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Rats d'Opéra
Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

Rats d'Opéra - page 6

Emission présentée par Jean-Pierre Vidit

Cette émission est proposée par Jean-Pierre VIDIT, Président du Cercle lyrique de Metz. Avec lui, vous ferez des voyages au travers de l’art lyrique qui va de l’opéra à l’opérette jusqu'à la comédie musicale. Les grands évènements de la vie lyrique locale, les grandes œuvres et celles moins connues et les grands interprètes serviront de canevas à ses itinéraires musicaux. Un mot d’ordre: du plaisir, beaucoup de musique et quelques commentaires.

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Episodes

  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

    West Side Story : le rêve brisé

    20 février 2022
    A l’occasion de la sortie du remake de West Side Story par le metteur en scène
    américain Steven Spielberg, nous découvrons le second volet de cette tragédie, dont le dénouement.
    A la différence de celui de Shakespeare, est nettement plus optimiste puisque l’héroïne, Maria, refuse de céder à l’escalade de la violence et de la vengeance et faire du drame un cause de rédemption et de réconciliation entre deux communautés que tout oppose. Cette seconde partie voit l’émergence du drame qui peu à peu se tisse, se précise puis se déclenche laissant sur le sol des victimes et autour des vies broyées. Nous profiterons de cette seconde émission pour comparer certains airs interprétés par les comédiens-chanteurs choisis par Steven Spielberg avce la version de l’œuvre dirigée par Leonard Bernstein lui-même entoure d’un cast prestigieux : Kiri Te Kanawa, José Carreras et Marilyn Horn que nous opposerons à Ansel Elgort (Tony) Rachel Ziegler (Maria ) Rita Moreno le transfuge du premier opus en 1961.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

    West Side Story : le rêve brisé

    20 février 2022
    A l’occasion de la sortie du remake de West Side Story par le metteur en scène
    américain Steven Spielberg, nous découvrons le second volet de cette tragédie, dont le dénouement.
    A la différence de celui de Shakespeare, est nettement plus optimiste puisque l’héroïne, Maria, refuse de céder à l’escalade de la violence et de la vengeance et faire du drame un cause de rédemption et de réconciliation entre deux communautés que tout oppose. Cette seconde partie voit l’émergence du drame qui peu à peu se tisse, se précise puis se déclenche laissant sur le sol des victimes et autour des vies broyées. Nous profiterons de cette seconde émission pour comparer certains airs interprétés par les comédiens-chanteurs choisis par Steven Spielberg avce la version de l’œuvre dirigée par Leonard Bernstein lui-même entoure d’un cast prestigieux : Kiri Te Kanawa, José Carreras et Marilyn Horn que nous opposerons à Ansel Elgort (Tony) Rachel Ziegler (Maria ) Rita Moreno le transfuge du premier opus en 1961.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

    West Side story : un rêve

    13 février 2022
    La planète médiatique s’est brusquement agitée à la nouvelle de la production, par le célèbre metteur en scène américain Steven Spielberg, de West Side Story, la comédie musicale créée le 26 Septembre 1957 eu Winter Garden Theater de Broadway.
    Elle a été reprise en 1961 dans un film dirigé par Robert Wise, chorégraphié par Jérome Robbins qui obtint un succès planétaire. Quel était donc l’intérêt de toucher à une œuvre aussi réussie et aussi adulée par le public qui en connait pratiquement le con tenu par cœur. Steven Spielberg s’intéresse à ce projet dès 2014 et souhaite que le scénario écrit par son ami Tony Kuschner reste au plus près de la comédie musicale.
    La différence vient de ce qu’il va utiliser à la fois des comédiens qui sont aussi des chanteurs s’affrontant à la partition et décider que les chansons crées pour des « hispaniques » soient effectivement interprétées par ceux là mêmes qui possèdent la langue espagnole. Écoutons S.Spielberg lui-même : « Sur scène, les comédiens n’étaient généralement pas hispaniques, et dans le film de 1961, (...) beaucoup de ceux qui incarnaient les Portoricains sont blancs. Je voulais faire un casting authentique, m’assurer que les acteurs jouant les garçons et les filles des Sharks seraient à 100 % Latinos ». Le rêve prend forme.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

    Ah, la Vie parisienne, Ah Offenbach!

