Temps spirituel (Rennes) - page 7

Chaque jour, RCF Alpha vous propose un moment hors du temps, un moment pour découvrir la parole de Dieu, un moment pour prier.
Le temps spirituel de RCF Alpha vous offre la chance de vivre un temps de communion en union de prière avec la communauté des auditeurs de RCF Alpha, grâce à la lecture et au commentaire de l'Evangile du jour. Le temps spirituel de RCF Alpha s'adresse à tous, chrétiens ou non et vous permet de vivre quotidiennement un temps de méditation pour démarrer la journée.

Temps spirituel (Rennes) - page 7
Chaque jour, RCF Alpha vous propose un moment hors du temps, un moment pour découvrir la parole de Dieu, un moment pour prier.
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Evangile du 12 Décembre 2022 du père André DAVENEL (lu par Bertrand JARDIN)

Comme souvent, Jésus est libre face à ceux qui lui tendent un piège et remettent en cause son autorité… ceux-là ont un certain pouvoir et une curiosité… ils veulent comprendre comment Jésus est écouté avec autant d’enthousiasme…
Jésus leur propose de réfléchir sur le BAPTÊME de JEAN : ce geste de repentir,de conversion et de vie auquel ils n’ont pas prêté attention et foi.
Par sa réponse, Jésus enseigne que l’autorité ne donne rien d’autre que d’être au service des autres et de Dieu.
Remarquons :Jésus parle avec AUTORITÉ, non pas tant de POUVOIR que d’une AUTORITÉ d'ÊTRE ; c'est-à-dire de sa parfaire union avec le PÈRE… N'a-t-il pas reçu L’ESPRIT SAINT, l'onction de L’ESPRIT de VÉRITÉ.
Et nous ? dans le tohu-bohu actuel de notre EGLISE où la parole est libérée… comment nous situons-nous ?
Seigneur, tu es le chemin,la vérité et la vie… Fais que je sois : simple, humble et transparent devant TOI ! Attire-moi à TOI par ta lumière et ta vérité
Ton autorité nous fait GRANDIR car elle n’est que : bonté, amour et bienveillance…
Elle est gage d’un bonheur immense que tu veux pour l’humanité entière. Béni-sois-tu,Seigneur…
Evangile du 11 décembre Pierre GIAUME

Notre propre égo bien sûr. Notre manque d’humilité. Notre faible radicalité spirituelle. Notre fatigue. Notre morosité. Notre manque d’espérance ou de joie. Et puis plus matériellement nos téléphones portables. Les réseaux sociaux, Internet… Bref, les occasions de chute sont bien nombreuses par les temps qui courent et pourraient peut-être se résumer par notre manque de Foi.
Revenons à notre page d’évangile, dans laquelle Jean Le Baptiste nous apparaît sous un jour très différent. En effet lui qui était libre, fort et qui prêchait avec assurance dans le désert, se retrouve ici prisonnier, obligé d’envoyer des messagers auprès du Christ et en plein doute. Il parlait de conversion, le voici qui s’interroge sur Jésus : « Es-tu celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre ? ». Mais présenté ainsi par Saint-Matthieu, Jean est en quelque sorte notre frère en humanité. Capable du plus grand à savoir reconnaître le sauveur, le dire publiquement dans la durée, malgré toutes les difficultés qu’il a pu rencontrer, puis éprouvant le doute en s’interrogeant sur la manière d’agir du Christ. Néanmoins j’ai le sentiment que Jean vit l’expérience de tout croyant : croire c’est d’abord douter. Et il faut nécessairement douter pour croire, non ?
Je me pose d’ailleurs souvent cette question : est-ce que ma foi serait plus grande, plus intense, plus rayonnante si j’avais vu de mes propres yeux le Christ réaliser des miracles ? Serais-je ainsi moins en proie au doute, au manque d’espérance ?
Je ne sais pas vous, mais moi j’aimerais pouvoir me projeter quelques jours dans le passé, en Galilée, et aller à la rencontre du Christ. Le suivre, le voir accomplir des miracles. Croiser son regard, l’écouter prêcher. Ne pas en perdre une miette. Et puis revenir ici et maintenant, pour mieux témoigner de son amour. Tout comme Jean, j’aimerais être rassuré. Me dire justement que son amour vaincra quoi qu’il arrive, quoi qu’il en coûte. Que la bataille finale est d’ores-et-déjà gagnée, même s’il nous faut préparer la vie d’après dès maintenant.
« Préparer, à travers le désert, les chemins du Seigneur. Écoutez, veillez, ouvrez vos cœurs, car il vient, le Sauveur. » C’est bien ce à quoi nous sommes appelés en cette période de l’Avent. Préparer nos cœurs à la naissance du messie, avoir confiance en lui tout en… évitant les occasions de chute.
Pas si simple me direz-vous, au beau milieu de notre société de consommation.
Alors prions afin que ce temps d’Avent soit rempli d’espérance et de joie familiale pour nous tous, et en particulier pour les plus fragiles, les plus seuls.
Je voudrais enfin vous laisser sur les belles paroles du Chant « Il n’y a pas de petites joies » du groupe Theoû Xàrisma : « Chrétiens réveillez-vous, veilleurs réjouissez-vous, l'aurore s'est levée, le Fils a triomphé ! Oh non ne vous laissez pas, Oh non ne vous laissez pas voler votre joie, voler votre joie ! ».
Je vous souhaite une belle journée mes amis.
Evangile du 10 décembre Reine DE KERDANET

