Temps spirituel (Rennes)

Chaque jour, RCF Alpha vous propose un moment hors du temps, un moment pour découvrir la parole de Dieu, un moment pour prier.
Le temps spirituel de RCF Alpha vous offre la chance de vivre un temps de communion en union de prière avec la communauté des auditeurs de RCF Alpha, grâce à la lecture et au commentaire de l'Evangile du jour. Le temps spirituel de RCF Alpha s'adresse à tous, chrétiens ou non et vous permet de vivre quotidiennement un temps de méditation pour démarrer la journée.

Temps spirituel (Rennes)
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Evangile du 30 mars Julien BISCHOFF

Evnagile du 29 mars Jean-Pierre GOUIN

Evangile du 28 Mars Jean-Pierre POMMIER

Je reprends le premier verset du texte d'aujourd'hui, le verset 21.
Jésus disait aux pharisiens : "Je m’en vais ; vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché. Là où moi je vais, vous ne pouvez pas aller."
Commençons par essayer de comprendre "Je m'en vais". Jésus est dans le temple, dans la salle du trésor, et après que les accusateurs de la femme adultère soient partis, il reste encore quelques pharisiens qu'Il continue à enseigner.
Que veut dire Jésus par "Je m'en vais" ? La fin du verset ferait d'abord penser à son départ vers son chemin de croix mais Origène nous éclaire différemment à partir d'une autre parole de Jésus "Le Royaume de Dieu est au-dedans de vous" en Luc 17, 21. Origène, au 3ième siècle, nous a dit que "tant que nous conservons les germes et les principes de la Vérité semés dans notre âme, le Verbe ne nous a pas encore quittés ; mais si nous nous laissons corrompre par le débordement du vice, alors Il nous dira "Je m'en vais". Donc, ce n'est pas Jésus qui part mais c'est nous qui le faisons partir; en ne Lui laissant pas assez de place dans notre âme, notre cœur, notre intelligence.
Nous ne laissons pas Jésus demeurer en nous alors qu'Il ne demande que ça !
Et quand Il ne demeure plus en nous, nous sommes nous aussi en manque parce que, tout simplement, on se sent moins bien que quand Il est là.
De plus, quand Jésus ne demeure plus en nous, nous subissons beaucoup plus les turpitudes de nos péchés, ceux qui nous entravent dans toutes les dimensions de notre être. Nous sommes moins libres parce que nous ne sommes pas dans la vérité. Nous ne sommes pas en Paix et il y a de la peur en nous.
Alors, il arrive quelquefois qu'on cherche Jésus tout en ne le cherchant pas, vous savez les prières que l'on fait parce qu'on sait qu'il faut les faire mais que, secrètement, on espère que ces prières ne seront pas exaucées. Pourquoi ? Parce que Jésus est Lumière, il l'a dit au verset 12, et cette Lumière nous fait voir notre péché et ça c'est difficile à supporter.
C'est à ce moment-là qu'il faut faire un acte de foi, peut-être simplement dire comme Sainte Faustine "Seigneur, j'ai confiance en Toi" et se précipiter sans attendre vers le sacrement de réconciliation. Même si ça fait des années que vous n'en avez pas profité ! Si vous avez du mal, allez voir ceux qui y vont régulièrement et demandez-leur de vous aider, ils seront heureux de vous aider car ils savent eux, par expérience, les bienfaits de ce sacrement. Oui, là, c'est Jésus qui revient en nous, Il l'a dit, Il vient nous sauver car "Il est allé là où je ne pouvais pas aller", c’est-à-dire sur la croix pour effacer nos péchés.
Ainsi, "Vous ne mourrez pas dans votre péché" mais vous recevrez la Vie, avec un grand V puisque c'est la Sienne. Et, dans la foulée, allez à la messe pour être en pleine communion avec Lui et avec votre prochain, c'est à dire ceux dont vous vous rapprocherez. Vous serez dans la Joie ! Et, bien sûr, une Joie à partager.
Evangile du 27 mars Marie-Anne FOURNEL