    6 février 2022
    Le centre de musique romantique plus connu sous le nom de Palazetto Bru
    Zane vient de ré-exhumer la version originale de la Vie Parisienne de Jacques
    Offenbach. La particularité de cette nouvelle version est de comporter 5 actes
    alors que nous la connaissons la plupart du temps sous la forme de 4. Nous
    profiterons de cette initiative du Palaztto Bru Zane pour nous référer à des
    enregistrements anciens issus d’enregistrement réunis par des éditeurs : ici
    Bruno Weil à la tête du Wiener Symphoniker et un autre très grand chef Otto
    Klemperer. Mais au-delà de l’intérêt musicologique, nous insisterons et
    découvrirons peut-être l’incroyable talent de peintre des mœurs développé parJacques Offenbach. Il ne se contente pas de dessiner les couleurs de la morale bourgeoise qui fait son apparition – comme le chante Jean Parédès lorsqu’il s’adresse aux garçons qui servent les couples illégaux en goguette dans les cabinets privés de « fermer les yeux » - mais aussi de nous faire connaître l’extraordinaire mutation sociétale et technologique déclenchée par la révolution industrielle qui ouvre aussi la voie à la civilisation des loisirs dont La Vie parisienne – une revue créée par E.Marcellin – devient l’étendard et surtout le lieu où il faut, sur le papier, être vu.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

    Mozart 2 : La Flûte enchantée en français…

    30 janvier 2022
    Nous ferons un retour, à l’unisson de l’Opéra National de Lorraine qui, pour les
    fêtes de fin d’année, a mis à l’honneur le dernier opéra de W..Mozart dont la
    première eut lieu quelques deux mois avant sa mort le 5 Décembre 1791.
    Il y a exactement 230 ans. Nous utiliserons pour cette émission un enregistrement de cette œuvre extraite du catalogue de la Bibliothèque Nationale de France dont la particularité est d’être chantée en français. Il ne s’agit pas d’un particularisme ou d’une coquetterie radiophonique puisque pendant des siècles on traduisait les opéras – surtout au XIXème siècle – permettant aux gens de comprendre le drame ou la comédie qui se jouait devant eux. Ce n’est qu’à partir de 1960 que l’on préféra la langue originale dans laquelle avait été composée l’œuvre. C’est d’autant plus important dans la Flûte enchantée que cet ultime opéra de Mozart fut créé dans le Theater auf der Wieden d’Emmanuel Schikaneder- qui fût aussi le librettiste – qui attirait un public populaire sensible aux airs chantés dans la langue qu’il maîtrisait – donc qu’il pouvait reprendre au cours des bis, à la mise en scène spectaculaire d’un théâtre périphérique mais particulièrement bien équipé pour des mises en scène qui tiraient vers la féérie et le merveilleux.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

    Mozart 2 : La Flûte enchantée en français…

    23 janvier 2022
    Nous ferons un retour, à l’unisson de l’Opéra National de Lorraine qui, pour les
    fêtes de fin d’année, a mis à l’honneur le dernier opéra de W..Mozart dont la
    première eut lieu quelques deux mois avant sa mort le 5 Décembre 1791.
    Il y a exactement 230 ans. Nous utiliserons pour cette émission un enregistrement de cette œuvre extraite du catalogue de la Bibliothèque Nationale de France dont la particularité est d’être chantée en français. Il ne s’agit pas d’un particularisme ou d’une coquetterie radiophonique puisque pendant des siècles on traduisait les opéras – surtout au XIXème siècle – permettant aux gens de comprendre le drame ou la comédie qui se jouait devant eux. Ce n’est qu’à partir de 1960 que l’on préféra la langue originale dans laquelle avait été composée l’œuvre. C’est d’autant plus important dans la Flûte enchantée que cet ultime opéra de Mozart fut créé dans le Theater auf der Wieden d’Emmanuel Schikaneder- qui fût aussi le librettiste – qui attirait un public populaire sensible aux airs chantés dans la langue qu’il maîtrisait – donc qu’il pouvait reprendre au cours des bis, à la mise en scène spectaculaire d’un théâtre périphérique mais particulièrement bien équipé pour des mises en scène qui tiraient vers la féérie et le merveilleux.
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    Mozart à la transition : Idoménée Roi de Crète