Il répond d’abord à ses disciples : « Elie va venir pour remettre tout en place »,
puis il ajoute « Elie est déjà venu ». Se contredirait-il ?
Peut-être que le temps de Dieu ne se situe pas chronologiquement sur la frise
de l’histoire, mais que le temps qui importe, c’est celui que met sa parole à
parcourir la terre pour s’adresser à chaque homme, pour provoquer en lui un
appel, une conversion du cœur.
C’est dans la vie de chacun qu’Elie « va venir » et qu’il est « déjà venu », dans
les moments de conversion où on reconnait que Dieu est plus grand que la
mort et le péché, où on reçoit la force de croire qu’il nous redonne vie malgré
tous nos errements.
On pourrait dire que, chaque fois que quelqu’un est touché, comprenant pour
la première fois qu’un passage d’évangile lui est adressé personnellement
comme parole vivante, il passe d’une position passive d’attente du Messie, à
une position active qui le fait se lever pour annoncer la présence de Dieu au
monde, le rendre présent par son espérance.
Elie, c’est ce prophète annonciateur du Messie. La tradition juive attend son
retour, il doit venir avant que le « jour de l’Eternel n’arrive ». Ainsi, le jour de la
Pâque juive, les familles laissent la porte ouverte et un siège libre pour Elie.
La mission d’Elie, est d’ouvrir la voie à un réveil spirituel, pour séparer la
lumière des ténèbres du mal. Elie lui-même a expérimenté que ce n’était pas
facile d’entendre la voix de Dieu. Ce Dieu qui paradoxalement lui a montré sa
puissance, non pas dans la tempête, mais dans le murmure d’une brise légère.
Il était difficile pour les scribes de reconnaître en Jean-Baptiste « l’esprit et la
puissance d’Elie », comme il est difficile pour nous de nous convertir
véritablement, de quitter nos jugements sur les autres et de reconnaître nos
propres fautes.
Le refus de voir en soi-même le mal est source d’un mal plus grand, qui nous
fait projeter le mal sur l’autre. Inversement, assumer notre position d’homme
blessé par le péché, c’est prendre nos responsabilités, nous désarmer, nous
laisser toucher par le pardon de Dieu, c’est aussi devenir témoin, car
La conversion nous change et nous donne l’énergie de changer le monde.
Seigneur, ouvre nos oreilles pour que nous entendions ton souffle de vie, la
« voix de fin silence » qui signe ton passage et nous donne la force de nous
détourner du mal, de ce mal à débusquer en nous, source de souffrance pour
toi, nous-même et ceux qui nous entourent.
C’est toujours aujourd’hui, que tu frappes à la porte de notre cœur,
Fais que nous te reconnaissions, toi l’Eternel.
Evangile du 8 décembre Jean-Pierre GOUIN

