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A vrai dire... RCF - page 2

présentée par Alain Charlier, Béatrice Ducellier, Thierry Grenet, P. Vincent de Labarthe, Anne-Cécile Suzanne, Marc Tesniere, Lecointre Vianney

Edito du jour : toute l'actualité est sujette à réflexion, nos éditorialistes partagent la leur

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Episodes

  • ©Gerd Altmann de Pixabay
    17 novembre 2023

    L'avortement est-il une valeur ?

    2 min
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    Alors que les tensions internationales rejaillissent, pour le pire, sur l’ambiance générale qui règne dans notre pays, le président de la République, Emmanuel Macron, dit vouloir rassembler et montrer une France unie derrière ses valeurs.


    Très bien, mais quelles sont-elles ces valeurs supérieures, alors qu’il semble même y avoir des dissensions sur notre conception de la dignité humaine ? Rappelons quand même que les évolutions législatives qui nous sont promises en matière sociétale portent sur la libéralisation de l’euthanasie et l’inscription du droit à l’avortement dans la Constitution. On aurait pu espérer mieux que cette fuite en avant mortifère. N’y a-t-il donc pas du côté de la vie des pistes plus désirables pour définir notre avenir et le bien commun à construire ensemble ?
    Au sujet de l’avortement, voici ce qu’en disait Simone Veil à la tribune de l’Assemblée nationale comme ministre de la Santé, en novembre 1974, pour y défendre le projet de dépénalisation de l’IVG : « Je le dis avec toute ma conviction : l’avortement doit rester l’exception, l’ultime recours pour des situations sans issue. » Elle poursuivait : « Aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l’avortement. Il suffit d’écouter les femmes. » Et elle dit encore : « C’est toujours un drame et cela restera toujours un drame. C’est pourquoi, si le projet qui vous est présenté tient compte de la situation existante, s’il admet la possibilité d’une interruption de grossesse, c’est pour la contrôler et, autant que possible, en dissuader la femme. »
    Le sujet mérite mieux que les manœuvres politiciennes. En 2022, la France a connu un nombre record de 234.300 avortements, ce qui est un échec au regard des ambitions initiales de la loi Veil. Dans un sondage IFOP de 2020, 92 % des répondants pensent que l’avortement laisse des traces psychologiques difficiles à vivre pour les femmes et près des trois quarts (73 %) jugent que la société devrait davantage aider les femmes à éviter le recours à l’Interruption Volontaire de Grossesse.
    Inscrira-t-on aussi dans la Constitution que nulle pression ne doit plus s’exercer pour inciter les femmes à avorter, comme c’est trop fréquemment le cas de la part de l’entourage notamment masculin en cas de grossesse inattendue ? Garantira-t-on la clause de conscience spécifique pour les soignants ? Mettra-t-on en œuvre une vraie politique sociale pour aider les jeunes femmes qui le souhaitent à mieux accueillir leur futur enfant ?
    Telles sont les questions qui se posent à l’occasion de ce projet de loi faussement consensuel visant à inscrire dans la Constitution la liberté des femmes de recourir à l’IVG.
    Droits image: ©Gerd Altmann de Pixabay
  • © RCF Normandie
    5 novembre 2025

    L'éducation privée de moyens

    2 min
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    Par le Vincent de Labarthe, vicaire dans la paroisse d'EU, en Seine-Maritime.
  • ©Marie-Thérèse Pernod
    4 novembre 2025

    Les amis du ciel, par Marie-Thérèse Pernod

    3 min
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    Cet épisode est une invitation à redécouvrir la beauté d’une Église vivante où les saints et nos défunts ne sont jamais très loin, car en Christ, le Ciel est déjà à notre portée.
  • © Beatrice Ducellier
    3 novembre 2025

    Le purgatoire

    3 min
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  • Vianney Lecointre
    31 octobre 2025

    "Vive les pâturages", par Vianney Lecointre

    2 min
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    Nos auditeurs ornais ont la chance de pouvoir trouver, tous les semestres, dans toutes les bonnes librairies et maisons de la presse, la revue Orne Nature. Le numéro 18, correspondant à l’automne-hiver 2025, est paru récemment.