    22 janvier 2022
    Pierre Degott nous entraîne à le suivre dans la découverte d’un opéra très peu joué de W.A.Mozart « Idoménée roi de Crète » composé et créé en 1781 sur une commande de l’opéra de Munich.
    Cette escapade en Allemagne est le début de son départ de Salzbourg où il ne supporte pas la rigueur conjuguée de son père et de son employeur l’Archevêque Colloredo dont, à son grand désespoir, il porte la livrée qui le place au rang des serviteurs et domestiques. Mozart reprend un livret français d’Antoine Danchet initialement promis à André Campra. L’œuvre que propose Mozart – qui subit ici de plein fouet l’influence de la querelle entre picciniste et gluckiste – est fortement influencée par le modèle de l’opéra français : la tragédie lyrique. L’œuvre recèle effectivement de nombreux intermèdes dansés qui, malheureusement, sont souvent coupés dans les mises en scène alors qu’ils furent probablement à l’origine de la bonne réception de l’œuvre par le public munichois. Toutefois, le nombre de représentation n’excédât point 3. Mozart qui entame sa grande période de composition caressa le projet de reprendre l’opéra – il le fit lors d’une représentation privée chez de grands aristocrates – et projetait d’en faire une version allemande rejoignant ainsi le projet de l’Empereur d’Autriche de doter son pays d’un authentique opéra dans la langue vernaculaire.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

    Mozart, tel qu'en lui-même

    16 janvier 2022
    Nous entamons une série d’émissions – 3 au total - consacrée à Mozart en lien
    avec la programmation des opéras de notre région Grand Est.
    Nous retraçons au cours de cette première émission la rencontre assez virulante et violente de Mozart avec la passion amoureuse. Elle prend la forme d’Aloysia Weber dont le musicien tombe follement amoureux au grand dam de son père qui ne voit pas cette inclinaison d’un très bon œil. Il empêche son fils de partir en tournée en Italie avec la belle cantatrice. Et l’envoie avec sa mère à Paris…qui ne lui plaît pas…En fait l’ébullition affective et pulsionnelle de Mozart se traduit dans ses compositions.
    Il écrit des arias où il exploite les grandes possibilités de la tessiture de la cantatrice : les suraigus sont alors encore emprunts de la pyrotechnie baroque. Nous suivrons l’enregistrement de Sabine Devieilhe accompagnée par Raphael Pichon et son ensemble Pygmalion dans le disque qu’ils ont consacré à Mozart et le Sœurs Weber.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

    Christophe Dumaux : un chanteur discret

    9 janvier 2022
    Le nom de Christophe Dumaux ne vous dira peut-être pas grand-chose si vous
    n’êtes pas familier ou passionné par la musique baroque où il jouit d’une
    grande notoriété méritée.
    D’autant que le chanteur n’étale pas forcément son visage sur les pages glacées des magazines spécialisés dans le monde lyrique. Pourtant, c’est un artiste de premier plan qui, en raison de ses grandes qualités vocales, est régulièrement invité sur les scènes internationales les plus prestigieuses : Glyndebourne en 2005, La Scala de Milan, Le Métropolitan Opéra de New York pour ne citer que les plus célèbres. Mais compte tenu de sa voix – contre-ténor - et de son apprentissage cet artiste choisit d’orienter sa carrière vers les rôles du répertoire baroque. Le contre-ténor français commence sa carrière à 22 ans en chantant -déjà – Haendel. Il débute dans le rôle d’Eustasio de Rinaldo (1711) de ce compositeur qu’il va, dans sa carrière et par choix, servir en l’interpréant à l’instar de son modèle idéal James Bowman à qui il voue une grande admiration artistique. Accompagné par le Festspiele Orchester de Göttingen sous la direction de Laurence Cummings, le contre- ténor livre un disque traversant les œuvres de ce compositeur d’origine
    allemande mais qui fit la plus grande partie de sa carrière de l’autre côté de la
    Manche : à Londres.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

    Renée Doria ou la séduction faite voix.