commentaire du 7 décembre MT 11 28-30

Evangile du 7 décembre Jean-Pierre POMMIER

28 « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos.
"Venez à moi, vous tous" : Jésus nous invite à Le suivre, pas seulement les 12 apôtres, puis les 72 et ses autres disciples mais "nous tous" : Il est venu pour sauver tous les hommes et toutes les femmes "qui peinent sous le poids du fardeau."
Ce fardeau me fait penser à la croix, la permanente, comme l'écharde de Saint Paul, et aux croix quotidiennes. Chacun a ses croix, visibles ou pas, celles qu'on ne peut pas partager, dont on ne peut pas parler et qui en sont encore plus lourdes à porter … tout seul !
Quand Jésus dit "et moi, je vous procurerai le repos" je pense au chemin de croix et à l'aide de Simon de Cyrène. Mais la croix que Jésus portait n'était pas seulement cet instrument de supplice, Il portait aussi nos péchés. Alors, en Vérité, qui aidait qui à porter sa croix ? Qui procurait du repos à l'autre ? Je vous laisse méditer les différentes réponses et les actualiser!
Pour les versets suivants, commençons par donner la signification du mot "joug" inconnue de nombreux auditeurs. Le "joug", j-o-u-g, est une pièce de bois qu’on pose sur la tête des bœufs et de certains autres animaux de trait, et avec laquelle ils sont attelés pour tirer un chariot ou une charrue.
29 Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme.
Dans le deuxième verset, Jésus nous dit "Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples". Il nous invite à partager sa mission, à travailler le terrain, à tirer la charrue. Et Lui, Il est doux et humble de cœur, car Il n'impose pas comme les Pharisiens des règles injustifiées. Il fait ce que dit Jérémie en 31, 25 : "Je vais désaltérer l’âme qui défaille ; toute âme en détresse, je la comblerai."
Il reste bien sûr des souffrances mais elles sont participations à celles de Jésus comme le dit Saint Paul aux Colossiens (Col 1, 24) ou à Timothée (2Tm 2, 3).
30 Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »
Enfin, dans le troisième verset, Jésus nous dit que "Son joug est facile à porter, et Son fardeau, léger" car ils sont portés par l'Amour entre Lui et Son Père.
Jean nous le redit dans sa première lettre en 5, 3 : " Car tel est l’amour de Dieu : garder ses commandements ; et ses commandements ne sont pas un fardeau."
Alors je termine avec Espérance par le dernier verset de la première lecture dans Isaïe 40, 31 où le prophète rassure ceux qui se fatiguent, se lassent et ne cessent de trébucher : "Ceux qui mettent leur espérance dans le Seigneur trouvent des forces nouvelles ; ils déploient comme des ailes d’aigles, ils courent sans se lasser et ils marchent sans se fatiguer."
Bonne route à tous !
Evangile du 6 décembre Marie-Anne FOURNEL

Evangile du 5 décembre Alain GARRIC

Evangile du 3 décembre Joseph BLANCHARD

Evangile du 2 décembre Isabelle MALBRANCKE

qui se présentent à lui, et tous ces signes renforcent probablement l’espérance de 2 aveugles qui le suivent comme des disciples. Ces 2 aveugles vivent dans la nuit, mais ils entendent ce qui se passe autour d’eux. Souvent quand on perd un sens, les autres sens se développent. Ils entendent le brouhaha de la foule mais aussi les paroles d’encouragement et de réconfort : « Suis-moi » « Aie confiance » comme l’a dit Jésus au paralytique et à la femme qui touche son manteau. Ils sont 2, c’est une petite fraternité, ils se soutiennent. C’est une force de ne pas rester seul dans la difficulté et d’appeler à l’aide. Ils se sentent pauvres et limités par leur infirmité, ils crient et « quand un pauvre crie le Seigneur entend » nous dit le psaume 33. Ils se sont peut-être fait rabroués par la foule mais quand vient le moment favorable, Jésus les écoute et eux reconnaissent en lui le fils de David, le Messie, et ils crient de tout leur cœur, ils pourraient crier leur souffrance ou supplier le Seigneur de les guérir, en fait ils implorent sa miséricorde : « Aie pitié » et ce cri fait écho au psaume de David : « Prends pitié, Seigneur dans ton amour », puis ils s’approchent de Jésus, ils entrent avec lui dans la maison et se mettent à parler ensemble. Jésus répond à leur cri par une question surprenante : « Croyez vous que je puis faire cela? »
Cette question n’est elle pas pour chacun de nous aujourd'hui ? Leur réponse
est immédiate, claire, ils sont sûrs de Jésus. En chemin, ils ont sans doute connu le doute, le découragement, la révolte, le désespoir C’est dur d’accepter un handicap. Mais tout près de Jésus, ils n’hésitent pas à affirmer leur foi et Jésus s’approche encore plus près d’eux, il leur touche les yeux, le lieu de leur souffrance, il les rejoint là où ils ont mal, dans leur misère, dans leur humanité blessée. Ils ont vécu dans la nuit. Jésus, dans son immense amour, les fait passer des ténèbres à la lumière. Leur cri comme celui du nouveau-né les fait advenir à une vie nouvelle. La confiance des aveugles rappelle celle de Marie à l’Annonciation : « Qu'il me soit fait selon ta parole ». Désormais il y a un avant et un après dans leur vie. Rencontrer Jésus a illuminé leur vie. Ce signe marquera toute leur vie. Comme tu l’as fait pour ces deux disciples, viens, Seigneur, ouvrir nos yeux aveugles à ta présence mais aussi à ton amour que tu répands sans cesse dans nos cœurs.
Evangile du 1er décembre Philippe NOURRIT

