Temps spirituel (Rennes) - page 2

Chaque jour, RCF Alpha vous propose un moment hors du temps, un moment pour découvrir la parole de Dieu, un moment pour prier.
Le temps spirituel de RCF Alpha vous offre la chance de vivre un temps de communion en union de prière avec la communauté des auditeurs de RCF Alpha, grâce à la lecture et au commentaire de l'Evangile du jour. Le temps spirituel de RCF Alpha s'adresse à tous, chrétiens ou non et vous permet de vivre quotidiennement un temps de méditation pour démarrer la journée.

Temps spirituel (Rennes) - page 2
Chaque jour, RCF Alpha vous propose un moment hors du temps, un moment pour découvrir la parole de Dieu, un moment pour prier.
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Evangile du 22 mars Philippe NOURRIT

C’est l’Évangile de Jean, avec des répétitions, des phrases imbriquées, et je vous avoue que à chaque fois, je dois me poser, relire, crayonner, pour m’y retrouver …
Est-ce que ce n’est pas ce que le Seigneur nous demande aujourd’hui, nous poser, ruminer sa Parole pour nous y retrouver ?
Je vous partage ce verset que j’ai entouré de mon crayon, au verset 21
« Le fils, lui aussi, fait vivre qui il veut »
Et j’ai compté 8 fois le mot Vivre / Vie dans ce court passage
Nous le savons, Dieu est créateur, cela veut dire qu’il engendre à la vie tous les jours, tous les hommes, les femmes, les enfants
Il nous engendre à la vie biologique, à la vie de la nature
Il nous engendre à la vie fraternelle, à l’amour du prochain
Il nous engendre à la vie en Lui, le don de la Foi
Et dans cette Parole, il nous engendre à la vie éternelle, maintenant et à l’heure de notre mort comme nous disons dans le « Je vous salue Marie »
Vous pouvez remarquer les 3 fois où il y a cet « Amen, Amen je vous le dis »
La première fois : « comme le père […] ainsi le fils fait vivre qui il veut »
C’est le fils, qui en union totale à la volonté du Père nous conduit à la vie
La deuxième fois « qui écoute ma parole […] passe de la mort à la vie »
C’est maintenant, que nous entrons dans la vie en Dieu, et comment ? en écoutant Jésus
La troisième fois « les morts entendront la voix du fils de Dieu, et ceux qui l’auront entendue vivront ;
C’est à nous d’accueillir la voix du Fils de Dieu, ou alors de refuser de l’accueillir
C’est à nous de nous convertir chaque fois que nous entendons la voix de Jésus pour entrer dans la vie avec le Père, ici et maintenant
Nous sommes en plein carême, ce temps favorable pour nous convertir toujours d’avantage, pour entrer davantage dans le projet de vie que Dieu a sur nous ;
Conversion sur les petites chose, conversion sur les grandes orientations de ma vie
Mais toujours avec Toi, Jésus, oui je te demande ce matin de me faire vivre
Evangile du 21 mars Gwenaelle GARY

Evangile du 20 mars Remy SENANT

de nos journées, dans une recherche inlassable de notre Dieu, dans la Prière, dans la lecture de sa Parole, et dans la pratique des Sacrements qu’il a confiés à son Eglise.
Oui, puissions-nous le chercher jusqu’à ce que nous l’ayons trouvé, et lorsque nous l’aurons trouvé, puissions-nous le chercher encore !
« Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ? » dit Jésus. Les affaires du Père… De sa conception dans le sein de Marie, jusqu’à son retour dans le sein du Père au moment de son Ascension, Jésus n’est venu sur la terre, que pour se mettre au service de son Père. « Je ne fais rien de moi-même, dira Jésus, mais je fais tout ce que me demande le Père ». Au moment-même de son agonie, il dira une fois encore :
« Père, que ta volonté soit faite, et non pas la mienne ».
Les chemins du Seigneur sont parfois déroutants, et humainement nous comprenons la question de Marie : « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? » Marie et Joseph, nous dit Saint Luc, ne comprirent pas la réponse de Jésus. Mais il est dit à plusieurs reprises dans les Evangiles, « Marie gardait toutes ces choses dans son cœur. » Nul doute que cette réponse de Jésus, Marie l’a aussi gardée dans son cœur. Une invitation pour nous à garder la paix, quand nous ne comprenons pas les chemins du Seigneur.
Garder la paix jusqu’à ce que, plus tard, par un autre événement, le Seigneur nous dévoile ce qu’il attend de nous.
Ce jour-là, Jésus rentrera docilement à la maison de Nazareth. Soumis à Marie et à Joseph, à l’écoute de leurs conseils, au service de la maison, au travail du bois avec Joseph le charpentier. Il continuera à grandir dans le silence d’une vie ordinaire, lui qui étonnait les docteurs de la Loi, par ses questions et ses réponses. Et ce n’est que 18 années plus tard, qu’il quittera définitivement le domicile familial, pour aller se faire
baptiser par Jean dans le Jourdain. Et c’est alors, seulement, qu’il commencera ses 3 années de prédication, pendant lesquelles il nous révèlera l’amour miséricordieux de son Père, espérant de tout son cœur que nous l’appelions, nous aussi : « notre Père ».
Amen.
Evangile du 19 mars Suzanne THOMAS