    2 janvier 2022
    Danielle Pister nous retrace avec précision et empathie la carrière de René Doria. Décédée quelques jours après avoir souhaité son 100ème anniversaire, elle a chanté plus de soixante- seize rôles à la scène et 125 à la radio française où les prestations sont diffusées en direct.
    Soit un total de…2500 représentations  : une somme de travail énorme dont bien des traces sont malheureusement perdues. Elle a toutefois beaucoup enregistré - notamment avec Alain Vanzo pour Manon, Lakmé - car son mari , directeur de la firme Malibran, fera un travail formidable pour rééditer les grands chanteurs lyriques. Née à Perpignan dans une famille où on soigne son éducation musicale, elle commence de chanter à l’âge de 18ans: le Barbier de Séville et, peu après, l’Olympia des Contes d’Hoffmann. Un peu plus tard, Reynaldo Hahn la fait entrer à l’opéra de Paris pour Mozart avant d’attaquer le répertoire français avec l’air fameux des bijoux extrait du personnage de Marguerite dans Faust, le rôle de Lakmé puis le répertoire italien  : Verdi, Puccini. Ne pratiquant pas la langue de bois, elle s’insurge contre la tyrannie des metteurs en scène qui dévoient, selon elle, les personnages. Très à l’aise vocalement, elle laisse un superbe enregistrement de Thaïs avec le baryton Robert Massard. Forte personnalité, elle décide très simplement de s’arrêter lorsque «  elle ne put plus faire de sa voix ce qu’elle veut  » laissant aux mélomanes le soin de redécouvrir son legs lyrique. Ce que Danielle Pister vous invitera à faire au cours de son émission.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

    Rat d'opéra 250 ème

    26 décembre 2021
    C’est une émission un peu spéciale que nous proposons puisqu’il s’agit du
    250 ème numéro de Rats d’Opéra, l’émission que vous retrouvez chaque
    dimanche à 11H sur les ondes de RCF Jérico-Moselle.
    Vous y entendez une heure des commentaires et des présentations d’un lyrique qui va des plus belles pages de notre patrimoine d’opéra – italien, français, allemand, russe, espagnol….- mais aussi des œuvres les plus célèbres du chant baroque et sacré qui ont aussi marqué les époques plus anciennes. Mais nous ne nous confinons pas au passé pour nous laisser gagner par les rythmes endiablés de la comédie musicale ainsi que ceux des opérettes qui ont, en leur temps, remplies les théâtres. Nous donnerons, cette fois, la parole à ceux qui préparent puis font cette émission afin qu’ils parlent de ce qu’ils aiment dans le lyrique. Nous leur demanderons de lever le voile sur leurs goûts et de choisir un extrait d’une œuvre qu’ils affectionnent particulièrement. Nous passerons ainsi l’année pour vous donner rendez-vous tout au long de l’année 2022… jusque la 500 ème  ! Belle année à tous.
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    Spécial Noël avec Camille Saint-Saens.

