
Temps spirituel (Rennes) RCF - page 34
Chaque jour, RCF Alpha vous propose un moment hors du temps, un moment pour découvrir la parole de Dieu, un moment pour prier.
Le temps spirituel de RCF Alpha vous offre la chance de vivre un temps de communion en union de prière avec la communauté des auditeurs de RCF Alpha, grâce à la lecture et au commentaire de l'Evangile du jour. Le temps spirituel de RCF Alpha s'adresse à tous, chrétiens ou non et vous permet de vivre quotidiennement un temps de méditation pour démarrer la journée.
Episodes
23 septembre 2022Evangile du 23 septembre Nathalie DAVAULT
Autrefois… les anciens, les grands prêtres et les scribes…
sont des mots qui m’interpellent dans cet Evangile et me renvoient vers deux
passages de la Bible, l’un dans l’Ancien Testament et l’autre dans le Nouveau,
comme sur une frise chronologique : l’Ancien Testament, l’Evangile de Jésus
Christ, puis le livre de l’Apocalypse qui clôt le Nouveau Testament.
Dans le livre d’Isaïe (43, 16-19), il est écrit : « Ainsi parle le Seigneur, lui qui fit
un chemin dans la mer, un sentier dans les eaux puissantes… ne faites plus
mémoire des évènements passés, ne songez plus aux choses d’autrefois. Voici
que je fais une chose nouvelle : elle germe déjà, ne la voyez-vous pas ? Oui, je vais faire passer un chemin dans le désert. »
Et, dans le livre de l’Apocalypse (21,1-5), Jean écrit : « J’ai vu une terre
nouvelle… la Jérusalem nouvelle… voici le chemin de Dieu avec les hommes…
ce qui était en premier s’en est allé… voici que je fais toutes choses
nouvelles. »
Et si, être heureux au sens de la Bible, c’était suivre « le Christ, le Messie de
Dieu » en faisant chaque jour toutes choses nouvelles ? Chasser nos vieilles
habitudes, demander pardon pour nos péchés qui nous empêchent d’avancer,
prier Dieu de guérir nos blessures qui nous lient à notre passé.
Jésus n’est pas « un prophète d’autrefois », « il faut qu’il soit rejeté par les
anciens, les grands prêtres et les scribes », rejeté par les représentants de
l’ordre établi pour ouvrir « le chemin de Dieu avec les hommes ».
« Vous êtes l’aujourd’hui de Dieu » titre le troisième chapitre de l’exhortation
apostolique « Christus Vivit » du Pape François aux jeunes et à tout le peuple
de Dieu après le synode de 2018 sur « Les jeunes, la foi et le discernement
vocationnel ».
Etre l’aujourd’hui de Dieu, participer à l’avènement de la terre nouvelle,
prendre le chemin de Dieu avec les hommes. Comment puis-je aujourd’hui
répondre à cet appel ? Autrefois… les anciens, les grands prêtres et les scribes… sont des mots qui m’interpellent dans cet Evangile et me renvoient vers deux passages de la Bible, l’un dans l’Ancien Testament et l’autre dans le Nouveau, comme sur une frise chronologique : l’Ancien Testament, l’Evangile de Jésus Christ, puis le livre de l’Apocalypse qui clôt le Nouveau Testament.
Dans le livre d’Isaïe (43, 16-19), il est écrit : « Ainsi parle le Seigneur, lui qui fit
un chemin dans la mer, un sentier dans les eaux puissantes… ne faites plus
mémoire des évènements passés, ne songez plus aux choses d’autrefois. Voici
que je fais une chose nouvelle : elle germe déjà, ne la voyez-vous pas ? Oui, je vais faire passer un chemin dans le désert. »
Et, dans le livre de l’Apocalypse (21,1-5), Jean écrit : « J’ai vu une terre
nouvelle… la Jérusalem nouvelle… voici le chemin de Dieu avec les hommes…
ce qui était en premier s’en est allé… voici que je fais toutes choses
nouvelles. »
Et si, être heureux au sens de la Bible, c’était suivre « le Christ, le Messie de
Dieu » en faisant chaque jour toutes choses nouvelles ? Chasser nos vieilles
habitudes, demander pardon pour nos péchés qui nous empêchent d’avancer,
prier Dieu de guérir nos blessures qui nous lient à notre passé.
