Temps spirituel (Rennes) - page 3

Chaque jour, RCF Alpha vous propose un moment hors du temps, un moment pour découvrir la parole de Dieu, un moment pour prier.
Le temps spirituel de RCF Alpha vous offre la chance de vivre un temps de communion en union de prière avec la communauté des auditeurs de RCF Alpha, grâce à la lecture et au commentaire de l'Evangile du jour. Le temps spirituel de RCF Alpha s'adresse à tous, chrétiens ou non et vous permet de vivre quotidiennement un temps de méditation pour démarrer la journée.

Temps spirituel (Rennes) - page 3
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Evangile du 3 mars Monique MERLY

Surpasser la justice des Scribes et des Pharisiens, mais en quoi? Comment est-ce possible? Est-ce que les Scribes et les Pharisiens ne cherchent pas, au tribunal, à rendre justice, aussi parfaitement, aussi objectivement que possible en se référant à la Loi (qu'ils ont méthodiquement étudiée)?comment surpasser cette justice? ne risque-t-on pas d'oublier le projet de Dieu? N'est-ce pas Lui qui a dicté la Loi comme un étalon du juste?
Jésus va nous guider vers un autre ordre que celui du jugement légal. Ecoutons- le!
«..va d'abord..» Avant tout, même avant un acte religieux toujours louable( une offrande par exemple)Jésus nous demande une conciliation, une réconciliation «avec nos frères» donc un échange, un dialogue, un accord entre hommes de bonne volonté:
car c'est là se traiter en frères et non en adversaires qui auraient des comptes à régler!
Notre justice doit au delà du légal (et même du légaliste) de nos revendications, mettre en place une relation fraternelle: et c'est en cela qu'elle surpassera l'ajustement à la Loi que préconnisent Scribes et Pharisiens.
La justice de Dieu, c'est sa miséricorde!( ai-je souvent entendu..) Dieu serait-il prêt à fermer les yeux sur nos désaccords? Bien sûr que non! Alors, en Jésus, Dieu nous fait-Il prendre de la hauteur? ou plutôt veut-Il nous élever jusqu'au pardon??
Jésus nous amène à relire la Loi, dictée par son Père, non pour en retenir la lettre et y puiser l'objectivité d'une froide application légale, mais pour savoir y reconnaître Celui qui est notre Père, ce qu'Il peut espérer de nous, à la lumière qu'apporte la détermination de Jésus Lui-même concernant la Loi( cf.Matt.5 v.17etss), Loi dont Il nous dit qu'Il n'a pas pour intention de l'abolir mais de La réaliser pleinement; ou encore(en Matt. 5v.40) compte tenu de ce qui dépasserait toute logique d'un procès, dépassée par l'incroyable générosité d'un homme.
Ainsi Jésus nous apprend à cultiver les débordements de notre cœur plutôt que la rigueur ou l'objectivité d'un quelconque tribunal! c'est de cette manière que nous serons frères, reçus d'un même Père et de son Amour pour chacun de nous!
Alors, au bout de notre chemin - et qui pourrait en dire le moment?- le Père, dans Sa grande Miséricorde, pourra nous appeler à entrer en l'Eternelle Vie .
Evangile du 1 mars Luc BOUGE

En ce début de Carême, les textes de la liturgie résonnent des paroles du mercredi des Cendres : Convertissez-vous et croyez à l'Évangile, à la bonne nouvelle de Jésus sauveur. Nous y voyons Jésus appeler ceux qu'il rencontre à la conversion, à la pénitence par le jeûne, l'aumône et la prière. Oui, vraiment, Jésus n'est pas venu appeler des justes mais des pécheurs (Lc 5, 32) pour qu'ils se convertissent, pour qu'ils changent de vie, pour qu'ils reçoivent enfin la vraie vie, la vie éternelle, la vie sans limite.
Jonas est cet homme que le Seigneur avait appelé pour l'envoyer avertir les habitants de Ninive que leur mauvaise conduite les mène tout droit à la mort : Lève-toi, va à Ninive, la grande ville païenne, et proclame que sa méchanceté est montée jusqu’à moi (Jo 1, 2). Jonas est à peine entré dans la ville en annonçant sa prochaine destruction que tous les habitants, même le roi, se repentent de leur mauvaise conduite et de leur violence. Et, devant leur réaction, Dieu renonce au châtiment dont il les avait menacés. (Jo 3, 10)
Jésus affirme que cette génération est mauvaise, comme les habitants de Ninive. Mais comme Jonas, Jésus proclame en même temps la bonne nouvelle du salut offert à tous. Oui, il est possible de changer de vie, ici et maintenant, en réponse à l'appel de Jésus car Jésus est bien plus que Jonas.
Et cette génération, que va-t-elle faire ? Et notre génération, que va-t-elle faire ? Et moi, et vous, qu'allons-nous faire aujourd'hui ? Nous avons encore une fois entendu cet appel pressant de Jésus à la célébration des Cendres pour l'entrée en Carême : Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle du Salut offert. Est-ce que nous allons nous mettre en route comme la reine de Saba ? Est-ce que nous allons nous repentir et implorer la miséricorde du Seigneur comme les habitants de Ninive ? Ou est-ce que nous allons encore une fois demander une confirmation pour être bien sûrs, un signe venu du ciel.
Jésus le dit à cette femme qui l'interpelle du milieu de la foule : Heureux ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent ! (Lc 11, 24) Nous n'aurons pas d'autre signe que la Parole de Dieu et l'exemple de ceux avant nous qui comme la reine de Saba ou les habitants de Ninive ont écouté la Parole et l'ont mise en pratique. Il n'y a rien à attendre de plus, tout est donné dès maintenant et rien ne sera pas repris. C'est pour nous le moment favorable d'écouter et de mettre en pratique cette parole : Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle.
Oui, heureux sommes-nous si nous décidons aujourd'hui de changer de vie, de rejoindre ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent ! (Lc 11, 24)
Evangile du 28 février Régis ROUGEVIN-BAVILLE