    19 décembre 2021
    Il est encore temps de célébrer Saint Sens dont nous commémorons le 100 ème anniversaire de sa mort le 16 décembre 1921 à Alger où le compositeur aimait séjourner tant à la fois pour des raisons touristiques que pour des indications médicales dont la finalité était de soigner ses poumons fragiles.
    C’est pourquoi Jean-Pierre Pister nous propose de découvrir la Suite algérienne – en mémoire de ce séjour et de l’affection qu’il portait à cette contrée - qui sera achevée en 1880 pour ouvrir cette émission qui sera consacrée à l’Oratorio de Noël dont Camille Saint-Sens commence la composition en 1858. Il faut préciser que cet oratorio porte les traces de l’intérêt que le musicien accorde à l’orgue par la pièce « Saint François d’Assise s’adressant aux oiseaux» ainsi qu’à J.S.Bach. L’oratorio de Noël comporte dix parties que J.P.Pister commentera avec précision avant d’aborder d’autres compositions de musique sacrée comme la Messe Opus 4 composée une année avant l’Oratorio c’est-à-dire en 1857 alors que Saint-Sens commence sa carrière comme grand organiste de la Madeleine.
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    Un Verdi méconnu : Stiffelio Deuxième partie

    12 décembre 2021
    Nous poursuivons la découverte des actes 2 et 3 du
    Stiffelio de Verdi dont l’intrigue, il faut le reconnaître, est assez complexe et
    forte de plusieurs rebondissements. A l’acte 2, qui se passe dans un cimetière,
    Lina – le femme du pasteur Stiffelio soupçonnée d’adultère – s’adresse à
    Raffalele, son amant venu la rejoindre tandis que le père de Stiffelio – Stankar –
    surprenant les amants vient demander raison et imposer à Raffaele un duel.
    L’irruption de Stiffelio qui tente d’arrêter le combat fait que ce dernier est
    maintenant au courant de la situation de trahison de son épouse qui lui jure
    son amour!. A l’acte 3 – l’acte de la rédemption – Stiffelio laisse éclater sa
    colère tandis que sa femme – Lina- implore son pardon. Le père de Stiffélio tue
    l’amant de sa belle-fille tandis que Stiffelio impose un divorce à sa femme. Le
    pasteur, dans le plus grand désarroi, poussé par Jorg, un écclésiastique
    fanatique, veut parler à ses frères dans le temple où l’on va implorer la
    clémence de Dieu face au désarroi de la situation. La scène ultime de Stiffelio
    voit ce dernier sortir le livre de la parabole de la femme adultère et pardonner
    à Lina son pêché.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

    Stiffelio : un Verdi presque inconnu.

    5 décembre 2021
    Il faut saluer l’initiative du nouveau Directeur de l’Opéra du Rhin à Strasbourg –
    Alain Perroux – d’avoir inscrit à son programme de saison cet opéra très
    rarement représenté car tombé dans l’oubli depuis le 16 Novembre 1850, date
    de sa création à Trieste. Opéra en trois actes, il se trouve être le 16 ème – pris entre Louisa Miller en 1949 et avant Rigoletto qu’il compose presque
    parallèlement et édite en 1851. Il ne s’agit donc pas d’une œuvre de jeunesse
    et il suffit pour s’en convaincre que d’écouter l’ouverture pour apprécier la
    maîtrise d’écriture de Verdi et entendre çà et là des phrases mélodiques
    typiques de son écriture. Mais trois jours avant la première, la censure s’oppose à la représentation en raison du caractère religieux de l’intrigue qui décrit l’adultère commis par Lina, l’épouse du pasteur, Stiffelio qui va pardonner cet écart de conduite lors d’une célébration liturgique. Verdi est contraint d’accepter. L’œuvre tombée dans l’oubli sera remodelée en 1856 et la rebaptise Arldo. Dans cette première émission nous découvrons le premier acte de l’œuvre qui, à la fois, brosse le portrait des divers personnages et de leur caractère et esquisse les prolégomènes du drame qui va se jouer devant nous.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

