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Temps spirituel (Rennes)
Temps Spirituel

Temps spirituel (Rennes) - page 8

Chaque jour, RCF Alpha vous propose un moment hors du temps, un moment pour découvrir la parole de Dieu, un moment pour prier.

Le temps spirituel de RCF Alpha vous offre la chance de vivre un temps de communion en union de prière avec la communauté des auditeurs de RCF Alpha, grâce à la lecture et au commentaire de l'Evangile du jour. Le temps spirituel de RCF Alpha s'adresse à tous, chrétiens ou non et vous permet de vivre quotidiennement un temps de méditation pour démarrer la journée.

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Episodes

  • Temps Spirituel

    Evangile du 16 octobre Monique MERLY

    16 octobre 2023
  • Temps Spirituel

    Evangile du 15 octobre David BUICK

    15 octobre 2023
    Dans cette parabole, Jésus reprend des images que nous retrouvons dans plusieurs de ses récits : un roi, qui envoie des serviteurs, avec un message de sa part : ceux-ci sont mal reçus par les destinataires, tués même dans certains cas. Cette réaction est d’autant plus extrême ici parce que le message est a priori une bonne nouvelle : une invitation à un grand mariage.

    Ainsi revient un thème récurrent dans la Bible : l’inattention du peuple de Dieu, voire leur hostilité, face aux messagers de Dieu que sont ses prophètes. Dans ce récit ce thème est adossé à une autre image répandue dans le Nouveau Testament, celle d’une grande fête de mariage qui évoque la fin des temps et l’advenue du règne de Dieu. En croisant les deux thèmes, Jésus montre l’ironie de la situation : que ce soit dans l’indifférence ou par l’hostilité, en rejetant le message qui leur est adressé par Dieu les gens ne profitent pas de quelque chose de merveilleux. Les indifférents pensent sans doute être mieux en allant « l’un à son champ, l’autre à son commerce » (v5) ; les violents pensent certainement qu’en empoignant, maltraitant et tuant les serviteurs du roi ils vivront tranquilles. En réalité, tous font fausse route en boudant la fête.

    Cette histoire est donc un avertissement solennel vis-à-vis de celui ou de celle qui s’imagine inscrit d’office sur la liste d’invités de Dieu : ce sont eux qui passent à côté de la fête faute de l’avoir discernée dans le message que Dieu leur envoie.

    Ici, le malheur des uns fait le bonheur des autres, car c’est à ce moment-là que le roi envoie les invitations à tout un chacun, « les mauvais comme les bons » (v10). Ainsi Jésus rappelle la grâce de Dieu qui ne fait pas de considération de personnes et qui s’étend librement à tous – et donc à nous.

    Toutefois, cet évangile termine la parabole par un épilogue que l’on ne retrouve pas dans le récit parallèle en Luc : l’un des invités de dernière minute n’a pas respecté le dress code ; il ne met pas un habit de noces, et se fait donc éjecter sur le champ. Que penser de ce retournement inattendu ? Comme le théologien Dietrich Bonhoeffer l’a dit, « la grâce est gratuite, mais pas bon marché ». Elle nous est offerte non pas pour que nous en abusions mais pour que nous adaptions notre pensée et notre comportement à ce nouvel environnement de fête qui nous accueille et nous bénit.
  • Temps Spirituel

    Evangile du 14 octobre David BUICK

    14 octobre 2023
  • Temps Spirituel

    Evangile du 13 octobre David BUICK

    13 octobre 2023
    Ce récit qui parle de Satan, de Béelzéboul, de démons et d’autres esprits mauvais peut facilement nous dérouter tellement il est loin de nos champs de références habituels d’aujourd’hui. Il convient donc d’en tirer des enseignements à partir des propos les plus simples, plutôt que de nous perdre en spéculations inutiles à partir de ceux qui nous sont moins accessibles.

    Le premier enseignement de Jésus est que ce qui contribue à l’extension du règne de Dieu ne peut venir du camp opposé : comme il le dit, une maison divisée contre elle-même va s’effondrer. Son ministère ne peut venir du diable, car il a constamment fait reculer le mal. Comme les opposants de Jésus dans ce texte, les croyants ont une fâcheuse tendance à diaboliser ce qui ne correspond pas exactement à leurs attentes en matière de faire le bien, alors que Dieu est certainement plus grand et plus large que leur champ de vision. Ne tombons pas dans ce piège ; sachons plutôt reconnaître et saluer toute action au nom du Christ qui repousse le mal même si elle peut heurter nos sensibilités personnelles.

    Deuxièmement, si Jésus reconnaît l’existence et l’influence du mal, il affirme surtout que Dieu est le plus fort : c’est bien ce qu’il est venu démontrer par ses miracles et délivrances. Selon lui, le bien et le mal ne sont pas deux forces égales opposées dans un équilibre fragile qui pourrait basculer dans un sens ou dans l’autre à tout moment : Dieu est infiniment plus fort que son adversaire. Dans ce monde le mal peut ressembler à cet « homme fort » qui tient toute une maison sous son emprise, mais voilà que quelqu’un d’encore plus fort survient et le dépouille : c’est une évocation de toute l’œuvre du Christ. Pour autant que le mal paraît envahissant, il est totalement éphémère face à l’œuvre et à la puissance de Dieu.

    Enfin, la parole de Jésus sur les esprits mauvais revenant à plusieurs dans une « maison » vide d’où l’un d’entre eux a été chassé nous rappelle qu’à terme on ne peut ménager le bien et le mal, pas plus que la chèvre et le chou. Se décider à se détourner du mal seulement en partie ou provisoirement, cela revient à faire un pas en avant puis deux pas en arrière. Comme l’a chanté Bob Dylan, en fin de compte « que ce soit le diable, que ce soit le Seigneur, tu dois servir l’un ou l’autre ».
  • Temps Spirituel

    Evangile du 12 octobre David BUICK

    12 octobre 2023
    Je suis sûr que chacun pourra s’identifier assez facilement à ce pauvre habitant réveillé la nuit par un soi-disant ami ; nous connaissons sans doute une telle personne qui ne nous a peut-être pas dérangés en plein milieu de la nuit mais tout de même à un moment qui ne nous convient pas, peut-être en nous demandant quelque chose que nous ne pouvons pas raisonnablement lui refuser mais qu’il nous embête de lui prêter. Pourtant, pour la plupart d’entre nous comme pour cet habitant, notre amour-propre et notre peur de nous faire mal voir par cet ami, même s’il dépasse les bornes, l’emportera sur notre irritation : nous allons céder à sa demande.

