
Halte spirituelle
présentée par Madeleine Vatel, Véronique Alzieu
L'émission de référence de RCF ! Un format court et quotidien, complété par une version intégrale le samedi, pour engager une réflexion spirituelle profonde et accessible, autour d'une thématique d'actualité.
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5 décembre 2025Oser Dieu, oser l'hospitalité 5/5 Expérimenter la confiance
Donner l'hospitalité, c'est repousser la méfiance, accepter l'altérité, faire une place à l'authenticité. Le frère Matthew de Taizé revient sur le mystère de communion qui se joue dans l'accueil.Droits image: Émission Halte spirituelle © RCF
4 décembre 2025Oser Dieu, oser l'hospitalité 4/5 Venir les mains vides
"Celui qui vient les mains vides peut accueillir ce qui va lui être offert" : voilà comment le frère Matthiew parle de l'hospitalité et je vous propose de l'entendre dans quelques instants.Droits image: Émission Halte spirituelle © RCF
3 décembre 2025Oser Dieu, oser l'hospitalité 3/5 La surprise fait partie de la rencontre
Le prieur de la communauté de Taizé revient sur les surprises provoquées par l'hospitalité. Ecouter l'histoire de l'autre vient mettre en route celui qui accueille.Droits image: Émission Halte spirituelle © RCF
2 décembre 2025Oser Dieu, oser l'hospitalité 2/5 Deux mètres carrés au sol, ça suffit
Ouvrir sa porte à ceux qu'on ne connait pas, c'est un risque et une immense joie. Sans tomber dans la naïveté, l'hospitalité est une pédgagogie de la confiance, et du don. Une interview avec le frère Matthew, prieur de la communauté de Taizé.Droits image: Émission Halte spirituelle © RCF
1 décembre 2025Oser Dieu, oser l'hospitalité 1/5 "Restez avec nous !"
Au démarrage de Taizé, le frère Roger toque à la porte d'une habitante du village, en 1940. Il restera quelques temps, accueilli par cette femme pieuse. Et ce sera pour ce jeune homme le signe que c'est ici que peut s'installer la Communauté.Droits image: Émission Halte spirituelle © RCF
28 novembre 2025Le Christ russe de Dostoïevski (5/5) La prière chez Dostoïevski
La grande idée de Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski (1821-1881), c'est que l'homme contient en puissance ce dont Dieu est capable. La dualité traverse son œuvre : dualité entre la foi et l'athéisme, le sale et le pur, le passionné et le rationnel, le bien et le mal, le céleste et le terrestre... Ses romans rendent compte du germe du mal en l'homme et de sa capacité à faire le bien. Il y a dans "Les frères Karamazov" (1880) un très beau passage sur la prière, cette communion entre les hommes sur terre et ceux qui sont au ciel. "Et puis, Dieu vous regardera tous les deux avec plus de clémence ; car du moment que tu l’as tellement plaint, combien Il le plaindra, Lui dont la miséricorde et l’amour sont infiniment plus grands que les tiens. Et Il lui pardonnera pour l’amour de toi."
Explications de Marguerite Souchon, professeure agrégée de russe en classe préparatoire, auteure de "Le Dieu de Dostoïevski" (éd. Première Partie, 2021) et d'un autre ouvrage sur Dostoïevski à paraître aux éditions Les petits platons.Droits image: Représentation de "Karamazov", d'après "Les Frères Karamazov", au théâtre Gérard-Philippe à Paris, le 27/06/2016 ©Victor Tonelli / Hans Lucas
27 novembre 2025Le Christ russe de Dostoïevski (4/5) "La beauté sauvera le monde"
Qui n'a pas entendu la célèbre phrase : "La beauté sauvera le monde" ? Elle est extraite de "L'Idiot" (1868-1869), l'un des romans de Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski (1821-1881). En réalité, dans le roman, elle est formulée sous forme de question. C'est un jeune nihiliste révolté qui demande avec agressivité au héros de l'histoire, le Prince Mychkine (un avatar du Christ) : "Est-il vrai, prince, que vous ayez dit une fois que la « beauté » sauverait le monde ?" Dans la pensée de Dostoïevski, la beauté est apocalypse au sens propre du terme, c'est-à-dire qu'elle est révélation, dévoilement de la vérité. Une beauté associée au Christ, car pour le grand écrivain russe, seul le Christ est parfaitement beau.