Evangile du 24 mars Joseph BLANCHARD

Evangile du 23 mars Isabelle MALBRANCKE

Jean-Baptiste, comme une lumière sur la route, lui a préparé le chemin et a témoigné de sa venue. Les Ecritures aussi témoignent de la venue du Messie. Mais les Juifs se réfèrent à la loi et n’acceptent pas la parole de Jésus, ils n’ont pas fait le lien entre les promesses bibliques des prophètes et la venue de Jésus parmi eux.
Jésus, envoyé par le Père, révèle sa présence au cœur d’une nouvelle alliance. Ses œuvres témoignent de son union profonde à son Père. Il manifeste qu'Il a reçu sa vie du Père pour se donner gratuitement à nous par Amour et nous invite à Le suivre. Son identité, c’est d’être le Fils profondément uni au Père. Sa mission est de faire la volonté du Père... Jésus, en s’offrant pour nous sauver, nous invite à venir à Lui, ainsi ceux qui croiront en Lui recevront sa vie en plénitude....
Aujourd’hui comment accueillir cette vie, comment en prendre soin, comment y demeurer pour que peu à peu elle nous transforme ? A l’image de Jésus qui se met souvent à l’écart pour prier son Père, quelle place choisissons-nous de donner à la prière qui nous relie au Père ? Sommes-nous familiers des Écritures qui nous révèlent le visage du Seigneur ? Quel temps prenons-nous pour grandir dans notre relation à Dieu et apprendre peu à peu à ne plus compter sur nous mais sur Lui ? Reconnaître que Dieu est présent dans nos vies en relisant notre histoire, nommer les personnes qui nous ont révélé un aspect de son visage, reconnaitre les signes de sa présence dans les grands événements de nos vies comme dans les plus petits, c’est autant de façons que Dieu a de frapper à notre propre cœur. Le laissons-nous entrer ? Rien ne force notre porte intérieure. C’est la foi seule qui l’ouvre, mais reconnaitre les signes et en témoigner nous édifie et fait advenir le Christ parmi nous. Jésus, qui parfois semble si absent, est là présent, livré pour nous par amour et nous redit comme à Zachée : "Aujourd’hui il me faut demeurer chez toi".
Evangile du 22 mars Philippe NOURRIT

C’est l’Évangile de Jean, avec des répétitions, des phrases imbriquées, et je vous avoue que à chaque fois, je dois me poser, relire, crayonner, pour m’y retrouver …
Est-ce que ce n’est pas ce que le Seigneur nous demande aujourd’hui, nous poser, ruminer sa Parole pour nous y retrouver ?
Je vous partage ce verset que j’ai entouré de mon crayon, au verset 21
« Le fils, lui aussi, fait vivre qui il veut »
Et j’ai compté 8 fois le mot Vivre / Vie dans ce court passage
Nous le savons, Dieu est créateur, cela veut dire qu’il engendre à la vie tous les jours, tous les hommes, les femmes, les enfants
Il nous engendre à la vie biologique, à la vie de la nature
Il nous engendre à la vie fraternelle, à l’amour du prochain
Il nous engendre à la vie en Lui, le don de la Foi
Et dans cette Parole, il nous engendre à la vie éternelle, maintenant et à l’heure de notre mort comme nous disons dans le « Je vous salue Marie »
Vous pouvez remarquer les 3 fois où il y a cet « Amen, Amen je vous le dis »
La première fois : « comme le père […] ainsi le fils fait vivre qui il veut »
C’est le fils, qui en union totale à la volonté du Père nous conduit à la vie
La deuxième fois « qui écoute ma parole […] passe de la mort à la vie »
C’est maintenant, que nous entrons dans la vie en Dieu, et comment ? en écoutant Jésus
La troisième fois « les morts entendront la voix du fils de Dieu, et ceux qui l’auront entendue vivront ;
C’est à nous d’accueillir la voix du Fils de Dieu, ou alors de refuser de l’accueillir
C’est à nous de nous convertir chaque fois que nous entendons la voix de Jésus pour entrer dans la vie avec le Père, ici et maintenant
Nous sommes en plein carême, ce temps favorable pour nous convertir toujours d’avantage, pour entrer davantage dans le projet de vie que Dieu a sur nous ;
Conversion sur les petites chose, conversion sur les grandes orientations de ma vie
Mais toujours avec Toi, Jésus, oui je te demande ce matin de me faire vivre
Evangile du 21 mars Gwenaelle GARY