Jésus n’est pas « un prophète d’autrefois », « il faut qu’il soit rejeté par les
anciens, les grands prêtres et les scribes », rejeté par les représentants de
l’ordre établi pour ouvrir « le chemin de Dieu avec les hommes ».
« Vous êtes l’aujourd’hui de Dieu » titre le troisième chapitre de l’exhortation
apostolique « Christus Vivit » du Pape François aux jeunes et à tout le peuple
de Dieu après le synode de 2018 sur « Les jeunes, la foi et le discernement
vocationnel ».
Etre l’aujourd’hui de Dieu, participer à l’avènement de la terre nouvelle,
prendre le chemin de Dieu avec les hommes. Comment puis-je aujourd’hui
répondre à cet appel ?Droits image: Temps Spirituel
22 septembre 2022Evangile du 22 septembre Isabelle LAURENT
Hérode Antipas est le second Hérode de l’Evangile. Son père, Hérode le Grand, avait la réputation d’un roi sanguinaire et paranoïaque et avait fait tuer les bébés masculins par crainte pour son trône. Son fils, Hérode Antipas, règne à sa suite sur la Galilée et la Transjordanie. L’évangile dit de lui qu’il « craignait Jean, sachant que c’était un homme juste et saint, et il le protégeait?» (Marc 6,20). Mais il finira pourtant par le tuer pour ne pas
perdre la face.
Dans ce passage, il s’interroge sur un rabbin itinérant, Jésus. « Jean, je l’ai fait décapiter. Mais qui est cet homme ? » se demande-t-il. Ses conseillers eux-mêmes semblent perdus : ce serait « Jean le Baptiste ressuscité ou le prophète Elie, ou encore un prophète d’autrefois ressuscité ». Le texte poursuit : « Il cherchait à le voir ». Est-ce par curiosité ? Ou une forme
de fascination de l’étrangeté ? Ou encore, comme avec Jean Le Baptiste, une attirance vers la vérité ?
Hérode verra Jésus qui lui sera amené, poings liés. Le tétrarque s’en réjouit, intéressé par la renommée de Jésus, et espérant lui faire réaliser quelque miracle… (Luc 9,6-12). Mais devant le mutisme de Jésus, il le traite avec mépris, le costume par dérision d’un manteau royal et le renvoie à Pilate. Par ce geste, Hérode se ligue avec Pilate qui prononcera la sentence de mort contre Jésus. La même lâcheté que pour l’assassinat de Jean-Baptiste se
produira alors face à Jésus. Là où le premier Hérode avait échoué, à Bethléem, le second Hérode réussit à Jérusalem. La croix portera le titre «?roi des Juifs?». Finalement, Hérode aura une réponse à sa question.
Peu après ce passage de l’interrogation d’Hérode sur l’identité de Jésus, c’est Jésus lui-même qui demande à ses apôtres : « Au dire des foules, qui suis-je ? » Ils répondent « Jean le Baptiste ou Elie, ou un prophète d’autrefois qui serait ressuscité… » puis il leur demande à eux : « Et pour vous, qui suis-je ? » Pierre alors confesse qu’il est le Messie de Dieu.
Jésus a reçu son identité au baptême. Il est le Fils de Dieu. Toute sa vie, il va découvrir et approfondir ce que cela signifie, tout ce que cela implique. Ce que cela suppose de souffrir par les hommes jusqu’à être ressuscité par le Père. Mais il ajoute qu’on ne peut le suivre sans renoncer à soi.
Il emmènera ensuite Pierre, Jacques et Jean avec lui et sera transfiguré devant eux en présence de Moïse et… d’Elie, confirmant ainsi qu’il n’est pas ces prophètes et que c’est lui, Jésus, qu’ils annonçaient. L’évangile dit alors : « Ils virent la gloire de Jésus ». Voir Jésus demande de renoncer à soi pour accueillir le Tout autre, la toute nouveauté de Dieu, ce que Hérode n’a pas su faire. Seule la foi peut discerner l’identité de Jésus dans l'intime de l'être. Pour voir, il faut croire. C'est le mystère de la toute-puissance aimante de Dieu, une identité caché.Droits image: Temps Spirituel
21 septembre 2022Evangile du 21 septembre Luc BOUGE
Jésus lui dit : Suis-moi. L’homme se leva et le suivit.
