JavaScript is required
©Gerd Altmann de Pixabay

A vrai dire...

présentée par Alain Charlier, Béatrice Ducellier, Thierry Grenet, P. Vincent de Labarthe, Anne-Cécile Suzanne, Marc Tesniere, Lecointre Vianney

Edito du jour : toute l'actualité est sujette à réflexion, nos éditorialistes partagent la leur

Partager
S'abonner

Episodes

  • ©Gerd Altmann de Pixabay
    4 juillet 2025

    Francophonie

    2 min
    Il y a quelques jours, Jean-Luc Mélenchon a réussi à provoquer une petite polémique en proposant de rebaptiser la langue française au prétexte qu’elle ne serait pas seulement parlée en France. A mon avis, elle n’en est pas moins française.


    Néanmoins, cette affaire a le mérite de pointer du doigt une réalité qui est trop souvent ignorée de nos concitoyens : les locuteurs du français sont bien plus nombreux hors de France qu’en France. Nous sommes plus de 300 millions dans le monde, où le français est 5ème langue la plus parlée après le mandarin, l'anglais, l'espagnol et l'arabe. Et ce chiffre pourrait doubler d’ici 2050, grâce au dynamisme démographique de l’Afrique francophone. D’ores et déjà, la plus grande ville francophone du monde n’est plus Paris, ni même Montréal, mais bien la capitale du Congo, Kinshasa dont la plupart des 17 millions d’habitants parlent le français.
    Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais il me semble que chaque homme peut avoir plusieurs patries. Pour ma part, je me sens certes avant tout français, mais aussi un peu Ornais et Normand (même si je ne suis pas natif de la Normandie). Dans le sens d’un élargissement, je me sens aussi européen. Et puis, notre langue est aussi une patrie. Même si je ne souhaite pas de mal aux langues locales ou ethniques, je me réjouis que nous ayons en partage ce patrimoine culturel avec de si nombreux autres êtres humains dans différentes parties du monde, de nos voisins belges ou suisses à nos cousins québécois en passant par nos amis ivoiriens ou malgaches, par exemple.
    Alors, il est vrai que la langue française n’est plus l’apanage de la France. Je me souviens qu’il y a quelques années encore, le gouvernement français prétendait réformer l’orthographe : je ne pense pas qu’il en ait la légitimité, ne représentant désormais qu’une minorité de francophones. En revanche, l’Académie Française, elle, peut faire référence. Il n’est d’ailleurs nul besoin d’être de citoyenneté française pour y être élu et elle peut donc prendre en compte des évolutions de la langue qui apparaissent dans tous les pays du monde.
    La Francophonie ne doit pas et ne peut pas être un outil de puissance pour la France mais un ensemble de pays du monde où, grâce à cet héritage commun qu’est la langue, peuvent se développer des amitiés particulières, où l’on reconnaîtrait que des liens nous unissent, avec des échanges facilités par exemple. On ne pourrait que faire le vœu que cela soit un espace de collaboration et de paix dans un monde par ailleurs si chaotique.
  • ©Gerd Altmann de Pixabay
    3 juillet 2025

    SNCF, encore!

    2 min
    Chers auditeurs,
    Je reprenais avant-hier le train de Paris pour notre belle Normandie. En entrant à Saint Lazare je fus saisi dès ces premiers mots : « En raison d’une panne électrique sur la gare Saint Lazare, … ». Quelle délicate manière de dire sans le dire, que le plan de soirée ne va pas du tout se passer comme prévu.
    Quelle douce préparation mentale ! Et de poursuivre : « …Le train 3125 à destination du Havre, INITIALEMENT PRÉVU à 17h40… ». Oh ! Initialement prévu ! Quel génie littéraire … « aura un retard d’environ 1h20 ». Waouh ! 1h20 !! En même temps une panne électrique sur toute une gare, ça doit demander du temps pour réparer. Admettons !
    Une bière au bar d’à côté et retour à 18h50 pour le nouveau départ à 19h00. A l’affichage, pas de quai en face de mon train. Les minutes s’égrènent, plus lentes que d’habitude.
    18h59. Le retard passe d’1h20 à 1h50. Grrr. C’est parti pour 30 minutes de plus.
    19h30 ! Toujours pas de quai.
    19h40 ! Rien au micro mais à l’affichage : « TRAIN SUPPRIMÉ ». Non ! Impossible, voyons ! J’ai un billet pour ce train ! Vous devez vous tromper !! Annonce au micro : « Les voyageurs pour le train 3125 … » (Ah ! Pitié !8) « … sont priés de se reporter sur les trains suivants ». Mais… le train suivant, c’est le 18h40 et il est déjà 19h45 !! Oui mais il est annoncé avec 1h30 de retard,
    Et au bout d’1h30… il est annoncé avec 2h de retard.
    Et au bout de 2h… il est annoncé avec 2h30 de retard.
    Exténué, debout pendant plus de 2h devant un panneau d’affichage froid, je quitte Saint Lazare avec un train qui a 3h30 de retard.
    Alors Amis de la SNCF, vous êtes vraiment les champions du monde du suspens. Et je ne peux pas imaginer un seul instant que vous ayez cru vous-mêmes à la réparation en 1h20 d’une panne électrique générale qui a nécessité plus de 3 heures.
    Aussi je déclare tout haut : Mieux qu’en train, la SNCF peut vous mener en bateau !
  • ©Gerd Altmann de Pixabay
    2 juillet 2025

    Jubilez !

