Pascale Morinière | Prendre sa place au service du Bien
LA TRIBUNE DE PASCALE MORINIERE - La situation politique de notre pays est de plus en plus inquiétante, mais que pouvons-nous faire ? Remémorons-nous les mots du président JFK.
Pascale Morinière © DRTout le monde se souvient de cette déclaration du président Kennedy au moment de sa prestation de serment, en 1960 : « Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays. » La suite est moins connue. Le président a ajouté : « Demandez-vous ce que nous pouvons faire ensemble pour la liberté de l’Homme. »
La vraie liberté
Il me semble qu’alors que nous sommes dans une configuration politique et économique proches du désastre, nous ne pouvons pas seulement commenter, déplorer, voire conspuer ce « qu’ils » ne font pas et auraient dû faire. Mais nous devons aussi nous engager personnellement pour le bien commun. La « liberté de l’Homme », à l’issue de la guerre, était un thème d’actualité. On parle beaucoup moins de liberté aujourd’hui et pourtant nous en aurions bien besoin !
Pour nos générations, la liberté consiste le plus souvent à « faire ce que je veux quand je le veux ». Ce qui revient, ni plus, ni moins, à être mû par ses envies, voire ses caprices. Lorsque ce sont nos désirs qui nous gouvernent plutôt que notre raison, nous sommes asservis par nos émotions ! Nous ne sommes pas libres. Une définition plus juste de la liberté consisterait à dire : c’est « faire ce
que l’on doit pour un meilleur bien ». Il me semble que c’est le sens de la phrase du président Kennedy. Contribuer au bien commun fait grandir chacun et toute la collectivité.
Et la France alors ?
Je vais peut-être vous dire des évidences, mais ce sont parfois les évidences qui ont le plus besoin d’être partagées ! Il me semble que ce que nous pouvons faire, c’est d’abord de prendre soin de notre amour conjugal quand c’est le cas, mais aussi de mettre au monde des enfants et bien les élever, être attentif à tous les nôtres, cultiver nos amitiés, bien faire notre travail, voter en conscience, encourager plus que critiquer, nous engager dans une association, notre paroisse, l’école de nos enfants, un syndicat, un parti politique, un conseil municipal, une association familiale (voire aux AFC, soyons fous !). Et par-dessus tout, pour ceux qui ont la foi, porter tout cela dans la prière.