    Jodie Devos Mélodie anglaise

    28 novembre 2021
    Avec Jodie Devos, nous poursuivons le cycle d’exploration d’un genre lyrique plus confidentiel que l’opéra puisqu’il s’agit de la mélodie que la plupart des chanteurs lyriques pratiquent lors de concerts plus restreints.
    Nous reviendrons sur les enregistrements lyriques antérieurs de J.Devos avant d’aborder son disque de mélodies. Ce dernier est dit -elle « le reflet d’un voyage personnel » car, si elle est belge de nationalité, elle a fait ses études à la Royal Academy of Music à Londres donc en langue anglaise. C’est d’ailleurs la mélodie anglaise qu’elle choisira pour entrer à la Royal Aacdemy of Music. Le disque de Jodie Devos consacré à la mélodie est en, même temps, le reflet de son apprentissage artistique métissé : belge, français, anglais. Patrick Leterme, un compositeur belge, offre deux mélodies à partir de deux poèmes
    dO.Wilde. Mais il y a aussi, dans le disque, des mélodies écrites sur les textes
    anglais par des compositeurs français. C’est le cas de D.Milhaud, de G.Taillefer.
    « Chanter en anglais conclut la cantatrice est un vrai travail d’orfèvre ». C’est à cette dextérité que s’emploie J.Devos dans les « English songs » de B.Britten sur des poèmes de W.Auden. Et le disque se termine par la reprise d’une chanson extraite d’un album de…Queen en raison de l’admiration que J.Devos porte à Freddy Mercury son leader.
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    Andréa Guiot : Mireille à jamais.

    21 novembre 2021
    La triste épidémie de la COVID n’a pas épargné le monde lyrique et parmi ses victimes Andréa Guiot qui nous a quittés le 15 Février 2021 à 93 ans. Pour nombre de mélomane, elle reste l’interprète exceptionnelle de Mireille dont elle « connaissait le rôle et la partition avant de l’interpréter sur scène… Elle faisait partie de ma culture et de ma vie ». Mais Danielle Pister, qui est aux commandes de cette émission, ne réduira pas sa carrière à ce seul rôle. La cantatrice débutera à Vichy en 1954 dans Die Walküre avec Régine Crespin puis se produit dans le rôle d’Antonia dans les Contes d’Hoffmann. Elle participera à l’enregistrement de Carmen - avec Callas - dans le rôle de Micaëla avant d’esquisser une carrière internationale à Carnegie Hall à New-York. Son répertoire évoluera : Rossini – G.Tell- , E.Reyer pour Sigurd récemment exhumé à l’O.N.L, Hérodiade de Massenet puis Liu de Turandot…Toute une sélection dont D.Pister vous fera entendre les plus beaux extraits sans oublier la musique légère et religieuse.. A.Guiot se retire relativement jeune et s’adonne à la peinture dans une région qu’elle affectionnait : la sienne en Provence. Comme Mireille.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

    Barbara Hendricks: une Américaine à Paris

    14 novembre 2021
    Il est difficile d’évoquer la carrière de Barbara Hendricks, cantatrice afro-
    américaine sans évoquer ses racines dans l’Arkansas en 1948 où sévit la
    ségrégation.
    C’est, il ne faut pas l’oublier, grâce à son professeur de chant, Miss Tourel que son destin bascule. Fille de pasteur, elle a gardé et revendique une dimension spirituelle « je crois à l’âme » dit-elle qui trouve son expression presque littérale et concrète dans le chant sacré mozartien ainsi que dans les lieds - poème germanique accompagné par un piano ou un ensemble instrumental limité – que le compositeur salzbourgeois met en musique sur des textes de Houdar de la Motte. S’approchant de la mélodie française dans le disque qu’elle lui consacre, elle fixe deux bornes temporelles – le Martini de plaisir d’amour et le Chausson de la chanson perpétuelle - pour dessiner la carte du désespoir et du chagrin d’amour. Certains le fond avec gravité ou avec légèreté comme R.Hahn tandis que d’autres célèbrent l’évocation de la nature et de l’exotisme exhumant alors les plus belles mélodies de Bizet ou de Delibes.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