Il me plaît d'imaginer que ces quelques lignes sont le témoignage de Matthieu lui-même, le témoignage de la manière dont il a été personnellement appelé par Jésus. Le début, la genèse de son histoire sainte.
Jésus passait
Le terme qui est employé ici est le même que celui qui est employé quelques versets plus loin lorsque Jésus passe près de deux aveugles qui le suivent en criant : Prends pitié de nous, fils de David ! (Mt 9, 27). Ce texte, comme le suivant, est donc fondamentalement un texte d'appel, un texte de guérison.
Un homme assis
Mais ici, personne ne crie. Cet appel au secours est inaudible, comme si cet homme n'était pas capable d'articuler son appel au secours. Cet homme, ou plutôt selon le terme du texte, cet être humain, est assis. Le mot qui est traduit par "assis" est exactement le mot qui est employé pour décrire le peuple dans l'attente de la venue du Messie au chapitre 4 : Le peuple qui habitait dans les ténèbres a vu une grande lumière. Sur ceux qui habitaient dans le pays et l’ombre de la mort, une lumière s’est levée. (Mt 4, 16)
Un collecteur d'impôts
Cet être humain habite donc les ténèbres, il habite le pays de l'ombre et de la mort, il habite le pays du silence. Effectivement, c'est un publicain, c'est-à-dire un fonctionnaire en charge de la perception des impôts au profit de l'occupant romain. Les pharisiens qualifient cet homme et ses collègues de pécheurs. Le mot du texte qui est rendu par "pécheur" veut dire : celui qui a manqué l'objectif, celui qui a raté son but, celui qui n'est plus sur le bon chemin. Cet être humain qui habite au milieu des ténèbres est exactement ainsi: il s'est perdu, il est perdu, il ne sait même plus crier au secours. Comme la brebis égarée (Mt 18, 12).
Matthieu, un nom nouveau
D'après les évangiles de Marc et Luc, cet homme s'appelle Levi, un prénom banal. Mais le regard de Jésus s'est posé sur lui et ce regard lui fait cadeau d'un nom nouveau : Matthieu, ce qui signifie : Don de Dieu. Ce nom lui est déjà donné, mais cet homme ne le sait pas encore. La phrase suivante commence par "il", cet homme, et non par ce nom nouveau : Matthieu.
Jésus lui dit : Suis-moi !
Et au coeur de ce silence, au coeur de ces ténèbres oppressantes, au coeur de cette incapacité à crier, c'est Jésus qui prend la parole, c'est Jésus qui lui dit : "Suis-moi". Et comme toujours avec Jésus, cette parole est une parole créatrice, c'est un appel à la vie. Jésus appelle cet homme à recevoir un nouveau nom, "Don de Dieu", et à suivre un nouveau maître, "Jésus".
Et il se leva
Et cet homme se lève. Le terme qui est employé est exactement le même qui est employé pour exprimer que les morts se relèvent (Mt 12, 41, Mc 5, 42, etc.) Se lever pour cet homme, c'est passer de la mort immobile au milieu des ténèbres à la vie en marche à la suite de Jésus. C'est passer de ce lieu où il s'était installé pour se mettre en route vers celui où il est appelé. Se lever pour cet homme, c'est accueillir comme une promesse surabondante ce nouveau nom qui lui est donné : "Don de Dieu".Droits image: Temps Spirituel
6 septembre 2022Evangile du 6 septembre Père André Davenel lu par Bertrand Jardin
Commentaire de Luc 6/12-19
Trois points d’attention pour notre réflexion et notre prière…
1°/Jésus s’en alla dans la montagne pour prier et il passa la nuit à prier DIEU.