Evangile du 18 mars Anne-Marie DURAND

Evangile du 17 mars Chantal OVIGNEUR

Evangile du 16 mars Marc SERIZAY

Evangile du 15 mars Yannick CHIRON

Evangile du 14 mars Jeanne-Françoise HUTIN

Evangile du 13 mars Pierrik DESDOIGTS

Devant Lui, un parterre de personnes qui croient le connaitre parce qu’il a grandi, qu’il a vécu, au milieu d’eux, une trentaine d’années.
Jésus, lui, revient, non pas en homme du peuple qu’il est certes toujours, mais en Dieu-fait-Fils venu apporter au peuple, la bonne nouvelle du salut.
Est-il possible de croire dans ces conditions ?
Le drame de celui qui croit avoir la connaissance, c’est de s’enfermer en elle et ne pas voir et entendre celui qu’on croit connaître.
C’est exactement ce que les habitants de Nazareth vivent en entendant Jésus, revenu au pays de son enfance.
Il y était tellement devenu un homme, se fondant dans le costume du charpentier de son village ! Comment ceux de Nazareth pouvaient-ils le voir autrement ?
(Oh !) certes il y avait tous ces miracles qui, déjà, pavaient les routes de Galilée où il passait. Mais ses concitoyens étaient perplexes ; ils demandaient un signe, rien que pour eux….
Et il n’y en eut pas.
Et Jésus s’est expliqué : la veuve de Sarepta, le Syrien Naaman.. Pourquoi pas des gens du peuple ? Pourquoi ces étrangers qui n’ont rien à faire dans la promesse du salut faite au peuple ?
Peut-être parce que le peuple semblait tant connaître Dieu et qu’il leur fallait apprendre à regarder ailleurs, autrement.
On peut comprendre la fureur des habitants de Nazareth qui croyaient connaître Jésus et obtenir de lui un signe privé, quelque miracle comme il savait si bien les faire ailleurs.
Le signe est là, devant eux. C’est Jésus Lui-même ; mais leur suffisance les empêche de voir celui qui est venu sauver non pas Nazareth seul, mais l’humanité entière…
Déjà deux semaines sont passées dans notre carême. Il est temps, pour nous, de quitter nos suffisances.
Car le signe est bien là, devant nous, aujourd’hui. Nous nous habituons à voir cette croix dressée sur le bord de notre chemin. Mais n’avons-nous pas laissé nos cœurs s’empoussiérer de certitudes nous voilant l’éclatante vérité de notre salut ?
Pousserons-nous Jésus sur un escarpement de nos vies tumultueuses pour l’y rejeter comme on rejette ceux qui nous dérangent ?
Ou bien brandirons-nous des rameaux pour, le temps venu, acclamer celui qui vient nous sauver ?
Evangile du 12 mars Marie-Thérèse MARCHAND

Evangile du 12 mars Marie-Thérèse MARCHAND

Lui, Jésus a soif, et c’est normal après la fatigue , mais il sait mieux que cette femme tout ce qui agite sa vie et qu’elle est habitée d’une soif dont elle n’a pas conscience… Jean n’a t-il pas écrit en son chapitre 2 : « il savait, Lui, ce qu’il y avait dans le coeur de l’homme, il n’avait pas besoin qu’on le renseigne sur le coeur humain »….Jésus, lui aussi est habité d’une autre soif , celle de lui révéler qui est le vrai Dieu, et que lui est venu pour lui donner l’eau véritable, celle qui apaise pour toujours...et lui permet de rejoindre Dieu à l’intime d’elle même.
Petit à petit la confiance va s’établir et c’est elle qui va avoir soif de l’eau que lui promet Jésus mais il va falloir que Jésus la confronte à sa souffrance profonde, à sa vérité, pour qu’elle puisse faire un pas de plus , le reconnaître comme prophète puis comme le Messie attendu…
En nous aussi il y a une source, et je crois que Jésus ressuscité se tient toujours sur la margelle de notre puits et qu’il dit à chacun, chacune de nous : « donne-moi à boire » mais aussi : « si tu crois en moi, si tu me suis, je te donnerai l’eau vive qui jaillit de mon sein pour vous donner la vie éternelle ». Et toi aussi, tu seras source pour tes frères …
Ce temps de carême est un temps privilégié pour boire à notre source intérieure ; ça se fait par des temps de silence, de présence intime à Jésus ; bientôt en lisant sa passion douloureuse, nous l’ entendrons à nouveau nous crier : « j’ai soif ». Laissons-nous faire par son Esprit-Saint
Evangile du 11 mars Guillemette LAMY