    Jésus utilise cette illustration et celle qui suit comme une sorte d’argument a fortiori. Si nous sommes capables de faire droit à une demande alors que les circonstances sont aussi inopportunes, à plus forte raison Dieu qui nous aime nous donnera ce qu’il a en réserve pour nous. Si nous, « qui sommes mauvais » comme le dit Jésus, sans doute avec le sourire en coin, nous savons donner de bonnes choses plutôt que des cadeaux empoisonnés à nos enfants, à plus forte raison ce que Dieu nous donnera sera bon.

    Parfois il est vrai, tel cet ami qui vient sonner à la porte la nuit, nous devons insister un peu. Le texte grec du verset 9 pourrait se lire « continuez à demander, continuez à chercher, continuez à frapper ». Parfois Dieu teste notre persévérance et par la même occasion, nos motivations. De même, il est important de retenir qu’il ne s’agit pas ici d’une formule magique selon laquelle Dieu dispenserait tout ce qu’on lui demanderait à volonté, tel un distributeur automatique. Dans ce passage Jésus est en train de parler surtout du don de l’Esprit-Saint de la part du Père : celui qui nous manifeste l’amour de Dieu, nous assure de sa présence, nous rappelle les paroles de Jésus, et nous conduit dans la vérité. C’est surtout de lui que nous avons besoin et c’est sa présence avec nous que Jésus nous encourage à demander auprès du Père avec insistance.
  • Temps Spirituel

    Evangile du 11 octobre David BUICK

    11 octobre 2023
    Si l’un des disciples a demandé à Jésus de leur enseigner à prier, c’est que ce disciple a été impressionné par l’exemple de Jésus en la matière. Du coup on peut déjà se demander si nos prières, les intentions que nous formulons à haute voix et les autres moments où nous conduisons d’autres dans la prière encouragent ces autres à prier ou les découragent !

    La réponse de Jésus à ce disciple est bien évidemment magistrale. S’il en faut une preuve, c’est le fait que les chrétiens du monde entier et de toutes sensibilités reprennent encore cette prière de nos jours. Elle peut fonctionner comme un ensemble « prêt à l’emploi » si d’autres mots venaient à nous manquer. Dans le même temps, elle peut servir de cadre, de trame pour une prière spontanée ou une liturgie plus développée.

    La prière du Seigneur commence où toute prière doit commencer : avec Dieu lui-même, en reconnaissant sa primauté et son règne. Avant de porter nos propres soucis devant Dieu c’est bien de nous recentrer sur lui et de méditer sur qui il est : cela nous donne déjà du recul, de la perspective.

    Cette prière nous rappelle aussi la vérité essentielle du christianisme : que Dieu n’est pas un être impersonnel et lointain mais un être relationnel. De plus, en se faisant appeler Père il évoque une relation familiale forte qui est bien plus qu’une simple amitié des beaux jours.

    S’il est important de commencer la prière en se tournant vers Dieu, les choses pratiques viennent tout de suite après : le pain de ce jour. A plusieurs reprises dans la Bible nous pouvons constater que lorsque Dieu vient à la rencontre d’individus en prière, il pourvoit d’abord à leurs besoins matériels essentiels.

    Ce n’est qu’ensuite que l’on se tourne vers les questions d’ordre plus spirituel : le péché, le pardon, et la tentation. La demande de pardon à Dieu nous rappelle ce volet relationnel vertical ; le pardon de ceux qui nous auraient fait du tort ouvre aussi un volet relationnel « horizontal » avec nos semblables. Nous retrouvons alors le tandem de la relation à Dieu et à son prochain qui est au cœur de la vie éternelle dont Jésus a parlé quelques versets plus haut. Comme le disciple anonyme, demandons encore à Jésus de nous enseigner à prier de façon aussi riche que lui.
  • Temps Spirituel

    Evangile du 10 octobre David BUICK

    10 octobre 2023
    Si vous êtes d’un tempérament contemplatif vous n’aurez aucune difficulté à lire ce récit comme une critique de celles et ceux qui sont tellement préoccupés par les choses « bassement matérielles » comme on dit qu’ils passent à côté de l’essentiel. Mais le plus important ici, ce n’est peut-être pas le rapport aux « multiples occupations du service » qui accaparent Marthe mais son rapport avec le Seigneur.

    D’abord, Marthe tente un exploit hasardeux : elle essaie de culpabiliser Jésus ! « Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur m’ait laissé faire seule le service … » ? C’est un exercice voué à l’échec lorsqu’il est dirigé contre celui qui n’a rien à se reprocher. Si nous nous retrouvons à vouloir accuser le Christ, mieux vaut bien s’interroger avant de se lancer dans la brèche : le problème se situe certainement de notre côté et nous ferions bien de chercher à le discerner plutôt que de nous en prendre au Seigneur.

    La deuxième parole de Marthe est peut-être plus grave encore : « dis-lui donc de m’aider ». Il n’y a absolument rien qui empêche Marthe de demander directement de l’aide à sa sœur, mais elle préfère faire ce qu’on appelle de la « triangulation » : elle demande à Jésus de faire la commission pour elle en estimant que cela aurait plus d’impact venant de lui ; de plus, cela dissumulerait le fait qu’en réalité c’est elle qui en est à l’origine.

