
L'Orient Express RCF - page 4
présentée par Christine Salloum, Père Albert-Henri Kühlem
Echanges sur l'actualité avec des regards croisés d'Orient et d'Occident, à la lumière de la foi et de la tradition chrétienne.
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14 juin 2024Père Henri Didon, un dominicain à l'origine de la devise olympique (2/4)
Henri Didon, de sportif à dominicain
L’éducation sportive, catholique et républicaine forge très tôt le caractère du jeune homme qui veut devenir prêtre, mais pas seulement. Selon sa devise « plus vite, plus haut, plus fort », il cherche à se rapprocher de Dieu en devenant dominicain.
Brillant orateur, Henri Didon se distingue très rapidement d'autres frères prêcheurs par sa volonté d’« être catholique au cœur de la modernité » à savoir d’accepter le monde dans lequel il vit avec ses défauts et ses problèmes tout en pratiquant sa religion. Cela nécessite de l’ouverture, de la tolérance et surtout une certaine capacité à s’adapter au monde qui l’entoure, tout en ne changeant pas sa foi. Ce goût pour la modernité, la politique et l’adaptation à la réalité sera la base de son
succès, mais également de son rejet par une partie des Français croyants et/ou républicains.Droits image: L'Orient express sur Dialogue RCF
7 juin 2024Père Henri Didon, un dominicain à l'origine de la devise olympique (1/4)
Henri Didon, naissance d’un sportif très chrétien
Dans cette première émission, Frère Albert-Henri Kühlem vous fait découvrir l’enfance et l’adolescence d’Henri Didon. Né au Touvet dans la région de Grenoble, il est issu d’une famille à la fois catholique et républicaine ce qui est assez original pour l’époque. Henri Didon a la chance d’être scolarisé à une école originale et innovante pour son temps avec la valorisation du sport dans l’éducation et la création des premières olympiades sportives internationales. Découvrez comment l’enfance d’Henri Didon a préparé son avenir et l’avenir des Jeux Olympiques.Droits image: L'Orient express sur Dialogue RCF
31 mai 2024Jacques Fesch (1930-1954) : Entre délinquance et conversion (5/5)
Jacques Fesch, témoin de la foi.
Dans cette dernière émission, le Frère Albert-Henri vous décrit les dernières heures de la vie de Jacques Fesch mais surtout sa joie de rencontrer bientôt le Christ. Après avoir commencé sa vie dans le désœuvrement et l’absurdité, Jacques Fesch la termine dans la joie de retrouver le Seigneur, mais surtout en témoignant de la bonté et de la grandeur de Dieu. Son procès de béatification a été d’ailleurs initié.Droits image: L'Orient express sur Dialogue RCF
24 mai 2024Jacques Fesch (1930-1954) : Entre délinquance et conversion (4/5)
Jacques Fesch et la rédemption
Du début de son séjour en prison jusqu’à sa mort, Jacques Fesch a effectué une démarche rédemptrice pour demander pardon et changer de vie. Ce processus l’a conduit à changer radicalement de comportement, de pensées et à découvrir sa véritable identité : être fils de Dieu. Paradoxalement, au lieu de s’attrister de sa mort, Jacques Fesch accepta avec joie sa condamnation avec l’idée de rédemption et d’arriver enfin à être uni à Dieu.Droits image: L'Orient express sur Dialogue RCF
17 mai 2024Jacques Fesch (1930-1954) : Entre délinquance et conversion (3/5)
Jacques Fesch entre renaissance psychologique et naissance spirituelle : histoire d’une conversion.
Arrêté après avoir commis un braquage de banque et tué un policier, Jacques Fesch commence alors une longue marche vers la conversion avec l’aide de son avocat.