Une fois encore Jésus cherche à nous révéler qui est le Père : un Père qui nous aime inlassablement. Qui nous ouvre grand les bras dès que nous nous tournons vers lui et ne nous compte pas nos fautes. Notre liberté et notre responsabilité sont de nous regarder nous-mêmes en vérité et d'accepter de nous laisser aimer.
Evangile du 10 mars Chantal BAGOT

Evangile du 9 mars Rosalinda MERINO

Evangile du 8 mars Henri MASSON

Evangile du 7 mars Michel YVET

Evangile du 6 mars Dany MICHON

« Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux »
Matthieu, lui dit « Soyez parfait comme votre Père est parfait »
Et l’auteur de la lettre aux Ephésiens n’hésite pas à dire « Imitez Dieu » !
Comment est-ce possible ? Comment nous serait-il possible de devenir semblable à Dieu ? C’est extravagant ! C’est une exigence inatteignable.
Et pourtant, les auteurs du livre de la Genèse, 6 siècles avant Jésus-Christ, nous disent que Dieu créa l’homme à son image, homme et femme à sa ressemblance.
Pour le Peuple de la Bible, la vocation de l’homme serait donc d’être à l’image de Dieu, ce Dieu qui se révèle comme un « Dieu de tendresse et de miséricorde, lent à la colère et plein d’amour ».
Alors que les romains et les grecs faisaient des statues de leurs dieux à leur ressemblance, l’homme biblique renverse cette perspective : c’est l’être humain qui doit s’élever à l’image de Dieu !
Ce petit passage d’aujourd’hui se trouve à la fin du discours dans la plaine de Luc.
C’est comme une charte du Royaume. Un langage paradoxal qui pousse à l’excès le commandement de l’amour du prochain.
C’est le renversement de la logique humaine : aimer ses ennemis, faire du bien à ceux qui nous haïssent, bénir ceux qui nous maudissent, prier pour ceux qui nous maltraitent !
Mais comment peut-on vivre cela dans notre société, dans notre monde actuel ?
Cela bouleverse tout de l’organisation de nos sociétés qui cherchent à mettre de la justice pour protéger les droits de chacun et surtout des plus petits.
N’est-ce pas une utopie ?
Alors que nous dit ce texte : que Dieu est bon pour tout être humain sans condition, pour les bons et les méchants ; pour les justes et les injustes et rien ne le fait changer d’avis, rien ne peut nous séparer de son amour même pas notre péché.
Si Dieu est ainsi avec nous, peut-être que, malgré nos limites, notre petitesse, nous pouvons nous efforcer de ne pas entrer dans la spirale de la violence. Ce passage nous dit la démesure de l’amour de Dieu et nous invite à la vivre.
La mesure de l’amour, dit Saint Augustin, c’est d’aimer sans mesure.
Cette mesure, dont parle l’évangéliste est une mesure de joie et de plénitude que nul ne pourra nous ravir.
Evangile du 5 mars Bernadette LE TOUZE

Evangile du 4 mars Nathalie DAVAULT

Quel commandement difficile ! Il ne s’agit même pas d’ignorer ceux que l’on ne veut pas voir, mais de les aimer et les confier à Dieu dans ce moment si intime qu’est la prière, un moment où l’on n’a pas vraiment envie de penser à ceux qui nous dérangent. Il est pourtant nécessaire pour vivre en Dieu d’être en vérité avec les autres comme il est écrit dans l’Evangile selon Saint Matthieu (5,23-24) « Si tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi, laisse ton offrande devant l’autel, va d’abord te réconcilier avec ton frère ».
Ce passage d’Evangile me rappelle l’histoire vraie qu’un prêtre aumônier de prison m’avait racontée pour me faire prendre conscience de l’importance du pardon. Un prisonnier avait un ami très proche qui avait profité de son absence pour séduire son épouse. Il me montra alors comment le pardon lui avait permis de reprendre vie. Le pardon libère et permet, grâce à la force de l’Esprit Saint et l’amour du Père, de regarder l’autre avec le regard de Jésus rempli d’amour et de vérité.
Je ne suis pas pleinement fils/fille de notre Père qui est aux cieux si je repousse celui qui s’écarte du chemin de la bonté et de la justice d’autant plus que je suis, moi-même, parfois bon, parfois méchant, parfois juste et parfois injuste. « Votre Père qui est aux cieux fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, il fait tomber la pluie sur les justes et les injustes. » La grâce de Dieu est un don offert à tous.
Jésus vient appeler en moi la part qui est malade du péché pour me convertir, me donner la vie en abondance, et il me demande de faire de même envers les hommes et les femmes que je rencontre : porter sur eux le regard miséricordieux que Jésus porte sur moi en me souvenant, comme l’écrit Saint Matthieu un peu plus loin dans son Evangile, que Jésus n’est « pas venu appeler des justes, mais des pécheurs » (Matthieu 9,13).
Aujourd’hui, je peux confier dans ma prière une personne qui m’a blessée ou avec qui j’ai de la difficulté à communiquer.