L'Orient Express
Émission présentée par Christine Salloum, Père Albert-Henri Kühlem
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Oskar Schindler (1908-1974) Entre entrepreneur véreux et héros (3/4)
20 septembre 2024Oskar Schindler, de businessman véreux à espion nazi
De 1933 à 1944, Schindler se hisse dans la hiérarchie nazie. Tour à tour, espion, outil de propagande ou encore industriel, Schindler voit dans l’invasion nazie de la Pologne un moyen de s’enrichir en récupérant les usines des propriétaires juifs polonais. Les prisonniers juifs deviennent alors une main d’œuvre expérimentée, efficace et pas chère. Il se met alors en place un système de recrutement des juifs pour les usines Schindler. Malgré lui et inconsciemment, Schindler sans vraiment le savoir, arrache dès le début de la guerre des Juifs aux camps de concentration. En
vue de ses intérêts personnels, de son propre enrichissement, et par un esprit de « win-win », il réquisitionne des centaines de juifs dont finalement il sauve la vie.
Pour cela, il est en quelque sorte un « héros malgré lui ».Oskar Schindler (1908-1974) Entre entrepreneur véreux et héros (2/4)
13 septembre 2024Oskar Schindler, de voyou à businessman véreux
Toujours aussi fripouille et voleur, Oskar Schindler finit par quitter l’entreprise de son père et s’installe à Berlin pour développer ses propres affaires. Se sentant plus allemand qu’autrichien ou tchécoslovaque, il suit attentivement l’évolution du National-Socialisme en Allemagne dont il intègre le parti à la fois par identitarisme et par intérêt personnel. Schindler a compris l’importance d’appartenir au parti nazi
pour développer son business. En ce sens, l’attitude de Schindler reflète la pensée des hommes d’affaires de l’époque qui n’adhèrent au nazisme que pour des intérêts économiques et non politique.Oskar Schindler (1908-1974) Entre entrepreneur véreux et héros (1/4)
6 septembre 2024Oskar Schindler, naissance d’un voyou :
Dans cette première émission, Frère Albert-Henri Kühlem vous fait découvrir l’enfance et l’adolescence d’Oskar Schindler. Né dans les Sudètes, ancien territoire de l’empire austro-hongrois, avec des ancêtres autrichiens, Oskar Schindler fut profondément marqué par cet esprit multiculturel. Fils d’un riche entrepreneur catholique, très mauvais à l’école, bagarreur, manipulateur et surtout fainéant, il reçoit rapidement le surnom de « Schindler la fripouille ». Il fait tant bien que mal des études en écoles de commerce qu’il abandonne pour travailler dans l’usine de son père. Dans la première partie de sa vie, Oskar Schindler brille surtout par ses
arnaques et ses manipulations.Père Henri Didon, un dominicain à l'origine de la devise olympique (4/4)
28 juin 2024Henri Didon, oser être vrai, s’adapter et s’engager
Décédé en 1900 à Toulouse, après avoir présidé le deuxième Congrès international Olympique au Havre, le Père Didon laisse aux Jeux Olympiques sa devise et son enseignement. Sa pensée était basée sur l’importance du sport dans l’éducation, le rôle du sport et des compétitions internationales pour favoriser les échanges et
contribuer à la paix. En favorisant les rencontres, les Jeux Olympiques favorisaient l’apparition d’un équilibre entre l’esprit et le corps grâce au sport. Cet équilibre permettait d’être en paix avec soi-même et avec les autres. Les compétitions sportives obligeaient les jeunes à voir la réalité en face, oser être vrai et surtout s’adapter à la réalité pour s’engager efficacement.Père Henri Didon, un dominicain à l'origine de la devise olympique (3/4)
21 juin 2024Henri Didon et les Jeux Olympiques
La première partie de la vie d’Henri Didon dominicain se marque par de
nombreuses sanctions liées à son franc-parler, ses idées trop innovantes. Exilé de force à Corbara, il partira pour des études en Allemagne et la Palestine, puis reviendra à Paris. Aimé et détesté à la fois, le Maître de l’Ordre finit par le mettre à la tête d’une école dominicaine près de Paris pour attirer des élèves et des financements. Cette école lui permit de mettre en pratique sa conception du sport dans l’éducation et son rôle dans la religion. Dans la tradition de l’école de Touvet,
il accepte de travailler avec Pierre de Coubertin pour créer des olympiades pour les enfants des écoles catholiques et laïques. Cette première expérience fut à l’origine des Jeux Olympiques et de la récupération de la devise du Père Didon pour les Jeux Olympiques. La dernière partie de sa vie fut donc marquée par la création et l’organisation des Jeux Olympiques avec Pierre de Coubertin.Père Henri Didon, un dominicain à l'origine de la devise olympique (2/4)
14 juin 2024Henri Didon, de sportif à dominicain
L’éducation sportive, catholique et républicaine forge très tôt le caractère du jeune homme qui veut devenir prêtre, mais pas seulement. Selon sa devise « plus vite, plus haut, plus fort », il cherche à se rapprocher de Dieu en devenant dominicain.
