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A plus d'un titre

Emission présentée par Jean-Claude DUVERGER, Anne-Marie VERGNON

Magazine littéraire en lien avec l'association de promotion de la lecture "Lire à Saint-Étienne".

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Episodes

  • ©rcf42.fr/Louis Reynard, de "lire à saint étienne"

    Raconte moi un mensonge - Thierry POYET - Editions Maïa -

    25 novembre 2023
    En partenariat avec Lire à Saint-Etienne

     

     

    THIERRY POYET

    Raconte-moi un mensonge

    Éditions Maïa

    Chroniqueur et critique, Thierry Poyet – né à Saint-Étienne – est un universitaire spécialiste de l’œuvre deFlaubert. Auteur de nombreux essais et articles consacrés à la littérature du XIXe siècle, il a aussi reçu en 2019 le « Coup de cœur » du prix Claude Fauriel.

    Lorsqu’elle décida de changer d’appartement, l’agent immobilier à qui elle avait expliqué la raison de son choix – en tomba de sa chaise « Vous vous installez dans le duplex de la rue de l’Avenir parce que le père de votre ex y habite ? Un ex avec qui vous avez rompu volontairement ?

    Tout ça parce que vous l’aimez encore ? ». Elle, c’est Laura Nivelles, une jeune agrégée d’Italien,

    surdouée, diagnostiquée « précoce et QI exceptionnel » par la faculté, un peu autiste sur les bords et que les mauvaises langues qualifient volontiers de bipolaire. Une fille « qui multiplie les relations d’un soir, avec des garçons et des filles » - pas regardante sur le sexe, la donzelle ! – et

    qui un beau matin - et dans la salle des profs - tombe folle dingue d’un collègue. Et bien que son père l’ait toujours prévenue « jamais plus de quinze ans d’écart » le collègue en question - un homme marié père de deux enfants - est de vingt ans son aîné. Emportée par la passion et après s’être fait tatouer le prénom du bonhomme sur l’épaule, elle laisse tomber celle avec qui elle allait convoler en justes noces et saute dans le lit du vieux.

    Ensuite c’est le grand amour, les jolis mots, les grands mots, puis un jour, un mauvais jour,

    un mot de trop – le mot « pause » si je me souviens bien – et c’est le drame, la séparation,

    la fin du film. Commence alors une autre histoire. Celle où un très vieux monsieur l’attend -

    soir et matin - devant les boîtes aux lettres de son nouvel immeuble, l’attire chez lui, sort un

    gros sac de photos et lui raconte sa vie.

    Il lui raconte sa femme qu’il adorait et qu’il adore toujours bien qu’elle le méprisât jusqu’à sa

    mort, ses deux fils dont le plus jeune avait évité de peu l’aiguille de la tricoteuse et qui –

    vous l’avez deviné – est la raison première de son déménagement. Une histoire que sa

    meilleure amie – une aveugle bien en vue à la DRAC de Lyon – lui suggère d’écrire. Un livre

    qui fera le bonheur d’un éditeur parisien et de grosses vagues dans sa montée d’escaliers

  • ©rcf42.fr/Louis Reynard, de "lire à saint étienne"

    "Malheur à qui n'a plus rien à désirer" René PAGIS

    18 novembre 2023
    En partenariat avec Lire à Saint-Etienne

    Malheur à qui n'a plus rien à désirer

    Etienne, la quarantaine, devient avocat après une courageuse reconversion professionnelle. Il rejoint alors un cabinet à Valence dans lequel il rencontre Esther, dont il tombe éperdument amoureux. Elle est magnifique, mystérieuse et imprévisible avec un regard aussi changeant que troublant. Mais cette relation se transforme en calvaire : il perd peu à peu toute force de caractère et se soumet aux affres d'une passion excessive et destructrice. Poussé à bout, il commet l'irréparable, jusqu'à se retrouver aux assises...
    Comment décrire une passion amoureuse inassouvie et douloureuse où plaisir et souffrance voisinent dangereusement jusqu'à transformer un homme, lui faire perdre ses valeurs et le sens des réalités, jusqu'à en devenir un étranger pour lui-même ?