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Rats d'Opéra
Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

Rats d'Opéra - page 7

Emission présentée par Jean-Pierre Vidit

Cette émission est proposée par Jean-Pierre VIDIT, Président du Cercle lyrique de Metz. Avec lui, vous ferez des voyages au travers de l’art lyrique qui va de l’opéra à l’opérette jusqu'à la comédie musicale. Les grands évènements de la vie lyrique locale, les grandes œuvres et celles moins connues et les grands interprètes serviront de canevas à ses itinéraires musicaux. Un mot d’ordre: du plaisir, beaucoup de musique et quelques commentaires.

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Episodes

  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

    Caruso, « The Great ténor »

    17 octobre 2021
    Roberto Alagna, dans le livret du disque qu’il lui consacre, ne tarit pas d’éloges sur les qualités et la carrière exceptionnelle d’Enrico Caruso, ténor napolitain, dont la carrière lyrique – courte, il est mort à 48 ans- fit évoluer le chant lyrique.
    Rompu aux technique belcantistes, il fut contemporain de l’arrivée du courant vériste – de P.Mascagni (1890 pour Cavalleria Rusticana), Léoncavallo pour Pagiaci en 1892) Puccini -en participant à, la création de plusieurs des œuvres représentatives de ce mouvement. Caruso modifia en profondeur la manière de chanter dont les ténors actuels sont les héritiers et les continuateurs. Le 17 Février 1902, il est consacré et ovationné à l’issue de 12 représentations à la Scala de Milan dans l’œuvre de Donizetti L’elisir d’amore.
    Ce qui fera prédire à Toscanini le triomphe imminent du chanteur «  Si ce napolitain continue à chanter comme il le fait, le monde entier parlera de lui ».Il fera une grande partie de sa carrière sur la scène du Metropolitan opéra – « sa » scène -où il assura plus de 628 représentations et dut sa popularité et son aura aux nombreux disques qu’il enregistra quelque fois accompagné d’un seul piano dans une modeste chambre d’hôtel. Une légende était née. Comme en témoigne la chanson crée en 1986 par Lucio Dalla : Caruso.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

    Christa Ludwig  : vivre pour chanter

    10 octobre 2021
    Nous poursuivons l’évocation, en compagnie de Danielle Pister, de la carrière de Christa Ludwig qui, après Carmen, se mesure à des rôles difficiles sous la
    direction de chefs prestigieux : K.Böhm , G.Solti, C.M.Giulini….
    Elle investit les personnages redoutables des opéras de Verdi comme dans Macbeth ou interprète le personnage d’Ulrica dans le Bal Masqué. Elle poursuit
    parallèlement quelques incursions dans la musique religieuse : La Messa da
    requiem du même compositeur. Un tournant se dessine lorsque l’artiste aborde
    sous la direction d’O.Klemper les lieders de Malher comme Le chant de la terre
    ou sous la direction de L.Bernstein le cycle de mélodies Des Knaben Wunderhorn du même compositeur qu’elle interprète dans des récitals. Elle puisera aussi dans le répertoire opératique français – Samson et Dalila, Pélléas et Mélisande – ou wagnérien – Tristan et Isolde- avant de faire des débuts remarqués en 59/60 au Metropolitan Opéra de New York où elle a chanté 15 rôles avec au total 119 représentations. Ce qui la hisse au statut d’une des plus grandes mezzo-sopranos de la seconde moitié du 20 ème siècle qui laisse une panorama discographique important qui retrace finalement les grandes étapes de sa carrière.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