Brillant orateur, Henri Didon se distingue très rapidement d'autres frères prêcheurs par sa volonté d’« être catholique au cœur de la modernité » à savoir d’accepter le monde dans lequel il vit avec ses défauts et ses problèmes tout en pratiquant sa religion. Cela nécessite de l’ouverture, de la tolérance et surtout une certaine capacité à s’adapter au monde qui l’entoure, tout en ne changeant pas sa foi. Ce goût pour la modernité, la politique et l’adaptation à la réalité sera la base de son
succès, mais également de son rejet par une partie des Français croyants et/ou républicains.Père Henri Didon, un dominicain à l'origine de la devise olympique (1/4)
7 juin 2024Henri Didon, naissance d’un sportif très chrétien
Dans cette première émission, Frère Albert-Henri Kühlem vous fait découvrir l’enfance et l’adolescence d’Henri Didon. Né au Touvet dans la région de Grenoble, il est issu d’une famille à la fois catholique et républicaine ce qui est assez original pour l’époque. Henri Didon a la chance d’être scolarisé à une école originale et innovante pour son temps avec la valorisation du sport dans l’éducation et la création des premières olympiades sportives internationales. Découvrez comment l’enfance d’Henri Didon a préparé son avenir et l’avenir des Jeux Olympiques.Jacques Fesch (1930-1954) : Entre délinquance et conversion (5/5)
31 mai 2024Jacques Fesch, témoin de la foi.
Dans cette dernière émission, le Frère Albert-Henri vous décrit les dernières heures de la vie de Jacques Fesch mais surtout sa joie de rencontrer bientôt le Christ. Après avoir commencé sa vie dans le désœuvrement et l’absurdité, Jacques Fesch la termine dans la joie de retrouver le Seigneur, mais surtout en témoignant de la bonté et de la grandeur de Dieu. Son procès de béatification a été d’ailleurs initié.Jacques Fesch (1930-1954) : Entre délinquance et conversion (4/5)
24 mai 2024Jacques Fesch et la rédemption
Du début de son séjour en prison jusqu’à sa mort, Jacques Fesch a effectué une démarche rédemptrice pour demander pardon et changer de vie. Ce processus l’a conduit à changer radicalement de comportement, de pensées et à découvrir sa véritable identité : être fils de Dieu. Paradoxalement, au lieu de s’attrister de sa mort, Jacques Fesch accepta avec joie sa condamnation avec l’idée de rédemption et d’arriver enfin à être uni à Dieu.Jacques Fesch (1930-1954) : Entre délinquance et conversion (3/5)
17 mai 2024Jacques Fesch entre renaissance psychologique et naissance spirituelle : histoire d’une conversion.
Arrêté après avoir commis un braquage de banque et tué un policier, Jacques Fesch commence alors une longue marche vers la conversion avec l’aide de son avocat.
