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Temps spirituel (Rennes)
Temps Spirituel

Temps spirituel (Rennes) - page 10

Chaque jour, RCF Alpha vous propose un moment hors du temps, un moment pour découvrir la parole de Dieu, un moment pour prier.

Le temps spirituel de RCF Alpha vous offre la chance de vivre un temps de communion en union de prière avec la communauté des auditeurs de RCF Alpha, grâce à la lecture et au commentaire de l'Evangile du jour. Le temps spirituel de RCF Alpha s'adresse à tous, chrétiens ou non et vous permet de vivre quotidiennement un temps de méditation pour démarrer la journée.

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Episodes

  • Temps Spirituel

    Evangile du 11 avril, Père Nicolas GUILLOU

    11 avril 2023
  • Temps Spirituel

    Evangile du 10 avril, Père Nicolas GUILLOU

    10 avril 2023
  • Temps Spirituel

    Evangile du 1er avril Pierre GIAUME

    1 avril 2023
    Mes amis, demain aura lieu la messe des rameaux et plus qu’une semaine avant la veillée Pascale. Je ne sais pas pour vous mais moi j’ai l’impression que ce carême est, une nouvelle fois, passé très voire trop vite car il est déjà quasiment l’heure d’établir le bilan des bonnes résolutions prises cette année… Personnellement je dois m’en confesser, je n’ai certes pas réalisé tout ce que j’avais prévu. Mais j’ai quand même envie de voir le verre à moitié plein, histoire aussi de me donner du courage pour tâcher de faire perdurer ces fameuses bonnes résolutions tout au long de l’année !
    Bientôt la fin de notre carême donc, et bientôt la fin de son passage sur terre pour Jésus comme nous l’explique cette page d’évangile. Saint-Jean y écrit en effet : « à partir de ce jour-là, ils décidèrent de le tuer ». On sent bien que nous sommes à un tournant de l’histoire et que la menace commence clairement à se préciser. J’imagine que sa vie publique, commencée à Cana vraisemblablement trois ans auparavant, a dû sembler aussi très courte à Jésus. Trois années à parcourir la Galilée, la Samarie, la Judée pour évangéliser, convaincre, semer et aussi réaliser des miracles comme celui de la résurrection de Lazare évoquée au début de ce passage du jour. Trois années c’est à la fois long et court. Nous fêtions ce mois-ci l’anniversaire des trois ans du premier confinement lié au COVID-19. Cela me paraît à la fois très lointain et pas si vieux.
    Quoi qu’il en soit, l’heure de Jésus arrive à grands pas puisque la décision des chefs juifs semble irrévocable. A ce propos, j’oublie régulièrement de remettre ma lecture du nouveau testament dans son contexte géopolitique de l’époque à savoir : l’oppression exercée par les Romains sur le peuple hébreux. Et quelque part, je peux tout-à-fait imaginer la crainte de ces derniers et en premier lieu de leurs chefs, que les Romains viennent détruire leur « Lieu saint » et « leur nation » par la faute de Jésus. Ceci dit avouons-le, cette crainte était peut-être aussi une excuse, un prétexte, permettant de justifier leur souhait de se débarrasser d’un Jésus différent, dérangeant, encombrant.
    Un point m’interpelle dans cet évangile, c’est que Jésus semble vouloir se cacher. Est-ce qu’il cherche à gagner du temps car il fallait en effet que sa mort coïncide avec la Pâque juive, dont il devait être la parfaite réalisation ? Ou bien a-t-il tout simplement peur de ce qui va lui arriver ? Peut-être avait-il aussi l’envie et le besoin de se ressourcer au calme avec ses disciples dans un lieu retiré. Et quoi de mieux que le désert de Judée pour faire cela. Je trouve que ce temps de pause avant la tempête (et quelle tempête !) le rend très humain. Si Jésus était pleinement homme, il devait probablement ressentir des émotions humaines : joie, tristesse, peur, colère, surprise, dégoût. Nous en avions d’ailleurs eu la preuve dimanche dernier lorsqu’il a découvert que son ami Lazare était mort. Je cite ainsi Saint-Jean : « Jésus, en son esprit, fut saisi d’émotion, il fut bouleversé ». Et quelques versets plus loin : « Alors Jésus se mit à pleurer. »
    J’évoquais le bilan de notre propre carême au début de mon propos. Le texte du jour nous invite probablement à regarder ces quarante jours de conversion à la lumière de notre relation à Jésus. Sommes-nous de ceux qui veulent l’éradiquer de notre vie comme les chefs des juifs, ou du moins ne pas trop s’en occuper, en ne le suivant que dans ce qui nous plait ou ce qui nous convient ? Ou bien sommes-nous de ceux qui, bravant la peur, acceptent vraiment de recevoir ce cadeau de vie qu’il veut nous offrir ? Sommes-nous de ceux qui sont prêts à le suivre jusqu’au bout ? Des questions qui méritent d’être posées avant d’entrer justement dans la semaine sainte !
    Je vous souhaite une belle journée et une belle semaine sainte mes amis.
  • Temps Spirituel