Evangile du 27 février Agnès PERSEHAIE

Evangile du 26 février Gilles DE COURREGES

Evangile du 24 février Patrik PUECH

Evangile du 23 février Naomi BUICK

Evangile du 22 février David BUICK

Evangile du 21 février Thierry LAMY

D’abord, qui est le plus grand ?
Comme elle est parlante cette question, et comme elle est d’actualité. Bien souvent, guidé par notre orgueil, nous nous mesurons s aux autres et ressentons le désir d’être le plus grand, c’est-à-dire d’ appelé avant les autres, et reconnu pour notre performance, identifié comme l’acteur principal d’une réussite professionnelle, politique, sportive, associative… L’orgueil c’est aussi vouloir faire seul, guider sa vie comme si nous en étions l’unique acteur. Bruler les étapes pour arriver le premier et dépasser l’autre ne vient que ralentir notre quête d’absolu et de vérité. La soif de reconnaissance vient exacerber notre repli sur nous-même et freiner notre ouverture et notre accueil de l’autre. Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous, nous dit le Christ. Se placer derrière les autres est souvent difficile mais la récompense est plus forte quand on a pu s’effacer et voir la personne que l’on a laissé passer savourer le bonheur de l’épanouissement. Dans une course à pied, quand on est derrière, on voit tous ceux qui sont devant, on peut aider ceux qui tombent, admirer ceux qui avancent et progressent, mais chercher la première place, c’est se positionner devant, et ignorer ceux qui sont derrière. Au passage, il est important de distinguer « Etre le plus grand », qui sous-entend vouloir surpasser les autres, « d’être grand » qui nous conduit à faire fructifier nos qualités, et oser demander à Dieu l’esprit de force.
Tout ce cheminement indiqué par Marc nous incite à faire acte d’humilité. Etre humble, c’est se faire petit pour être le serviteur de tous. En fait l’humilité c’est suivre le Christ, lui qui est notre vie, et le recevoir comme un don qui exalte. Et comment accueillir le Christ et la parole de Dieu ? En ouvrant nos mains, nos yeux et nos cœurs et en faisant confiance. Dieu se révèlera d’autant plus que nous saurons nous faire petit, comme un enfant devant ses parents, tout ouvert à la parole pour se laisser pénétrer de leur amour. Petit, nous ferons d’autant plus fi de nos préjugés, de notre orgueil de détenir une vérité non étayée. L’évangile est là pour nous rappeler que c’est en étant petit que l’on se met en situation de grandir et d’accueillir la parole de Dieu. La symbolique de l’enfant est ici particulièrement forte, et Marc et Matthieu se rejoignent : « Et celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom, il m’accueille, moi » dit Mt 18, 5). Le plus grand est précisément le petit. L’enfant porte en lui la présence de Dieu, en Jésus, l’enfant de la crèche. L’enfant incarne l’humilité, et l’humilité c’est se laisser guider par le Christ et lui confier nos difficultés.
Sachons-nous effacer lorsque nous voulons être le premier, et faire acte d’humilité pour accueillir la parole de Dieu.
Evangile du 18 février Pierrette MAIGNE

