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"L'arsenal au fil des siecles" Olivier Bosc

"L'arsenal au fil des siecles" Olivier Bosc

Un article rédigé par Jean-Claude Duverger - RCF Saint-Étienne, le 1 novembre 2025 - Modifié le 1 novembre 2025
A plus d'un titre"L'Arsenal au fil des siècles" Olivier Bosc

Olivier Bosc
" L'Arsenal au fil des siècles " (Passage)
L'hôtel du grand maître de l'Artillerie, siège de la bibliothèque de l'Arsenal, troisième site parisien de la Bibliothèque nationale de France, est le dernier vestige de l'arsenal militaire de Paris.
Le livre « raconte » le monument, mêlant histoire de l'architecture, de l'art, du décor et du mobilier, mais évoque aussi les grands événements historiques ou plus anecdotiques qui s'y sont déroulés, depuis le procès Fouquet, l'installation des archives de la Bastille ou la Commune.

 "L'arsenal au fil des siecles" Olivier Bosc "L'arsenal au fil des siecles" Olivier Bosc

 

La chronique de Jacques Plaine

OLIVIER BOSC
L’Arsenal au fil des siècles
Le Passage
Docteur en science politique, conservateur général des 
bibliothèques, directeur de la bibliothèque de l’Arsenal, 
Olivier Bosc est stéphanois. « L’Arsenal au fil des 
siècles » est publié sous sa direction et celle de Sophie 
Guérinot. 
« L’Arsenal au fil des siècles ». Cinq siècles exactement, 
entre le jour où - pour y forger ses propres canons - 
François 1er emprunta à la ville de Paris une simple grange, 
et aujourd’hui où l’hôtel du grand maître de l’artillerie est le 
siège du troisième site parisien de la Bibliothèque nationale 
de France. 
Cinq siècles d’Histoire et d’aventures que nous font 
découvrir les vingt-deux auteurs de ce magnifique ouvrage. 
« Cette maison des canons et de la poudre, devenue 
insensiblement une résidence somptueusement décorée 
pour des princes peu guerriers puis, au XVIII e siècle, un lieu habité par les livres ».
Des personnages comme Sully, premier grand maître de l’artillerie, compagnon d’arme 
d’Henri IV qu’il reçut même à l’Arsenal et pour lequel il aurait fait construire « un petit 
pavillon de plaisir ». Nicolas Fouquet, l’homme le plus riche du royaume, emprisonné à la 
Bastille puis escorté par d’Artagnan, en chair et os, pour être jugé à l’Arsenal. Antoine 
Lavoisier, régisseur des poudres et salpêtres, qui pendant la Terreur vit sa tête rouler dans 
la sciure. Mais surtout, le marquis de Paulmy, petit marquis peut-être, mais dont la fabuleuse 
collection de livres, de manuscrits et d’estampes est à l’origine de la bibliothèque.
Et puis plus tard, beaucoup plus tard, en avril 1824 - et alors que la bibliothèque « est la 
deuxième du royaume pour la richesse de ses collections » - Charles Nodier « s’installe à 
l’Arsenal » en tant que bibliothécaire en chef, et en fait, grâce à son salon, un des hauts 
lieux de la vie littéraire parisienne et du romantisme.
Aujourd’hui, même si là-haut sur les toits, les canons ne sont plus que décoration, ça sent 
toujours le soufre, la poudre et l’inattendu dans les étages. On pense au retour 
rocambolesque des « 120 journées de Sodome » du divin marquis et aussi à l’arrivée 
imprévue d’une certaine machine à écrire. Celle sur laquelle Georges Perec tapa sa « Vie 
mode d’emploi » et cadeau de devinez qui ? D’un autre stéphanois, un certain Paul Fournel.

RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
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