    La reproche que Jésus fait à Marthe vise moins son esprit pratique que ses tentatives de manipulation, que ce soit par la culpabilisation ou par cette « triangulation ». Par contraste, Marie s’est approchée de Jésus de manière simple et directe, assise aux pieds du Seigneur pour écouter sa parole. Elle n’a pas cherché à prendre une ascendance sur lui, ni encore à contrôler quelqu’un d’autre par son intermédiaire : elle s’est intéressée au Seigneur rien que pour qui il est et ce qu’il dit. Celui ou celle qui s’approche de Jésus comme un moyen vers une autre fin va repartir les mains vides : mais celui ou celle qui vient à lui sans arrière-pensée sera comblé.
  • Temps Spirituel

    Evangile du 9 octobre David BUICK

    9 octobre 2023
    Quel genre de question adressons-nous à Jésus ? En lui posant la question de ce qu’il fallait faire pour hériter la vie éternelle, le but de ce docteur de la loi n’était pas de trouver une réponse mais de mettre Jésus à l’épreuve (v25). Mais sa tentative de piéger Jésus va se retourner contre lui. Comme si souvent lorsqu’il est interrogé, Jésus répond en renvoyant une question à son interlocuteur. Plutôt que de dispenser des réponses toutes faites, la démarche du Christ est avant tout de nous inviter à la réflexion et ainsi nous faire faire un cheminement personnel : et c’est ce qu’il propose à ce docteur de la loi.

    L’intéressé réussit à répondre à Jésus de façon adéquate : il faut aimer Dieu et aimer son prochain ; mais il ne démord pas de sa mission de déstabiliser Jésus et pose donc une autre question : qui est le prochain qu’il doit aimer, tout en aimant Dieu, pour hériter la vie éternelle ?

    C’est là-dessus que Jésus raconte une parabole : une histoire dont la courbe trace une trajectoire visant à faire passer une vérité importante par un chemin détourné. Le récit du bon Samaritain nous est tellement familier que nous pourrions en manquer l’impact. Voilà que contre toute attente la victime d’une agression en pleine rue se fait secourir non pas par le prêtre qu’on pourrait imaginer comme la personne idéale pour porter secours, ni par quelqu’un de la tribu des prêtres, mais par un Samaritain. Juifs et Samaritains étaient en quelque sorte des frères ennemis, deux clans voisins qui se détestaient mutuellement d’autant plus que leurs pratiques spirituelles divergeantes n’étaient en réalité pas si différentes que ça.

    Confondu par ce dénouement surprise, le docteur de la loi ne peut que reconnaître que « son prochain » n’est pas celui ou celle qu’il estime être son semblable ou qu’il estime conforme ; au contraire, son prochain c’est toute personne, qui qu’elle soit, envers laquelle il est capable de faire preuve de pitié. Le corollaire indispensable de l’amour de Dieu pour hériter la vie éternelle, d’après Jésus, c’est donc l’amour du prochain qui s’exprime par la pitié, la compassion : nul besoin d’être docteur de la loi pour en avoir.
  • Temps Spirituel

    Evangile du 8 octobre Naomi BUICK

    8 octobre 2023
    Jésus interpelle les responsables religieux qui l’écoutent en les invitant à prêter attention à la parabole qu’il va raconter. C’est l’histoire d’un maître de maison qui plante une vigne et fais tous les travaux nécessaires pour que la vigne pousse et porte du fruit. Nous comprenons que le propriétaire dans cette histoire représente Dieu : les hommes religieux qui écoutaient Jésus n’auraient eu aucun problème à voir cela. Ils connaissaient bien les écrits de l’AT qui parle de Dieu qui plante une vigne, la vigne étant le peuple d’Israël. Le prophète Esaïe dit que cette vigne a produit des fruits infects ; elle n’a rien donné de bon.
    Dans son histoire, Jésus raconte que le propriétaire, une fois qu’il a tout mis en place, loue sa vigne à des vignerons et part en voyage en s’attendant à récupérer les fruits à son retour.
    Quand le moment des vendages approche, il envoie des serviteurs demander le paiement – le loyer – calculé en pourcentage des fruits récoltés. Mais les vignerons refusent de respecter leurs obligations, voulant tout garder pour eux.
    Ils se débarrassent des serviteurs en les frappant, en les tuant ou en lançant des pierres sur eux.
    Mais le propriétaire ne se décourage pas. Il envoie d’autres serviteurs – cette fois-ci plus nombreux. Mais la même chose se produit. Alors le propriétaire décide d’envoyer son propre fils en se disant que les vignerons n’oseront rien faire à son fils – ils se sentiront obligés de le respecter. Mais il n’en est rien. Dès qu’ils le voient ils décident de le tuer pensant qu’ils pourront tout garder pour eux définitivement.
    Jésus raconte cette histoire pour résumer la relation entre Dieu et son peuple – et plus particulièrement leurs responsables religieux. Dieu leur a confié le soin de son peuple – et même la tâche d’annoncer sa bonté aux autres nations. Mais ils se sont détournés de lui – ils ont voulu garder tous les avantages pour eux – alors Dieu a envoyé des prophètes pour les mettre en garde – pour les inviter à lui revenir de tout leur cœur. En racontant cette allégorie, Jésus est en train d’annoncer sa mort – et de dire qu’il est le fils de Dieu. Dieu l’a envoyé, mais il
    va être tué. Cela semble être une catastrophe…
    Mais Jésus continue en citant un autre texte de l’AT. « La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre angulaire ». C’est par sa mort sur la croix qu’il a pu triompher du péché et de la mort.
  • Temps Spirituel

