Temps spirituel (Rennes) - page 4

Chaque jour, RCF Alpha vous propose un moment hors du temps, un moment pour découvrir la parole de Dieu, un moment pour prier.
Le temps spirituel de RCF Alpha vous offre la chance de vivre un temps de communion en union de prière avec la communauté des auditeurs de RCF Alpha, grâce à la lecture et au commentaire de l'Evangile du jour. Le temps spirituel de RCF Alpha s'adresse à tous, chrétiens ou non et vous permet de vivre quotidiennement un temps de méditation pour démarrer la journée.

Temps spirituel (Rennes) - page 4
Chaque jour, RCF Alpha vous propose un moment hors du temps, un moment pour découvrir la parole de Dieu, un moment pour prier.
Le temps spirituel de RCF Alpha vous offre la chance de vivre un temps de communion en union de prière avec la communauté des auditeurs de RCF Alpha, grâce à la lecture et au commentaire de l'Evangile du jour. Le temps spirituel de RCF Alpha s'adresse à tous, chrétiens ou non et vous permet de vivre quotidiennement un temps de méditation pour démarrer la journée.
Evangile du 7 février Reine de KERDANET

Comme dans notre monde actuel où sensibilités et cultures différentes se côtoient, il y a une diversité parmi les disciples de Jésus, quelques-uns ne suivent pas la tradition des anciens. Mais que signifie être fidèle ?
A qui sommes-nous vraiment fidèles ?
Dans l’expression « Rendre un culte », le mot « rendre » nous rappelle que l’on donne ce que l’on a reçu. Si on a conscience d’avoir reçu de Dieu un amour vivifiant, c’est de l’amour qu’on donnera. Si on a reçu une loi, ne rendra t’on qu’une observance de préceptes ?
Jésus est franc en citant l’écriture « ce peuple m’honore des lèvres mais son cœur est loin de moi, il est inutile le culte qu’ils me rendent ».
A qui le culte est sensé être utile ?
A Dieu ?
A tout le peuple ?
A celui qui offre sa prière ?
Jésus nous rappelle que Dieu n’a besoin que de notre amour. L’ensemble des hommes le reconnaitra, non dans la magnificence des liturgies et l’observance des rites, mais dans la sainteté, l’humilité et la joie des célébrants.
Les rites de purification ne sont que des symboles.
Ce n’est pas paraître pur aux yeux des autres qui importe, mais combattre activement le mal qui est en nous. Seul Dieu peut nous laver et nous purifier.
Jésus est très concret quand il dénonce l’hypocrisie : Il décrit un acte mauvais, dépouiller ses propres parents sous prétexte d’une offrande sacrée.
Non seulement le commandement de Dieu est rejeté mais de plus, il est déformé et perverti, transformé en pratiques qui ne respectent plus personne.
En fait, pour nous, qu’est ce qui est sacré ? Dieu ? l’Homme ? la vie ? l’amour ? une loi qui donne vie? Est sacré, en fait, tout ce qui respecte la vie, pas seulement le souffle de la vie, mais aussi la vie vivante, les relations, tout partage d’amour, toute communion.
Méfions-nous des lois quand elles croient simplifier la vie en nous libérant de l’effort de réfléchir pour choisir ce qui serait le mieux ou « le moins mal » dans une situation complexe.
Osons, comme Jésus, remonter à la source de la loi, à l’amour.
L’éthique de conviction ne suffit pas. Tout n’est pas écrit d’avance, bon ou mauvais. Plutôt que d’agir en pharisien hautain qui se « lave les mains » et qui juge ceux qui ont les mains sales, au risque de ne jamais les rencontrer, nous sommes appelés à dire du bien, à bénir Dieu et les hommes.
Evitons d’employer les mots « toujours » ou « jamais » car seul Dieu est maître du temps. Lui seul peut nous assurer qu’il nous donnera TOUJOURS la vie.
Evangile du 5 février Jean-Pierre GOUIN