    Un viaggio d’opera ou l’Italie qui chante

    26 septembre 2021
    Le 2 0ctobre 2021, sous l’égide de Monsieur le Consul Général d’Italie, le Cercle Lyrique de Metz « Un viaggio d’opéra » se proposait de retracer l’histoire de l’opéra depuis sa naissance dans la Mantoue du 16 ème siècle jusqu’aux rives du XXème siècle.
    Il s’agissait de proposer aux participants – dont cette émission retrace le programme – un « voyage » où apparaisse la place particulière que cet art occupe tant par rapport à l’identité italienne c’est-à-dire dans la population mais aussi dans l’unité politique de la péninsule lors de sa construction. Mais l’originalité de cette manifestation et le souhait de ses organisateurs sera de ne pas être uniquement un colloque savant mais de tenter de mettre toujours en rapport l’histoire et la production musicale de l’époque et de la période considérées. A chaque période historique qui sera dépeinte, une illustration musicale viendra faire briller l’impressionnant répertoire lyrique de la péninsule depuis la naissance de l’opéra jusqu’aux formes prises à l’extrême limite du 19 ème et au début du 20 ème . C’est ce que nous déroulerons au cours de cette émission et de cette manifestation où RCF Jérico-Moselle est partenaire.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

    Alexandre Taraud et Sabine Devielhe: Chansons d'amour

    19 septembre 2021
    La mélodie, un art discret avec A.Tharaud et S.Devieilhe. (1) Le disque des grands chanteurs bute tôt ou tard sur la question du choix des œuvres. On ne peut pas chanter indéfiniment les grands airs du répertoire lyrique même si l’excellence est au rendez-vous. Il faut alors explorer d’autres territoires de l’art lyrique au premier rang desquels se trouve la mélodie qui fera ensuite le bonheur de spectateurs venus entendre le chanteur ou la chanteuse dans le registre plus intimiste d’une salle de concert. Nous allons consacrer une série d’émissions à ce genre où s’illustrent de grands chanteurs accompagnés de musiciens émérites. Le disque Chanson d’Amour de S.Devieilhe accompagnée par le pianiste A.Tharaud ouvre cette série dont une source se trouve chez Mozart qui écrivit des mélodies et des romances pour Aloysia Weber dont il était éperdument amoureux. La mélodie est donc une composition musicale écrite à partir du texte d’un poème avec, généralement, un accompagnement au piano. Cette forme de répertoire a essaimé dans toute l’Europe : la romance et la mélodie française, le lied allemand, l’art song britannique ou américain relève de ce genre musical que nous allons explorer au cours de cette série d’émission.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

    Le comte Ory

    19 septembre 2021
    Le Comte Ory de G.Rossini ou l’art d’accommoder la musique !
    C’est Patrick Thil qui sera notre guide dans l’évocation du Comte Ory de G.Rossini. Avant dernier opéra en deux actes, écrit en français, créé le 22 Août 1828 à Parsi où le musicien séjourne désormais. S’il faut un guide c’est que précisément le Comte Ory est une œuvre qui reprend de très nombreux airs d’’une œuvre de commande pour les fêtes du couronnement à Reims du roi Charles X en 1825. Il s’agit d’une « cantata », un « dramma giocosa » Il viaggio à Reims qui donné quatre fois avec un succès relatif disparaît pendant cent cinquante ans. Réhabilitée au Festival de Pesaro en 1984 sous la baguette de Claudio Abbado, chacun put découvrir les subtilités et la beauté d’une partition inspirée qui laisse éclater le brio et la maestria de Rossini. C’est presqu’un catalogue de toutes les possibilités, qu’offre, sur le plan vocal le »belcanto ».Installé à Paris et devant, par contrat, produire un opéra pour le théâtre Italien, Rossini entame, parallèlement l’écriture de son dernier opéra Guillaume Tell, celle du Comte Ory. Il décide de réutiliser une partie de la musique écrite d’ Il Viaggio a Reims : en fait, la moitié. Et c’est précisément ce que notre guide nous fera découvrir.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