    Evangile du 7 octobre Naomi BUICK

    7 octobre 2023
    Jésus avait envoyé 72 disciples, deux par deux, pour annoncer que le Royaume de Dieu s’est approché. Et dans le texte de l’évangile d’aujourd’hui nous lisons le récit de leur retour, et la joie qui les accompagne ! En retrouvant Jésus, ils ont envie de raconter comment ça s’est passé. Ils sont émerveillés parce qu’ils ont découvert que les démons leur obéissent. Jésus entend leur joie, mais dit que le sujet de leur joie n’est pas forcément la bonne. Plutôt que de se réjouir parce
    que les démons leur sont soumis, ils devraient être dans la joie parce que Dieu a inscrit leurs noms dans les cieux… parce qu’ils appartiennent à Dieu.
    Jésus veut les avertir contre les dangers de l’orgueil. Il ne faudrait pas qu’ils oublient que si les démons leur obéissent c’est parce que les disciples viennent avec l’autorité qui leur est donné par Dieu. Il dit : « Je vous ai donné le pouvoir de marcher sans danger sur les serpents et les scorpions, et d’écraser toute la puissance de l’esprit mauvais. Rien ne pourra vous faire du mal. »
    Ce n’est pas parce que vous êtes meilleur que les autres – c’est parce que moi je suis là pour vous rendre capables, pour vous protéger.
    Dans la Bible, le Satan, l’ennemi de Dieu, est souvent décrit comme un serpent.
    Dans la Genèse c’est ce serpent qui vient tenter Eve, l’invitant à prendre la place de Dieu. A la fin de ce récit-là, quand tout va mal, avec tous les ennuis qui résultent de ce rejet de Dieu, Dieu promet que les choses ne resteront pas pour toujours comme cela. Son annonce que les descendants de la femme écraseront la tête de ce serpent laisse déjà entrevoir l’annonce de l’évangile à venir.
    Ici dans l’évangile de Luc, quand Jésus parle de marcher sur les serpents et les scorpions et d’écraser toute la puissance de l’esprit mauvais, il est en train de rappeler ces paroles de l’AT pour ceux qui les connaissent. Cette promesse est en train de s’accomplir. Le pouvoir du Satan est limité. Satan n’est pas le plus fort. Le mal n’est pas plus fort que le bien.
    C’est cela qui devrait être le vrai sujet de joie ; en y pensant, Jésus est lui-même dans la joie. Il est rempli du Saint Esprit et se réjouit… Dieu est un Dieu de joie.
    Jésus est rempli de cette joie, avec cette idée que Dieu fait connaître sa vérité, non pas aux gens importants selon ce monde – mais aux «petits».
  • Temps Spirituel

    Evangile du 6 octobre Naomi BUICK

    6 octobre 2023
    Les choses ne sont pas toujours ce qu’elles semblent être. Les villes de Chorazin et de Bethsaïda, que Jésus déclare comme étant malheureuses, étaient considérées par ses auditeurs comme des lieux bénis. Effectivement, c’était dans ces villes que Jésus a opéré la plupart de ses miracles en Galilée. Les habitants de ces villes ont eu le privilège de voir Jésus guérir les malades et d’avoir pu écouter ses enseignements. Et pourtant, Jésus dit que ces villes, avec Capharnaüm où Jésus a résidé un temps, sont malheureuses. On comprend qu’elles subiront le jugement de Dieu.
    Jésus compare Chorazin et Bethsaïda à deux autres villes bien connues de ses auditeurs – Tyr et Sidon – toutes les deux malfamées, réputées comme étant des villes de débauche. Il renverse complètement les préjugés de ceux qui l’écoutent en disant que si ces villes avaient eu les mêmes privilèges que Chorazin et Bethsaïda – si elles avaient été témoins de ses miracles – leurs habitants se seraient convertis depuis bien longtemps.
    Cette comparaison rappelle l’histoire de Jonas et la ville de Ninive dans
    l’Ancien Testament : en effet, Ninive avait la même réputation que les villes de Tyr et de Sidon. Quand les habitants de Ninive ont entendu la prédication de Jonas, tous du plus grand au plus petit se sont repentis et l’ont montré en revêtant des sacs et en s’asseyant dans la cendre.
    Jésus est en train d’envoyer les 72 disciples en mission, pour passer devant lui dans les villes et les villages de Samarie annoncer la bonne nouvelle du Royaume de Dieu. Il les prévient qu’il y aura des endroits où les gens ne voudront pas les écouter, mais ce ne sera pas forcément les endroits auxquelles ils pensent. Il y aura des surprises.
    Dans tous les cas, les disciples ne devront pas prendre cela comme un affront personnel, si certaines personnes refusent de les écouter. La réaction des gens qui les écouteront visera en réalité Jésus lui-même et son Père qui l’a envoyé sur terre.
  • Temps Spirituel

    Evangile du 5 octobre Naomi BUICK

    5 octobre 2023
    A présent, Luc décrit comment le Seigneur Jésus choisit, en plus de ses 12
    disciples les plus proches qui nous sont bien connus, 72 autres disciples pour les envoyer devant lui dans les villes et villages où il va passer pendant son voyage à Jérusalem. Luc veut montrer l’urgence ressentie par Jésus d’annoncer la bonne nouvelle que le royaume de Dieu s’est approché, que la paix de Dieu est disponible pour tous ceux qui voudraient l’accepter. Jésus ne va pas pouvoir passer longtemps dans chaque ville et village – il envoie alors des disciples annoncer son message avant sa venue, pour qu’il puisse le confirmer à son
    arrivée.
    En envoyant ces hommes devant lui, Jésus leur donne des instructions, comme les instructions qu’il a donné aux premiers 12 : de ne rien prendre avec eux pour la route : pas d’argent, pas de bagages, même pas de sandales. Ils ne devaient pas s’encombrer ; et aussi apprendre à faire confiance à Dieu. C’est Dieu qui allait pourvoir à leurs besoins. La confiance en Dieu comme ça, ça s’apprend.
    Comme aux 12, Jésus dit à ces 72 de rester là où on les accueille, et puis de manger et boire ce qu’on leur donne. Il n’est pas question de trouver une maison avec plus de confort ou une meilleure table. Le partage qu’on peut avoir autour du repas est plus important que la nourriture elle-même.
    Jésus leur dit aussi : « Je vous envoie comme des agneaux au milieu des
    loups. » Leur mission ne sera pas sans danger, il y aura des moments difficiles – des moments où ils ne seront pas forcément accueillis, mais ils ne devront pas avoir peur, parce que Jésus est juste derrière eux. C’est lui qui les a envoyés.
    C’est pour lui qu’ils sont là.
    La mission que Jésus donne à ces disciples est celle de guérir les malades et d’annoncer le royaume de Dieu – « Maintenant le Royaume de Dieu est près de vous ! »
    Le Royaume de Dieu est tout endroit où la volonté de Dieu s’accomplit, comme nous le prions : « que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ». La volonté de Dieu c’est que son amour soit proclamé et vécu – aussi dans les relations entre êtres humains. C’est pour cela que quand les disciples arrivaient dans une maison, la première chose qu’ils devaient dire c’était « Paix à cette maison ! » Ceux qui s’y trouvaient pouvaient soit accepter ce vœu de paix, soit le refuser. Leur travail c’était d’annoncer la paix de Dieu, ils ne pouvaient pas obliger les gens à l’accepter.
  • Temps Spirituel

