Temps spirituel (Rennes) - page 9

Chaque jour, RCF Alpha vous propose un moment hors du temps, un moment pour découvrir la parole de Dieu, un moment pour prier.
Le temps spirituel de RCF Alpha vous offre la chance de vivre un temps de communion en union de prière avec la communauté des auditeurs de RCF Alpha, grâce à la lecture et au commentaire de l'Evangile du jour. Le temps spirituel de RCF Alpha s'adresse à tous, chrétiens ou non et vous permet de vivre quotidiennement un temps de méditation pour démarrer la journée.

Temps spirituel (Rennes) - page 9
Chaque jour, RCF Alpha vous propose un moment hors du temps, un moment pour découvrir la parole de Dieu, un moment pour prier.
Le temps spirituel de RCF Alpha vous offre la chance de vivre un temps de communion en union de prière avec la communauté des auditeurs de RCF Alpha, grâce à la lecture et au commentaire de l'Evangile du jour. Le temps spirituel de RCF Alpha s'adresse à tous, chrétiens ou non et vous permet de vivre quotidiennement un temps de méditation pour démarrer la journée.
Evangile du 2 novembre Thierry LAMY DE LA CHAPELLE

autres, bref un jugement dernier impitoyable et définitif. Une fois de plus, il
nous faut réfléchir au sens profond des paroles du Christ qui vient ici nous
inciter à accueillir son amour et nous ouvrir à notre prochain.
On trouve ici 3 mots symboliques: anges, brebis et bouc. « Quand le Fils de
l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui », cela vient signifier
que l’esprit de Dieu est constamment avec lui et nous accompagne. La brebis
est l'évocation de la douceur, de la vulnérabilité. Le bouc, l’évocation de
l’animal chargé symboliquement de tous les pêchers commis par le peuple,
chassé au désert et offert comme victime au démon dans l’ancien testament.
Cette opposition vient ici matérialiser les penchants naturels auxquels nous
sommes soumis, tantôt bouc, tantôt brebis.
Jésus nous rappelle la nécessité de nous placer en état de veille permanent vis-à-vis de ceux qui nous entourent et que nous croisons au quotidien. Ouvrons nos yeux, nos oreilles, notre cœur et agissons en discernant celles et ceux qui nous ont manifesté leurs souffrances, leurs difficultés ou leurs besoins. Ne restons pas sourd à celui qui nous tend la main. Sachons découvrir celui qui a faim, qui est isolé, qui a froid, qui est étranger, qui est exclu. Et ce message n’est pas dans l’immédiateté mais dans la durée, une incitation continue, tout au long de notre vie, gardons vive notre attention.
Au-delà de cette attention à autrui, Jésus nous invite avec l’aide de l’Esprit, à
identifier en nous ce qui relève du bouc et ce qui relève de la brebis : savons-
nous ouvrir les yeux sur nos faiblesses et faire grandir nos élans d’amour ? Le
bouc évoqué par Matthieu rappelle la dimension de notre être qui est souffrante et qui a besoin de l’aide du berger.
Dieu ne vient pas nous condamner. Ce berger séparant les brebis des boucs vient nous rappeler que Dieu nous questionne sur notre capacité à aimer nos frères.
Pour cela, puissions-nous accueillir le don de Dieu et nous ouvrir à Lui. Dieu
nous invite également à Le reconnaitre parmi nos semblables, parmi les pauvres et les souffrants. En effet, dans cet évangile, Jésus nous dit : « chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous l’avez fait.”
Sachons éveiller le meilleur de nous-même et le meilleur de chacun, là où la
parole de Dieu s’est logée.
Evangile du 1er novembre Anne FREVILLE