Evangile du 4 février Jean-Pierre POMMIER

Dès ma première lecture du passage d'Évangile proposé par l'Église aujourd'hui, j'ai retenu la dernière phrase du texte : "Alors, il se mit à les enseigner longuement."
Avant de méditer ces huit mots, considérons le contexte de l'enseignement de Jésus. Cet épisode intervient après l'envoi et le retour des douze apôtres en mission pour proclamer auprès des Juifs qu'il fallait se convertir. Les Apôtres se réunissent autour de Jésus pour Lui faire leur rapport et Il les emmène se reposer.
Mais la foule ne l'entend pas de cette oreille et elle les devance : voyant cela, Jésus est saisi de pitié parce qu'ils étaient comme des brebis sans berger. Alors, dans les versets suivants, Marc nous racontera la première multiplication des pains, qui elle aussi sera accomplie au travers des Apôtres et des disciples.
Cela me fait penser aux versets 3 et 4 du chapitre 4 de Matthieu, la réponse de Jésus au Diable qui le tente pour la première fois après son jeûne de quarante jours. Je cite:
03 Le tentateur s’approcha et lui dit : « Si tu es Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains. »
04 Mais Jésus répondit : « Il est écrit : L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. »
Nous voyons donc ici Jésus faire ce qu'il a dit : avant de nourrir l'homme avec du pain, Il le nourrit avec la Parole de Dieu.
À cet instant, Il le fait en direct, sans passer par les Apôtres et les disciples qui n'ont pas encore reçu l'Esprit-Saint.
Mais aujourd'hui, Jésus n'est plus présent physiquement de la même façon qu'il y a deux mille ans et la Parole nous est transmise et expliquée par l'Église et par les moyens actuels de transmission, je pense évidemment à la radio RCF que vous écoutez en ce moment.
Mais connaissez-vous toute la richesse des émissions proposées ?
Je prends l'exemple du dimanche matin : au lieu de vous lever à 6h30, vous dormez jusqu'à 7h42 et vous allumez votre radio pour un premier commentaire national de l'Évangile de ce dimanche. À 8h nous avez une demi-heure d'explications approfondies sur le texte. Après un quart d'heure avec Thierry Lyonnet, vous avez un commentaire local toujours sur le même texte avant que notre évêque nous enseigne pendant un quart d'heure sur un des thèmes du jour. Et nous enchaînons enfin avec des explications sur un psaume.
Au total, nous pouvons être nourris de la Parole de Dieu pendant une heure et demie avant d'aller à la messe pour être nourri de son Corps, nourri du Pain de Vie.
Ça, c'est vraiment un dimanche ! Rendez-vous demain ?
"Alors, il se mit à les enseigner longuement."
Sur RCF, il y a beaucoup d'autres enseignement mais ces trois minutes ne suffisent pas pour tous les citer. Je vous invite à consulter les programmes de la radio mais aussi les propositions paroissiales, diocésaines ou internet.
Formez-vous, et allez-vous aussi enseigner vos frères et sœurs !
Allez dans la Paix du Christ-Jésus.
Evangile du 3 février Marie-Anne FOURNEL

Evangile du 2 mars Isabelle LAURENT

Evangile du 2 février Alain GARRIC

Evangile du 31 janvier Joseph BLANCHARD

Evangile du 30 janvier Isabelle MALBRANCKE

Les détails précis nous permettent d’imaginer un homme pris dans un
tourbillon de violence dont il ne parvient pas à se libérer .Cet homme côtoie la mort nuit et jour, il vit enchaîné et ne s’appartient plus, il se détruit, envahi par quelque chose de plus fort que lui, comme une addiction dont il n’arrive pas à se libérer seul. Il a essayé de lutter en vain et ceux qui sont venus à son aide n’ont rien pu faire pour lui, la violence a redoublé. Quand il aperçoit Jésus de loin, il court vers lui comme aspiré par la lumière et la vérité et il reconnaît le Fils du Dieu Très Haut, mais le mal et la souffrance si présents le rendent agressif et il crie, il a tellement peur de tout, de tous et de souffrir davantage.
Jésus qui est venu d’abord pour les malades et les pécheurs l’accueille
pleinement, mais il ne s’adresse pas à l’homme directement comme il l’a fait pour de nombreux malades, le dialogue s’établit entre lui et cet esprit destructeur qui ôte toute liberté.
Jésus prononce une parole d’autorité, Il fait le clair, Il nomme le mal qui
s’est emparé de cet homme, Il le délivre des ténèbres en envoyant le mal dans un troupeau d’animaux impurs, et enfin Il détruit le mal en le jetant à la mer, lieu de mort.
L’homme oppressé et empêché de vivre malgré lui est libéré par la parole
de Jésus. Chaque fois que nous disons la prière de Jésus, nous demandons nous aussi au Père, de nous délivrer du mal. L’homme qui vivait dans la mort est revenu à la vie, il a revêtu la paix, c’est une vraie résurrection. La réponse au mal n’est pas l’escalade du mal. Le prophète Zacharie nous indique le chemin :
« Ni par puissance ni par force mais par l’Esprit du Seigneur ». Le Seigneur, si nous le lui demandons, vient au secours de notre faiblesse.
« Esprit Saint, éclaire-nous quand nous sommes dans la confusion, inspire nous afin que nous sachions prendre position fermement quand nous percevons en nous que le péché et le mal prennent de la place et nous détournent de la vie. Fais grandir en nous la certitude de ton amour miséricordieux afin qu’à notre tour nous puissions en témoigner. »
Evangile du 29 janvier Philippe NOURRIT

