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A vrai dire...

présentée par Alain Charlier, Béatrice Ducellier, Thierry Grenet, P. Vincent de Labarthe, Anne-Cécile Suzanne, Marc Tesniere

Edito du jour : toute l'actualité est sujette à réflexion, nos éditorialistes partagent la leur

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Episodes

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    14 mars 2025

    L’euthanasie ou la loi du plus fort

    2 min
    La protection des personnes les plus fragiles demeurera toujours le signe et la mesure de l'humanité d'une société. Notre ambition devrait être de construire une société du soin par tous et pour tous. A cet égard, le modèle français des soins palliatifs est un véritable trésor national pour chaque patient, chaque médecin et pour nous tous.


    Rappelons que la loi dite Leonetti, qui maintenait l’interdit de donner la mort, refusait l’acharnement thérapeutique et instaurait l’obligation de soulager les souffrances pour préserver la dignité des patients, a été votée en 2005 à l’unanimité des deux chambres, ce qui est un fait rarissime. Et elle continue d’inspirer. Ainsi, la semaine passée, un article de La Croix expliquait que des pays comme la Côte d’Ivoire, le Bénin, l’Ouganda, le Kenya, la Tanzanie, la Grèce ou encore le Liban sollicitent une coopération pour structurer leur offre de soins dans l’esprit de cette loi, mieux lutter contre le cancer tout en évitant certains traitements coûteux et inutiles. Cela participe donc, si l’on peut dire, du soft power français. On ne peut que s’en réjouir à l’heure où nos sociétés démocratiques font face à la concurrence de modèles alternatifs qui font de la brutalité le ressort de tous les rapports humains !
    Malheureusement, l’accès aux soins palliatifs n’est pas partout assuré correctement sur l’ensemble du territoire français et ce devrait être une priorité. Quand on voit l’état du monde, du pays et de son système de santé, on attendrait des politiques qu’ils se concentrent sur des sujets vitaux, c’est le cas de le dire ! Au lieu de cela, certains jugent encore bon de déposer des projets de lois pour libéraliser l’euthanasie, en jouant sur les peurs bien naturelles que chacun peut avoir face à la mort, alors que la réponse collective à ces angoisses devrait être de prendre soin des plus vulnérables. L’euthanasie, c’est le contraire, « c’est la loi du plus fort », comme l’exprime clairement Claire Fourcade, présidente de la SFAP, la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs. Cette soi-disant liberté laissée à une infime minorité fragiliserait un peu plus tout le système de soin. Elle est de l’ordre de ces libertés données aux forts au détriment des plus faibles. Ce n’est pas notre modèle, du moins je l’espère. Par pitié, laissons cela à d’autres !
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    12 mars 2025

    Cendres et poussières

    2 min
    Par le Père Vincent de Labarthe, vicaire de la paroisse d'Eu en Seine-Maritime.
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    11 mars 2025

    N'est-ce pas moi qui ai abandonné mon frère ?

    4 min
    Par Gérard Coulon
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    10 mars 2025

    Ukraine

    3 min
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    7 mars 2025

    Face à la peste de la démagogie

    2 min
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    6 mars 2025

    La carte des initiatives associatives

    2 min
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    5 mars 2025

    Si j'étais à ta place

    3 min
    Sûrment avez-vous déjà entendu cette phrase :"Si j'étais à ta place" ! Thierry Grenet questionne pour nous cette expression...
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    4 mars 2025

    Sur le quai

    2 min
    Prendre le train, une fenêtre pleine de promesses par Pauline Trochu.
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    3 mars 2025

    Un nouvel esprit pour l'Algérie

    2 min
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    28 février 2025

    Corruption : la France mal notée

    3 min
    Dans un contexte géopolitique de plus en plus troublé, où de grandes puissances revendiquent le cynisme le plus pur dans la conduite des affaires stratégiques et économiques, visant à s’approprier sans vergogne les richesses naturelles de toute la planète, nos démocraties, spécialement en Europe, se devraient au contraire d’être exemplaires.