La montagne, c’est le lieu de la rencontre avec DIEU..Avant de prendre une décision importante,Jésus prend un temps de ‘cœur à cœur’ avec son Père…Avant de choisir les DOUZE,,les piliers de l’Eglise,Jésus prend un temps de contemplation,de communion avec son Père… Jésus ne fait rien seul…
2°/ Jésus, parmi ses disciples en appelle DOUZE…Ce sont des apôtres : des ‘envoyés’..Et il leur donne un nom,chacun personnellement :..C’est pour souligner que la communauté des croyants n’est pas une ‘masse anonyme’..mais chacun est responsable de l’annonce de l’Evangile….Je t’ai appelé par ton nom.TU as du prix à mes yeux ;je t’aime’ disait Isaie…
3°/ Jésus, descend de la MONTAGNE ,avec les 12 dans la PLAINE…
C’est le rappel de la VOCATION UNIVERSELLE de l’EGLISE. L’Eglise est pour le monde,elle doit entrer en dialogue avecle monde( comme dit le Concile Vatican 2
) Le Pape FRANCOIS nous a souvent dit..L’EGLISE doit ‘SORTIR et aller aux PERIPHERIES EXISTENTIELLES…car nous sommes des ‘DiISCIPLES-MISSIONNAIRES…
En ce début d’année pastorale,quelle que soit notre vocation en église,notre état de vie…nous sommes appelés ,en tant que baptisés-confirmés, à porter témoignage de la miséricorde de DIEU..
Et n’oublions pas : prier en homme d’action et agir en homme de prière…tel est le mouvement auquel Jésus nous invite,luiqui ne cesse de MONTER sur la montagne pour PRIER, et d’en descendre pour GUERIR ;;;Amen ;
Droits image: Temps Spirituel
5 septembre 2022Evangile du 5 septembre Pierre GIAUME
Commentaire de Luc 6,6-11.
Mes amis, je dois vous faire une confession : pour chacun des commentaires d’évangile que j’écris, j’aime tout d’abord commencer par rechercher si le texte à commenter est présent chez d’autres évangélistes. Si c’est le cas, je me dis que le message présent dans la page d’évangile en question doit être d’autant plus riche, fort, et important. Et puis j’y vois sans doute aussi une preuve supplémentaire que ce moment précis de la vie du Christ a bel et bien eu lieu, ce qui doit inconsciemment me rassurer. Alors sachez ainsi que le miracle accompli par Jésus et relaté par Saint-Luc dans notre texte du jour est aussi présent dans les deux autres évangiles synoptiques.
Cette guérison d’un homme à la main « paralysée » (ou « desséchée » selon Saint-Matthieu, ou encore « atrophiée » comme l’a écrit Saint-Marc) est l’un des miracles accomplis par Jésus à dessein le jour du Sabbat. Celui-ci sera ainsi retenu comme motif d’accusation par les scribes et les pharisiens, eux qui scrutent les moindres faits et gestes du Christ afin de trouver des vils prétextes pour le faire condamner à mort. Mais accomplir des guérisons en ce jour de repos, ne serait-ce pas la démonstration du fait que le Sabbat est Jésus, puisqu’il est le Fils de Dieu. Libérer les âmes du mal, être fraternel, partager un repas ou les biens que l’on possède, c’est finalement donner au « travail » un sens des plus nobles. Ce travail qui permet à l’humanité de cheminer vers le Sabbat éternel, repos apaisé et aspiration intime de l’Homme terrestre.
Revenons à notre texte. Notons que la première parole que Jésus adresse à l’homme ne concerne pas sa main paralysée puisqu’il lui dit : « Lève-toi, et tiens-toi debout, là au milieu ». Je trouve qu’elle fait écho à la parole délivrée au paralytique « Lève-toi et marche ». C’est une parole forte, décisive, mais qui n’était pourtant pas nécessaire à la guérison de la main malade. Cette phrase résonne comme un réel appel à la résurrection, un retour à la vie et à la dignité pour cet homme dont l’infirmité était probablement source de rejet, de mise à l’écart.
Avec Jésus, l’Homme est toujours au centre, comme le principal sujet de ses préoccupations. Peu importe le Sabbat, les conventions, des règles : l’Homme et sa guérison sont bien plus importants qu’une loi mal interprétée.
Et puis la main c’est le premier outil pour travailler, qui plus est à l’époque de Jésus ! C’est aussi l’instrument du toucher, du sensible, du don, de la conduite d’un animal, de l’accompagnement d’un enfant, de la bénédiction, de la protection, de la nutrition (la sienne comme celle des plus petits ou des plus faibles), de l’accueil, de l’amour. Regardez à quel point les mains de nos prêtres et diacres sont sollicitées lors de la célébration de l’Eucharistie. Ce n’est donc sans doute pas un hasard si Jésus guérit une main, tant les symboles associés sont nombreux.