    Evangile du 4 octobre Naomi BUICK

    4 octobre 2023
    Dans l’évangile de Luc, le dernier voyage de Jésus à Jérusalem est très
    important. Luc y consacre presque la moitié de son évangile – pour lui, il est important que nous comprenions le ministère de Jésus dans le contexte d’un voyage, d’un pèlerinage. Constamment Jésus donne cette invitation : « Suivezmoi » - pas simplement « écoutez-moi », mais « suivez-moi ».
    L’appel à être disciple est une invitation au voyage – à quitter ce qui est connu pour prendre un nouveau chemin dans des territoires inconnus et rencontrer des inconnus. Être disciple de Jésus, c’est voyager à sa suite. Jésus ne dit pas : « Suis cette route-là… il faut passer par là… » Il dit : « Suis-moi », Moi, je suis le chemin.
    Dans le texte d’évangile pour aujourd’hui, alors que Jésus est en route vers Jérusalem, il rencontre 3 personnes qui aspirent à être disciples. Le premier homme dit d’emblée à Jésus « Je te suivrai partout où tu iras. »
    On pourrait penser que c’est le disciple parfait. Il est prêt à partir n’importe où sans avoir besoin d’être convaincu. Jésus n’a même pas besoin de l’appeler. Il se porte volontaire. La réponse de Jésus pourrait donc nous surprendre, comme si Jésus voulait le décourager : « Les renards ont des terriers et les oiseaux du ciel des nids ; le Fils de l’homme, lui, n’a pas où poser la tête. » Pourquoi Jésus lui parle de cette façon-là ? Jésus veut rappeler à cet homme que le un voyage va les emmener vers Jérusalem. C’est un voyage vers Dieu, mais il y aura aussi de l’opposition, de la jalousie, même des trahisons. Ce ne sera pas toujours facile.
    Le deuxième homme qui aspire à être disciple – c’est Jésus qui l’appelle –
    disant tout simplement : « Suis-moi ! » Comme le premier, il veut bien suivre Jésus, mais pas avant d’avoir honoré ses obligations familiales. Il a dû être choqués par la réponse de Jésus : « Laisse les morts enterrer leurs morts ! Toi, va annoncer le Royaume de Dieu ! »
    Mais Jésus veut montrer que si nous
    donnons plus d’importance à d’autres choses dans nos vies, nous ne donnerons jamais la priorité à Dieu.
    Le troisième homme qui veut être disciple, comme le premier, se porte
    volontaire avant d’être appelé, et comme le deuxième il met une condition à son engagement.
    « Seigneur, je vais te suivre, mais d'abord, permets-moi d'aller dire adieu à ma famille. »
    Encore une fois la réponse de Jésus peut paraître choquant : dire au revoir à sa famille n’est pas une obligation aussi pressante qu’enterrer ses morts, mais cela paraît comme étant quelque chose de raisonnable. Pourquoi alors Jésus dit-il cela ? Jésus veut que ses disciples le suivent, qu’ils marchent avec lui, sans regrets…
    Luc ne nous dit pas comment ses trois disciples potentiels ont répondu en définitif à l’appel de Jésus. Son but est de nous faire réfléchir en lisant ce texte à comment nous, nous allons répondre à l’appel de Jésus…
  • Temps Spirituel

    Evangile du 3 octobre Naomi BUICK

    3 octobre 2023
    Notre texte d’évangile marque le moment charnière dans le ministère de Jésus, où il prend résolument la route de Jérusalem. Ayant passé la première partie de son ministère principalement en Galilée en enseignant les foules et en guérissant les malades, à présent Jésus prend de plus en plus conscience du fait que le moment approche où il va mourir, ressusciter et quitter ce monde. Il sait que cela doit se passer à Jérusalem, et il se met en chemin pour y aller.
    Littéralement, il est dit que Jésus a tourné son visage vers Jérusalem. Son
    voyage va durer un certain temps, parce qu’il va prêcher en route – mais à partir de ce moment il sait que c’est sa destination… qu’il va y aller… que les choses vont se passer comme son Père céleste l’a prévu.
    Jésus voyage avec ses disciples et veut faire escale dans un village de Samarie.
    Il envoie donc quelques disciples devant le groupe, trouver un endroit où ils pourront tous dormir. Cependant les habitants de ce village ne veulent pas les recevoir, parce que sa destination c’est Jérusalem. Il y avait une rivalité de longue date entre les Juifs et les Samaritains. Les Juifs considéraient les Samaritains comme étant impurs et ceux-ci n’avaient pas le droit de participer au culte dans le temple à Jérusalem. Ils avaient construit leur propre temple sur le mont Garizim… Et ils avaient en horreur tous ceux qui montaient à Jérusalem pour les célébrations religieuses. Voilà pourquoi ils n’ont pas voulu accueillir
    Jésus et ses disciples.
    Jésus lui voulait aller dans ce village pour prêcher pour partager l’amour de Dieu, comme il l’a fait dans chaque village où il est passé. Voyant l’opposition qu’ils subissaient, Jacques et Jean ont réagi en voulant prier pour que le feu tombe du ciel pour punir ces gens qui leur barraient la route. C’est une réaction très humaine quand on est en colère de vouloir que les autres soient punis ! Ou même de se venger.
    Heureusement avant de passer à l’acte, ils ont eu la sagesse de demander à Jésus si c’était ce que lui il voulait. Jésus les reprend. Non, cela ne sera pas nécessaire. Ce n’est pas comme ça. Jésus n’ est pas venu n’est pas venu pour juger et détruire. Il est venu pour aimer et sauver les gens. Si ce jour-là, ils ne veulent pas écouter, ils écouteront peut-être un autre jour….
  • Temps Spirituel