    Leur crédibilité en dépend. Celui d’un modèle démocratique qui privilégie autre chose que les rapports de force aussi. C’est une responsabilité morale importante notamment vis-à-vis des pays émergents.
    Chaque année, l’ONG Transparency International, dont la principale vocation est la lutte contre la corruption des gouvernements et institutions gouvernementales, publie un rapport qui fait référence. Celui de février 2025 fait état d’évolutions inquiétantes à travers le monde et pointe le lien entre la corruption et le manque de préparation de l’avenir, notamment dans la lutte contre le changement climatique.
    Dans ce rapport figure aussi le classement de chaque pays au regard de l’indice calculé de la perception de la corruption (IPC). Le Danemark, la Finlande, Singapour ou la Nouvelle-Zélande sont les pays les plus vertueux. La Syrie, le Venezuela, la Somalie et le Sud-Soudan sont au contraire les plus soumis à la corruption. Et la France, me direz-vous ?
    Transparency International révèle, je cite, une dégradation alarmante et inédite de la situation française. La France perd cinq places dans le classement mondial, tombant à la 25ème position sur 180, dix rangs derrière l’Allemagne. Cette baisse, sans précédent depuis la création de l’indice en 1995, met en lumière des failles structurelles dans la lutte contre la corruption, aggravées par des scandales récents et une perte de confiance dans les institutions démocratiques. Le constat Transparency International est sans appel : la France, qui était déjà pointée pour le manque d’exemplarité du pouvoir exécutif et le manque d’indépendance de l’autorité judiciaire, risque de perdre le contrôle de la corruption.
    Ce constat a été fait avant la nomination de Richard Ferrand pour neuf ans à la présidence du Conseil constitutionnel qui n’a dû qu’au jeu de la prescription d’éviter un procès pour prise illégale d’intérêt aux Mutuelles de Bretagne qu’il dirigeait naguère, qui a pour principale compétence d’être un proche du Président de la République et qui a, en quelque sorte, reçu la bénédiction des parlementaires du Rassemblement National, peut-être pour que le Conseil constitutionnel permette à Marine Le Pen d’éviter l’inéligibilité suite à l’affaire des assistants parlementaires RN. L’avenir le dira. Nul doute que Transparency International regarde cela avec attention pour son prochain rapport.
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    28 février 2025

    Corruption: la France mal notée

    3 min
    Dans un contexte géopolitique de plus en plus troublé, où de grandes puissances revendiquent le cynisme le plus pur dans la conduite des affaires stratégiques et économiques, visant à s’approprier sans vergogne les richesses naturelles de toute la planète, nos démocraties, spécialement en Europe, se devraient au contraire d’être exemplaires. Leur crédibilité en dépend. Celui d’un modèle démocratique qui privilégie autre chose que les rapports de force aussi. C’est une responsabilité morale importante notamment vis-à-vis des
    pays émergents.
    Chaque année, l’ONG Transparency International, dont la principale vocation est la lutte contre la corruption des gouvernements et institutions gouvernementales, publie un rapport qui fait référence. Celui de février 2025 fait état d’évolutions inquiétantes à travers le monde et pointe le lien entre la corruption et le manque de préparation de l’avenir, notamment dans la lutte contre le changement climatique.
    Dans ce rapport figure aussi le classement de chaque pays au regard de l’indice calculé de la perception de la corruption (IPC). Le Danemark, la Finlande, Singapour ou la Nouvelle- Zélande sont les pays les plus vertueux. La Syrie, le Venezuela, la Somalie et le Sud-Soudan
    sont au contraire les plus soumis à la corruption. Et la France, me direz-vous ?
    Transparency International révèle, je cite, une dégradation alarmante et inédite de la situation française. La France perd cinq places dans le classement mondial, tombant à la 25 ème position sur 180, dix rangs derrière l’Allemagne. Cette baisse, sans précédent depuis la
    création de l’indice en 1995, met en lumière des failles structurelles dans la lutte contre la corruption, aggravées par des scandales récents et une perte de confiance dans les institutions démocratiques. Le constat Transparency International est sans appel : la France,
    qui était déjà pointée pour le manque d’exemplarité du pouvoir exécutif et le manque d’indépendance de l’autorité judiciaire, risque de perdre le contrôle de la corruption.
    Ce constat a été fait avant la nomination de Richard Ferrand pour neuf ans à la présidence du Conseil constitutionnel qui n’a dû qu’au jeu de la prescription d’éviter un procès pour prise illégale d’intérêt aux Mutuelles de Bretagne qu’il dirigeait naguère, qui a pour principale compétence d’être un proche du Président de la République et qui a, en quelque sorte, reçu la bénédiction des parlementaires du Rassemblement National, peut-être pour que le Conseil constitutionnel permette à Marine Le Pen d’éviter l’inéligibilité suite à l’affaire des assistants
    parlementaires RN. L’avenir le dira. Nul doute que Transparency International regarde cela avec attention pour son prochain rapport.
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    27 février 2025