Et Jésus dit enfin : « Étends ta main ». Il aurait pu lui dire simplement : « Regarde ta main » comme un magicien l’aurait fait après un bon tour de prestidigitation. Mais non : « Étends ta main ». On aurait envie d’ajouter : « Redeviens un Homme au cœur de la vie, va bénir le monde et témoigne, va œuvrer, va travailler à l’œuvre du Seigneur à présent que tu es guéri ».
Qu’est ce qui chez nous, pourrait s’apparenter à une main paralysée, desséchée ?
Sur qui aimerions-nous étendre les mains pour faire du bien aujourd’hui ?
Et plus généralement, que faisons-nous de nos Sabbats ?
La parole du Christ, qu’elle soit présente dans une, deux, trois voire quatre pages d’évangile, reste notre meilleure boussole pour répondre à toutes ces questions.
Bonne rentrée et belle journée à vous mes amis.
Droits image: Temps Spirituel
1 septembre 2022Evangile du 1er septembre Jean-Pierre Pommier
Commentaire de Lc ch 5 v 1 à 11 V2 / 22ème Semaine du Temps Ordinaire de la férie
Bonjour à tous,
Commençons par considérer la situation du texte d'Évangile que nous venons d'entendre et qui nous raconte la première pêche miraculeuse.
Pierre et ses compagnons viennent de passer la nuit à pêcher sans prendre aucun poisson. Ils sont fatigués, et encore plus fatigués du fait qu'ils n'aient rien pris. Au bord du lac de Génésareth, ils lavent leurs filets pour la prochaine expédition.
À côté, il y a une foule qui écoute Jésus : elle, elle est heureuse d'entendre Jésus, d'ailleurs, qui n'est pas heureux d'entendre Jésus, hormis les Scribes et les Pharisiens ? Même les grands pécheurs sont attirés par Jésus. C'est logique, Jésus est venu pour les sauver.
Cela fait contraste avec Pierre, l'impulsif, Jacques et Jean, les fils du tonnerre qui doivent probablement déprimer un peu à cause du manque de poisson : comment vont-t-ils payer leurs charges, l'impôt de César et nourrir leurs familles ? Ne connaissons-nous pas nous aussi quelquefois ce genre de situation ou d'autres soucis qui nous tracassent beaucoup ?
Sur le bord du lac, voilà que la foule augmente alors Jésus se réfugie sur la barque de Pierre. Il lui demande de s'écarter du rivage. Pierre se dit peut-être "il ne pourrait pas nous laisser tranquille, il ne voit pas que ça va pas bien pour nous, que ce n'est pas le moment de venir nous déranger !
Et maintenant qu'Il a fini de parler, il veut qu'on rejette les filets, il ne dit même pas à droite ou à gauche, à tribord ou à bâbord dirait un connaisseur mais Lui, Il n'est pas pêcheur, il était charpentier, qu'est- ce qu'Il connaît du métier ? Bon, c'est bien parce que c'est Lui, c'est vrai qu'on a déjà vu des choses bizarres avec Lui. Bon, allez, on y va !"
Mais qu'est-ce qui se passe ? Les filets vont lâcher ! Vite Jacques et Jean, venez nous aider ! Les bateaux vont couler ! Ils sont tous effrayés par la quantité de poisson. Ils se mettent à genoux devant Jésus. Ils Lui demandent de s'éloigner d'eux mais Jésus rassure Pierre : "Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras."
Et nous, est-ce que nous nous laissons déranger par Jésus ? Est-ce que nous faisons ce qu'Il nous demande ? Jeter un filet n'est pas compliqué : est-ce que nous pouvons imaginer combien d'hommes et de femmes iront à Jésus suite à une parole ou un geste de notre part ?
Pierre, Jacques et Jean ont tout laissé pour suivre Jésus, maintenant, il n'est plus du tout question pour eux qu'ils laissent Jésus s'éloigner d'eux. Alors, comme eux, n'ayons pas peur, suivons, nous aussi, Jésus, approchons-nous de Lui par la prière et les sacrements et soyons aujourd'hui ses témoins, là où nous sommes, dans notre monde et dans ses périphéries. Amen.
Droits image: Temps Spirituel
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