La prison le coupe de son univers quotidien et le plonge dans une profonde remise en question. Sous l’influence de son avocat, Jacques Fesch va se lancer dans l’étude de la théologie et va rencontrer Dieu.Droits image: L'Orient express sur Dialogue RCF
10 mai 2024Jacques Fesch (1930-1954) : Entre délinquance et conversion (2/5)
Jacques Fesch, du désœuvrement à la délinquance
Dans cette seconde émission, le Frère Albert-Henri Kühlem analyse le parcours de Jacques Fesch et la manière dont se sont mis en place les mécanismes qui le conduiront au crime. Victime de lui-même et de ses erreurs de choix, victime d’une éducation et d’une famille un peu trop étouffante, Jacques Fesch finit par commettre la plus grande faute de sa vie : le meurtre d’un père de famille.
Paradoxalement, cette erreur, qui lui couta la vie, lui redonna la vie en ce sens qu’il trouva enfin un sens à sa vie en découvrant Dieu.Droits image: L'Orient express sur Dialogue RCF
3 mai 2024Jacques Fesch (1930-1954) : Entre délinquance et conversion (1/5)
Jacques Fesch, un homme comme les autres
Ce mois-ci, dans votre émission L’Orient-Express, le Frère Albert-Henri Kühlem vous fait découvrir la vie et la conversion de Jacques Fesch, un homme que l’on pourrait surnommer le Meursault des Temps Modernes tellement son parcours est comparable au personnage de Camus dans son livre « L’étranger ». Dans cette nouvelle série d’émissions, vous découvrirez comment l’absence d’identité et de connaissance de soi-même peuvent aboutir à un certain désœuvrement et au crime.Droits image: L'Orient express sur Dialogue RCF
26 avril 2024Takashi Nagaï (1908-1951) Le Gandhi du Japon (4/4)
Être dans la souffrance et œuvrer pour la paix.
Souffrir avec les autres et être à leur service est le programme de vie de Tagashi Nakaï. Souffrant de leucémie à cause de son travail sur les radiations, il fut miraculé à plusieurs reprises grâce à l’intercession de Maximilien Kolbe et de l’eau de Lourdes. Rescapé de la bombe atomique, il passera la fin de sa vie en ermite au service des pauvres, des malades et de la paix. Les dernières années de sa vie ne seront que des appels au pardon et à la résurrection de l’Église du Japon. Tagashi Nakaï multiplia les témoignages à travers les articles et surtout son livre : « Les cloches de Nagasaki ».Droits image: Paul Takashi Nagaï ©Dialogue RCF
19 avril 2024Takashi Nagaï (1908-1951) Le Gandhi du Japon (3/4)
La foi qui éclaire les sciences et fait découvrir le Christ dans
le malade.
Dans cette nouvelle émission, le Frère Albert-Henri Kühlem vous fait découvrir comment Tagashi Nakaï s’est converti au christianisme malgré sa peur d’offenser sa famille et de perdre ses traditions ancestrales. Placé sous la protection du saint martyre nagasakien Paul Miki, il perçoit autrement la vocation du médecin : il s’agit de « souffrir et de se réjouir avec le patient » comme si ces souffrances et ces joies étaient les siennes. Dans chaque patient, il voit le Christ souffrant. Sa rencontre avec le Père Maximilien Kolbe, installé à Nagasaki, lui fait découvrir la confiance en
Dieu, en la Sainte Vierge et l’abandon à la Divine Providence. « Serviteur inutile » comme il se désigne, Tagashi Nakaï soigne les pauvres et fait partie de la Société Saint Vincent de Paul.Droits image: Paul Takashi Nagaï ©Dialogue RCF
12 avril 2024Takashi Nagaï (1908-1951) Le Gandhi du Japon (2/4)
Entre foi et raison, les origines de la conversion de Takashi
Nagaï
Né dans une famille shintoïste, Takashi Nagaï mène une vie philosophiquement calme et paisible jusqu’au décès de sa mère. Étudiant en médecine avec une orientation matérialiste, il découvre les travaux de Pascal quand il s’interroge sur l’âme, la vie éternelle et Dieu. Comment un scientifique comme Pascal peut-il reconnaître l’existence de l’âme alors que celle-ci n’est ni visible ni expérimentable comme le corps humain ? C’est alors sa mère, paralysée par un AVC, qui, par son dernier regard percutant quelques moments avant sa mort, lui fait sentir que l’âme existe. Piqué par la curiosité et désireux d’approfondir ses connaissances religieuses,
il fait le choix de vivre chez une famille catholique pour mieux comprendre cette religion et les raisons pour lesquelles les scientifiques chrétiens comme Pascal croient en l’existence de Dieu et l’immortalité de l’âme.Droits image: L'Orient express sur Dialogue RCF
5 avril 2024Takashi Nagaï (1908-1951) Le Gandhi du Japon (1/4)
Entre Hiroshima et Nagasaki, un destin hors du commun sur fond de radiations et de bombes atomiques.