Les disciples sont mis par Jésus devant un mystère qui les dépasse ; la violence des annonces : souffrance, rejet, mort violente ne correspondent pas à l’idée qu’ils se faisaient du Messie. Pierre d’ailleurs a réagi vivement tellement c’est impensable pour lui et Jésus le traite de Satan parce qu’il veut faire obstacle au plan de Dieu.
L’épisode d’aujourd’hui, la Transfiguration a un tout autre caractère. Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean, ces 3 mêmes disciples avaient déjà accompagné Jésus et avaient été témoins du retour à la vie de la fille de Jaïre. Ils seront de nouveau invités par Jésus à l’accompagner lors de l’agonie au jardin de Gethsémani. Ils les emmène à l’écart sur la montagne : la montagne dans la Bible est le lieu où Dieu se révèle. Là, ils sont témoins d’une théophanie, d’une révélation de la gloire de Dieu. Jésus se donne à voir dans sa gloire, comme il se révéla à Moïse et Elie sur la montagne. Ici pas de manifestation bruyante mais une blancheur éclatante. Blanc symbole de lumière, de pureté, couleur divine.
Moïse et Elie qui conversent avec Jésus ont tous les deux annoncé cette venue du Messie. Ils récapitulent aussi la première alliance : Moïse, la loi et Elie les prophètes. Ils authentifient en quelque sorte la divinité de Jésus.
En se révélant dans sa gloire divine, Jésus n’annonce pas seulement sa résurrection, il affirme que sa présence inaugure déjà l’avènement du Règne de Dieu. La passion annoncée n’est pas une remise en cause de la victoire de Dieu mais elle fait partie du plan du salut.
La voix divine vient éclairer l’incompréhension des disciples comme lors du Baptême au Jourdain. L’invitation à écouter est aussi une invitation à ne pas se laisser dérouter par ce qui va suivre ; c’est un appel à la confiance.
L’injonction du silence demandé par Jésus et fréquente chez Marc, nous dit que Jésus est conscient que seule sa résurrection et la venue de l’Esprit Saint pourra éclairer les disciples sur son mystère : le reconnaître aussi bien dans le crucifié que dans sa gloire.
Cet épisode est comme une préparation, un clin d’œil de Dieu pour ensuite vivre les évènements de la passion, une fenêtre sur la divinité de Jésus, Fils Bien- Aimé du Père.
C’est aussi une invitation pour nous quand nous sommes dans la nuit et le désarroi, quand tout semble perdu à vivre dans la confiance : Jésus est ressuscité et il nous tient dans sa main.
Evangile du 17 février Bernadette LE TOUZE

Evangile du 16 février Dominique HOUSSAY

Evangile du 15 février Christian DABIN

Il est remarquable que c’est toute une communauté qui, par sa foi, amène l’aveugle à Jésus, un peu comme ceux qui descendirent, à Capharnaüm, à bout de bras, un brancard occupé par un paralysé, par le toit de la maison où se trouvait Jésus, tel un drone intrus en Mc 2,1-12. Jésus le fait sortir du bourg et répond à sa demande pressante de proximité avec la chaleur humaine en le prenant par la main.Le contact, l’intimité même s’intensifient: Jésus lui crache sur les yeux. Curieuse méthode, peu ragoûtante, pour nous les contemporains du Covid, mais pour quel résultat! De plus,il lui impose les mains.
Curieusement encore la guérison n’est pas immédiate, ce qui est inhabituel dans les évangiles.La vision de l’aveugle d’arbres qui marchent est amusante. Jésus lui touche encore alors les yeux. Ça y est:l’ancien aveugle est devenu voyant, il voit «tout nettement de loin». Résultat extraordinaire, surnaturel, dépassant tout ordre sensible,toute réalité contingente,obtenu par des gestes concrets tout simples, triviaux.
Curieusement enfin, Jésus ne demande pas à l’aveugle de se montrer aux prêtres, mais le renvoie chez lui, lui interdisant de rentrer dans le bourg.
Mais si nous ne sommes pas tous atteints de cécité ou d’autres maux aux yeux, nous le sommes tous spirituellement. Ce récit n’est-il pas une magnifique parabole qui nous incite à crier au Seigneur le besoin de sa proximité et de son action de guérison?
N’hésitons pas à supplier le Seigneur de nous guérir de notre cécité spirituelle, encore plus grave que la corporelle, d’agir à plusieurs reprises pour nous désembourber, nous désembuer de notre mal?
Evangile du 14 février Antoine PELLETIER