Evangile du 20 mars Remy SENANT

de nos journées, dans une recherche inlassable de notre Dieu, dans la Prière, dans la lecture de sa Parole, et dans la pratique des Sacrements qu’il a confiés à son Eglise.
Oui, puissions-nous le chercher jusqu’à ce que nous l’ayons trouvé, et lorsque nous l’aurons trouvé, puissions-nous le chercher encore !
« Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ? » dit Jésus. Les affaires du Père… De sa conception dans le sein de Marie, jusqu’à son retour dans le sein du Père au moment de son Ascension, Jésus n’est venu sur la terre, que pour se mettre au service de son Père. « Je ne fais rien de moi-même, dira Jésus, mais je fais tout ce que me demande le Père ». Au moment-même de son agonie, il dira une fois encore :
« Père, que ta volonté soit faite, et non pas la mienne ».
Les chemins du Seigneur sont parfois déroutants, et humainement nous comprenons la question de Marie : « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? » Marie et Joseph, nous dit Saint Luc, ne comprirent pas la réponse de Jésus. Mais il est dit à plusieurs reprises dans les Evangiles, « Marie gardait toutes ces choses dans son cœur. » Nul doute que cette réponse de Jésus, Marie l’a aussi gardée dans son cœur. Une invitation pour nous à garder la paix, quand nous ne comprenons pas les chemins du Seigneur.
Garder la paix jusqu’à ce que, plus tard, par un autre événement, le Seigneur nous dévoile ce qu’il attend de nous.
Ce jour-là, Jésus rentrera docilement à la maison de Nazareth. Soumis à Marie et à Joseph, à l’écoute de leurs conseils, au service de la maison, au travail du bois avec Joseph le charpentier. Il continuera à grandir dans le silence d’une vie ordinaire, lui qui étonnait les docteurs de la Loi, par ses questions et ses réponses. Et ce n’est que 18 années plus tard, qu’il quittera définitivement le domicile familial, pour aller se faire
baptiser par Jean dans le Jourdain. Et c’est alors, seulement, qu’il commencera ses 3 années de prédication, pendant lesquelles il nous révèlera l’amour miséricordieux de son Père, espérant de tout son cœur que nous l’appelions, nous aussi : « notre Père ».
Amen.
Evangile du 19 mars Suzanne THOMAS