Dans cette première émission, le Frère Albert-Henri Kühlem vous fait découvrir la vie exceptionnelle et pas forcément heureuse de ce médecin-radiologue japonais converti au catholicisme et témoin de la bombe atomique. Né à Hiroshima en 1908,
Takshi Nagaï fut très rapidement attiré par les sciences dures et le fonctionnement du corps humain dans le but de devenir médecin pour soigner et aider les gens.Droits image: L'Orient express sur Dialogue RCF
29 mars 2024Giorgio La Pira, le bolchevique de l'Evangile (Partie 5)
Giorgio La Pira, « un serviteur inutile »
Toute la vie de Giorgio La Pira fut dirigée par sa volonté de servir Dieu et de l’aider à réaliser sa volonté y compris quand la tâche est difficile voire irréalisable. Malgré les échecs, il continua son action avec la seule idée qu’il devait accomplir sa mission et que le succès de cette mission ne relevait pas de lui mais de Dieu. « Espérer contre toute espérance » était sa devise. Agir sans rien attendre en retour était sa philosophie.Droits image: L'Orient express sur Dialogue RCF
22 mars 2024Giorgio La Pira, le bolchevique de l'Evangile (Partie 4)
Giorgio La Pira, artisan de paix
La carrière de Giorgio La Pira fut marquée par deux combats : l’un contre la pauvreté, l’autre pour la paix. Principal ennemi de la guerre et partisan du dialogue pour la paix, il réussit à rencontrer de nombreux hommes politiques comme Ho Chi Minh et Nasser. Il parvint à réunir des acteurs de la Guerre Froide et surtout à proposer un plan de paix pour le Vietnam. Tout cela avec un seul objectif : « collaborer au dessin de Dieu ».Droits image: L'Orient express sur Dialogue RCF
15 mars 2024Giorgio La Pira, le bolchevique de l'Evangile (Partie 3)
Giorgio La Pira, un politicien malgré lui
Le parcours de Giorgio La Pira est assez exceptionnel : attiré par la vie religieuse et la spiritualité, il finit par devenir un politicien engagé et craint non par choix mais par la volonté de Dieu. Dans ses interviews, il dit clairement qu’il a « toujours été obligé de s’engager dans la politique » car c’était pour lui comme un appel de Dieu, une vocation imposée par Dieu. Surnommé « le marxiste catholique » ou « le bolchevik de l’Évangile » par ses ennemis, il était à la fois redouté par les Communistes qui n’aimaient pas son engagement religieux et par les Démocrates libéraux qui voyaient d’un mauvais œil ses actions envers les pauvres.Droits image: L'Orient express sur Dialogue RCF
8 mars 2024Giorgio La Pira, le bolchevique de l'Evangile (Partie 2)
Giorgio La Pira, le défenseur et le bienfaiteur des pauvres
Dès le début de son engagement religieux et politique, Giorgio La Pira montre une inquiétude particulière envers les pauvres. Pour eux, il obtient la mise en place d’une « messe des pauvres » et non « pour les pauvres ». Se souciant de leurs âmes et observant qu’à cause de leur condition beaucoup de pauvres n’allaient plus à la messe et s’éloignaient de l’autel, il décida de les réunir régulièrement autour de Dieu. Soucieux de leur état de santé physique, en tant que maire de Florence, il mit en place des programmes de relance économique pour leur donner un emploi et fit construire des logements avec une architecture particulière. Vivant dans une cellule du couvent dominicain, il donna toute sa fortune aux pauvres.Droits image: L'Orient express sur Dialogue RCF
1 mars 2024Giorgio La Pira, le bolchevique de l'Evangile (Partie 1)
