
Temps spirituel (Rennes) RCF - page 45
Chaque jour, RCF Alpha vous propose un moment hors du temps, un moment pour découvrir la parole de Dieu, un moment pour prier.
Le temps spirituel de RCF Alpha vous offre la chance de vivre un temps de communion en union de prière avec la communauté des auditeurs de RCF Alpha, grâce à la lecture et au commentaire de l'Evangile du jour. Le temps spirituel de RCF Alpha s'adresse à tous, chrétiens ou non et vous permet de vivre quotidiennement un temps de méditation pour démarrer la journée.
Episodes
30 décembre 2021Evangile du 30 décembre Père André Davenel lu par Bertrand Jardin
Commentaire de l’Evangile de (Luc 2/36/4O.)
‘Elle ne quittait pas le temple’
Hier,nous parlions de ‘Syméon’,cet homme juste et religieux ;
Aujourd’hui, c’est ‘ANNE ‘, prophète,dont le nom signifie ‘’DIEU EST MISERICORDE’ Elle ne quittait pas le temple,mais elle servait Dieu,jour et nuit, danss le jeune et la prière…
Anne, cette femme ‘stérile’(qui aurait pu demeurer ‘aigrie’..elle choisit le ‘chemin de la contemplation et du service’
..Comment en pas penser à ces ‘femmes’(arrivées à l’âge de la retraite) qui sont,comme on dit :’les petites mains’,notamment dans les services d’église ;;; et dans la vie associative… ;elles se donnent avec ‘joie et humilité’…
Nous-mêmes, à mesure que nous avançons en âge.. ;c’est vers l’essentiel quenous sommes appelés à nous tourner :aimer Dieu, le monde d’aujurd’hui, ‘SERVIR jusqu’au bout…
.’Faire de notre vie une ‘offrande agréable à Dieu…
Ëtre prophète ,plus par ce que l’on EST que par ce que l’on FAIT et témoigner du Royaume de Dieu qui ‘grandit’
O Christ, tu nous as aimés sans mesure.Cet ‘amour nous touche grâce à ces visages de fidélité,de don de soi qui nous font du bien..Ils nous gardent ‘orientés vers l’essentiel’ dans ce ‘monde qui passe’..
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29 décembre 2021Evangile du 29 décembre Pierre GIAUME
Mes amis, l’évangile du jour me fait penser à une petite histoire personnelle par laquelle j’ai envie de commencer mon propos. Il y a quelques années de cela, je me suis rendu à Cotignac dans le sud de la France, pour y effectuer le pèlerinage des pères de familles durant trois jours avec deux de mes beaux-frères. Nous y allions pour rendre grâce au Seigneur, car après de longues années d’attente, l’un d’eux allait enfin devenir père. La première journée complète de marche du vendredi nous avait fait traverser des paysages désertiques, pour une bonne partie dans le silence de la prière intérieure, et ce jusqu’au bivouac bien mérité situé au pied d’une petite chapelle perdue en pleine nature de la campagne varoise. Nous y avons célébré une messe clôturant cette première étape, à la fin de laquelle nous avons tous chanté « Maintenant Seigneur », le cantique de Syméon mis en musique par les éditions de l’Emmanuel. Je garde un souvenir véritablement ému de la façon dont résonnait la centaine de voix d’hommes sur les murs de la chapelle, alors que nous nous préparions effectivement à aller nous reposer dans la paix du marcheur fatigué mais heureux, comblé, rassasié.
Pour en revenir à notre page d’Évangile du jour, je suis marqué par l’omniprésence de l’Esprit Saint : L’Esprit Saint était sur Syméon, l'Esprit Saint lui avait révélé qu'il ne verrait pas la mort avant d'avoir vu le Messie de ses propres yeux, et c’est poussé par l'Esprit Saint que Syméon vint au Temple pour y trouver Jésus.