    Si, comme son nom l’indique, elle met en valeur les merveilles de la nature dans l’Orne, n’y figurent pas que de bonnes nouvelles. Et s’il y a, comme il est dit dans l’éditorial, un vrai bonheur à observer nos prés et la vie qui s’y développe, il y est malheureusement fait le constat de la régression des prairies permanentes qui ont perdu plus de la moitié de leur surface depuis 1940 et notablement ces dernières années, du fait du recul de l’élevage et des pâturages en extérieur. Pourtant les prairies sont non seulement des espaces de production, mais contribuent aussi à l’accueil de la biodiversité, à l’épuration de l’eau, au stockage de carbone dans les sols et bien sûr à la beauté de nos paysages.
    Nous savons tous que nous devons consommer moins de viandes, et notamment de viande bovine, la plus problématique. Mais le bilan carbone du kilo de bœuf issu d’une bête nourrie à l’herbe dans un bocage ancien qui se situe à proximité du consommateur n’est pas du tout le même que celui du bœuf importé élevé dans des conditions moins propices. D’après certains calculs, la différence en terme d’émission de CO2 nette peut être de 1 à 10. C’est dire qu’il ne s’agit pas de condamner l’élevage traditionnel, bien au contraire ! Or, en France, la consommation de viandes ne recule pas et, si la part de la viande bovine régresse un peu, c’est surtout au détriment de la production locale, non des importations qui restent importantes.
    Quelle leçon pouvons-nous tirer de cela ? Que la préservation de la planète, comme l’on dit parfois de manière un peu grandiloquente, mais aussi, et c’est lié, de notre environnement immédiat, dépend beaucoup de notre attitude de consommateur. Elle a, sur bien des sujets, plus d’impact sur notre avenir que même notre vote lors des élections. En l’espèce, soyons attentifs à manger de la viande plus modérément et, quand c’est le cas, à privilégier des produits de qualité dont nous sommes sûrs de la provenance. Et que vivent les pâturages !
  • ©Gerd Altmann de Pixabay
    30 octobre 2025

    Quelle place pour la démocratie dans une France fracturée? par Alain Charlier

    2 min
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    Chers auditeurs,

    Une France fracturée entre des partis politiques qui s’entredéchirent le pouvoir. Des concitoyens qui délaissent les urnes quand elles les appellent à voter. Des problèmes de sécurité et un enlisement
    économique qui s’amplifient, malgré ou à cause de tentatives de solutions remises en cause d’un gouvernement à l’autre.
    Mais comment ce pays se débrouille-t-il pour compter autant de prix Nobel, et d’intellectuels de haut niveau tout en échouant là où ses voisins finissent par s’en sortir ?
    Et si cela venait d’un problème de vocabulaire ? Et si tout partait d’une définition équivoque ?
    L’étymologie du mot démocratie est claire : dêmos = peuple et kratos = pouvoir. C’est donc un système de gouvernement qui accorde le pouvoir au peuple. D’un point de vue pratique, le peuple ne peut se représenter lui-même pour se gouverner. Comment entendre 69 millions de personnes s’exprimer sur tous les sujets ? D’où le système de représentants du peuple : nos chers élus !!
    Mais ces élus, sont-ils toujours orientés à représenter le peuple ? Et ce peuple, fait-il confiance à ses élus pour donner les meilleures chances à notre pays ? Et les deux ont-ils en tête que gouverner c’est
    servir le Bien Commun et pas forcément l’intérêt général ou pire l’intérêt particulier ?
    Arrêtons-nous pour nous poser quelques questions :
    ? Concitoyen, est-ce que tu attends que la démocratie fasse valoir ton avis, s’occupe de ta situation, résolve tes problèmes ? Ou bien est-ce que tu attends de tes élus qu’ils se mettent d’accord pour prendre les meilleures décisions pour le pays ?
    ? Élu, est-ce que tu rédiges un programme pour séduire ton électorat, pour répondre à une idéologie ? Ou bien est-ce que tu tiens compte de la réalité pour éviter de vendre du rêve ?
    Est-ce que tu es prêt à céder ta place pour que d’autres fassent vivre la démocratie ?
    Tant que des élus continueront de bercer le peuple d’illusions irréalistes et coûteuses, tant que d’autres élus voudront leur part du gâteau « pouvoir », et tant qu’une partie du peuple espèrera gagner contre une autre partie du peuple, non, je ne parlerai pas de démocratie.
  • ©RCF
    28 octobre 2025

    Liberté, égalité, fraternité, une devise proche de l'évangile, par Gérard Coulon

    2 min
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  • © RCF Normandie
    27 octobre 2025

    Crise politique philosophique et religieuse

    2 min
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  • © RCF Normandie
    22 octobre 2025

    Taizé

    2 min
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    Par le Père VIncent de Labarthe, depuis Taizé, où il séjourne avec un groupe de jeunes. Un édito enregistré au bout d’un champ à l’abri du vent !
  • ©RCF Manche
    21 octobre 2025

    Les derniers poumons du monde, par Marie-Thérèse Pernod

    3 min
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    Dans un monde asphyxié par le bruit et la performance, les plus jeunes retournent, selon le journal Le Monde, au silence et à des lieux "inutiles" : les monastères.

