendue en deux par un bougeoir. En étain. Style
    Charles X.
    Alors - alors alors - entre en scène le commissaire Bricard. Le commissaire Jules Bricard.
    «Un nouveau héros, mon Jules à moi, pas celui de Simenon » a écrit Gérard Glatt. Sur la
    page de garde du livre que je viens de recevoir.
     04 77 25 09 64 –  04 77 21 35 70
    Email : lire-a-saint-etienne@wanadoo.fr

    Droits image: © RCF42/Lire à ST-Etienne cliché Louis Reynard
  •  "Le mari de la comtesse de Ségur" Hafid Aggoune
    8 novembre 2025

    "Le mari de la comtesse de Ségur" Hafid Aggoune

    41 min
    En partenariat avec Lire à Saint-Etienne

    Hafid Aggoune
    " Le mari de la comtesse de Ségur " (Éditions Reconnaissance)
    Dans la France du XIXe siècle, Eugène de Ségur rencontre la russe Sophie Rostopchine. Il l'épouse à vingt ans et fonde avec elle une famille, mais ni l'un ni l'autre ne trouve leur place dans la monarchie corsetée d'après Napoléon Ier.
    Tourmenté par sa rancœur envers une mère infidèle, Eugène multiplie les aventures.
    Traversé d'incertitude, de culpabilité et de quête de sens, comment va-t-il surmonter ses démons, et faire entrer son noble nom dans la modernité ?