    Nuits : I.Giardini - V. Gens

    7 novembre 2021
    Après avoir débuté cette série sur la mélodie – un autre genre lyrique – avec
    Sabine Devieilhe accompagnée par le pianiste Alexandre Tharaud autour des
    chants d’amour mis en musique. Dans cet opus, Véronique gens explore le
    thème de la nit qui est propice à la méditation, à la rêverie ainsi qu’aux peines
    de cœur, thème tout à fait romantique. Rien d’étonnant à ce que ce disque soit
    placé sous les auspices du Palzetto Bru Zane. Chanteuse au départ
    essentiellement centrée sur le répertoire baroque sous la baguette de
    W.Christie, elle évolue grâce à J.Claude Malgloire vers le répertoire
    mozartien.La mélodie française, précise A.Dratiwicki dans la notice du disque
    est «  le fleuron des salons de la belle époque » Peu à peu le genre attire des
    compositeurs de talents : Duparc, Saint Sens, Debussy et l’on passe alors de la solitude du piano aux richesses d’un regroupant autour d’un orchestre
    regroupant autour du piano un quatuor à corde. La nuit est donc, par essence, le domaine du mystère qui s’oppose à la vie diurne où tout un chacun peutobserver ce qui se passe. Mais ce cadre familier et finalement assez
    conventionnel ne suffit pas toujours. Pour y remédier, l’exotisme est convoquéparce que les sortilèges y sont plus puissants. L’Espagne devient « l’exotisme
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

    Alexandre Taraud et Sabine Devielhe: Chansons d'amour

    31 octobre 2021
    La mélodie, un art discret avec A.Tharaud et S.Devieilhe.
    Le disque des grands chanteurs bute tôt ou tard sur la question du choix des œuvres. On ne peut pas chanter indéfiniment les grands airs du répertoire lyrique même si l’excellence est au rendez-vous. Il faut alors explorer d’autres
    territoires de l’art lyrique au premier rang desquels se trouve la mélodie qui fera ensuite le bonheur de spectateurs venus entendre le chanteur ou la chanteuse dans le registre plus intimiste d’une salle de concert. Nous allons consacrer une série d’émissions à ce genre où s’illustrent de grands chanteurs accompagnés de musiciens émérites. Le disque Chanson d’Amour de S.Devieilhe accompagnée par le pianiste A.Tharaud ouvre cette série dont une source se trouve chez Mozart qui écrivit des mélodies et des romances pour Aloysia Weber dont il était éperdument amoureux. La mélodie est donc une composition musicale écrite à partir du texte d’un poème avec, généralement, un accompagnement au piano. Cette forme de répertoire a essaimé dans toute l’Europe : la romance et la mélodie française, le lied allemand, l’art song britannique ou américain relève de ce genre musical que nous allons explorer au cours de cette série d’émission.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

    Ludovic Tezier entre bronze et basalte

    24 octobre 2021
    Nul doute que Ludovic Tézier - dont nous allons suivre le parcours artistique
    dans le récent disque sobrement intitulé « Verdi » - ne soit devenu au fil des ans un baryton de tout premier plan qui défend sur toutes les scènes nationales et internationales.
    Les rôles prévus pour cette tyessiture. Signalons par la même occasion que ce disque a été gratifié d’un Diapason d’Or et dans Opéra Magazine, le journaliste M.Mahdavi, qualifie la couleur de sa voix d’être prise « entre bronze et basalte ». Si L.Tézier est particulièrement reconnu pour ses rôles de baryton verdien, il n’en demeure pas moins un excellent interprète du répertoire français dans la tradition de ses prédécesseurs : R.Massard, E.Blanc ou G.Bacquier. Né à Marseille dans une famille de mélomane, il étudie le chant avec Cl.Duprat avant de rejoindre la troupe de Lucerne et d’entrer à l’Opéra de Lyon. Il débute dans les rôles verdiens à l’Opéra de Tel Aviv avec Falstaf et évoque pour Verdi la figure tutélaire du père – associée au sien propre - qui modélise les goûts artistiques de son fils. Il va peu à peu endosser tous les grands rôles aussi bien verdien que puccinien ou wagnérien dont nous ferons de larges échos discographiques au cours de l’émission.

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