Evangile du 31 octobre Isabelle DELTOMBE

Evangile du 30 octobre Pierrette MAIGNE

Zachée est un personnage connu, sa profession n’est guère appréciée puisqu’il
travaille pour l’occupant romain. Il est catalogué : c’est un riche, un voleur,
quelqu’un à ne pas fréquenter. Il est donc seul, mis à l’écart de la communauté.
Mais Zachée a dans le cœur un grand désir : voir Jésus ; et bravant les
difficultés dues à sa petite taille, la foule, ainsi que tous les jugements à son
égard, il est plein d’audace et trouve une solution. Il grimpe sur un sycomore
pour voir Jésus qui passait par là. Et là, surprise ! lui qui voulait voir Jésus,
c’est Jésus qui le voit. C’est comme si la foule n’existait plus. Jésus interpelle
Zachée en l’appelant par son nom.
Ce n’est pas l’anonymat de la foule que désire Jésus mais la rencontre de
personne à personne. En ce dimanche, moi qui écoute cet Evangile, c’est moi
qu’il veut rencontrer. Comme Zachée, il m’appelle par mon Nom car j’existe à
ses yeux comme un être unique : « descends vite, il faut que j’aille demeurer
chez toi »
C’est l’invitation que Jésus adresse à chacun d’entre nous : je veux demeurer
dans ta maison. Peut-être te sens-tu juger, indigne, mis à l’écart, peut-être vis-
tu dans la culpabilité ? Mais Jésus te voit et il veut venir habiter ta maison, ton
cœur ; il ne met pas de condition, ou plutôt si, une seule, accepter son
invitation et comme Zachée, le faire avec joie et empressement.
C’est chez nous, dans notre vie quotidienne qu’il veut nous rejoindre. Comme
dans toute la Bible, quand Dieu interpelle quelqu’un, c’est toujours un appel
singulier, un appel personnel, un cœur à cœur, une rencontre de deux désirs
que Dieu veut instaurer.
Zachée reconnaît Jésus comme son Seigneur. Cette rencontre le bouleverse
tellement qu’il veut mettre sa vie en conformité avec ce que Dieu demande : le
respect du droit et le partage.
Toute rencontre vraie avec le Seigneur nous engage vis-à-vis de nos frères et
sœurs. Notre vie doit être cohérente sinon elle est un contre témoignage.
C’est parce qu’il va jusqu’au bout, mettant en œuvre par la charité, sa
rencontre avec le Christ que Jésus peut s’écrier : « aujourd’hui, le salut est
entré dans cette maison. »
Et pour Dieu, chaque jour est un aujourd’hui du salut. Et nous ? saurons-nous
lui faire une place et répondre ainsi au désir du cœur de Dieu qui veut sauver
chacun de ses enfants.
Evangile du 29 octobre Bernadette LE TOUZE

Evangile du 28 octobre Dominique HOUSSAY

Evangile du 27 octobre Christian DABIN

En traitant Hérode de renard et non de lion par exemple, Jésus signifie clairement que ce potentat ne constitue pas un danger pour lui.
Tout ce passage,émaillé de liens avec les Écritures, est consacré à Jérusalem, dans le cadre de laquelle il annonce sa passion.
A partir du verset 34, Jésus ne retient pas sa plainte sur elle, une sorte de complainte élégiaque pleine de tristesse, par laquelle il exprime tout son amour, sa passion pour cette cité sainte. Cité sainte, mais aussi ville des pécheurs, des traîtres, des prophètes tués, des envoyés lapidés, en dehors de laquelle il ne convient pas qu’un prophète périsse. C’est en lien étroit encore avec les Écritures que Jésus s’exprime.
Et pourtant que n’a-t-il pas fait pour sauvegarder, rassembler son peuple, L’image très simple et très concrète de la poule qui abrite ses poussins sous ses ailes de la manière la plus efficace est magnifiquement parlante. Jésus exprime par là combien il désire serrer sur son cœur, de la façon la plus étroite, la plus intime, son cher peuple.
Le verset 35, dans une évocation apocalyptique, s’ouvre sur la fin des temps.
Et nous,somme-nous sensibles à l’amour sans limite que nous porte Jésus?
Pas du tout ou peu? Alors demandons-lui la grâce de changer notre cœur de pierre en cœur de chair.
Evangile du 26 octobre Antoine PELLETIER

Evangile du 25 octobre Xavier GOUX

Evangile du 23 octobre Maryvonne NIVOIT

Evangile du 21 octobre Père André DAVENEL (lu par Bertrand Jardin)