Evangile du 13 février Xavier GOUX

Evangile du 12 février Françoise RAVARY DALIBARD

Evangile du 11 février Maryvonne NIVOIT

Evangile du 10 février Guy MALBRANCKE

Jésus savait donc ce qu’il faisait en revenant dans ce territoire païen ; comment allait-il être accueilli ? On constate tout de suite que manifestement l’homme délivré par Jésus d’une légion de démons a fait ce que Jésus lui a demandé : en disciple, il a proclamé dans sa région ce que Jésus a fait pour lui ; les gens de ce territoire ont en effet complètement changé d’attitude puisqu’ils supplient désormais Jésus, non de s’en aller, mais de poser la main sur un sourd-muet.
Comme à son habitude, Jésus s’écarte de la foule pour agir dans la discrétion. Etonnants gestes de Jésus sur ce sourd-muet : ses doigts dans les oreilles, sa salive sur la langue, les yeux levés au ciel pour le lien à Son Père, un soupir, et puis une parole prononcée à un sourd et en plus dans un patois araméen inconnu en monde grec : « Effata » : tout cela semble bizarre, mais c’est drôlement efficace ; en fait, ce ne sont ni les oreilles ni la langue de cet homme que Jésus touche en priorité, mais son cœur. Jésus voit en effet cet homme comme une personne créée à l’image de Dieu, à remettre debout dans tout son être, pacifiée, unifiée, se vivant aimée du Père et appelée à sa ressemblance. Jésus ne cherche donc pas tant la guérison de ce païen mais son retournement complet, sa conversion ; c’est pourquoi il parle à sa personne toute entière, lui donnant cet ordre de s’ouvrir, Effata.
Effata, « Sois ouvert ». En touchant la langue du sourd-muet et en lui parlant dans sa langue araméenne, c’est comme si Jésus préfigurait la Pentecôte, faisant advenir des langues de feu sur toute la foule puisque tous ces gens sont extrêmement frappés de ce qu’il vient de se passer au point de dire de Jésus « Il a bien fait toutes choses » ; les voilà qui s’ouvrent à un Esprit de louange et d’émerveillement comme ce sera le cas à la Pentecôte.
Puisse l’Effata que le Christ a prononcé il y a deux mille ans en territoire païen être prononcé à nouveau sur nous tous dont les cœurs sont sourds à la Parole recréatrice de Dieu et qui avons des difficultés à parler de notre foi : que le Christ nous donne un cœur qui L’écoute et qu’il délie nos langues pour y mettre des paroles simples et justes invitant ceux que nous rencontrons à la confiance en Dieu et à marcher à sa suite dans le quotidien de la vie.
Evangile du 9 février, Père André DAVENEL, lu par Bertrand Jardin

Evangile du mercredi 8 février Pierre GIAUME

Malbouffe, famine, obésité, gâchis alimentaire mais aussi absence de nourriture spirituelle ou encore overdose de vidéos et sollicitations numériques diverses… les parallèles entre les maux « nutritifs » de notre société actuelle et cette page d’évangile qui a bientôt 2 000 ans sont tellement nombreux, ç’en est bluffant !
Pour autant, Jésus distingue clairement dans son message la nourriture au sens propre du terme et les pensées perverses du cœur de l’homme. Personnellement, en lisant ce texte, je ne peux m’empêcher de penser que les deux sont pourtant intimement liés aujourd’hui, d’autant plus que notre nourriture actuelle est souvent trop riche, à la fois pour le corps et l’esprit. Tout un monde de tentations s’offre à nous sans pour autant nous offrir les meilleurs des nutriments. Or, si nos nourritures quotidiennes ne sont pas saines, alors notre cœur ne le sera pas non plus. J’en suis convaincu.
“Anima sana in corpore sano”. Un esprit saint dans un corps… saint (mais le « saint » de sainteté, avec un « t » à la fin bien sûr !). Dans une société où tout va trop vite, prendre le temps de nourrir correctement tout notre être est véritablement le socle de notre équilibre de vie. Charité bien ordonnée commence par soi-même, mais la « bonne » nourriture concerne aussi tous ceux qui nous entourent !
Nourrir sa famille avec de bons produits et de vrais temps familiaux. Nourrir son couple avec des paroles bienveillantes, des moments vrais passés à deux, des temps de prière, sans sollicitation étrangère (par exemple de nos téléphones respectifs). Nourrir ses amis de viandes grasses et de vins capiteux certes, mais aussi de temps d’échange, d’écoute, de Foi. Nourrir ses collègues qui ne sont justement pas toujours dans la Foi. Nourrir l’étranger qui souffre tout près de moi, dans son corps et dans son âme.
Les occasions de bien faire sont tellement nombreuses.
Alors tout comme le levain qui met plus de temps que les levures industrielles à fermenter la farine, tout comme la lecture de textes qui nous élèvent demande plus d’effort que le visionnage de vidéos sans intérêt sur nos smartphones, j’ai le sentiment que nous sommes appelés à prendre le temps et de faire les efforts nécessaires afin de nourrir notre corps et notre âme avec douceur, exigence et bienveillance.
C’est d’autant plus le moment de prendre soin de nous, que le temps de carême approche à grands pas : préparons-nous dès à présent pour ce futur temps de conversion !
Je vous souhaite une belle journée mes amis.