  • © Beatrice Ducellier
    20 octobre 2025

    Enseignement catholique

    3 min
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  • ©Gerd Altmann de Pixabay
    17 octobre 2025

    Les menaces sur notre démocratie

    2 min
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    Notre démocratie est en danger. Elle l’est sous la pression de régimes ou d’idéologies extérieurs, poutiniste ou islamiste, dirons-nous pour simplifier, qui nous veulent du mal, et contre lesquels nous peinons à nous défendre. Elle l’est de par les bouleversements que lui fait subir Donald Trump, dans ce pays ami que sont les Etats-Unis, dont on a l’habitude de dire que nous suivons les traces avec quelques années de décalage.

    Que reste-t-il en effet de la démocratie américaine, chère à Tocqueville, quand tous les contre-pouvoirs sont laminés, que les opposants sont poursuivis, que les vérités scientifiques tel le réchauffement climatique sont niées simplement parce qu’elles ont le tort de déplaire au « lider maximo » à l’ego boursouflé ?
    Mais notre démocratie est menacée de l’interne aussi. Ainsi des juges ont fait l’objet de menaces suite au jugement rendu dans l’affaire Sarkozy, accusé, rappelons-le, d’avoir cherché le soutien financier d’un dictateur étranger pour sa campagne électorale. D’un autre côté, certains se sont réjouis par trop bruyamment de la condamnation de celui qui est quand même un ancien président de le République… Et puis, bien sûr, il n’a échappé à personne que nos institutions ont actuellement bien du mal à fonctionner. Je pense que le Président de la République, Emmanuel Macron, porte en la matière une lourde responsabilité. Depuis 2017, il a pris le parti de tout décider tout seul, laminant l’autonomie des collectivités locales, ne prenant jamais en compte les corps intermédiaires, comme dans une réforme des retraites sans nul doute nécessaire mais particulièrement mal conçue et mal négociée, finissant par être à la tête d’un exécutif ayant perdu le contact avec le terrain et la réalité.
    Tout cela contribue à une dissolution du lien social et de la notion de bien commun, qui était déjà une tendance à l’œuvre du fait de la montée des individualismes et du désintérêt pour la chose publique. De fait, notre modèle de société ne tourne plus rond. Ce qui est à craindre, c’est qu’une masse critique de nos concitoyens, poussée par la peur ou la colère, choisisse aussi, comme en Amérique, de basculer dans un régime autoritariste ne fonctionnant que sur la base de rapport de forces. C’est quand même tout l’inverse de ce dont nous aurions besoin : un idéal démocratique renouvelé, basé sur le sens des responsabilités et la solidarité, dans lequel chacun contribuerait dans la mesure de ses moyens à prendre soin les uns des autres, de la qualité de notre environnement et, en définitive, de nos libertés.
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    16 octobre 2025

    IA, solution ou problème?

    2 min
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    Chers auditeurs,
    Vous entendez très souvent parler de l’Intelligence Artificielle. Trop souvent ? En même temps, ça bouge tous les jours ou presque.
    De fait, beaucoup de cerveaux travaillent quotidiennement à son développement. Vous le constatez lors de démarchage par téléphone : les voix humaines teintées d’un fort accent étranger ont fait
    place à une voix sans accent qui répond encore un peu à côté de vos questions, mais pas pour longtemps. Vous le constatez à la télé ou dans les journaux avec des vidéos ou des photos dont les personnages imaginaires ressemblent à s’y méprendre à des humains.
    Vous savez peut-être moins que ce sont environ 30.000 entreprises d’ingénierie et près de 7 millions de personnes dans le monde qui créent ces algorithmes. Et depuis quand ? Les balbutiements datent
    des années 60. C’est seulement en 2011 que Siri est apparu sur les iPhone et en 2022 pour ChatGPT.
    Les interactions entre les humains et l’Intelligence Artificielle se multiplient à une vitesse phénoménale. Si les entreprises l’utilisaient à la marge en 2022, elles sont 70 %, en 2025, à dire qu’elles l’utilisent régulièrement au moins dans une de leurs fonctions.
    Cette solution d’accélération du traitement des données est également source de problèmes qui se découvrent peu à peu :
    ? la consommation d’énergie : pour faire tourner les systèmes, il faut la consommation
    annuelle de la France… pour le moment, et bien que nous devrions viser la frugalité.
    ? la fracture des générations : quand les anciens se cultivent par les livres, déjà plus de 50% des moins de 30 ans interrogent l’IA, avec une confiance un peu trop aveugle.
    ? Les relations humaines : pour les jeunes utilisateurs l’IA plus qu’un humain, devient un ami, un confident, un conseiller.
    ? L’honnêteté : l’IA n’a pas de morale et elle aide son maître à tricher s’il le lui demande
    ? Je dis « son maître », alors que nous prenons la bonne direction pour devenir non plus les maîtres, mais les esclaves de l’IA.
    Certes, il serait illusoire de vouloir faire sans ou contre un tel outil.
    Et c’est justement pour cela qu'il est urgent d’en fixer les règles du jeu.
  • ©RCF Manche
    14 octobre 2025

