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A vrai dire...
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A vrai dire...

Emission présentée par Marc Tesniere, Alain Charlier, Thierry Grenet, Mathilde Letierce, Anne-Cécile Suzanne, Béatrice Ducellier

Edito du jour : toute l'actualité est sujette à réflexion, nos éditorialistes partagent la leur

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Episodes

  • ©Gerd Altmann de Pixabay

    Le septicisme et l'indifférence ne sont pas un projet

    17 mai 2024
    Par Guy Fournier
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    Un p’tit truc en plus !

    16 mai 2024
    online-audio-converter.com
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    On verra bien !

    15 mai 2024
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    Nos démocraties en danger ?

    14 mai 2024
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    Les mégots abîment la Création

    10 mai 2024
    Revoici les beaux jours et avec eux le joli mois de mai. Comme chaque année, c’est l’occasion d’un émerveillement renouvelé devant les beautés de la Création… et de prendre la pleine mesure de nos responsabilités en tant qu’être humain puisque, nous le croyons, l’Homme est un lieutenant de Dieu placé par lui au sommet de la Création, qui est bonne comme œuvre de Dieu, que nous devons cultiver et garder pour que l’acte créateur se continue par nous. Nous n’avons aucun droit en revanche de l’exploiter comme une simple ressource jusqu’à épuisement et encore moins de l’abîmer ou de la polluer.
    Dieu sait si, pour prendre mieux soin de notre « maison commune », comme dit le pape François dans Laudato si’, il y aurait beaucoup de choses à changer dans le fonctionnement de nos sociétés humaines. On sait qu’il faudrait réviser les lois et les priorités du monde économique, dans une logique d’écologie intégrale. Mais, en attendant que cela se réalise, il y a des choses qui sont à notre portée, à tous et à chacun, là, tout de suite.
    Ainsi, d’après une étude datant de 2023, plus d'un quart des Français (27 %) reconnaît jeter des déchets par la fenêtre de sa voiture. Et ce chiffre monte même à 42 % parmi les moins de 35 ans, qui sont donc les plus indisciplinés. La tendance est la même concernant le jet de mégot : près d'un quart des fumeurs (24 %) a cette mauvaise habitude et le chiffre grimpe à 39 % chez les jeunes de moins de 35 ans.
    Outre le fait qu’il est déplorable que le sol de nos villes et villages soit tapissé de bouts filtres, rappelons quand même que chacun d’eux contient des substances chimiques extrêmement polluantes telles l’ammoniac, l’arsenice, le mercure et qu’un mégot jeté à terre finira emporté par les eaux. On estime entre 20 000 à 25 000 tonnes la quantité de mégots jetés chaque année en France, de sa voiture ou simplement en se promenant dans la rue, alors qu’un seul d’entre eux peut empoisonner jusqu’à 500 litres d’eau.
    Raison de plus pour arrêter de fumer ! Mais si vous ne pouvez vous en empêcher, amis fumeurs, cessez tout de suite de jeter vos mégots par terre. Je suppose qu’on peut le faire parfois par simple ignorance de la nocivité profonde de ce geste, alors j’espère par cette chronique faire œuvre utile. Et nous pouvons tous contribuer à cette sensibilisation en faisant passer le message. Car, oui, si on ne jetait plus de mégots à terre, on rendrait le monde un peu meilleur !
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    Des interpellations de militants qui posent question

    9 mai 2024
    Il y a un mois, des personnes soupçonnées d’avoir réalisé une action contre l’entreprise Lafarge, en Seine-Maritime, ont été arrêtées par la police anti-terroriste. Des moyens disproportionnés et inquiétants, soulèvent le coordinateur du média normand Grand-Format.

    Des portes défoncées au petit matin, des personnes plaquées au sol, à qui l’on tire les cheveux, des téléphones et des ordinateurs fouillés, un isolement pendant trois jours et des interrogatoires…

    À lire les conditions de détention de ces personnes interpellées lundi 8 avril, par la police anti-terroriste, en Normandie, on se dit qu’elles sont de dangereux criminels, posant un sérieux problème de sécurité. Et pourtant, ces 17 personnes sont des citoyens soupçonnés d’avoir mené une action contre une usine Lafarge, au mois de décembre dernier.

    Ce jour-là, une centaine de militants ont envahi une usine du cimentier, à côté de Rouen. Ils ont provoqué des dégâts, des sacs de ciments éventrés, des machines à l’arrêt… Mais rien par rapport aux impacts provoqués par la bétonisation du monde, qui contribue à la dégradation de notre maison commune et au réchauffement climatique.

    Ces actions de militants pour le climat, l’État ne les voit pas d’un bon œil. C’est pourquoi c’est la police anti-terroriste qui est intervenue ce jour-là, chez ces citoyens. Cette police qui traque les vrais terroristes et empêche des attentats…

    Il y a quelque chose d’incompréhensible à cette mobilisation de moyens extraordinaires, pendant plusieurs semaines pour traquer des écologistes qui se mobilisent pour que la planète demeure habitable dans les décennies qui viennent.