    Evangile du 31 mars Reine de KERDANET

    31 mars 2023
    Face à ces hommes en colère qui lui reprochent de blasphémer, Jésus n’a pas peur. Non seulement il affronte leurs regards mais il cherche aussi le dialogue, et cite les mots du Psaume 81 :
    « je l’ai dit, vous êtes des dieux, des fils du très Haut, vous tous ».
    Dans ce psaume, qui s’adresse à des juges, il est dit aussi :« rendez justice au faible, à l’orphelin, à l’indigent, au malheureux, libérez le faible et le pauvre. »
    Jésus connaît bien l’écriture et il l’accomplit, sa parole est agissante, elle s’exprime par des signes.
    En lui, il y a une totale cohérence entre les paroles et les actes.
    Faute de pouvoir condamner ses actes, qui sont des oeuvres bonnes, les pharisiens condamnent ses paroles. Eux, ils sont prêts à accomplir un acte de mort, un acte mauvais, en pensant qu’il est bon et que c’est leur Dieu qui leur dicte cette conduite.
    Même si nous n’avons lapidé personne, nous pouvons nous demander à quelle occasion nous avons, sous couvert de bien, dit des paroles ou réalisé des actes qui étaient en fait mauvais.
    Si Dieu nous a voulu à son image, c’est pour imiter sa bonté, en pratiquant le bien, et non pour juger les autres, pour nous mettre à la place de Dieu.
    Revenons au début de la bible, et entendons ces mêmes mots murmurés par le serpent qui insinue le doute en disant : « vous serez comme des dieux possédant la connaissance de ce qui est bon ou mauvais ».
    Ce n’est pas toujours inspirés par le bon Esprit que nous agissons, le diviseur nous fait parfois croire que nous pouvons tuer le mal par le mal, alors que seul l’amour peut chasser la haine.
    Lapider, c’est être esclave d’un dieu de mort et non de vie.
    Un acte mauvais ne peut pas être bon pour Dieu.
    Méfions-nous des certitudes qui nous empêchent de remettre en question nos opinions. Nous sommes appelés à rendre justice plutôt qu’à juger.
    Tenter d’être à l’image de Dieu, cela nous engage. Nous pouvons parfois révéler la beauté de Dieu mais, tout autant, malheureusement, dans certaines situations, nos faiblesses déforment sa parole et le rendent absent.
    N’est-ce pas ce qui est arrivé lorsque l’institution Eglise a été protégée plutôt que les personnes victimes d’abus, ce qui dévoyait le message de vie et de résurrection dont elle est dépositaire ?
    Nous sommes si souvent comme les pharisiens dans l’évangile, trompés par l’orgueil qui nous empêche d’ouvrir les yeux.
    Seigneur, viens nous convertir. Que nous ne cherchions pas à interpréter l’écriture mais que nous soyons façonnés chaque jour par ta parole, si bien résumée par le prophète Michée :« On t’a fait savoir, homme, ce qui est bien, ce que le Seigneur réclame de toi : rien d’autre que de pratiquer la justice, d’aimer avec tendresse et de marcher humblement avec ton Dieu ».
  • Temps Spirituel