L’abandon dont fait preuve Syméon « le juste », et la place laissée à l’Esprit Saint dans sa vie me semblent être une réelle source d’inspiration pour nous aujourd’hui. Dans nos vies trépidantes où nous tâchons de tout prédire et tout contrôler, laissons-nous assez de place à l’Esprit Saint pour nous guider ? Sommes-nous en capacité de nous abandonner à sa volonté divine ? C’est si dur il est vrai.
J’aime aussi ce passage où Marie et Joseph s’étonnent de ce que Syméon dit de Jésus. Puis Syméon les bénit. Je ne sais pas pour vous mais personnellement, j’ai la scène en tête : un jour chaud et poussiéreux, des oliviers au loin, un vieil homme sage aux yeux clairs et perçants, avec une grande barbe grisonnante, qui prend le visage angélique de Marie entre ses mains calleuses et marquées par la vie, et qui la bénit de toute son âme. « Bénie sois-tu Marie ». Bénir, « benedicere », dire du bien. Cela aussi nous en avons perdu l’habitude au quotidien. Cela fait pourtant et justement tellement de bien de dire et d’écouter… du bien. Il existe un lycée en Allemagne dans lequel, une fois par semaine lors d’une séance collective, les élèves sont invités à bénir de manière gratuite un autre élève ou un professeur. Simplement dire du bien de quelqu’un, en vérité et devant lui. Cette séance de bien collectif apaise les tensions et facilite la vie en communauté.
Noël vient de passer. Nous profitons sans doute de quelques jours de vacances avant de célébrer le passage vers une nouvelle année. Alors en ces temps festifs et – je l’espère – joyeux, je vous propose un petit exercice pour aujourd’hui, avec l’Esprit Saint pour compagnon de route : tâchez de bénir chaque personne proche que vous croiserez dans la journée. Épouse, époux, parent, enfant, collègue. Dites-lui du bien. Et constatez si ce bien apporte paix et sérénité dans vos foyers ou sur votre lieu de travail.
Vous pourrez ainsi chanter en vous couchant le cantique de Syméon : « Maintenant Seigneur, tu peux me laisser m’en aller dans la paix ; maintenant, Seigneur, tu peux me laisser reposer… »
Belle journée à vous mes amis.
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16 décembre 2021Evangile du 16 décembre Guy MALBRANCKE
Commentaire de l’évangile de Luc ch 7, 24-30
En ce temps de l’Avent, sommes-nous comme ces curieux qui viennent voir celui qui remue les foules, qui intrigue, là-bas, dans le désert, ce Jean que les foules appellent le Baptiste ? Restons-nous à la périphérie, à regarder au loin ce drôle de phénomène, habillé curieusement, et qui fait couler de l’eau sur le front des gens, là-bas, pour les baptiser ? Le laissons-nous crier dans le désert de notre existence sans que cela ne nous touche, comme le fait une télé allumée toute la journée qui ronronne des bavardages, loin de nous ?
Ou, sommes-nous, comme la liturgie de l’Avent nous y invite, dans une situation d’attente ? Et si oui, qu’attendons-nous au juste ?
Jean le Baptiste, nous dit Jésus, est celui dont il est écrit : « J’envoie mon messager en avant de toi pour préparer le chemin devant toi. ». Ce messager, le dernier des prophètes de l’Ancienne Alliance et son dernier martyr, est venu pour creuser l’attente du peuple qui se trouve une fois de plus sous le joug d’une oppression. Si les publicains et les pécheurs, si les collecteurs d’impôts et les prostituées écoutent Jean et se font baptiser, c’est sans doute qu’ils ont, eux, conscience qu’ils sont sous le joug d’une vie qui n’est pas ajustée à ce qu’ils ont soif d’en faire, ils sentent le besoin de changer leur mode de vie, de ne plus se laisser égarer par des choix dont ils ressentent qu’ils ne les nourrissent pas ; ils sont déçus ; et voici que Jean les interpelle et leur montre un nouveau chemin, un chemin qui leur redonne espoir quant à un nouveau sens à donner à leur vie où l’amour de soi et de l’autre prendra toute sa place.
Comme le dit Saint Paul au chapitre 8 de la 1ère lettre aux Corinthiens, « L’amour fait œuvre constructive tandis que la connaissance rend orgueilleux ».