Explications de Marguerite Souchon, professeure agrégée de russe en classe préparatoire, auteure de "Le Dieu de Dostoïevski" (éd. Première Partie, 2021) et d'un autre ouvrage sur Dostoïevski à paraître aux éditions Les petits platons.Droits image: "Les démons", d'après Fiodor Dostoïevski à la Comédie-Française, le 13/09/2021 ©Christophe Raynaud de Lage / Hans Lucas
26 novembre 2025Le Christ russe de Dostoïevski (3/5) Le christianisme à la portée de l'Homme
Dans "Le Grand Inquisiteur" célèbre passage des "Frères Karamazov" (1880), Dostoïevski raconte une parabole qui se passe dans l'Espagne du XVIe siècle, où un vieil évêque voit le Christ revenir et déranger tout ce qui avait été organisé. Mis en prison il est condamné à mort par le Grand Inquisiteur, qui prononce un réquisitoire contre le Christ. Le Grand Inquisiteur trouve que ce que le Christ demande aux hommes, c'est trop dur. Ce qu'il défend, c'est le christianisme sans le Christ. Une religion qui se soucie du bonheur matériel de l'humanité mais qui prive les hommes de leur idéal et de la liberté de tendre vers cet idéal. Ce passage, véritable métaphore du socialisme, représente le couronnement philosophique de l'œuvre de Dostoïevski. Pour lui, le christianisme n'est pas au niveau de l'Homme mais à sa portée... Explications de Marguerite Souchon, professeure agrégée de russe en classe préparatoire, auteure de "Le Dieu de Dostoïevski" (éd. Première Partie, 2021) et d'un autre ouvrage sur Dostoïevski à paraître aux éditions Les petits platons.Droits image: ©Wikimédia commons
25 novembre 2025Le Christ russe de Dostoïevski (2/5) Accepter le péché originel et le salut
Dans la Russie du XIXe siècle, Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski (1821-1881) est parti en croisade contre le matérialisme, le nihilisme et l'athéisme de ses contemporains. En lutte contre une conception du monde où l'être humain est déresponsabilisé de tout puisqu'il est déterminé par son environnement. Si en effet l'homme n'est pas responsable de ses actes, il n'est pas libre... Dostoïevski, profondément attaché à la figure du Christ, ne cesse d'interroger le péché originel et la culpabilité dans son œuvre. Il considère que si nous portons le mal, nous sommes irrésistiblement attirés par le beau et le bien. Et qu'il nous faut considérer notre incomplétude et la parcelle de divin qui nous manque, pour accepter le salut offert par le Christ.
Explications de Marguerite Souchon, professeure agrégée de russe en classe préparatoire, auteure de "Le Dieu de Dostoïevski" (éd. Première Partie, 2021) et d'un autre ouvrage sur Dostoïevski à paraître aux éditions Les petits platons.Droits image: Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski (1821-1881) ©Wikimédia commons
24 novembre 2025Le Christ russe de Dostoïevski (1/5) Une enfance mystique
Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski (1821-1881), ce géant de la littérature russe, auteur de "Crime et châtiment" (1866) ou de "L'Idiot" (1868-1869), était très chrétien. Plus que la religion, Dieu ou l'Église, c'est la personne du Christ qui le fascinait. Le Christ, c'est-à-dire Dieu fait homme : l'incarnation est au fondement de sa pensée philosophique et religieuse. Doté d'une sensibilité mystique, il fut hanté très jeune par la lecture du Livre de Job, dont il a gardé l'image puissante de la fracture intérieure de l'homme entre le bien et le mal. Image qui aura une puissante résonnance dans son œuvre. Madeleine Vatel reçoit Marguerite Souchon, professeure agrégée de russe en classe préparatoire, auteure de "Le Dieu de Dostoïevski" (éd. Première Partie, 2021) et d'un autre ouvrage sur Dostoïevski à paraître aux éditions Les petits Platons.Droits image: Dostoïevski en 1876 ©Wikimédia commons
21 novembre 2025Dietrich Bonhoeffer : désobéir aux nazis 5/5 Tenir une responsabilité concrète