    Evangile du 30 mars Julien BISCHOFF

    30 mars 2023
  • Temps Spirituel

    Evnagile du 29 mars Jean-Pierre GOUIN

    29 mars 2023
  • Temps Spirituel

    Evangile du 28 Mars Jean-Pierre POMMIER

    28 mars 2023
    Bonjour à tous,
    Je reprends le premier verset du texte d'aujourd'hui, le verset 21.
    Jésus disait aux pharisiens : "Je m’en vais ; vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché. Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller."
    Commençons par essayer de comprendre "Je m'en vais". Jésus est dans le temple, dans la salle du trésor, et après que les accusateurs de la femme adultère soient partis, il reste encore quelques pharisiens qu'Il continue à enseigner.
    Que veut dire Jésus par "Je m'en vais" ? La fin du verset ferait d'abord penser à son départ vers son chemin de croix mais Origène nous éclaire différemment à partir d'une autre parole de Jésus "Le Royaume de Dieu est au-dedans de vous" en Luc 17, 21. Origène, au 3ième siècle, nous a dit que "tant que nous conservons les germes et les principes de la Vérité semés dans notre âme, le Verbe ne nous a pas encore quittés ; mais si nous nous laissons corrompre par le débordement du vice, alors Il nous dira "Je m'en vais". Donc, ce n'est pas Jésus qui part mais c'est nous qui le faisons partir; en ne Lui laissant pas assez de place dans notre âme, notre cœur, notre intelligence.
    Nous ne laissons pas Jésus demeurer en nous alors qu'Il ne demande que ça !
    Et quand Il ne demeure plus en nous, nous sommes nous aussi en manque parce que, tout simplement, on se sent moins bien que quand Il est là.
    De plus, quand Jésus ne demeure plus en nous, nous subissons beaucoup plus les turpitudes de nos péchés, ceux qui nous entravent dans toutes les dimensions de notre être. Nous sommes moins libres parce que nous ne sommes pas dans la vérité. Nous ne sommes pas en Paix et il y a de la peur en nous.
    Alors, il arrive quelquefois qu'on cherche Jésus tout en ne le cherchant pas, vous savez les prières que l'on fait parce qu'on sait qu'il faut les faire mais que, secrètement, on espère que ces prières ne seront pas exaucées. Pourquoi ? Parce que Jésus est Lumière, il l'a dit au verset 12, et cette Lumière nous fait voir notre péché et ça c'est difficile à supporter.
    C'est à ce moment-là qu'il faut faire un acte de foi, peut-être simplement dire comme Sainte Faustine "Seigneur, j'ai confiance en Toi" et se précipiter sans attendre vers le sacrement de réconciliation. Même si ça fait des années que vous n'en avez pas profité ! Si vous avez du mal, allez voir ceux qui y vont régulièrement et demandez-leur de vous aider, ils seront heureux de vous aider car ils savent eux, par expérience, les bienfaits de ce sacrement. Oui, là, c'est Jésus qui revient en nous, Il l'a dit, Il vient nous sauver car "Il est allé là où je ne pouvais pas aller", c’est-à-dire sur la croix pour effacer nos péchés.
    Ainsi, "Vous ne mourrez pas dans votre péché" mais vous recevrez la Vie, avec un grand V puisque c'est la Sienne. Et, dans la foulée, allez à la messe pour être en pleine communion avec Lui et avec votre prochain, c'est à dire ceux dont vous vous rapprocherez. Vous serez dans la Joie ! Et, bien sûr, une Joie à partager.
  • Temps Spirituel