    Christine, une militante d’Alençon, a été l’une des interpellées. Celle qui est engagée pour défendre le droit des femmes a dit au policier qui lui faisait face qu’elle aimerait qu’il y ait autant de moyens financiers pour défendre les femmes victimes de violences de leurs compagnons, dont une meure tous les trois jours en France.

    Quels intérêts défend l’État en s’attaquant à ces citoyens ? Des intérêts privés, de quelques-uns ? Ou l’intérêt général ? À chacun de se faire son idée.
    https://grand-format.net/
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    Quel bilan pour les finances de La France ?

    6 mai 2024
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    Des réflexions sur le projet de loi sur la fin de vie

    3 mai 2024
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    Evangélisation

    2 mai 2024
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    Pour une Europe plus fraternelle

    30 avril 2024
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    Vous avez dit populisme...

    29 avril 2024
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    Vous avez dit populisme...

    29 avril 2024
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    La dignité infinie de l’être humain

    26 avril 2024
    Le Vatican a publié ce mois-ci une déclaration sur la dignité infinie de l’être humain. C’est d’actualité alors que s’est ouverte en France, cette semaine, la commission spéciale qui doit préparer l’examen, attendu en mai, du projet de loi relatif à l’accompagnement des malades et de la fin de vie.


    Alors que le mot dignité est l’objet de définitions contradictoires et de controverses, le texte réaffirme la primauté de la dignité ontologique de l’être humain comme attribut spécifique de chacun de nous, sans aucune exception, que rien, ni personne ne peut nous enlever, pas même soi-même. Nous sommes d’ailleurs mis en garde contre « une liberté autoréférentielle et individualiste » dont le déploiement porte tôt ou tard atteinte à la dignité. La dignité n’est pas accordée à la personne par d’autres êtres humains, elle est inconditionnelle.
    Tout est lié, on le sait bien ! Et pour mieux le montrer et inviter chacun à la cohérence, est dressé un panorama de violations graves de la dignité humaine : le drame de la pauvreté et des iniquités flagrantes dont nous sommes tous responsables à des degrés divers ; la guerre et la peine de mort sous toutes ses formes ; les conditions de travail dégradantes comme celles que subissent souvent les migrants ; la traite des personnes, notamment la gestation pour autrui et toutes les violences contre les femmes, des inégalités qu’elles subissent au fléau des « féminicides »… Une culture du respect de toutes doit se développer avec, je cite : « des attitudes de reconnaissance et de gratitude envers la femme, envers nos mères et nos grands-mères qui sont un rempart dans la vie de nos cités. »
    Le texte est ferme contre toutes les atteintes à la vie elle-même. Il dénonce notamment l’euthanasie et le suicide assisté qui ont « la particularité d’utiliser une conception erronée de la dignité humaine pour la retourner contre la vie elle-même ». Nous connaissons ce détournement de sens malheureusement en France avec ceux qui prônent le (soi-disant) « droit de mourir dans la dignité ».
    La dignité est bien plutôt le trésor qui nous relie tous et nous invite à faire preuve d’humanité, comme elle nous incite à prendre soin de l’environnement, par une écologie humaine qui préserve notre existence même. Sont pointées aussi les technologies numériques qui tendent de plus en plus à créer un monde déshumanisé dans lequel se développent l’exploitation, l’exclusion et la violence. Le pape François, on le sait, insiste sur l’importance d’une fraternité et d’un ordre social seuls capables de compenser le risque d’une « liberté » à sens unique, celle des forts et des riches s’exerçant au détriment des faibles et des pauvres, au mépris de leur dignité. Car notre commune dignité nous appelle au service d’autrui.
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    Un plan pour replacer « l’autorité au cœur de la République »

    25 avril 2024
    Le 18 avril dernier, le premier ministre Gabriel Attal a annoncé un plan pour replacer « l’autorité au cœur de la République ». Il souhaite par exemple que « tous les collégiens [soient] scolarisés tous les jours de la semaine, entre 8 heures et 18 heures, à commencer par les quartiers prioritaires et les réseaux d’éducation prioritaires ». C’est l’actualité qui fait réagir cette semaine Simon Gouin, coordinateur du média normand Grand-Format.
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    Antisémite