    Evangile du 2 octobre Naomi BUICK

    2 octobre 2023
    Les disciples viennent poser une question à Jésus qui leur paraît importante :
    « Qui est le plus grand dans le royaume de cieux ? ».
    C’est une question qui revient souvent dans les discussions entre les disciples de Jésus : Qui est le plus grand, ou qui est le plus important ? Encore aujourd’hui c’est quelque chose qui se trouve facilement dans le cœur de l’être humain de vouloir être le plus grand, le plus important. Jésus ne répond pas à leur question directe. Comme souvent, il saisit cette occasion pour les faire réfléchir, pour qu’ils se rendent compte que Dieu ne réfléchit pas comme eux.
    Jésus prend un jeune enfant et le met au milieu d’eux pour que tout le monde puisse le voir. Il dit que les disciples ont besoin de changer, de devenir comme de petits enfants, juste pour entrer dans le royaume des cieux, sans même parler d’être le plus grand ou le plus important.
    Qu’est-ce que Jésus veut dire ? Comment des hommes adultes vont-ils pouvoir redevenir comme des enfants ? Ce que Jésus vise c’est moins leur taille physique que l’état de leur cœur. Il parle de se faire petit ou humble comme l’enfant qu’il met devant eux comme exemple. Dans la culture juive à l’époque de Jésus un enfant mineur n’avait pas de statut dans la société. Il n’essayerait pas de se mettre au-dessus des adultes en se croyant plus important qu’eux. On comprend alors que pour être grand dans le royaume des cieux, il ne faut même pas essayer d’être grand. Comme l’apôtre Paul écrit dans sa lettre aux Philippiens : « Ne faites rien pour passer devant les autres ou pour que les autres vous admirent, cela ne vaut rien. Au contraire, soyez simples et pensez que les autres sont meilleurs que vous. »
    Puis Jésus va encore plus loin : il se compare lui-même à ce petit enfant, en disant qu’en accueillant un petit enfant, c’est lui-même qu’on accueille, parce que lui s’identifie aux personnes les moins considérées par la société.
  • Temps Spirituel

    Evangile du 1er octobre Jean-Pierre POMMIER

    1 octobre 2023

    Bonjour à tous,
    Pour appréhender l'extrait de l'évangile de Matthieu de ce matin, la "Parabole
    des deux fils envoyés à la vigne", il faut rappeler le texte qui précède.
    Après l'épisode des "Rameaux", les grands prêtres et les anciens du peuple
    demandaient à Jésus "par quelle autorité Il enseignait dans le Temple." Jésus
    conditionne Sa réponse en leur posant cette question : " Le baptême de Jean,
    d’où venait-il ? du ciel ou des hommes ?" Comme ils ne Lui répondent pas,
    Jésus ne leur répond pas non plus.
    Toujours miséricordieux, Jésus leur donne alors une occasion de se rattraper
    par une sorte de flashback avec une ouverture pour pouvoir se repentir de ne
    pas avoir cru à la parole de Jean le Baptiste.
    En fin pédagogue, dans les versets 28 à 30, il commence par la parabole des
    deux fils envoyés à la vigne avant de poser la question du verset 31 : "Lequel
    des deux a fait la volonté du père ?" Cette fois-ci, ils répondent facilement : "Le
    premier."
    Les grands prêtres et les anciens du peuple sont alors sortis de leur mutisme
    et Jésus reprend en donnant la réponse à la question qu'Il leur avait posée : "
    Jean le Baptiste est venu à vous sur le chemin de la justice, et vous n’avez
    pas cru à sa parole", ni à ce moment-là, ni plus tard".

    A cet instant, après les publicains et les prostituées, les grands prêtres et les
    anciens du peuple pouvaient encore croire à la parole de Jean le Baptiste : "
    Convertissez-vous, car le royaume des Cieux est tout proche". Jésus les
    auraient joyeusement accueillis comme les publicains, les prostituées et même
    un certain larron dans un avant-goût du sacrement de réconciliation. Ils font
    malheureusement un autre choix et je vous invite à lire la séquence dans
    Matthieu jusqu'à la fin du chapitre 23 où Jésus apostrophe Jérusalem.
    Ce texte nous donne donc l'occasion de réfléchir sur l'obéissance à la volonté
    de Dieu que nous citons dans le "Notre Père".
    Qu'est-ce que la volonté de Dieu le Père ? C'est ce qu'Il nous dit dans les dix
    commandements et dans les œuvres de miséricorde, c'est notre fonds
    commun à tous. Si besoin, retrouvez leurs listes dans les commentaires de
    mardi et mercredi. C'est aussi une volonté personnelle de Dieu sur nous, celle
    dont la réalisation nous procurera Joie et Bonheur à partager avec notre
    prochain. C'est à chacun de découvrir la volonté personnelle de Dieu sur soi,
    sa vocation : là encore dans la prière, dans l'écoute de la Parole de Dieu, dans
    ce petit verset qui nous parle particulièrement en ce jour ou cet évènement,
    cette rencontre. Etc.
    A partir de là, il faudra se faire aider pour discerner ce qui est de ma volonté
    ou de la volonté de Dieu mais soyez rassurés, la volonté de Dieu correspond à
    notre désir le plus profond.
    Après, oui, il y a une conversion permanente de tout ce qui s'oppose à notre
    obéissance à cette volonté et à la réalisation de ce désir. Ce n'est pas facile
    mais demandons à Dieu Sa grâce, Il pourvoira. Bon courage !

