L'Orient Express RCF - page 12

L’impératrice Théophano et le choc des cultures : Dès son arrivée en Occident (972), le charme et le raffinement de cette belle orientale suscitent la curiosité et l’admiration de ses sujets. De culture grecque, l’impératrice Théophano se différencie de la cour impériale par ses vêtements, ses pratiques religieuses, son intelligence et sa diplomatie. A travers cette émission, il s’agira de montrer la manière dont cette jeune impératrice a su enrichir, voire même dynamiser le Saint Empire Romain Germanique sur le plan culturel, religieux et politique.

Théophano, symbole du rêve européen de restaurer l’Empire d’Orient et d’Occident : Lorsqu’il envoie ses émissaires à Byzance pour demander la main d’une princesse byzantine pour son jeune fils, l’empereur du Saint Empire Romain Germanique Othon Ier a de grandes ambitions : il souhaite réaliser ce vieux rêve européen d’unir les deux empires d’Orient et d’Occident.

Pour cette dernière émission, Orient-Express abordera l’originalité de cette communauté religieuse. Mékhithar de Sébaste (1676-1749), son fondateur, visait toujours à renforcer le lien entre foi catholique, culture et identité arménienne. La foi en Christ signifie de fondement de l’identité et de la culture propre d’un peuple. Plus cette identité est forte, plus elle ouvre le regard vers d’autres cultures pour un enrichissement mutuel.

Cette semaine, Orient-Express vous fera découvrir les débuts de l’Eglise Arménienne, ses traditions et sa culture. L’Arménie n’est-elle pas la véritable première fille de l’Église grâce à son baptême en l’an 301, bien avant celui de la France en 498 ?

Par son histoire, l’île Saint Lazare a accueilli des traditions culturelles et religieuses différentes. Cette nouvelle émission vous invite à découvrir les différentes traditions monastiques orientales et occidentales.

L’Arménie est très souvent, ou même principalement, associée à sa problématique politique et la souffrance de ce peuple chrétien, riche en culture. L’Orient-Express vous invite à découvrir un noyau de la culture arménienne, située dans la lagune vénitienne, l’île Saint Lazare des Arméniens.

La 6ième Croisade, une victoire de l’amitié islamo-chrétienne En 1228, l’Empereur Frédéric II part en croisade pour devenir roi de Jérusalem. Bien plus qu’une conviction religieuse ou une simple soif de pouvoir, découvrez comment Frédéric II réussit à conquérir Jérusalem sans perdre un seul soldat grâce à son amitié avec le Sultan Al Kamil.

L’excommunication de Frédéric II : punition, moyen politique ou salutaire ? Par son ouverture au monde oriental et ses amitiés avec les Musulmans, l’Empereur Frédéric II se heurte aux exigences politiques de ses contemporains. Sa permanente volonté de retarder son départ en Croisade entraînera finalement son excommunication. Quelles sont les caractéristiques et les conséquences de cette sanction qui exclut de la communauté ecclésiale ?

Les querelles intellectuelles entre les penseurs arabes et occidentaux Carrefour d’échanges culturels et intellectuels, les universités sont malgré tout victimes des tensions entre les différents mouvements de pensées : la redécouverte des manuscrits d’Aristote devient alors, à la période médiévale, l’objet de querelles entre Thomas d’Aquin, Averroès et les universitaires de Paris.

L’université au temps de Frédéric II, un héritage culturel oriental ? Férus de sciences, Frédéric II créa une université à Naples pour développer, diffuser et cultiver une attitude académique basée sur le regard philosophique du monde. Lieu d’échanges entre les courants de pensées orientaux et occidentaux, les universités de l’Empire apparaissent directement comme les héritières de l’Orient.

Frédéric II, un Empereur à mi-chemin entre l’Orient et l’Occident Né en 1192 à Jesi près d’Ancône, Frédéric II régna sur le Saint Empire de 1215 à 1250. Il fut Roi de la Germanie, de la Sicile, de la Provence-Bourgogne et roi de Jérusalem. Par ses parents de cultures différentes, son parcours, ses connaissances de la langue et du monde arabe, l’empereur Frédéric II apparaît ainsi comme un Lawrence d’Arabie des temps anciens, un précurseur du dialogue interculturel et interreligieux.

Détruite et reconstruite à plusieurs reprises, Sainte Sophie a connu le Sac de Constantinople puis la chute de Constantinople, l’essor et la chute de l’Empire Ottoman. Témoin d’une histoire compliquée, Sainte Sophie nous amène à réfléchir sur le sens de l’Histoire. La récente transformation de Sainte Sophie en mosquée doit-elle être considérée comme la fin d’une Turquie moderne et le retour à un régime conservateur et islamiste ?

Depuis la conquête de Constantinople, Sainte Sophie, en tant que mosquée, a connu de nombreux aménagements culturels et religieux sans perdre son cachet chrétien. A mi-chemin entre la culture occidentale, arabe et turque, Sainte Sophie nous amène à réfléchir sur la définition de la culture et notre rapport à elle.

L’intention de Kemal Atatürk est claire : « L’homme politique qui a besoin des secours de la religion pour gouverner n’est qu’un lâche ! Or, jamais un lâche ne devrait être investi des fonctions de chef d’État ! ». Il n’y a pas de meilleure occasion pour manifester l’indépendance vis-à-vis des religions en transformant un bâtiment sacré en un musée. Un musée est une archive du passé, d’un autre temps. Une mosquée en revanche est plus qu’un musée car en contact direct non seulement avec le sacré, mais aussi avec l’homme du présent.