    Evangile du 27 mars Marie-Anne FOURNEL

    27 mars 2023
  • Temps Spirituel

    Evangile du 24 mars Joseph BLANCHARD

    24 mars 2023
  • Temps Spirituel

    Evangile du 23 mars Isabelle MALBRANCKE

    23 mars 2023
    Jésus non seulement vient de guérir un paralysé un jour de Sabbat mais il révèle que Dieu est son Père et qu’ils ne font qu’un. Son attitude et sa parole dérangent de plus en plus et provoquent une crise. La loi de Moïse, qui est la référence pour les Juifs, semble remise en cause. Or Jésus dit ne pas être venu abolir la loi mais l’accomplir en s’offrant à nous pour nous sauver. Dans ce passage, Jésus relit son histoire et témoigne ainsi de ce qui l’a fait être ce qu’Il manifeste au grand jour. Le mot "témoignage" est cité une dizaine de fois dans ce passage.
    Jean-Baptiste, comme une lumière sur la route, lui a préparé le chemin et a témoigné de sa venue. Les Ecritures aussi témoignent de la venue du Messie. Mais les Juifs se réfèrent à la loi et n’acceptent pas la parole de Jésus, ils n’ont pas fait le lien entre les promesses bibliques des prophètes et la venue de Jésus parmi eux.
    Jésus, envoyé par le Père, révèle sa présence au cœur d’une nouvelle alliance. Ses œuvres témoignent de son union profonde à son Père. Il manifeste qu'Il a reçu sa vie du Père pour se donner gratuitement à nous par Amour et nous invite à Le suivre. Son identité, c’est d’être le Fils profondément uni au Père. Sa mission est de faire la volonté du Père... Jésus, en s’offrant pour nous sauver, nous invite à venir à Lui, ainsi ceux qui croiront en Lui recevront sa vie en plénitude....
    Aujourd’hui comment accueillir cette vie, comment en prendre soin, comment y demeurer pour que peu à peu elle nous transforme ? A l’image de Jésus qui se met souvent à l’écart pour prier son Père, quelle place choisissons-nous de donner à la prière qui nous relie au Père ? Sommes-nous familiers des Écritures qui nous révèlent le visage du Seigneur ? Quel temps prenons-nous pour grandir dans notre relation à Dieu et apprendre peu à peu à ne plus compter sur nous mais sur Lui ? Reconnaître que Dieu est présent dans nos vies en relisant notre histoire, nommer les personnes qui nous ont révélé un aspect de son visage, reconnaitre les signes de sa présence dans les grands événements de nos vies comme dans les plus petits, c’est autant de façons que Dieu a de frapper à notre propre cœur. Le laissons-nous entrer ? Rien ne force notre porte intérieure. C’est la foi seule qui l’ouvre, mais reconnaitre les signes et en témoigner nous édifie et fait advenir le Christ parmi nous. Jésus, qui parfois semble si absent, est là présent, livré pour nous par amour et nous redit comme à Zachée : "Aujourd’hui il me faut demeurer chez toi".
  • Temps Spirituel