La prison le coupe de son univers quotidien et le plonge dans une profonde remise en question. Sous l’influence de son avocat, Jacques Fesch va se lancer dans l’étude de la théologie et va rencontrer Dieu.Jacques Fesch (1930-1954) : Entre délinquance et conversion (2/5)
10 mai 2024Jacques Fesch, du désœuvrement à la délinquance
Dans cette seconde émission, le Frère Albert-Henri Kühlem analyse le parcours de Jacques Fesch et la manière dont se sont mis en place les mécanismes qui le conduiront au crime. Victime de lui-même et de ses erreurs de choix, victime d’une éducation et d’une famille un peu trop étouffante, Jacques Fesch finit par commettre la plus grande faute de sa vie : le meurtre d’un père de famille.
Paradoxalement, cette erreur, qui lui couta la vie, lui redonna la vie en ce sens qu’il trouva enfin un sens à sa vie en découvrant Dieu.Jacques Fesch (1930-1954) : Entre délinquance et conversion (1/5)
3 mai 2024Jacques Fesch, un homme comme les autres
Ce mois-ci, dans votre émission L’Orient-Express, le Frère Albert-Henri Kühlem vous fait découvrir la vie et la conversion de Jacques Fesch, un homme que l’on pourrait surnommer le Meursault des Temps Modernes tellement son parcours est comparable au personnage de Camus dans son livre « L’étranger ». Dans cette nouvelle série d’émissions, vous découvrirez comment l’absence d’identité et de connaissance de soi-même peuvent aboutir à un certain désœuvrement et au crime.Takashi Nagaï (1908-1951) Le Gandhi du Japon (4/4)
26 avril 2024Être dans la souffrance et œuvrer pour la paix.
Souffrir avec les autres et être à leur service est le programme de vie de Tagashi Nakaï. Souffrant de leucémie à cause de son travail sur les radiations, il fut miraculé à plusieurs reprises grâce à l’intercession de Maximilien Kolbe et de l’eau de Lourdes. Rescapé de la bombe atomique, il passera la fin de sa vie en ermite au service des pauvres, des malades et de la paix. Les dernières années de sa vie ne seront que des appels au pardon et à la résurrection de l’Église du Japon. Tagashi Nakaï multiplia les témoignages à travers les articles et surtout son livre : « Les cloches de Nagasaki ».Takashi Nagaï (1908-1951) Le Gandhi du Japon (3/4)
19 avril 2024La foi qui éclaire les sciences et fait découvrir le Christ dans
le malade.
Dans cette nouvelle émission, le Frère Albert-Henri Kühlem vous fait découvrir comment Tagashi Nakaï s’est converti au christianisme malgré sa peur d’offenser sa famille et de perdre ses traditions ancestrales. Placé sous la protection du saint martyre nagasakien Paul Miki, il perçoit autrement la vocation du médecin : il s’agit de « souffrir et de se réjouir avec le patient » comme si ces souffrances et ces joies étaient les siennes. Dans chaque patient, il voit le Christ souffrant. Sa rencontre avec le Père Maximilien Kolbe, installé à Nagasaki, lui fait découvrir la confiance en
Dieu, en la Sainte Vierge et l’abandon à la Divine Providence. « Serviteur inutile » comme il se désigne, Tagashi Nakaï soigne les pauvres et fait partie de la Société Saint Vincent de Paul.Takashi Nagaï (1908-1951) Le Gandhi du Japon (2/4)
12 avril 2024Entre foi et raison, les origines de la conversion de Takashi
Nagaï
Né dans une famille shintoïste, Takashi Nagaï mène une vie philosophiquement calme et paisible jusqu’au décès de sa mère. Étudiant en médecine avec une orientation matérialiste, il découvre les travaux de Pascal quand il s’interroge sur l’âme, la vie éternelle et Dieu. Comment un scientifique comme Pascal peut-il reconnaître l’existence de l’âme alors que celle-ci n’est ni visible ni expérimentable comme le corps humain ? C’est alors sa mère, paralysée par un AVC, qui, par son dernier regard percutant quelques moments avant sa mort, lui fait sentir que l’âme existe. Piqué par la curiosité et désireux d’approfondir ses connaissances religieuses,
il fait le choix de vivre chez une famille catholique pour mieux comprendre cette religion et les raisons pour lesquelles les scientifiques chrétiens comme Pascal croient en l’existence de Dieu et l’immortalité de l’âme.Takashi Nagaï (1908-1951) Le Gandhi du Japon (1/4)
5 avril 2024Entre Hiroshima et Nagasaki, un destin hors du commun sur fond de radiations et de bombes atomiques.