    survolons la saison deuxième Partie

    12 septembre 2021
    Nous poursuivons la découverte des œuvres à l’affiche des maisons d’opéra de notre Grande Région.
    On notera que la programmation de certains opéras est assez audacieuse en proposant soit des créations soit des œuvres peu représentées comme, entre autres, Ariane et Barbe Bleue de P.Dukas à l’O.N.L ou les Oiseaux de Walter Braunfels, librement adapté de la comédie d’Aristophane créée en 414 avant J.C au théâtre de Dionysos à Athènes pour l’Opéra National du Rhin. Saluons l’initiative de l’Opéra de Reims qui propose la version intégrale de la dernière comédie-ballet de Molière, musique de M.A.Charpentier, qui vit la mort de Molière au cours de la 4ème représentation. Idoménéo à Metz, Cosi fan tutte à Strasbourg pour les fans nombreux de Mozart suivi de la Somnambule de Bellini à l’Opéra de Metz, un des sommets du belcanto. Fortunio, d’André Messager adapté de la pièce d’A.de Musset dans une mise en scène très classique et très élégante de D.Podalydès reprise de l’Opéra-Comique – Salle Favart- pour finir à l’Opéra National du Rhin par West Side Story, comédie musicale de L.Bernstein, dans la mise ne scène de Barry Korskie, directeur du Komishe Oper de Berlin, dont on a admiré en 2020, dans ce même opéra de Strasbourg, un somptueux Violon sur le toit. Belle saison !
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

    Survolons la saison 01

    5 septembre 2021
    Après les difficultés, les annulations de spectacles qui ont été « à l’affiche » de
    la saison 20-21, au grand dam des amateurs de l’art lyrique, chacun se précipite
    sur la saison 21-22 brillera pour découvrir ses affiches. Nous vous proposons de
    feuilleter la programmation des différentes maisons d’opéra de l’Est de la
    France et de ceux de nos voisins limitrophes : Allemagne et Luxembourg. Le
    Comte Ory de Rossini débute à Metz où l’on retrouve la maîtrise inégalée de la
    voix du « Cygne de Pésaro » tant sur le plan des chanteurs que sur celui des
    chœurs. L’Opéra Baroque vous fera découvrir un autre opéra de Luigi Rossi : le
    Palais enchanté à Nancy. La création contemporaine sera à l’honneur à
    Strasbourg avec un opéra crée en 2019 à Copenhague à partir d’un conte
    d’Andersen « La reine des Neiges » qui a dû faire la fortune des studios Disney
    et un tube dans le jeune public. Reims révèlera une œuvre peu connue
    d’Offenbach »Monsieur Choufleuri restera chez lui » et les fêtes de Noël
    permettront de s’émerveiller à Nancy avec La Flûte enchantée de Mozart ou
    rire du Chapeau de Paille d’Italie – pièce célèbre de Labiche mise en musique
    par Nino Rota, célèbre compositeur de musique de film qui n’écrivit pas moins
    de 14 opéras.. à suivre.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

    Alcina, la magicienne

    29 août 2021
    Après avoir évoqué la carrière opératique de Georg Friedrich Haendel en compagnie de René Fleming, nous allons nous pencher sur Alcina qui est l’un des premiers opéras du compositeur créé dans le théâtre de Haendel Le royal Covent Garden. C’est lors d’un voyage en Italie que le compositeur acquiert le livre de « l’Isola d’Alcina » un opéra écrit par Riccardo Broschi pour les récitals de son frère : Farinelli. Mais cet opéra ne connaît pas le succès – il ne sera joué que 18 fois en raison de la guerre que se livre les amis de l’Opéra de la Noblesse, les partisans de l’Opéra des gueux et les admirateurs de Haendel. L’intrigue d’Alcina est passablement compliquée. On peut toutefois résumer l’histoire de façon concise de la manière suivante : Bradamante, déguisée en homme, accompagnée de Mélisso, débarque sur l’Ile magique de la sorcière Alcina,, afin de délivrer son mari, Ruggiero, du sort qui le rend amoureux de la magicienne. Cela donne lieu à de nombreux numéros chantés où vous retrouverez J.Di Donato, Karina Gauvin, Maîté Beaumont et Sonia Prina sous la direction d’Alan Curtis à la tête d’Il complesso Barocco.
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    Le Trouvère de Verdi