  • Temps Spirituel

    Evangile du 30 septembre Jean-Pierre POMMIER

    30 septembre 2023

    Bonjour à tous,
    Nous venons d'entendre la deuxième annonce de la Passion de Jésus.
    Elle est suivie d'une sorte de fin de non-recevoir ou plutôt une fin
    d'annonce inefficace suite à une non-écoute.
    Rappelez-vous lundi, Jésus nous disait " Faites attention à la manière
    dont vous écoutez", aujourd'hui, Il prévient ses disciples de façon encore
    plus insistante "Ouvrez bien vos oreilles à ce que je vous dis
    maintenant".
    Evidemment pour nous, deux mille ans plus tard, nous connaissons la
    suite de l'histoire mais eux, pourquoi n'ont-ils pas compris ?
    Alors, pour trouver des éléments de réponse, j'ai relu le chapitre 9 de
    Saint Luc. Après les extraits du début que nous avons entendu mercredi
    et jeudi, il y a notamment la profession de foi de Pierre suivie de la
    première annonce de la Passion de Jésus. Ensuite, il y a la
    Transfiguration et la guérison du fils unique épileptique. Et le fait que,
    juste après l'annonce, il se posent la question de savoir "qui pouvait bien
    être le plus grand d'entre eux" ça ne nous aide pas plus que ça à
    comprendre leur incompréhension. Du coup, je suis allé voir la troisième
    annonce de la Passion de Jésus, au chapitre 18, également dans Saint
    Luc : pas de chance, c'est la même incompréhension. (petit silence méditatif)
    Ma recherche a-t-elle été vaine ? Pas sûr, car je suis retourné lire "la
    guérison du fils unique épileptique". Le papa dit que les disciples n'ont
    pas réussi la guérison et, de fait, c'est seulement Jésus qui a pu guérir
    son fils. Après cela, en privé, suite à la question de ses disciples, Jésus
    répond qu'ils n'ont pas pu expulser le démon "parce qu'ils ont peu de foi"
    (voir le chapitre 17 de Matthieu, v20) et que "cette espèce (de démon) ne
    peut sortir que par la prière" (voir le chapitre 9 de Marc, v29)

    Alors, avec plus de foi et plus de prière, les disciples auraient-ils compris
    l'annonce de Jésus ? Nous ne pouvons pas répondre à cette question
    mais nous pouvons l'actualiser pour notre vie spirituelle personnelle. (petit
    silence méditatif)
    Dans cette même dynamique d'actualisation de la Parole de Jésus, je
    voudrais aborder maintenant la deuxième partie de ce verset 44 "le Fils
    de l’homme va être livré aux mains des hommes." Car elle peut être
    comprise dès le sens littéral ! Vous avez deviné que je vais parler de la
    Messe. Dans le temps de la Parole, nous recevons de quoi nourrir notre
    foi et au sein de la prière eucharistique, le prêtre consacre l'hostie et le
    vin qui deviennent corps et sang du Christ. A l'élévation, il nous propose
    d'adorer Jésus présent réellement et à la communion, pour ceux qui
    communient dans la main, "Jésus se livre véritablement aux mains des
    hommes".
    Quel abaissement de notre Dieu qui nous laisse libre de la place que
    nous Lui ferons dans notre corps, dans notre cœur et dans notre âme.
    Je laisse chacun répondre selon sa vocation personnelle venant du
    Seigneur ... qu'il aura bien écouté !

  • Temps Spirituel

    Evangile du 29 septembre Jean-Pierre POMMIER

    29 septembre 2023
    Bonjour à tous,
    Nous fêtons aujourd'hui trois archanges : Michel, Gabriel et Raphaël.
    Jésus nous dit : "Vous verrez les anges de Dieu" mais qu'est-ce que
    nous verrons parce qu'on ne connaît pas beaucoup les anges ? Ils sont
    très présents dans l'Ancien Testament et la tradition nous dit que les
    anges sont des créatures spirituelles et non corporelles, qu'ils sont
    organisés en trois hiérarchies de trois chœurs. Alors un petit volet
    culturel !
    La première hiérarchie, la plus proche de Dieu contient les chœurs des
    Séraphins, des Chérubins et des Trônes.
    La deuxième hiérarchie contient les chœurs des Dominations, des
    Vertus et des Puissances.
    Enfin la troisième hiérarchie contient les chœurs des Principautés, des
    Archanges et des Anges.
    Donc, les archanges sont juste au-dessus des anges, comme l'indique le
    préfixe arch- qui signifie "supérieur" comme pour un archevêque.
    Saint Grégoire le Grand écrit que les archanges sont plus que des
    anges, parce que ce sont eux qui "annoncent les plus grands mystères".
    Et l’Église s’est peu à peu attachée à honorer tout particulièrement trois
    d’entre eux, ceux qu'on fête aujourd'hui, parce que l’Écriture les nomme
    et parle de leur mission :
    L’archange Michel, mentionné dans le Livre de Daniel et dans
    l’Apocalypse de saint Jean, est le prince des anges, vainqueur de Satan
    dans le combat de la fin des temps ; son nom signifie "Qui est comme
    Dieu ?"
    L’archange Gabriel annonce la venue du Messie au prophète Daniel, à
    Zacharie et à la Vierge Marie, lors de l’Annonciation. Son nom signifie
    "Dieu s’est montré fort".
    L’archange Raphaël apparaît à Tobie, qu’il prend "sous son aile", le
    délivrant de son mal et chassant les démons chez sa belle-fille Sara.
    Son nom signifie "Dieu guérit" et il est la figure bienveillante de la
    Providence de Dieu.
    Profitons de ce jour de leur fête pour leur demander leur aide, par
    exemple :
    - A l'archange Michel, une aide énergique dans le combat spirituel,
    - A l’archange Gabriel, une occasion d'annoncer Jésus à quelqu'un,
    - A l’archange Raphaël, une occasion d'apporter une consolation à
    quelqu'un.
    Car nous savons que cela leur plaira, à eux et aussi à Dieu qui nous en
    donnera de la Joie … et quelqu'un pourrait dire "Vous êtes un ange" !
  • Temps Spirituel