Je vous propose de les prendre aujourd’hui dans leur globalité ; en effet, l’enseignement de Jésus est toujours pour tous les hommes et toutes les femmes ;
Cette Parole de Dieu met en relation nos manques de la situation présente, et l’abondance de ce que Dieu nous donne
Cette Parole nous invite à faire la liste des mes « trop », de regarder ce que j’ai en surplus, ce que je garde, par exemple sur le plan de mes économies, sont-elles proportionnées à mes besoins ?
Mais aussi sur le plan de ma douceur, de mon humilité, de mes pleurs, de la justice, de la miséricorde dans ma vie, …
Est-ce que je suis dans le trop plein ? ou dans la pauvreté ?
Quand j’entends ces béatitudes, de quel coté est ce que je me situe ?
Une personne du réseau Saint Laurent a dit : « même pauvre, on est riche de quelque chose, de la bonté ; Les pauvres de cœur sont ceux qui vont vers les autres qui ont besoin d’être écoutés »
Le pape François a reçu les personnes du réseau Sant laurent à Rome, en 2016 c’était le pèlerinage SILOÉ ; il leur a dit cette parole, que je vous invite à recevoir aujourd’hui, pour chacun de nous :
« L’église ne peut être en repos tant qu’elle n’a pas rejoint tous ceux qui connaissent le rejet, l’exclusion et qui ne comptent pour personne. Au cœur de l’église, vous nous permettez de rencontrer Jésus, car vous nous parlez de lui, non pas tant par les mots, mais par toute votre vie. Que cette flame qui vous habite ne s’éteigne pas »
Evangile du 28 janvier Gwenaëlle GARY

Evangile du 27 janvier Remy SENANT

Evangile du 26 janvier Suzanne THOMAS

Evangile du 25 janvier Anne-Marie DURAND

Evangile du 24 janvier Chantal OVIGNEUR (lu par Didier OVIGNEUR)

Evangile du 23 janvier Marc SERIZAY

Evangile du 22 janvier Yannick CHIRON

parle en fait à chacune et chacun d'entre nous. Il nous parle d'accueillir l'appel du Christ, et de disponibilité à le suivre. Tous, en effet, nous sommes appelés à être ses disciples, en nous mettant à l'école de son message et de son exemple. « Convertissez-vous : le Règne de Dieu s'est approché ! » Tous, nous sommes appelés à faire passer au second plan les logiques de la vie terrestre, profession et famille assurant notre subsistance ici-bas, pour entrer dans la logique du Règne de Dieu qui appelle tout un chacun – de Nephtali, de Zabulon, de la mer, d'au-delà du Jourdain ou de quelque nation qu'il soit – à rejoindre la grande famille des enfants de Dieu et œuvrer pour bénir son prochain maintenant et jusque dans l'éternité. Tous, nous sommes appelés à ne pas rester dans nos zones de confort, mais à discerner les temps et les événements pouvant permettre d'entrer dans des dynamiques
de bénédiction. C'est parce que Jean est livré que Jésus se retire en Galilée puis déménage de Nazara à Capharnaüm pour enfin commencer sa proclamation d'appel à la conversion.
C'est parce que Simon-Pierre, André, Jacques et Jean font preuve d'ouverture en étant prêts à changer de vie qu'ils se mettent à suivre Jésus et l'accompagner dans son ministère de
proclamation de la Bonne Nouvelle et de guérison.
Ensemble, nous pouvons prier : « Seigneur, rends-moi disponible entre tes mains pour que je sois vraiment ton disciple. Comme dit le cantique : « Les mains ouvertes devant toi, rends[moi disponible comme une eau. » Comme les premiers disciples, donne-moi la souplesse et la sagesse de discerner les temps et les événements qui me permettront de bénir mon prochain, de témoigner de ton Règne dans des actes qui montre l'amour et le pardon. Aide[moi à être ouvrier dans ta moisson, afin que la Bonne Nouvelle de la réconciliation et de la relation avec Dieu se fasse entendre. Une Bonne Nouvelle qui relève, bénit, libère, renouvelle, guérit, redonne la dignité et manifeste l'amour du Père et la fraternité qu'il nous appelle à vivre. Amen
Evangile du 21 janvier Jeanne-Françoise HUTIN