Evangile du 18 mars Anne-Marie DURAND

Evangile du 17 mars Chantal OVIGNEUR

Evangile du 16 mars Marc SERIZAY

Evangile du 15 mars Yannick CHIRON

Evangile du 14 mars Jeanne-Françoise HUTIN

Evangile du 13 mars Pierrik DESDOIGTS

Devant Lui, un parterre de personnes qui croient le connaitre parce qu’il a grandi, qu’il a vécu, au milieu d’eux, une trentaine d’années.
Jésus, lui, revient, non pas en homme du peuple qu’il est certes toujours, mais en Dieu-fait-Fils venu apporter au peuple, la bonne nouvelle du salut.
Est-il possible de croire dans ces conditions ?
Le drame de celui qui croit avoir la connaissance, c’est de s’enfermer en elle et ne pas voir et entendre celui qu’on croit connaître.
C’est exactement ce que les habitants de Nazareth vivent en entendant Jésus, revenu au pays de son enfance.
Il y était tellement devenu un homme, se fondant dans le costume du charpentier de son village ! Comment ceux de Nazareth pouvaient-ils le voir autrement ?
(Oh !) certes il y avait tous ces miracles qui, déjà, pavaient les routes de Galilée où il passait. Mais ses concitoyens étaient perplexes ; ils demandaient un signe, rien que pour eux….
Et il n’y en eut pas.
Et Jésus s’est expliqué : la veuve de Sarepta, le Syrien Naaman.. Pourquoi pas des gens du peuple ? Pourquoi ces étrangers qui n’ont rien à faire dans la promesse du salut faite au peuple ?
Peut-être parce que le peuple semblait tant connaître Dieu et qu’il leur fallait apprendre à regarder ailleurs, autrement.
On peut comprendre la fureur des habitants de Nazareth qui croyaient connaître Jésus et obtenir de lui un signe privé, quelque miracle comme il savait si bien les faire ailleurs.
Le signe est là, devant eux. C’est Jésus Lui-même ; mais leur suffisance les empêche de voir celui qui est venu sauver non pas Nazareth seul, mais l’humanité entière…
Déjà deux semaines sont passées dans notre carême. Il est temps, pour nous, de quitter nos suffisances.
Car le signe est bien là, devant nous, aujourd’hui. Nous nous habituons à voir cette croix dressée sur le bord de notre chemin. Mais n’avons-nous pas laissé nos cœurs s’empoussiérer de certitudes nous voilant l’éclatante vérité de notre salut ?
Pousserons-nous Jésus sur un escarpement de nos vies tumultueuses pour l’y rejeter comme on rejette ceux qui nous dérangent ?
Ou bien brandirons-nous des rameaux pour, le temps venu, acclamer celui qui vient nous sauver ?
Evangile du 12 mars Marie-Thérèse MARCHAND

Evangile du 12 mars Marie-Thérèse MARCHAND

Lui, Jésus a soif, et c’est normal après la fatigue , mais il sait mieux que cette femme tout ce qui agite sa vie et qu’elle est habitée d’une soif dont elle n’a pas conscience… Jean n’a t-il pas écrit en son chapitre 2 : « il savait, Lui, ce qu’il y avait dans le coeur de l’homme, il n’avait pas besoin qu’on le renseigne sur le coeur humain »….Jésus, lui aussi est habité d’une autre soif , celle de lui révéler qui est le vrai Dieu, et que lui est venu pour lui donner l’eau véritable, celle qui apaise pour toujours...et lui permet de rejoindre Dieu à l’intime d’elle même.
Petit à petit la confiance va s’établir et c’est elle qui va avoir soif de l’eau que lui promet Jésus mais il va falloir que Jésus la confronte à sa souffrance profonde, à sa vérité, pour qu’elle puisse faire un pas de plus , le reconnaître comme prophète puis comme le Messie attendu…
En nous aussi il y a une source, et je crois que Jésus ressuscité se tient toujours sur la margelle de notre puits et qu’il dit à chacun, chacune de nous : « donne-moi à boire » mais aussi : « si tu crois en moi, si tu me suis, je te donnerai l’eau vive qui jaillit de mon sein pour vous donner la vie éternelle ». Et toi aussi, tu seras source pour tes frères …
Ce temps de carême est un temps privilégié pour boire à notre source intérieure ; ça se fait par des temps de silence, de présence intime à Jésus ; bientôt en lisant sa passion douloureuse, nous l’ entendrons à nouveau nous crier : « j’ai soif ». Laissons-nous faire par son Esprit-Saint
Evangile du 11 mars Guillemette LAMY

Une fois encore Jésus cherche à nous révéler qui est le Père : un Père qui nous aime inlassablement. Qui nous ouvre grand les bras dès que nous nous tournons vers lui et ne nous compte pas nos fautes. Notre liberté et notre responsabilité sont de nous regarder nous-mêmes en vérité et d'accepter de nous laisser aimer.
Evangile du 10 mars Chantal BAGOT