Les pharisiens et les docteurs de la Loi sont, eux, des connaisseurs, ils savent, ils se satisfont de leur vie confortable et n’ont qu’une soif, celle de pouvoir et de domination. La connaissance qu’ils ont acquise leur suffit, ils en sont satisfaits, ils n’attendent rien de plus pour eux-mêmes, seulement peut-être attendent-ils la libération de leur pays du joug de l’occupant romain. Il n’y a chez eux aucune remise en cause de leur vie, si bien que Jésus en est désolé : « En ne recevant pas le baptême de Jean, ils ont rejeté le dessein que Dieu avait sur eux. » Et ce dessein de Dieu sur tout homme, quel est-il ? Quelle est l’attente de Jésus sur nous ? Peut-il y avoir la rencontre de deux attentes, la nôtre et celle de Jésus ?
Jésus n’a-t-il pas soif de nous, d’un cœur à cœur avec nous, de temps privilégiés que nous aurions avec Lui, quelle que soit notre réalité d’aujourd’hui ? N’a-t-il pas une envie folle que nous nous laissions profondément aimer par Lui ? Et nous, n’aurions-nous pas soif de puiser à une source inépuisable d’amour ?
Alors, pourquoi ne pas mettre à profit les 9 jours qui nous séparent de Noël pour vivre une neuvaine de cœur à cœur avec Jésus. Voilà un beau cadeau de Noël à lui faire : lui offrir, pour ce cœur à cœur, une bonne partie de notre temps si précieux, chaque jour !
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15 décembre 2021Evangile du 15 décembre Rémy SENANT
« Allez annoncer à Jean ce que vous avez vu et entendu » (Lc 7, 18b-23)
« Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? » Jean le Baptiste,
celui-là même qui avait accepté de baptiser Jésus dans le Jourdain, tout en lui
disant : « C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi, et toi tu viens à moi. » Lui qui,
un autre jour, avait dit aussi en désignant Jésus : « Voici l’agneau de Dieu qui enlève
le péché du monde. » Jean le Baptiste, lui, le grand prophète, dont Jésus lui-même
dira : « En vérité, je vous le dis, parmi les fils de la femme, il ne s’en est pas levé de
plus grand que Jean le Baptiste ». Ce grand prophète, a besoin, lui aussi, que sa foi soit
confortée. Pour cela, il envoie deux de ses disciples pour interroger Jésus afin d’être
assuré de ne pas faire fausse route.
À l’image de Jean le Baptiste, nous avons tous besoin, nous aussi, que notre foi soit
confirmée, consolidée, jour après jour, et nous n’aurons jamais fini de grandir dans la
foi. Si nous y sommes attentifs, nous verrons qu’au fil des jours, le Seigneur nous
donne des signes de son écoute, de sa présence, de son amour pour nous, signes
discrets souvent, afin de ne pas empiéter sur notre liberté, mais signes tangibles pour
celui qui sait les voir.
De même, aux envoyés du Baptiste, Jésus ne répondra pas par des paroles, mais par
des actes concrets, et Saint Luc énumère toutes les merveilles, tous les miracles, toutes
les guérisons, que Jésus accomplit ce jour-là, afin que la foi du Baptiste, mais aussi
celle de tous les bénéficiaires et témoins de ces merveilles, ne repose pas seulement
sur les paroles de Jésus, mais qu’elle soit également confortée par des faits concrets, ne
pouvant provenir, à cette échelle, que de l’envoyé de Dieu lui-même.
Il n’est donc plus question d’en attendre un autre, « Celui qui doit venir » est déjà là,
présent et agissant au milieu de son Peuple. Mais Jésus ne présente pas ses œuvres
comme des preuves irréfutables de sa divinité, il nous laisse toujours cet espace de
liberté, liberté qu’il a choisi de nous donner de toute éternité, il nous laisse cet espace
où chacun est appelé à discerner librement et sans contrainte.