Evangile du 20 janvier Pierrik DESDOIGTS

Evangile du 19 janvier Marie-Thérèse MARCHAND

Un épisode relaté dans les Actes des apôtres m'aide à comprendre l'exclamation de ceux que Marc appelle les esprits impurs .... Paul, en Grèce, guérit un paralysé de naissance, alors la foule s'écrie:" les dieux ont pris une forme humaine et sont descendus vers nous"; et on voulait lui offrir un sacrifice, à lui le dieu Hermès ! ... alors, esprits impurs, non pas forcément gens qui font le mal, mais dont la compréhension des faits est erronnée .... Ni Paul, ni Jésus ne sont des réincarnations des dieux grecs ou romains.... Je ne sais pas si c'est la bonne interprétation mais elle m'aide à comprendre ce qu'écrit Marc, dans les mentalités du temps en cette Galilée, terre de passage et donc de brassage de différentes cultures....
Les guérisons que Jésus opère sont bien signes de sa puissance, elles sont surtout signes de sa bonté qui n'a pas de limite... mais la révélation pour laquelle il est venu parmi nous n'est pas d' affirmer sa puissance, mais de nous faire connaître la Vérité ...avec un grand V
Dieu, oui il en est bien le fils: mais c'est du Dieu Unique, celui qui s'est révélé à Moïse ! Petit à petit , par sa Parole Jésus va pouvoir révéler sa véritable idendité. Nous pouvons remarquer que lorsqu'il dira qu'il est fils de Dieu, cela le conduira à la mort ....
Chrétiens, nous qui bénéficions du témoignage des évangélistes et du vécu de l'Eglise nous connaissons le parcours de vie de Jésus; nous savons que s'il est passé par la mort, comme tout être humain, il est maintenant ressuscité , toujours vivant... et nous avons toute notre vie pour peu à peu le connaître, entrer en communion personnelle et toujours nouvelle avec Lui, et nous pouvons dire comme l'écrivait Paul aux corinthiens :" à présent, nous ne voyons qu'une image confuse ... mais alors nous verrons face à face... alors, je connaîtrai Dieu complètement, comme lui-même me connaît..." ... Esprit Saint qui nous est donné, révèle-nous aujourd'hui son visage !
Evangile du 18 janvier Guillemette LAMY

La main de l’homme présent dans la synagogue est desséchée, atrophiée.
Que de symboles dans la main ! On peut imaginer cet homme empêché, entravé dans plusieurs dimensions importantes de sa vie. Comment fait-il pour mettre la main à la pâte, ou faire quelque chose de ses mains dans un travail, comment peut-il tendre la main pour aider celui qui a perdu pied ? Sa main est privée de la sensibilité qui, dans la caresse, permet le don et l’accueil de la tendresse, cette si belle délicatesse du coeur. La main sèche est privée de la sève qui lui permettrait de goûter à la vie en plénitude et de donner encore plus de fruit...Et nous,y aurait-il une dimension de notre vie que nous aimerions voir vivifiée ?
Contemplons Jésus : il fait une adresse personnelle à l’homme. « Viens », « étends ton bras ».
Et l’homme, que fait-il ? : il prête l’oreille à cette parole, fait confiance, se déplace et se laisse guérir. Nous pouvons nous demander à notre tour : Jésus parle, comment l’écoutons-nous, acceptons-nous, comme l’homme du récit, de nous déplacer et de nous laisser aimer ?
Les pharisiens observent ou plutôt, épient Jésus.
En effet, nulle ouverture ou accueil de leur part : comment Jésus va-t-il se comporter le jour du Sabbat. Va-t-il respecter à la lettre les prescriptions d’usage ?
Leur regard est rétréci par avance, marqué par la fermeture dans une attitude de protection bien familière aux humains que nous sommes. Oui, Jésus nous dérange nous aussi, il nous déloge de nos habitudes et de nos certitudes.
Une fois encore, laissons- nous enseigner par Jésus : Il s’adresse aux pharisiens, comme il s’adresse à la part du pharisien en nous. Il connait leurs intentions, nos intentions, et la teneur de leurs regards auxquels les nôtres ressemblent à certains moments. Que fait-Jésus ? Il nous renvoie à nous- mêmes et nous questionne.
En effet, ce passage nous montre que Jésus ne cherche pas à savoir ce qui est interdit, ce qui serait enfermé dans le cadre étriqué d’un règlement préétabli mais il s’adresse à notre liberté, à notre coeur et à notre intelligence critique en vue de discerner : Comment et vers quoi orientons-nous nos désirs ? Que sommes-nous libres de faire : le bien ou le mal ? Sauver ou laisser mourir ?
Seigneur, nous te prions :
Donne-nous la grâce
D’une écoute libre sans préjugés et sans interprétation hâtive, sans crainte,
Donne-nous la grâce d’un regard libre et renouvelé qui ne s’arrête pas à la surface des choses à l’image que nous avons des autres ou que nous voulons donner de nous ni au souci de notre prore image.
Donne-nous la grâce d’une intelligence libre, ouverte,
Capable de replacer toute chose dans un contexte plus large, sans esprit de système ni de puissance
Tout cela, nous croyons que nous ne pouvons le recevoir que de TOI.