    Écoutons le cri des pauvres avec le pape Léon, par Gérard Coulon

    3 min
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  • © RCF Normandie
    13 octobre 2025

    La mission est une belle aventure !

    2 min
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  • ©Gerd Altmann de Pixabay
    10 octobre 2025

    Sortir de la violence

    3 min
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  • © RCF Normandie
    8 octobre 2025

    Sauver les institutions

    2 min
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    Par le Père Vincent de Labarthe, vicaire de la paroisse de Eu, en Seine-Maritime.
  • ©Marie-Thérèse Pernod
    7 octobre 2025

    Créer, c'est résister, par Marie-Thérèse Pernod

    3 min
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    Marie-Thérèse Pernod nous parle d’un feu discret, celui qui brûle en chacun de nous : le désir de créer, même quand tout semble s’effondrer.

  • © Beatrice Ducellier
    6 octobre 2025

    S'engager sans titre

    2 min
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  • ©Gerd Altmann de Pixabay
    3 octobre 2025

    Comment faire face au front Anti-Occident ?

    3 min
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    La chute du Mur de Berlin est, pour ma génération, celle des gens qui avaient une vingtaine d’années à cette époque, l’événement historique le plus heureux que nous ayons connu de notre vivant. Jamais je n’aurais cru alors que nous nous retrouverions 35 ans plus tard dans la situation d’aujourd’hui où des féroces dictateurs, héritiers directs des tyrannies communistes, se pavanent ensemble, montrent leur force à coup de défilé militaire et se posent en modèle pour tous les pays non-alignés qui pourraient souhaiter rejoindre leur front anti-occidental.


    C’est ce qu’ont fait le 3 septembre dernier à Pékin Kim Jong-un, Ubu roi d’une pseudo-république opaque et cruelle, Vladimir Poutine, ancien espion du KGB, Xi Jinping, successeur assumé de Mao, l’un des plus grands criminels du XXème siècle, et de ceux qui ont écrasé dans le sang les manifestants de la place Tiananmen, en 1989, la même année que la chute du mur.
    Comment d’aussi sinistres individus et leurs régimes attentatoires aux libertés les plus élémentaires peuvent-ils présenter auprès de quiconque un visage un tant soit peu séduisant ? Il faut vraiment que l’Occident fasse office de repoussoir et je me demande si, de fait, il ne s’est pas discrédité par son manque d’espérance collective et de fidélité à des valeurs universelles telles que par exemple le respect de la vie. Le camp des démocraties est, de plus, largement fragilisé par l’avènement de Donald Trump, lui-même fruit du rejet de la part de toute une partie des Américains de ce qu’on a appelé à tort ou à raison le wokisme. C’est un paradoxe car la tendance que représente Trump constitue une autre face d’un individualisme débridé et d’une absence totale de sens moral.
    Mais je pense que nos démocraties ont aussi pêché par naïveté, laissant à d’autres les instruments de la puissance économique et militaire. Il ne s’agit évidemment pas de rechercher une quelconque hégémonie, mais simplement de ne pas contribuer par notre faiblesse à rendre le monde encore plus dangereux. Poutine sait bien qu’il n’a rien à craindre des Etats-Unis tant que Donald Trump est au pouvoir, ce dernier pouvant même être tenté de rejoindre la coalition des affreux. Donc Poutine ne se gêne pas pour tester nos lignes rouges sur tout le flanc est de l’Europe et même au-delà, le Danemark ayant été récemment survolé par des drones. L’Europe saura-t-elle trouver la réponse appropriée ? Je trouve que la question est angoissante, d’autant que la confiance des peuples européens en leurs dirigeants paraît bien limitée.
  • © RCF Normandie
    1 octobre 2025

    Comment allez-vous ?

    2 min
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    Face à l'actualité, il n'est pas facile de rester serein et optimiste. Thierry Grenet se préoccupe de notre moral et tente de trouver son propre chemin.

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