Serons-nous comme les disciples qui entendant, un jour, Jésus parler de leur donner
sa chair à manger, ont cessé de le suivre à partir de ce moment-là, ou bien serons-nous
comme Pierre, qui lorsque Jésus, ce même jour, dira à ses plus fidèles : allez-vous me
quitter vous aussi, serons-nous comme Pierre qui répondra : « Mais à qui irions-nous,
Seigneur, tu as les paroles de la vie éternelle ». Amen.Droits image: Temps Spirituel
12 décembre 2021Evangile du 12 décembre Antoine PELLETIER
12 Des publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) vinrent aussi pour être baptisés ; ils lui dirent : « Maître, que devons-nous faire ? »
13 Il leur répondit : « N’exigez rien de plus que ce qui vous est fixé. »
14 Des soldats lui demandèrent à leur tour : « Et nous, que devons-nous faire ? » Il leur répondit : « Ne faites violence à personne, n’accusez personne à tort ; et contentez-vous de votre solde. »
15 Or le peuple était en attente, et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n’était pas le Christ.
16 Jean s’adressa alors à tous : « Moi, je vous baptise avec de l’eau ; mais il vient, celui qui est plus fort que moi. Je ne suis pas digne de dénouer la courroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu.
17 Il tient à la main la pelle à vanner pour nettoyer son aire à battre le blé, et il amassera le grain dans son grenier ; quant à la paille, il la brûlera au feu qui ne s’éteint pas. »
18 Par beaucoup d’autres exhortations encore, il annonçait au peuple la Bonne Nouvelle.
Jean-Baptiste prépare à la venue de Jésus, à la charnière entre l’ancien et le nouveau testament. Cette préparation comporte le rite du baptême dans l’eau, auquel d’ailleurs se soumettra Jésus
Or en baptisant Jésus , Luc a vu (Matthieu le rapporte de façon plus détaillée) a vu l’esprit saint descendre sur jésus comme une colombe et dire « Celui-ci est mon fils bien aimé. Ainsi depuis Jésus le baptême est -il devenu un sacrement ou nous recevons l’Esprit Saint, la Grâce.
Dans ce contexte des pêcheurs demandent à Jean-Baptise ce qu’il faut faire pour recevoir le baptême dans l’eau. En dehors de la nécessité de partager, Jean-Baptiste répond uniquement ce qu’il ne faut pas faire, comme dans le décalogue de l’ancien testament.
Car ce qu’il faut faire seulement c’est se préparer à recevoir la Grâce du Baptême dans l’esprit et le feu. Alors pourquoi ces images terrible de la fin de l’Evangile d’aujourd’hui? Qu’est-ce que cette paille qui brûlera dans un feu qui ne s’éteint pas? Qu’est-ce que ce blé battu permettant de séparer le bon grain de la paille?
Jésus lui-même a répondu dans Luc 12,49-51: « Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé Je dois recevoir un baptême, et quelle angoisse est la mienne jusqu’à ce qu’il soit accompli! Pensez-vous que je sois venu mettre la paix sur la terre ? Non, je vous le dis, mais bien plutôt la division »
Oui , se préparer à recevoir la grâce du baptême, c’est se préparer à la séparation du bon grain et de l’ivraie pour chacun de nous; c’est accueillir la discorde et le feu sur la terre, confiant non pas en nos forces mais en celle de l’esprit saint reçue au baptême. C’est notre façon de participer au baptême que Jésus attend, celui de sa mort et de sa résurrection.
C’est ce que Paul dans l’épître aux Colossiens confirme:« Cela se réalise si vous restez solidement fondés dans la foi, sans vous détourner de l’espérance que vous avez reçue… Moi Paul, maintenant je trouve la joie dans les souffrances que je supporte pour vous ; ce qui reste à souffrir des épreuves du Christ dans ma propre chair, je l’accomplis pour son corps qui est l’Église.
Qu’en ce temps de l’avent nous sachions comme Marie nous préparer à accueillir l’espérance de l’enfant-Dieu, venu nous sauver par sa mort et sa résurrection.
Droits image: Temps Spirituel
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