    29 août 2021
    Il Trovatore a été créé la même année que La Traviata en 1853 et présenté en France en 1854. La première a eu lieu au Teatro Apollo de Rome. Ce qui rend probable une composition en parallèle des deux œuvres. L’utilisation de processus d’écriture que l’on retrouvent communément au fil de chacune des œuvres - notamment les célèbres quatuors - qui tissent, chacun séparément, un fil de la narration et une facette de la psychologie du personnage. L’histoire du Trovatore est l’histoire d’abord d’une méprise puis celle d’une vengeance implacable parce que tragique. Mais le fil conducteur des trois œuvres de ce que l’on appelle la « Trilogie populaire » qui va rendre Verdii immensément célèbre et…riche, c’est le sort reservé aux femmes qui se sacrifient pour le bonheur des hommes.
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    Ataulfo Argenta, un Karajan espagnol.

    22 août 2021
    Ataulfo Argenta, un Karajan espagnol. en compagnie de J.P.Pister, nous évoquons la carrière d’Ataulfo Argenta qui, non seulement va devenir un très grand chef espagnol reconnu internationalement qui, parallèlement, en créant le futur Orchestre National d’Espagne dont il deviendra le directeur musical en 1948 sort son pays de l’isolement musical. Rien ne prédestinait ce jeune homme à cette carrière qui commence professionnellement comme… chef de gare ! Il montre une grande dextérité au piano et sur les conseils de Carl Schuricht entame sa formation à la direction d’orchestre. Sa passion pour le théâtre lyrique le conduit à valoriser la zarzuela puis à redonner à Manuel de Falla toute sa place dans l’échiquier musical mondial. Une carrière internationale brillante auprès des plus grandes phalanges l’amènent à explorer le répertoire des plus grands compositeurs européens jusqu’à ce qu’en janvier 1958, un accident ne lui enlève la vie interrompant brutalement une très brillante carrière dont de nombreux extraits vous feront découvrir les qualités.
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    Mirelle Freni, « la Prudentisima » 2

    8 août 2021
    La seconde partie de cette évocation, avec Danielle Pister, de la carrière de Mirella Freni débute par une période plus grise. Celle de ses difficultés personnelles qui la conduisent à se séparer de son mari, Leone Mageria, pianiste, chef d’Orchestre et professeur de chant. Elle divorce en, 1978 pour épouser la basse Nicola Ghiaurov en 1981. Parallèlement, sa maturité personnelle lui permet d’aborder des rôles plus complexes comme Desdémone de l’Otello de Verdi, Elisabeth de Valois du Don Carlo du même compositeur. Elle réalise les enregistrements sous la baguette de H.von Karajan avec lequel les relations se tendent en raison de son refus d’interpréter le rôle-titre de Turandot qu’elle juge non adapté à sa voix. Du fait de son remariage avec la basse russe, Mirella Freni investit le répertoire qu’elle chante en russe : E.Oneguine, La dame de pique et la Pucelle d’Orléans de Verdi s’inscrivent à son répertoire. On découvre finalement , grâce aux éclairages de D.Pister, qu’elle ne fût donc pas si « prudentissima » que la légende le colporte car il est finalement difficile de l’enfermer dans une catégorie fixe.
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    Mirelle Freni, « la Prudentisima » 1

    1 août 2021
    Nous retrouvons Danielle Pister, Vice-Présidente du Cercle Lyrique de Metz, pour évoquer la longue carrière – 51 ans -de Mirella Freni, grande soprano italienne, née à Modène, qui eut pour frère de lait Luciano Pavarotti. Elle ne naît pas dans un milieu qui la destinait au chant mais au cours d’un radio- crochet, à 10 ans, elle chante, au risque de se casser la voix, le grand air de Mme Butterfly. Après des cours de chant à 17ans, son premier rôle à Modène est Micaela en 1955. Sa rencontre avec H.von Karajan sera décisive même si leur relation fut parfois houleuse car l’artiste refusait d’interpréter des rôles que sa voix ne pouvait supporter : d’où son nom associé à la prudence. Un passage remarqué par le festival de Glyndebourne va propulser sa carrière à l’international puisqu’elle va nouer une relation de travail privilégiée avec le Métropolitan Opéra de New York où elle peut élargir son répertoire tout en gardant sa fibre belcantiste.
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    Beethoven et la voix. La Neuvième symphonie.