    2 min
    Par le Père Vincent de Labarthe, vicaire dans la paroisse de Eu en Seine-Maritime.
  • ©Gerd Altmann de Pixabay
    1 juillet 2025

    Pendant les vacances, rêvons !

    3 min
    Par Gérard Coulon
  • ©Gerd Altmann de Pixabay
    30 juin 2025

    Légion d'honneur retirée à Nicolas Sarkozy

    2 min
  • ©Gerd Altmann de Pixabay
    27 juin 2025

    Choisir son camp sans tomber dans le simplisme

    2 min
  • ©Gerd Altmann de Pixabay
    25 juin 2025

    De grâce, du positif SVP !

    2 min
    Le monde est complexe... Nous sommes sans cesse abreuvés de mauvaises nouvelles. Thierry Grenet s'en désole et aspire à du positif !
  • ©Gerd Altmann de Pixabay
    24 juin 2025

    Bel été

    3 min

    À la veille de se quitter pour la pause estivale, disons nous au revoir avec un extrait de Louis Aragon "Les mots m'ont pris par la main". Un édito signé Pauline Trochu

  • ©Gerd Altmann de Pixabay
    23 juin 2025

    La Chrétienté

    2 min
  • ©Gerd Altmann de Pixabay
    20 juin 2025

    Au sujet de la suppression des ZFE

    2 min
  • ©Gerd Altmann de Pixabay
    19 juin 2025

    Fin d'année

    2 min
  • ©Gerd Altmann de Pixabay
    18 juin 2025

    Ecouter la souffrance des jeunes

    2 min
    Un édito proposé par le Père Vincent de Labarthe, vicaire dans la paroisse de EU.
  • ©Gerd Altmann de Pixabay
    17 juin 2025

    Plutôt des écoles que des prisons

    3 min
    Par Gérard Coulon
  • ©Gerd Altmann de Pixabay
    11 juin 2025

    Y a quelqu'un ???

    2 min
    Le développement de l'intelligence artificelle et de l'automatisme à tout vent interroge, pour ne pas dire inquiète, notre éditorialiste Thierry Grenet...
  • ©Gerd Altmann de Pixabay
    10 juin 2025

    Harmonie de fin d'année

    2 min
    Dans nos quotidiens marqués par un rythme effréné au rendement, et si on inversait la calculette et que notre temps devenait notre argent, littéralement parlant ? Découverte du concept de banques du temps.
  • ©Gerd Altmann de Pixabay
    6 juin 2025

    Un projet de loi qui manque à la solidarité envers les plus fragiles

    3 min
    La présidente de l’Assemblée Nationale, Yaël Braun-Pivet, s’est déclarée satisfaite des débats qui ont permis l’adoption en première lecture par les députés d’un droit à l’« aide à mourir ». Elle les a trouvés extrêmement apaisés. Alors tant mieux si ces débats ont été respectueux des convictions de chacun, mais, pour ma part, je trouve qu’il n’y a pas du tout lieu d’être « apaisé », ce qui fait que je permets d’y revenir encore une fois dans cette chronique A vrai dire.