    Evangile du 22 mars Philippe NOURRIT

    22 mars 2023
    L’Évangile d’aujourd’hui prend place dans la longue controverse entre Jésus et les chefs religieux juifs, pendant laquelle nous voyons Jésus affirmer à plusieurs reprises son identité de fils de Dieu ;
    C’est l’Évangile de Jean, avec des répétitions, des phrases imbriquées, et je vous avoue que à chaque fois, je dois me poser, relire, crayonner, pour m’y retrouver …
    Est-ce que ce n’est pas ce que le Seigneur nous demande aujourd’hui, nous poser, ruminer sa Parole pour nous y retrouver ?
    Je vous partage ce verset que j’ai entouré de mon crayon, au verset 21
    « Le fils, lui aussi, fait vivre qui il veut »
    Et j’ai compté 8 fois le mot Vivre / Vie dans ce court passage
    Nous le savons, Dieu est créateur, cela veut dire qu’il engendre à la vie tous les jours, tous les hommes, les femmes, les enfants
    Il nous engendre à la vie biologique, à la vie de la nature
    Il nous engendre à la vie fraternelle, à l’amour du prochain
    Il nous engendre à la vie en Lui, le don de la Foi
    Et dans cette Parole, il nous engendre à la vie éternelle, maintenant et à l’heure de notre mort comme nous disons dans le « Je vous salue Marie »
    Vous pouvez remarquer les 3 fois où il y a cet « Amen, Amen je vous le dis »
    La première fois : « comme le père […] ainsi le fils fait vivre qui il veut »
    C’est le fils, qui en union totale à la volonté du Père nous conduit à la vie
    La deuxième fois « qui écoute ma parole […] passe de la mort à la vie »
    C’est maintenant, que nous entrons dans la vie en Dieu, et comment ? en écoutant Jésus
    La troisième fois « les morts entendront la voix du fils de Dieu, et ceux qui l’auront entendue vivront ;
    C’est à nous d’accueillir la voix du Fils de Dieu, ou alors de refuser de l’accueillir
    C’est à nous de nous convertir chaque fois que nous entendons la voix de Jésus pour entrer dans la vie avec le Père, ici et maintenant
    Nous sommes en plein carême, ce temps favorable pour nous convertir toujours d’avantage, pour entrer davantage dans le projet de vie que Dieu a sur nous ;
    Conversion sur les petites chose, conversion sur les grandes orientations de ma vie
    Mais toujours avec Toi, Jésus, oui je te demande ce matin de me faire vivre
  • Temps Spirituel

    Evangile du 21 mars Gwenaelle GARY

    21 mars 2023
  • Temps Spirituel

    Evangile du 20 mars Remy SENANT

    20 mars 2023
    Quelle souffrance, quelle inquiétude, quels tourments ont dû endurer Joseph et Marie, pendant trois jours, à la recherche de leur enfant unique, à la recherche du Fils que Dieu leur avait confié ! Mais quelle ténacité aussi dans leur recherche, jusqu’à ce qu’ils l’aient retrouvé au Temple ! Quelle invitation aussi, pour nous, à vivre chacune
    de nos journées, dans une recherche inlassable de notre Dieu, dans la Prière, dans la lecture de sa Parole, et dans la pratique des Sacrements qu’il a confiés à son Eglise.
    Oui, puissions-nous le chercher jusqu’à ce que nous l’ayons trouvé, et lorsque nous l’aurons trouvé, puissions-nous le chercher encore !
    « Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ? » dit Jésus. Les affaires du Père… De sa conception dans le sein de Marie, jusqu’à son retour dans le sein du Père au moment de son Ascension, Jésus n’est venu sur la terre, que pour se mettre au service de son Père. « Je ne fais rien de moi-même, dira Jésus, mais je fais tout ce que me demande le Père ». Au moment-même de son agonie, il dira une fois encore :
    « Père, que ta volonté soit faite, et non pas la mienne ».
    Les chemins du Seigneur sont parfois déroutants, et humainement nous comprenons la question de Marie : « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? » Marie et Joseph, nous dit Saint Luc, ne comprirent pas la réponse de Jésus. Mais il est dit à plusieurs reprises dans les Evangiles, « Marie gardait toutes ces choses dans son cœur. » Nul doute que cette réponse de Jésus, Marie l’a aussi gardée dans son cœur. Une invitation pour nous à garder la paix, quand nous ne comprenons pas les chemins du Seigneur.
    Garder la paix jusqu’à ce que, plus tard, par un autre événement, le Seigneur nous dévoile ce qu’il attend de nous.
    Ce jour-là, Jésus rentrera docilement à la maison de Nazareth. Soumis à Marie et à Joseph, à l’écoute de leurs conseils, au service de la maison, au travail du bois avec Joseph le charpentier. Il continuera à grandir dans le silence d’une vie ordinaire, lui qui étonnait les docteurs de la Loi, par ses questions et ses réponses. Et ce n’est que 18 années plus tard, qu’il quittera définitivement le domicile familial, pour aller se faire
    baptiser par Jean dans le Jourdain. Et c’est alors, seulement, qu’il commencera ses 3 années de prédication, pendant lesquelles il nous révèlera l’amour miséricordieux de son Père, espérant de tout son cœur que nous l’appelions, nous aussi : « notre Père ».
    Amen.
  • Temps Spirituel