    Evangile du 28 septembre Jean-Pierre POMMIER

    28 septembre 2023
    Bonjour à tous,
    "Hérode cherchait à voir Jésus"
    Mardi, nous avons vu que la parenté de Jésus cherchait à Le voir. Et
    dans de nombreux passages de l'Evangile il y a beaucoup de gens qui
    cherchent à voir Jésus, tels que les Rois mages ou Zachée mais
    imaginez-vous Hérode entrer dans une étable ou monter sur un
    sycomore ?
    En fait les intentions ne sont pas les mêmes. Les rois mages viennent
    adorer l'Enfant-Jésus et Lui apportent des cadeaux. Zachée reçoit Jésus
    chez lui et partage une grande partie de ses biens.
    Hérode, lui, a déjà fait assassiner Jean-Baptiste et ne verra Jésus qu'au
    moment de Sa passion, envoyé par Pilate. Hérode aura beau Lui poser
    des questions mais Jésus ne répondra pas car Hérode n'était pas en état
    d'écoute des réponses que lui aurait données Jésus.
    Et nous, est-ce que nous cherchons à voir Jésus ? Dans notre société
    de l'image, est-ce qu'une photo satisferait notre désir ? La réponse est
    clairement non car Jésus se présente de façon personnalisée à chacun
    de nous et nous Le recevons différemment tout au long de notre vie
    terrestre, selon nos états de vie et notre âge.
    De plus, Jésus Lui-même nous rassure : "Heureux ceux qui croient sans
    avoir vu !"
    Et pourtant, la phrase "Je veux voir Dieu" est le titre d'un livre très
    largement diffusé au vingtième siècle et aujourd'hui encore, c'est aussi le
    titre d'un chant disponible en de nombreuses interprétations sur
    plusieurs plateformes internet.
    Alors, puisqu'il n'y a pas photo, comment répondre à ce désir ?
    Un premier élément de réponse est de découvrir Dieu au travers des
    Ecritures, de la Bible qui nous présente qui est Dieu et qui est Sa Parole.
    Attention, pour comprendre les Ecritures, il faut se faire aider : c'est le
    rôle de l'Eglise et de ses organismes de formation, dans les diocèses,
    les paroisses et certains mouvements spécialisés. Vous ne serez pas
    surpris si je vous cite également des émissions RCF, par exemple,
    "Enfin une Bonne Nouvelle".
    Un autre élément que nous a donné Jésus Lui-même, c'est l'Eucharistie.
    Il est présent réellement dans le pain et le vin consacrés. C'est un acte
    de foi de le croire mais je vous renvoie aux nombreux miracles
    eucharistiques où des hosties consacrées deviennent visiblement chair,
    ou laissent couler du sang, quand du vin consacré prend lui aussi
    l’apparence et le goût du sang, hosties qui lévitent, etc. Ainsi, à de
    nombreuses reprises, le Seigneur a confirmé par ces signes prodigieux
    la réalité de sa présence sous les espèces consacrées ; Pour en savoir
    plus, aller sur le site mariedenazareth.com
    Vous avez probablement reconnu que ces deux éléments correspondent
    à un sacrement que nous somme invités à fréquenter en "allant à la
    Messe".
    Et si je veux voir Dieu, il y a six autres sacrements :
    - Avec l'Eucharistie, le baptême et la confirmation sont les
    sacrements de l'initiation chrétienne
    - Le sacrement de réconciliation (confession) et l'onction des
    malades sont des sacrements de guérison
    - Le sacrement de mariage unit deux époux et le sacrement de
    l'ordre est destiné aux diacres, prêtres et évêques.
    Et si vous voulez que Dieu vous voie bien, allez prendre un temps de
    prière avec Lui.
  • Temps Spirituel

    Evangile du 27 septembre Jean-Pierre POMMIER

    27 septembre 2023
    Bonjour à tous,
    Jésus envoya les douze apôtres proclamer le règne de Dieu et guérir les
    malades.
    La compréhension de cet envoi n'est pas immédiate : qu'est-ce que ça
    veut dire :" proclamer le règne de Dieu et guérir les malades" ?
    La réponse est dans le CEC, le Catéchisme de l'Eglise Catholique, au
    paragraphe 2447 qui nous instruit sur les œuvres de miséricorde.
    Que sont les œuvres de miséricorde ? Je cite le CEC : "Les œuvres de
    miséricorde sont les actions charitables par lesquelles nous venons en
    aide à notre prochain dans ses nécessités corporelles et spirituelles"
    J'y retiens d'abord le mot "charitable" qui indique que ces œuvres sont
    faites par amour du prochain.
    Ensuite il y a deux nécessités : les corporelles et les spirituelles. Et pour
    bien les appréhender, l'Eglise nous propose deux fois sept modalités qui
    vont nous aider à réaliser des œuvres de miséricorde.
    Comme nous n'avons pas l'habitude de les entendre, je nous les
    rappelle :
    D'abord, sept œuvres de miséricorde corporelle :
    1 donner à manger à ceux qui ont faim, / 2 donner à boire à ceux qui ont
    soif, / 3 vêtir ceux qui sont nus, / 4 abriter les étrangers, / 5 visiter les
    infirmes, / 6 visiter les prisonniers, / 7 ensevelir les morts.
    Ensuite, sept œuvres de miséricorde spirituelle :
    1 conseiller ceux qui en ont besoin, / 2 instruire les ignorants, / 3
    exhorter les pécheurs / 4 consoler les affligés / 5 pardonner les offenses
    / 6 supporter patiemment les personnes ennuyeuses / 7 prier Dieu pour
    les vivants et pour les morts.
    Voilà donc à quoi les douze apôtres ont été envoyés : ça nous paraît
    énorme comme mission, d'autant plus que Jésus ajoute : "Ne prenez rien
    pour la route, ni bâton, ni sac, ni pain, ni argent ; n’ayez pas chacun une
    tunique de rechange"
    Et pourtant, et pourtant, ils arrivent à accomplir leur mission et
    reviennent tout joyeux vers Jésus pour Lui raconter comment ça s'est
    passé.
    Et nous ? Quelle foi avons-nous pour, au moins commencer, à pratiquer
    ces œuvres de miséricorde? Eh bien, pour recevoir la foi nécessaire,
    ancrons-nous dans la prière pour écouter Jésus nous dire quelle œuvre
    de miséricorde pratiquer en premier. Bonne écoute et bonne mission !

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