Le christ est « comme une vérité faisant irruption dans l’instant concret comme la parole que Dieu nous adresse » . Notre invité revient sur la façon dont le Christ vient non seulement pour nous sauver, mais aussi pour nous faire vivre. Un enseignement du pasteur allemand Dietrich Bonhoeffer sur la responsabilité concrète des chrétiens à découvrir dans cette émission.Droits image: Émission Halte spirituelle © RCF
20 novembre 2025Dietrich Bonhoeffer : désobéir aux nazis 4/5 La force est dans la prière
Dietrich Bonhoeffer est un résistant allemand, un pasteur qui a puisé dans l’Evangile et les psaumes la force de rester debout quand tout semblait s’écrouler. Comment at-il compris que le Christ était à ses côtés alors même qu’il était en prison et condamné à mort.Droits image: Émission Halte spirituelle © RCF
19 novembre 2025Dietrich Bonhoeffer : désobéir aux nazis 3/5 Une vie fraternelle transformée
"Je suis frère pour l’autre à cause de ce que le Christ a fait pour moi et en moi". Aujourd’hui, nous reviendrons sur ce qu’est une amitié fondée sur le christ, avec l’éclairage d’un pasteur allemand et résistant durant la 2nde guerre mondiale : le théologien Dietrich Bonhoeffer.Droits image: Émission Halte spirituelle © RCF
18 novembre 2025Dietrich Bonhoeffer : désobéir aux nazis 2/5 Le Christ mais pas Hitler
La seule personne à qui l’on peut remettre sa vie c’est le Christ, ce n’est pas le Führer Hitler. En 1935, le pasteur allemand Dietrich Bonhoeffer dirige le séminaire clandestin des chrétiens qui ne reconnaissent que le christ, et refusent de se séparer de leur racine juive et de l’Ancien testament.Droits image: Émission Halte spirituelle © RCF
17 novembre 2025Dietrich Bonhoeffer : désobéir aux nazis 1/5 Pas de christianisme nationaliste
Le christianisme ne peut pas être nationaliste, c’est la conviction que portera Dietrich Bonhoeffer toute sa vie. Comment ce pasteur allemand, résistant, a-t-il très vite perçu le danger du nazisme pour les chrétiens, c’est ce que je vous propose de découvrir aujourd’hui avec notre invité Yves Noyer.Droits image: Émission Halte spirituelle © RCF
14 novembre 2025Les pauvres : Jésus les a aimé en premier 5/5 L'autorité de leur parole
La parole des pauvres conduit à la conversion et c'est pour cela que l'on parle d'une autorité des pauvres. Les écoutons-nous ? Sont-ils perçus comme crédible ? Le père François Odinet interpelle les paroisses et leur pasteur sur la place qu'ils trouvent et peuvent prendre dans les églises.Droits image: Émission Halte spirituelle © RCF
13 novembre 2025Les pauvres : Jésus les a aimé en premier 4/5 Faire avec une pierre rejetée
L'Eglise est bâtie sur une pierre rejetée : c'est autour de cette pierre que Dieu rassemble son peuple et cette pierre, ce sont les pauvres. Le père François Odinet appelle à ne pas oublier que le Salut est collectif.Droits image: Émission Halte spirituelle © RCF
12 novembre 2025Les pauvres : Jésus les a aimé en premier 3/5 "Vous les aurez toujours"
« Les pauvres vous les aurez toujours avec vous » nous dit l'évangéliste saint Matthieu, au chapitre 26. Qu'est ce que cela veut dire ? A quelle expérience sommes-nous appelés ? Les réponses avec le père François Odinet.Droits image: Émission Halte spirituelle © RCF
11 novembre 2025Les pauvres : Jésus les a aimé en premier 2/5 Qui doit passer en dernier ?
Le Royaume de Dieu s'approche dès maintenant. Nous apprenons dans l'Ecriture qu'il délivre les pauvres maintenant. Que deviennent ceux qui étaient premiers ?Droits image: Émission Halte spirituelle © RCF
10 novembre 2025Les pauvres : Jésus les a aimé en premier 1/5 Une préoccupation lointaine
Une exhortation apostolique sur l’amour envers les pauvres, ça c’est la publication du Pape Leon XIV. Une journée mondiale des pauvres, ça c’est une initiative du Pape François, qui aura lieu le 17 novembre. Et puis, un ouvrage sur le Royaume de Dieu, comme celui où règne d’abord les pauvres, c’est le sujet du livre du père François Odinet.Droits image: Émission Halte spirituelle © RCF
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