Evangile du 20 octobre Pierre GIAUME

Comme pour beaucoup d’entre nous je suppose (enfin plutôt je l’espère), je trouve que cette page d’évangile n’est pas la plus simple à appréhender : un feu qui n’est pas encore allumé, un baptême qui représente avant tout une source d’angoisse et puis en bouquet final, la division plutôt que la paix. Merci Jésus pour un tel programme à commenter !
Reprenons dans l’ordre : le feu, l’eau et la division.
Au premier abord, le feu n’a pas forcément une connotation très joyeuse : le feu qui tue, le feu qui brûle tout, le feu qui sème la mort sur son passage. Mais aussi le feu qui purifie, le feu qui permet de cuire la nourriture et donc de la rendre plus nutritive, le feu qui réchauffe le corps et l’âme. J’imagine qu’il s’agît du feu de l’Esprit Saint évoqué par Jésus à travers les mots de Saint-Luc dans notre texte du jour.
Puis vient le tour de l’eau et du baptême. Cependant, à y regarder de plus près, Jésus ne doit pas parler de son propre baptême dans le Jourdain par Saint Jean-Baptiste, puisque celui-ci a déjà eu lieu… neuf chapitres plus tôt dans ce même évangile ! Il doit donc s’agir ici de sa propre résurrection. Plongée dans la mort puis renaissance après l’avoir vaincue. On imagine alors aisément toute l’angoisse que doit représenter ce « passage » pour Jésus.
Enfin la division dans les familles. Là, j’ai beau chercher, difficile de trouver quelque chose de réellement positif dans ce passage : Jésus prône habituellement la paix et l’amour et voilà qu’il vient en fait pour nous diviser. Et si on n’a pas compris le message, il insiste avec un exemple bien concret : dans la famille divisée, je voudrais le Père. Bonne pioche !
Plus sérieusement, j’imagine que Jésus nous met au défi avec cette parole. Être chrétien, c’est en quelque sorte vivre le défi de l’amour au cœur d’un monde qui n’est pas fait pour ça et au cœur de familles blessées par le péché originel. La division, si elle a pour but de faire triompher l’Amour (avec un grand « A ») est probablement salutaire. Il nous faut ainsi cesser de croire en une unité familiale parfaite car la première des évangélisations commence au sein de nos propres cercles familiaux. Et à y réfléchir, ce n’est déjà pas une mince affaire.
« On choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille » comme le chantait Maxime Le forestier dans sa magnifique chanson « Né quelque part ». On ne choisit pas sa famille mais on peut choisir de se diviser (un peu), pour aimer (beaucoup) le Christ à travers elle.
Je vous souhaite une belle journée mes amis.
Evangile du 19 octobre Reine de KERDANET

Oui, le Seigneur s’adresse à tous en disant « tenez-vous prêt », mais tous n’entendent pas les mêmes appels en écoutant cependant la même parole,
car ce qui est à convertir au cœur de chacun est différent.
La vigilance à avoir, pour tous, c’est de ne pas laisser le mal envahir la maison, car le mal vient « comme un voleur ».
Notre chance, c’est que Dieu aussi vient à l’improviste dans nos vies. Comme à la Pentecôte, il traverse les murs, ceux de nos indifférences et de nos manques d’amour. Il nous surprend en venant parfois mettre de la vie là où nous ne voyons que souffrance et mort.
Dieu ne demande peut-être pas la même chose à chacun, mais il demande à chacun de s’engager en conscience, en tant que serviteur fidèle à la parole reçue de lui.
Chacun reçoit sa vie, des talents à développer, des responsabilités à assumer.
Je peux me demander ce que j’ai reçu comme travail.
A qui je suis chargé de donner, en temps voulu, sa part de blé ?
Dans quels domaines je peux nourrir les autres, être porteur d’espérance, témoin de la bonté et de la joie d’aimer?
Si j’ai reçu des responsabilités, suis-je attentif à la manière d’appliquer avec bienveillance les règles qui régissent la maisonnée ?
Dans le débat actuel en France sur les conditions de la fin de vie, chacun de nous peut essayer de clarifier ce qui, en conscience, l’invite à agir : cela peut retentir comme des appels différents, selon ce qui nous touche le plus :
Certains diront qu’ils veulent :
-protéger la vie par respect de la création, reçue en tant que don de Dieu.
- d’autres diront qu’il veulent avant tout soulager la souffrance
-D’autres encore qu’il leur revient d’être présent, par la parole ou le silence, afin de partager ces moments douloureux mais si vivants, où nos fragilités deviennent source d’humanité, peuvent nous faire grandir, et parfois même devenir mystérieusement germes de résurrection.
Seigneur, fais -nous connaître ta volonté, apprends-nous à être responsables : que nos paroles et nos actes soient manifestation de ta présence au cœur des vies blessées. Rends-nous plus humains, plus fraternels.
Que ceux qui croient te connaître s’appliquent à te servir tout en se laissant surprendre par le « davantage » que tu leur demanderas.
Sachant que tu attends de ton serviteur qu’il ne se pose pas en juge des actes d’autrui, mais que chaque jour il soit vigilant pour se remettre en cause lui-même, en se posant toujours cette question: « qu’est-ce que je fais aujourd’hui pour être fidèle à ta parole ? pour servir la vie ?»
Evangile du 18 octobre Julien BISCHOFF