Faire la volonté de Dieu, c’est une expression courante, je me souviens que mes parents, mes grands parents, l’utilisaient beaucoup ; Dans notre page d’Évangile, le Seigneur nous le demande encore ;
Vous noterez que Jésus, lui qui est Dieu, n’est pas dans la position dominante qui demanderait que nous fassions sa volonté, il renvoie à la volonté du Père, comme lui-même le dira pour lui, cloué sur bois de la croix,
« Abba… Père, tout est possible pour toi. Éloigne de moi cette coupe.
Cependant, non pas ce que moi, je veux, mais ce que toi, tu veux ! » Mc 14, 36
Alors, quelle est la volonté de Dieu sur nous ? je vous propose de regarder le récit de la création, dans le livre de la Genèse
Dieu le Père est créateur de toutes choses, il est créateur de la vie, des animaux, de l’Homme avec un grand H, homme et femme ; Dieu le Père créateur laisse l’homme terminer la création :
« Lorsque le Seigneur Dieu fit la terre et le ciel, aucun buisson n’était encore sur la terre, aucune herbe n’avait poussé, parce que le Seigneur Dieu n’avait pas encore
fait pleuvoir sur la terre, et il n’y avait pas d’homme pour travailler le sol. » Gn 2,5
Le projet de Dieu sur l’homme, c’est que nous participions à son acte créateur ;
Faire la volonté de Dieu, c’est participer au projet de Dieu autour de moi, ici et maintenant, et c’est toujours un projet pour plus de vie en Dieu, plus de circulation d’amour ;
Alors concrètement, qu’est ce que le Seigneur me demande de faire aujourd’hui ?
Je donne quelques exemples, rendre service, écouter l’autre, avoir des paroles d’encouragement, des paroles bienveillantes
Ne pas dire du mal, ne pas faire du mal
Tout cela, c’est ce que Jésus appelle « construire sa maison sur le roc », construire sa maison selon les plans de Dieu pour développer l’image de la construction
Aujourd’hui, nous sommes donc invités à entrer dans le projet de Dieu sur le monde, le projet de Dieu sur moi, maintenant ;
Dans notre prière, nous pouvons rendre grâce pour les merveilles que le Seigneur, Dieu Père créateur, fait dans nos vies, et le remercier chaque fois qu’il m’a associé à son acte créateur
Et nous pouvons demander à Dieu Père créateur, d’éclairer notre journée :
que veux-tu que je fasse aujourd’hui, dans telle situation, avec telle personne
Evangile du 30 novembre Gwennaëlle GARY

Commentaire du 30 novembre Mt 4.10.22

Evangile du 29 novembre Remy SENANT

Commentaire du 28 Novembre Suzanne THOMAS

Evangile du 27 novembre Anne-Marie DURAND

Evangile du 26 novembre Chantal OVIGNEUR (lu par Didier OVIGNEUR)