Giorgio La Pira, le politicien de l’Évangile
Dans cette première émission, découvrez le parcours de ce tertiaire dominicain et franciscain, Maire de la ville de Florence, député pendant la Guerre Froide. Découvrez ses idées, ses combats contre la pauvreté et pour la paix dans le monde mais surtout sa conception originale de la politique qu’il considère comme une mystique théologique. « Les politiciens ont une responsabilité spectaculaire » écrivait-il au président égyptien Nasser. Pour cela, selon lui, la politique est en quelques sortes, un moyen de faire la volonté de Dieu.Droits image: L'Orient express sur Dialogue RCF
23 février 2024Les Cristeros : Les Chevaliers du Christ Roi (4/4)
Los Cristeros, de la guerre au martyre.
Dans cette dernière émission, le Frère Albert-Henri Kühlem évoque la triste fin des Cristeros qui à la demande du Vatican ont accepté de déposer les armes dans le cadre d’un armistice qui en revanche ne fut pas respectée par le Président Plutarco Calles. Sans remords ni regrets, celui-ci en profita pour faire arrêter et tuer tous les Cristeros, tout âge, toute condition sociale, tous sexes confondus, tous réunis derrière la bannière du Christ Roi. Après, les lois contre la liberté religieuse ne furent certes plus appliquées par la République, mais il a fallu attendre l’année 2000
avant qu’elles soient définitivement abolies.Droits image: L'Orient express sur Dialogue RCF
16 février 2024Les Cristeros : Les chevaliers du Christ Roi (3/4)
Los Cristeros, une armée soutenue par Dieu et la Sainte
Vierge.
Dans cette nouvelle émission, découvrez les victoires des Cristeros face à une armée organisée et bien équipée. Plusieurs témoins racontent que pendant la bataille de nombreux miracles eurent lieu, mais également des apparitions de la Vierge et de Saint Jacques. 28 résistants du mouvement des Cristeros seront béatifiés sous les papes Jean-Paul II et Benoît XVI, dont le jeune José Sanchez del Rio.Droits image: L'Orient express sur Dialogue RCF
9 février 2024Les Cristeros : Les chevaliers du Christ Roi (2/4)
Los Cristeros, de la résistance pacifique à la résistance
armée.
L’arrivée au pouvoir du président Plutarco Calles marque le sommet sanglant de la persécution de tous les Chrétiens. Pour faire face à cette situation, les catholiques mexicains, après avoir tenté une résistance pacifique sans succès, prirent les armes et fondèrent le mouvement de défense de la liberté religieuse sous la bannière du Christ Roi. Dans cette deuxième émission, le Frère Albert-Henri Kühlem vous raconte la naissance de ce mouvement.Droits image: L'Orient express sur Dialogue RCF
2 février 2024Les Cristeros : Les chevaliers du Christ Roi (1/4)
Los Cristeros, naissance d’un mouvement dans un contexte
politique difficile.
Dans cette première émission, le Frère Albert-Henri Kühlem vous plonge dans l’univers politique et religieux du Mexique du XIXe siècle. Après une guerre d’indépendance difficile, les Mexicains obtiennent la mise en place de la République. Cependant le soutien de Rome en faveur des Royalistes laisse une trace indélébile dans le cœur des politiciens républicains qui y voient une trahison de l’Église. De cette atteinte contre la cause républicaine naîtra une rancœur à l’origine des persécutions contre les fidèles pratiquants du pays.Droits image: L'Orient express sur Dialogue RCF
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