Dans cette première émission, le Frère Albert-Henri Kühlem vous fait découvrir la vie exceptionnelle et pas forcément heureuse de ce médecin-radiologue japonais converti au catholicisme et témoin de la bombe atomique. Né à Hiroshima en 1908,
Takshi Nagaï fut très rapidement attiré par les sciences dures et le fonctionnement du corps humain dans le but de devenir médecin pour soigner et aider les gens.Giorgio La Pira, le bolchevique de l'Evangile (Partie 5)
29 mars 2024Giorgio La Pira, « un serviteur inutile »
Toute la vie de Giorgio La Pira fut dirigée par sa volonté de servir Dieu et de l’aider à réaliser sa volonté y compris quand la tâche est difficile voire irréalisable. Malgré les échecs, il continua son action avec la seule idée qu’il devait accomplir sa mission et que le succès de cette mission ne relevait pas de lui mais de Dieu. « Espérer contre toute espérance » était sa devise. Agir sans rien attendre en retour était sa philosophie.Giorgio La Pira, le bolchevique de l'Evangile (Partie 4)
22 mars 2024Giorgio La Pira, artisan de paix
La carrière de Giorgio La Pira fut marquée par deux combats : l’un contre la pauvreté, l’autre pour la paix. Principal ennemi de la guerre et partisan du dialogue pour la paix, il réussit à rencontrer de nombreux hommes politiques comme Ho Chi Minh et Nasser. Il parvint à réunir des acteurs de la Guerre Froide et surtout à proposer un plan de paix pour le Vietnam. Tout cela avec un seul objectif : « collaborer au dessin de Dieu ».Giorgio La Pira, le bolchevique de l'Evangile (Partie 3)
15 mars 2024Giorgio La Pira, un politicien malgré lui
Le parcours de Giorgio La Pira est assez exceptionnel : attiré par la vie religieuse et la spiritualité, il finit par devenir un politicien engagé et craint non par choix mais par la volonté de Dieu. Dans ses interviews, il dit clairement qu’il a « toujours été obligé de s’engager dans la politique » car c’était pour lui comme un appel de Dieu, une vocation imposée par Dieu. Surnommé « le marxiste catholique » ou « le bolchevik de l’Évangile » par ses ennemis, il était à la fois redouté par les Communistes qui n’aimaient pas son engagement religieux et par les Démocrates libéraux qui voyaient d’un mauvais œil ses actions envers les pauvres.Giorgio La Pira, le bolchevique de l'Evangile (Partie 2)
8 mars 2024Giorgio La Pira, le défenseur et le bienfaiteur des pauvres
Dès le début de son engagement religieux et politique, Giorgio La Pira montre une inquiétude particulière envers les pauvres. Pour eux, il obtient la mise en place d’une « messe des pauvres » et non « pour les pauvres ». Se souciant de leurs âmes et observant qu’à cause de leur condition beaucoup de pauvres n’allaient plus à la messe et s’éloignaient de l’autel, il décida de les réunir régulièrement autour de Dieu. Soucieux de leur état de santé physique, en tant que maire de Florence, il mit en place des programmes de relance économique pour leur donner un emploi et fit construire des logements avec une architecture particulière. Vivant dans une cellule du couvent dominicain, il donna toute sa fortune aux pauvres.
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