"Mono-Logues" Jacques Vazeille
« Toute ma vie, j’ai beaucoup écrit. Des notes, des
rapports, des comptes rendus, des articles, des textes
pour des congrès, des séminaires… Maintenant, j’ai mis
un terme à mon activité de pédopsychiatre et j’écris des
histoires »
""Mono-Logues"" Jacques Vazeille 

Chronique de Jacques Plaine
JACQUES VAZEILLE
Mono-logues
Autoédition
doigts ».
« Toute ma vie, j’ai beaucoup écrit. Des notes, des
rapports, des comptes rendus, des articles, des textes
pour des congrès, des séminaires… Maintenant, j’ai mis
un terme à mon activité de pédopsychiatre et j’écris des
histoires ».
Vingt-deux « Mono-logues ». Vingt-deux textes courts dans
lesquels prennent la plume – ou la parole – des personnages
aussi différents et inattendus qu’un escargot spécialiste du
« cent dix centimètres haies » qui court ventre à terre, à fond
de ballon et en tirant la langue, ou un Matador – Olé torero ! –
qui entre deux corridas, oubliant dans le frigo sa collection
d’oreilles et de queues, se passionne pour la basse-cour, les
coqs et les poussins.
Des brèves de comptoir dans lesquelles on découvre un type
qui va aux fraises avec les yeux d’un daltonien incapable de
faire la différence entre un fruit vert et un fruit rouge, un toro de
corrida qui, lui, voit rouge devant « un guignol qui danse, se
tortille et virevolte » en brandissant un chiffon de même
couleur et aussi, pour compléter la collection des malades de
la rétine, « un aveugle qui regarde les sculptures du bout des
Vingt-deux histoires pleines d’imprévus, de sel, de mots qui chantent et de situations qui déménagent. Vingt-deux histoires qui ont donné une idée à la ville de Saint-Étienne, celle d’un exercice inédit. Un atelier d’écriture qui regroupe les jeunes du conseil municipal des enfants et
les aînés de la résidence de la Terrasse. Une idée qui consiste à lire le début d’un de ces « mono-logues » - c’est le texte intitulé « Noël » qui a été choisi – jusqu’à une ligne où tout est possible. Les suites, heureuses ou dramatiques, joyeuses ou tristes, lumineuses ou chagrines.
À chacun d’imaginer et d’écrire « SA » fin de l’histoire, Jacques Vazeille ayant accepté de lire la sienne pour ce petit arbre de Noël qu’un père et son fils sont allés chercher dans la forêt.
« Aussitôt, ils sortirent les outils et ils creusèrent autour de moi… »
Alors, alors ! Ensuite, ensuite ? À chacun d’inventer un avenir à ce petit arbre arraché à sa forêt pour un Noël citadin. Bois dont on fait les flûtes, les violons, les meubles ou les tonneaux. Bois transformé en pâte à papier pour fabriquer livres, journaux, factures ou cartes à gratter. Bois de chauffe, mât de cocagne ou mât de misaine. Planche à clous ou planche à pain. Bonsaï ou sapin géant. Pomme de pin ou Babet d’or. À chacun d’inventer un avenir à « ce sapin ordinaire trouvé sur la colline ». Sans langue de bois, ça va de soi


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