Evangile du 17 octobre Jean-Pierre GOUIN (lu par Bertrand Jardin)

ce qu’il possède ». Les richesses matérielles ne donnent pas la vie, elles sont
davantage sources de tracas, d’amertume entrainant soucis et repli sur soi.
Nous savons bien que l’argent est utile à notre vie quotidienne, et les
personnes qui en manquent ont d’autres soucis.
Tout est en rapport avec l’usage qui en est fait, si ce n’est qu’un moyen
l’essentiel de la vie est préservé. Si c’est l’objectif final il y a une dérive qui
conduit le plus souvent à une absence de relations vraies avec autrui. Chacun
de nous, dans la vie, a pu constater que l’amas de richesses pour elles-mêmes
ne conduit pas au bonheur. La personne ainsi affairée à la gestion de ses
biens a la tentation de sa toute puissance et la possibilité de se suffire à elle-
même sans tenir compte de son entourage. La tentation de l’être humain est
parfois forte et il faut bien remarquer que notre société aurait plutôt tendance
à encourager cette façon de faire. La vie ensemble et par conséquent la vie
avec Dieu doit nous inciter à nous poser la question : « qu’est-ce qui est
essentiel dans ma vie ? En quoi ou en qui je mets ma confiance ? ». Le sens
de notre vie se fait jour peu à peu dans les priorités que nous avons, dans ce
qui nous parait nous donner la vie, dans ce qui nous rend heureux dans les
relations que nous avons en vérité. Nos relations nous donneront vite l’image
de notre vie, notre écoute et nos paroles en seront un témoignage vivant. La
parole comme le débordement de ce qui est dans notre cœur ne pourra pas
nous tromper et chassera toutes illusions que nous pouvons encore avoir.
Sans avoir des biens considérables nous pouvons nous réfugier dans une
apparence suffisante. Nous sommes des êtres fragiles et nous tenons à une
certaine sécurité es-ce bien ou mal tout est un problème de dosage mais
surtout n’y mettons pas notre cœur. Aller à l’essentiel, avoir foi en ce Dieu qui
ne fait qu’aimer ses créatures et qui l’a montré en Jésus mort et ressuscité
doit nous inciter à voir dans les frères et sœurs des personnes qui peuvent
avoir besoin de nous. Ce qui nous permet de nous décentrer de nous-mêmes
afin d’être attentif à leur besoin. Seule la foi en ce Dieu compatissant peut
nous inspirer l’attention et l’entraide pour les personnes qui nous sont
proches, dans la gratuité pour le bien de tous.
Evangile du 16 octobre Jean-Pierre POMMIER