Evangile du 25 novembre Marc SERIZAY

Ce passage d’Evangile se situe à la fin du discours de Jésus sur la ruine de
Jérusalem où Il annonce toutes sortes de cataclysmes, de guerres, de trahisons et de dévastations.
C’est pourtant un message d’espérance que Jésus nous donne à travers ce texte, pour autant que nous soyons attentifs aux signes qu’il nous invite à observer.
Regardons le figuier et les autres arbres.
Ils semblent morts mais si nous sommes attentifs, nous voyons les bourgeons
qui annoncent le retour de l’été, la renaissance de la vie, la profusion des fruits à venir. Ainsi en sera-t-il de notre monde.
Ce monde s’effondre et il suffit de regarder tout ce qui ne va pas autour de nous.
Tout semble partir en éclats dans nos sociétés, ce monde semble vouloir se
passer de Dieu, il semble vouloir réduire l’homme … mais il y a pourtant
tellement de lueurs d’espoir qui sont comme autant de bourgeons sur les
branches du figuier.
Que d’initiatives de fraternité et de solidarité, que de propositions à réfléchir
pour remettre l’humain au centre des sujets de société, que de propositions
spirituelles pour donner du sens à nos vies et retrouver Dieu au cœur de nos vies.
Mais il faut regarder, comme le Christ nous y invite.
Alors ouvrons les yeux et n’ayons pas peur des transformations du monde.
Ouvrons les yeux et regardons les hommes et les femmes debout qui puisent leur énergie dans la parole de Dieu, dans l’Espérance de la promesse de Dieu.
« Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas ».
2.000 ans après que Jésus ait prononcé ces paroles nous les écoutons encore
aujourd’hui et elles sont d’une totale actualité.
Alors Seigneur aide nous aujourd’hui à nous nourrir de ta parole et à la méditer pour que nous restions debout et que nous prenions part en disciples agissants à la vie que tu nous confies.
Rappelons-nous la parole d’Isaïe (Is 55, 10-11) :
« Comme l’eau et la neige ne retournent pas au ciel sans avoir arrosé et fécondé la terre, la Parole qui sort de ma bouche dit le Seigneur ne retourne pas vers moi sans résultat, sans avoir exécuté ce pour quoi je l’avais envoyée ».
La parole du Seigneur est agissante.
Laissons la habiter nos vies.
Evangile du 24 novembre Yannick CHIRON

Nous vivons un temps incertain et bousculé : par la maladie, la guerre et ses murmures, l'instabilité sociétale et financière, la perte des repères rassurants. Autant de choses qui peuvent tout naturellement nous mettre dans l'angoisse. Pourtant, nous sommes aujourd'hui invités à ne pas céder à la peur, mais à tourner nos regards vers le Christ. Nous sommes invités à ne pas baisser la tête mais à la relever et à nous redresser, non pas parce que nous aurions confiance en la sagesse humaine ou nos propres forces pour nous garantir
une forme de paix ou de salut, mais parce que notre confiance est placée en Dieu. Il nous aime et Il est souverain. Par son Esprit, Il nous donne sa paix qui ne dépend pas des circonstances. Cela nous permet aussi de témoigner de l'œuvre de Dieu dans nos vies, à celles et ceux autour de nous qui sont alarmés et effrayés.
Alors ne laissons pas nos regards et nos pensées être captifs des événements effrayants de notre temps, mais en en discernant les signes, choisissons d'autant plus de recentrer nos regards et nos pensées sur le Christ et sa Parole. Nous pouvons l'écouter dans la lecture de la Bible, qui nous enseigne, nous interpelle et nous reprend. Nous pouvons l'écouter dans la prière personnelle et communautaire, qui nous place humblement jour après jour devant Dieu et nous donne joie, espérance et encouragement. Nous pouvons l'écouter en étant attentifs à comment Dieu parle et agit dans les vies de nos frères et sœurs.
Ensemble, nous pouvons prier : « Seigneur, rends-moi attentifs aux signes des temps. Toi qui es souverain, donne-moi de garder mes pensées en toi et d'être à ton écoute dans la lecture de ta Parole, dans la prière et dans mes relations fraternelles. Merci pour la paix que tu mets dans nos cœurs. Donne-moi de refléter ton amour inconditionnel et d'encourager les
esprits abattus. Aide-moi à faire rejaillir sur autrui l'amour, l'espérance et la foi que tu donnes. »
Amen.
Evangile du 23 Novembre Jf Hutin