    IA et politique

    2 min
    Chers auditeurs,
    Le parti politique « Alternative pour l’Allemagne » a utilisé l’Intelligence Artificielle pour générer des images et séquences virtuelles très réalistes et suggestives. Certaines de ces images construites artificiellement auraient montré un ministre allemand menotté, ce qui n’a jamais été réel.
    Quelques journalistes s’en sont émus, notamment en France, au motif que cela peut influencer, manipuler les personnes et, pour citer une chaine française de grande audience au JT de 20 heures :
    « On peut désormais créer très facilement des réalités nouvelles dans le but de susciter une forte émotion et une défiance à l’égard des institutions en place. Le danger c’est qu’on s’habitue à ces contenus qui se multiplient et pourraient devenir la norme. »
    Mais voyons ! Ce n’est pas l’Intelligence Artificielle qui a démarré le travail de défiance vis-à-vis des institutions. On peut en effet citer l’humour. Les chansonniers existent depuis bien longtemps, sous
    des formes diverses et variées. Dans notre époque contemporaine, souvenons-nous du Bébête Show de 1982 à 1995 avec des marionnettes animalières aux traits de nos politiques. Puis les Guignols de l’Info de 1990 à 2015, où les marionnettes étaient des caricatures humaines grossières de nos élus.
    Aujourd’hui, le réalisme est saisissant dans l’émission C’est Canteloup qui utilise l’I.A. pour créer des images de synthèse bluffantes où se fondent les traits de l’imitateur humoriste et ceux de personnages politiques moqués.
    Si les premières techniques de raillerie de la classe politique étaient sans ambiguïté de réalisme, elles faisaient déjà leur travail de défiance et de sape de nos institutions. On pouvait le constater par la reprise des caricatures et propos dans les défilés de manifestants, ou dans les discussions au bureau ou au bistrot.
    Et si norme il y a, c’est bien celle du dénigrement de nos institutions par la démultiplication exponentielle de l’humour politique et des imitations plus ou moins douteuses. On va jusqu’à imposer à nos élus de rester sur le plateau de télé ou de radio tandis qu’on les mitraille de quolibets.
    Et je ne parle pas des interviews publics qui ressemblent à des interrogatoires à charge et très orientés.
    Vous disiez… manipulation des masses ?
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    26 février 2025

    Le parti des opprimés

    2 min
    Par le Père Vincent de Labarthe, vicaire de la paroisse de Eu.
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    25 février 2025

    Le salut viendra de la base

    4 min
    Par Gérard Coulon
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    24 février 2025

    Trump

    2 min
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    21 février 2025

    Pour vous qui suis-je ?

    2 min
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    20 février 2025

    Résister à Donald Trump

    2 min
    L’élection et les premières semaines du mandat de Donald Trump aux Etats-Unis nous laissent tous un peu effarés tel le lapin pris en plein milieu de la route dans les phares d’une voiture. Je vais quand même me risquer à commenter les moments historiques que nous vivons car ils marquent la fin de la Pax Americana qui régissait le monde depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, bon an mal an et avec bien des imperfections mais en cherchant à s’appuyer sur le droit, le libre échange et la défense de la démocratie.


    Les Etats-Unis sont en train de se transformer sous nos yeux en état voyou de la pire espèce, reniant toutes leurs valeurs et ne reconnaissant que les rapports de force. Une des meilleures preuves de cela, qui est passée un peu inaperçue au milieu du déferlement de mesures invraisemblables prises par l’administration Trump, est le décret signé le 10 février dernier suspendant le Foreign Corrupt Practices Act, ce qui revient à encourager les entreprises américaines à pratiquer la corruption à l’étranger.
    Evidemment, cela n’est rien par rapport au sort que Trump réserve à l’Ukraine dans les soi-disant négociations menées avec Poutine : « Zelensky n’aurait jamais dû commencer la guerre » a déclaré le Président des Etats-Unis relayant de manière éhontée la propagande russe. Nous ne sommes d’ailleurs même pas certains que Trump ne soit pas un agent russe, si l’on en croit, entre autres, un article du Point datant de 2021 expliquant qu’il a été approché dès les années 1970 par le KGB comme quelqu’un pouvant servir les intérêts de l’Union soviétique. Quoi qu’il en soit, il y a une convergence idéologique évidente entre Trump et ses homologues russes et chinois, qui partagent aussi un même objectif : mettre le monde en coupe réglée, sans aucun souci du bien commun, au profit de la caste des milliardaires qui soutiennent leur pouvoir.
    Je ne sais comment l’humanité se relèvera cette période tragique. Mais, paradoxalement, on peut trouver dans le discours du vice-président JD Vance à Munich le 14 février quelques lignes directrices, au moins pour l’Europe quand il l’invite à prendre en main sa propre défense et à retrouver ses valeurs fondamentales. Il est clair que nous devons inventer un nouveau modèle pour l’Europe et reconstruire notre union sur des bases saines, sans quoi nous serons condamnés à la soumission. Il y a urgence.
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    19 février 2025

    Une pièce pour manger...

    3 min
    Nous sommes régulièrment confrontés à la demande de personnes en difficultés qui nous demandent quelques Euros pour manger... Thierry Grenet nous partage son questionnement à ce sujet.
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    18 février 2025

    Dites-le avec des fleurs !

    2 min
    Entre l'hêtre pleureur de Bayeux et le nombre d'or, petits récits de merveilles de la nature avec Pauline Trochu
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    17 février 2025

    Droit du sol ou esprit national d'alliance ?

    2 min

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