"En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples de toujours prier sans se décourager." C'est une nécessité et on peut l'examiner en deux points : "toujours prier" et "ne jamais se décourager"
D'abord "toujours prier", qu'est-ce que c'est ? Je ne vais quand même pas passer tout mon temps en prière ! Et pourtant, c'est possible !
Quand vous voulez faire un cadeau à quelqu'un que vous aimez, vous commencez par penser à lui ou à elle en vous demandant ce qui lui ferait plaisir.
Une fois que vous avez trouvé quoi lui offrir, par exemple quelque chose à confectionner ou quelque chose à acheter, vous allez effectivement réaliser cette chose ou l'acheter.
Mais pendant la réalisation ou l'achat, est-ce que vous arrêtez de penser à votre ami ? Non, bien sûr, et cette pensée va durer au moins jusqu'au moment où vous allez offrir le cadeau et, en fait, elle continuera après.
Votre pensée sera la joie expérimentée au moment de donner le cadeau et qui durera encore dans votre cœur et dans votre mémoire. Vous serez heureux ou heureuse d'avoir pu offrir ce cadeau et la relation avec votre ami n'aura pas cessé, pas un seul instant, mais sous des aspects différents, adaptés à chaque instant.
Et prier sans cesse, toujours prier, c'est quoi ? Prier Dieu, c'est être en relation avec Lui par Jésus, en direct ou par l'intermédiaire de Marie et des saints, avec l'aide de l'Esprit Saint.
Le premier cadeau à faire à Dieu, c'est lui consacrer du temps.
Le deuxième point, c'est ne pas se décourager.
Pour continuer sur le parallélisme avec la relation amicale, le premier obstacle qui risque de nous décourager, c'est de ne pas arriver à bloquer un moment pour réfléchir à ce cadeau, pour commencer à prier : qui de nous n'a jamais pratiqué la procrastination, le report répété du temps de prière ? Le remède, c'est le rendez-vous dans l'agenda.
Un deuxième obstacle c'est "je ne sais pas quoi lui offrir" ou l'équivalent "je ne sais pas prier". Le remède, c'est observer les goûts de l'ami, pour la prière, c'est relire l'Évangile pour voir comment Jésus priait. Jésus priait en pensée, en parole, par action et sans omission.
Un autre obstacle enfin est la fatigue. Alors reprenez le psaume qui dit que lorsque mon corps dort, mon esprit veille. Donc, mettez-vous en attitude d'adoration et pratiquez l'adodoration et votre ange gardien vous réveillera frais et dispo, le cœur en Joie.
C'est dommage que je n'ai pas plus de temps pour vous parler de la Joie de la prière mais pratiquez la prière en vérité et vous allez la recevoir.
Alors je termine avec le mot foi, la foi que Jésus souhaite trouver quand il reviendra. Là encore, il s'agit d'imiter Jésus, Lui qui a dit en Jean 11, 42 : "Père, Je sais que Tu m'exauces toujours". Alors, courage et prions les uns pour les autres.
Evangile du 15 octobre Marie-Anne FOURNEL

Evangile du 13 octobre Alain GARRIC

Evangile du 13 octobre Alain GARRIC

Evangile du 11 octobre Pierrik DESDOIGTS

Quand Dieu a créé le monde, il y a mis tout ce qu’il avait : son amour.
Quand Dieu a créé les hommes, il s’est réservé une petite place au cœur de nous-
mêmes.
Voilà que Jésus nous dit que le plus important c’est ce que le cœur voit, entend, vit.
Nous aurons beau nous cacher derrière des rites et des coutumes, nous aurons beau
observer toutes les recommandations du bien vivre, si le cœur pense, dit ou fait le
contraire, à quoi cela peut-il nous mener ?
Certes, il est bon de se laver les mains que l’on porte à la bouche pour se nourrir. Mais
si notre cœur est empli d’inimitié, de rancœur, voire de haine, quel bénéfice aurait-on à
déjeuner avec notre invité ?
Le pharisien a-t-il invité Jésus par amitié, par reconnaissance pour tout ce qu’il
accomplit sur les chemins de Palestine ?
Si cela avait été le cas, pourquoi s’attache-t-il au manque de ce qu’il faut bien appeler
un détail protocolaire ?
Voilà qu’il juge Jésus sur ce détail. Il ne voit que le geste d’ablution non accompli, et il
s’enferme dans sa critique.
Jésus, lui, voit aussi tous ces détails qui encombrent la vie de ses concitoyens, des
pharisiens tellement attachés à la loi et tous les préceptes qui y sont attachés. Mais il
voit, avec son cœur, ce qu’il y a dans le cœur de l’homme qui l’invite à sa table.
Il sait combien il est observé, combien on cherche à le prendre en défaut vis-à-vis de la
loi qu’il prétend accomplir.
Mais il comprend que cette loi, ces rites, sont devenus des paravents qui cachent la
cupidité, la méchanceté de ceux qui refusent de l’écouter se dire, de voir tant de bonté
jaillir de son cœur.
Et Jésus de nous rappeler qu’il est aux origines de la création ; qu’il y a mis tout son
cœur ; que l’homme vit par Lui, Jésus, qui est présent au fond de lui-même.
Et, comme lui-même n’a pas retenu sa qualité divine pour mieux se donner aux hommes,
ainsi nous devons, nous aussi donner en oubliant notre condition humaine pour que la
pureté divine habite en nous.
Aujourd’hui, serons-nous de ces hommes cupides, enfermés dans leurs règles comme
d’incontournables préceptes qui nous enferment en nous-même ?
Aussi longtemps que le pharisien qui vit en nous n’a pas compris l’importance de se
détacher des pouvoirs et des plaisirs, il ne pourra pas vivre libre, écouter Dieu se dire, et
aller par le monde, le cœur comblé de la miséricorde divine.