    Evangile du 19 mars Suzanne THOMAS

    19 mars 2023
  • Temps Spirituel

    Evangile du 18 mars Anne-Marie DURAND

    18 mars 2023
  • Temps Spirituel

    Evangile du 17 mars Chantal OVIGNEUR

    17 mars 2023
  • Temps Spirituel

    Evangile du 16 mars Marc SERIZAY

    16 mars 2023
  • Temps Spirituel

    Evangile du 15 mars Yannick CHIRON

    15 mars 2023
  • Temps Spirituel

    Evangile du 14 mars Jeanne-Françoise HUTIN

    14 mars 2023
  • Temps Spirituel

    Evangile du 13 mars Pierrik DESDOIGTS

    13 mars 2023
    Jésus venait de refermer le livre d’Isaïe proclamant l’actualité de Jésus venu sauver le monde de sa misère.
    Devant Lui, un parterre de personnes qui croient le connaitre parce qu’il a grandi, qu’il a vécu, au milieu d’eux, une trentaine d’années.

    Jésus, lui, revient, non pas en homme du peuple qu’il est certes toujours, mais en Dieu-fait-Fils venu apporter au peuple, la bonne nouvelle du salut.
    Est-il possible de croire dans ces conditions ?

    Le drame de celui qui croit avoir la connaissance, c’est de s’enfermer en elle et ne pas voir et entendre celui qu’on croit connaître.
    C’est exactement ce que les habitants de Nazareth vivent en entendant Jésus, revenu au pays de son enfance.
    Il y était tellement devenu un homme, se fondant dans le costume du charpentier de son village ! Comment ceux de Nazareth pouvaient-ils le voir autrement ?
    (Oh !) certes il y avait tous ces miracles qui, déjà, pavaient les routes de Galilée où il passait. Mais ses concitoyens étaient perplexes ; ils demandaient un signe, rien que pour eux….
    Et il n’y en eut pas.

    Et Jésus s’est expliqué : la veuve de Sarepta, le Syrien Naaman.. Pourquoi pas des gens du peuple ? Pourquoi ces étrangers qui n’ont rien à faire dans la promesse du salut faite au peuple ?
    Peut-être parce que le peuple semblait tant connaître Dieu et qu’il leur fallait apprendre à regarder ailleurs, autrement.

    On peut comprendre la fureur des habitants de Nazareth qui croyaient connaître Jésus et obtenir de lui un signe privé, quelque miracle comme il savait si bien les faire ailleurs.
    Le signe est là, devant eux. C’est Jésus Lui-même ; mais leur suffisance les empêche de voir celui qui est venu sauver non pas Nazareth seul, mais l’humanité entière…

    Déjà deux semaines sont passées dans notre carême. Il est temps, pour nous, de quitter nos suffisances.
    Car le signe est bien là, devant nous, aujourd’hui. Nous nous habituons à voir cette croix dressée sur le bord de notre chemin. Mais n’avons-nous pas laissé nos cœurs s’empoussiérer de certitudes nous voilant l’éclatante vérité de notre salut ?
    Pousserons-nous Jésus sur un escarpement de nos vies tumultueuses pour l’y rejeter comme on rejette ceux qui nous dérangent ?
    Ou bien brandirons-nous des rameaux pour, le temps venu, acclamer celui qui vient nous sauver ?

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