    23 avril 2024
    Il est une imprécation que l’on entend parfois à l’adresse de personnalités critiquant la politique étrangère d’Israël. Cette imprécation, entendue dans la bouche du député Meyer Habib par exemple, c’est celle « d’antisémite » : si vous portez un avis négatif sur Israël, vous êtes peut-être bien antisémite. On sent que cette accusation est faite pour décourager toute critique sur la politique menée par Israël au Proche-Orient. Et de fait, c’est très intimidant : quand vous dites à quelqu’un qu’il est antisémite dans un débat dont vous ne venez pas à bout, il y a des chances pour que votre contradicteur, tout en s’en défendant, batte piteusement en retraite. Et cependant, il y a moyen de déminer ce faux anathème. Tout d’abord, dire à quelqu’un qu’il est antisémite parce qu’il conteste ce que disent ou font les dirigeants d’Israël, c’est accepter placidement le mélange des genres. Pour prendre une comparaison : on n’est pas anti-français, ou anti-chrétien, ou anti-droits-de-l’homme parce qu’on critique la diplomatie française. Mais le point que je trouve intéressant est le suivant : en admettant que quelqu’un ait réellement une dent contre Israël, serait-il pour autant exact de le traiter d’antisémite ? En réalité, il me semble que peu de gens savent à quoi ce mot fait référence. Il renvoie au sémitisme bien sûr mais justement, qu’est-ce que le sémitisme ? Il y a d’abord le versant ethnique : les Israéliens sont-ils des sémites ? Eh bien ce n’est pas du
    tout évident. Les ancêtres des Israéliens actuels sont passés par de nombreux lieux dans l’Histoire parmi lesquels l’Europe et le Caucase de sorte que l’argument ethnique est devenu très faible. Mais peut-être que le sémitisme renvoie à la religion. Peut-être que le prétendu antisémite en veut à la religion du talmud. Mais là encore, c’est loin d’être évident dans un contexte d’apostasie générale, y compris en Israël. Le troisième attendu qui pourrait expliquer l’accusation d’antisémitisme est le projet politique d’Israël, c’est-à-dire le sionisme avec sa dimension messianique. Mais là encore, qui peut déceler au sein de la politique française un quelconque courant antisioniste, y compris parmi la droite identitaire ? Et d’ailleurs Meyer Habib, promoteur de la cause d’Israël, celui qui est si prompt à dégainer l’accusation d’antisémitisme, campe dans les rangs du parti de Marine Le Pen à l’Assemblée nationale. Comprenne qui peut ! Non, décidément, il n’est guère de juron aussi peu approprié que celui d’antisémite … sauf bien sûr à concourir pour le prix de l’humour
    politique.
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    Les enfants sont-ils de trop ?

    19 avril 2024
    Par Guy Fournier
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    Vacances...

    18 avril 2024
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    Désolé, ce soir j'ai piscine

    17 avril 2024
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    La miséricorde à accueillir et à transmettre

    15 avril 2024
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    La conversion écologique selon nos évêques

    12 avril 2024
    Pendant trois ans, les évêques ont travaillé prioritairement sur la conversion écologique, au cours de leurs Assemblées plénières, avec de nombreux intervenants, ce qui a donné lieu à la publication encore assez récente par la Conférence des Evêques de France d’un ouvrage intitulé Ensemble pour notre terre.



    Se convertir, c’est venir ou revenir au Dieu vivant, c’est se détacher de ce qui nous retient loin de Lui et avancer vers Lui qui, en Jésus, s’est approché de nous tous et de chacun. Qu’y a-t-il d’écologique à cela ? Mgr de Moulins-Beaufort pose la question pour mieux dire l’intérêt qu’il y a de parler de conversion.
    Car il s’agit, et c’est son premier point, de transformer de manière radicale la manière dont l’être humain se comprend lui-même comme partie de l’univers et il explique son scepticisme par rapport à des discours qui se contentent de prôner un ajustement du système.
    Mgr de Moulins-Beaufort reste aussi marqué, explique-t-il, par les abus spirituels et sexuels commis par des hommes d’Eglise, ce qui illustre que toute autorité court le risque de se dégrader en domination et tout pouvoir en prédation. Une action ou une entreprise ne peuvent être bonnes si l’on ne prend pas conscience des souffrances qu’elles peuvent causer. Il n’hésite pas à faire l’analogie avec le modèle productiviste à l’occidental. Le développement des techniques a permis à beaucoup d’entre nous d’éviter les ravages effroyables du manque, mais une partie de l’humanité en reste menacée et cette menace s’est accrue notamment par le dérèglement climatique, l’envahissement par les déchets et la stérilisation des terres. Il faut donc, suivant le pape François dans Laudato si’, changer de paradigme, sortir de la culture du déchet pour entrer dans celle de l’attention aux plus petits, aux plus précaires, à nos dépendances mutuelles.
    Il s’agit donc bien de vivre cette transformation, avec les renoncements qu’elle implique, comme une opportunité de croissance spirituelle, d’intensification de la vie intérieure, d’approfondissement des relations avec les humains. Et il s’agit de davantage ressembler au Christ, pauvre, chaste et obéissant, sans pour autant être un ascète : évitons de nous gaver et vivons tout repas comme une anticipation du banquet céleste.
    A nous chrétiens de devenir les ferments d’un monde nouveau, de retrouver le regard du Christ sur le Monde pour être collaborateurs de son salut. Très concrètement, les évêques proposent de nombreuses pistes à mettre en œuvre, y compris au sein de l’Eglise. Nous y reviendrons peut-être une autre fois.

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