    Notons d’abord que ce projet de loi est loin de faire consensus. Il n’a jamais bénéficié que de 305 voix pour, avec 199 voix contre et 57 abstentions. Alors que, s’agissant d’un tel sujet sur lequel le consensus est réputé difficile, les lois Leonetti avaient respectivement été votées à l'unanimité, ou quasi. Elles représentaient le meilleur équilibre possible, mettant l'accent sur l'accompagnement et le soulagement des personnes, s’opposant à tout acharnement thérapeutique. Il aurait fallu déjà les appliquer correctement. Alors que l’accès aux soins, notamment palliatifs et anti-douleurs, reste difficile, retardé, voire impossible dans beaucoup de régions, le risque est immense, si le processus législatif en cours allait à son terme, que des patients soient suicidés ou euthanasiés faute de soins appropriés.
    Ce projet de loi met à mal au moins trois fondements essentiels de la vie en société : la solidarité vis-à-vis des plus fragiles, la prévention universelle du suicide et la confiance entre les soignants, les soignés et leurs proches. On peut noter qu’il ne s’agit plus du tout de fin de vie. Pour être éligibles, il suffit de présenter, je cite : une souffrance physique ou psychologique constante et d’être atteint d’une affection grave et incurable, qui engage le pronostic vital, en phase avancée, celle-ci se caractérisant par une aggravation de l’état de santé de la personne malade affectant sa qualité de vie. Ce sont des notions qui demeurent floues, mais en tout cas, il ne s'agit pas, ou plus, de fin de vie et des centaines de milliers de personnes seraient ainsi éligibles à la mort administrée. Le message qui leur est adressé est d'une violence insigne : « Votre vie ne vaut pas bien la peine d'être vécue et, dans votre cas, l'euthanasie peut être une option. Y avez-vous pensé ? » De plus, la décision finale reviendrait à un seul médecin et le délai est particulièrement expéditif. Enfin, les amendements proposant de pénaliser l'incitation à l’aide à mourir ont été rejetés, alors que l'on a au contraire instauré un délit d'entrave qui va à l’encontre de l’éthique des soignants et pourrait peser sur ceux qui voudraient dissuader leur proche d’y recourir.
  • ©Gerd Altmann de Pixabay
    5 juin 2025

    Esprit sportif

    2 min
    Chers auditeurs,
    1 er juin 2025. C’était un détail. Un geste. Mais il a renversé le match… et peut-être un peu plus.
    À Roland-Garros, Carlos Alcaraz, 21 ans, gagne un point important contre Ben Shelton. Le public applaudit. L’arbitre donne le point. Mais Alcaraz s’avance et dit : « J’ai lâché ma raquette avant de frapper. » Autrement dit : ce point n’est pas à moi.
    Et il le rend.
    En pleine pression, en plein tournoi du Grand Chelem, avec des millions d’yeux sur lui, il choisit l’honnêteté plutôt que l’avantage. Un sursaut de conscience dans un monde où tout pousse à gagner, coûte que coûte.
    Ce geste n’a rien d’anodin. Il est rare. Il est courageux. Et il fait du bien.
    Car au même tournoi, deux jours plus tard, Lorenzo Musetti frappe de rage une balle au sol. Elle heurte une juge de ligne. Musetti s’excuse, bien sûr, mais le coup est parti.
    Et le lendemain, Mirra Andreeva discute les décisions de l’arbitre, vocifère entre les points et projette une balle dans le public.
    Le contraste est saisissant. D’un côté, la maîtrise. De l’autre, la perte de contrôle.
    Ces scènes en disent long de notre époque. D’un sport tiraillé entre spectacle, business et valeurs.
    D’un monde où la tentation de tricher ou de céder à la colère est forte, et souvent sans conséquence.
    L’esprit sportif, ce n’est pas une option. C’est ce qui donne du sens à la compétition. Ce qui nous
    permet d’applaudir un joueur même quand il perd. Ce qui fait qu’un vaincu peut rester digne, et un vainqueur, respectable.
    Carlos Alcaraz n’a pas seulement renoncé à un point. Il a rappelé à tous, sur un court de terre battue, que la vraie force ne réside pas que dans les muscles ou le mental. Elle réside dans l’éthique.
    Et dans une société où la triche se banalise, où la brutalité s’excuse trop vite, voir un champion choisir la vérité… c’est plus qu’un beau geste. C’est une leçon.
    À méditer. Et à imiter.
  • ©Gerd Altmann de Pixabay
    3 juin 2025

    Ecoutons les alertes de nos scientifiques !

    3 min
    Par Gérard Coulon
  • ©Gerd Altmann de Pixabay
    2 juin 2025

    "La paix soit avec vous !"

    2 min
  • ©Gerd Altmann de Pixabay
    30 mai 2025

    La loi de la fin de vie est votée. Et après ?

    3 min

Vous avez parcouru 20 épisodes sur 696

Afficher plus

RCF vit grâce à vos dons

RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation  de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !

Faire un don
Qui sommes-nous ?

RCF est créée en 1982, à l'initiative de l'archevêque de Lyon, Monseigneur Decourtray, et du Père Emmanuel Payen. Dès l'origine, RCF porte l'ambition de diffuser un message d'espérance et de proposer au plus grand nombre une lecture chrétienne de la société et de l'actualité.

Forte de 600.000 auditeurs chaque jour, RCF compte désormais 64 radios locales et 270 fréquences en France et en Belgique. Ces 64 radios associatives reconnues d'intérêt général vivent essentiellement des dons de leurs auditeurs.

Information, culture, spiritualité, vie quotidienne : RCF propose un programme grand public, généraliste, de proximité.Le réseau RCF compte 300 salariés et 3.000 bénévoles.

RCF
toujours dans
ma poche !
Téléchargez l'app RCF
Google PlayApp Store
logo RCFv2.14.0 (21796db) - ©2024 RCF Radio. Tous droits réservés. Images non libres de droits.