    25 juillet 2021
    En cette année 2020, nous célébrons Ludwig van Beethoven, né le 16 décembre 1770 à Bonn. Il est donc opportun de faire le point sur laconnaissance de son œuvre que permet la richesse de la discographie. Ses Neuf Symphonies se prêtent admirablement à cet exercice, en particulier, la Neuvième. C'est la première symphonie, dans l'histoire de la musique, qui dure plus de soixante minutes. Le quatrième mouvement, construit sur le texte de Schiller, Ode à la joie , comporte une partie chantée par quatre solistes et un chœur. Nous nous limiterons ici à quelques références incontournables léguées par le disque, depuis les années 1940. En les classant suivant leur date de naissance, et en assumant ce choix subjectif, nous évoquerons donc Arturo Toscanini, Bruno Walter, Wilhelm Furwängler, Herbert von Karajan et Leonard Bernstein.
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    Dumesny haut contre de Lully: la descente

    18 juillet 2021
    Le haute-contre, dans la musique occidentale, au sein de la musique classique et plus précisément de la musique baroque, désigne une voix masculine dont la tessiture est particulièrement aigüe. On entend par tessiture l’ensemble des notes qui peuvent être émises par la voix de façon homogène. Après avoir gravi toutes les marches qui mènent au devant de la scène dans les grands rôles, Dumesny devient le chanteur qui va créer les œuvres que dans les années 1670 à la mort de Lully en 1687, le compositeur va fonder avec Philippe Quinault : la tragédie lyrique, genre national à la gloire de Louis XIV. Atys, Roland, Isis, Amadys, Armide sont autant de succès à porter au crédit de l’interprétation de Dumesny qui ne sut jamais vraiment lire la ,musique. Lully mort, la descente aux enfers de Dumesny se fait en partie à cause de l’alcool. Il devient kleptomane, vole ses partenaires…et perdra peu à peu le charme de sa voix.
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    Dumesny haut contre de Lully 01

    11 juillet 2021
    Le disque exceptionnel interprété par Reinoud Van Mechelen et son orchestre A Nocte Temporis consacre de très jolies pages musicales et des airs chanté à un artiste assez méconnu : Louis Gaulard Dumesny qui fut actif à l’Académie Royale de Musique qui ne s’appelait pas encore l’Opéra de Paris. Cuisinier de son état, originaire de Montauban, il est repéré puis auditionné par Jean Baptiste Lully – musicien italien naturalisé français par Louis XIV qui devient Surintendant de la musique royale – qui le recrute pour sa troupe parisienne où il intègre la troupe en tenant de petits rôles. Cette première partie de l’émission nous donne l’occasion de faire un retour sur les compostions de Lully qui, au départ, fournissent les divertissements et les fêtes fastueuses de Versailles ainsi que les comédies-ballet de Molière avec lequel Lully finira fâché.
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    Le Voyage dans la lune

    27 juin 2021
    Cette semaine, nous évoquons le voyage dans la lune de Jacques Offenbach.
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    Incursion dans l’opéra contemporain : made in Great Britain

    20 juin 2021
    En compagnie de Jean-Philippe Héberlé, spécialiste de la comédie musicale anglo-saxonne, nous abordons deux compositeurs qui s’inscrivent dans deux traditions musicales britanniques différentes.

    L’un Jonathan Dove – dont nous découvriront trois opéra : Siren Song (1994), Flight ( 1998) et Tobias and the Angel(1999) – est souvent présenté comme l’héritier de Benjamin Britten que l’on peut qualifier de post-minimaliste, spécialement créateur d’une vingtaine d’opéras destinés aussi bien aux adultes qu’aux enfants.

    Le second est Mark-Anthony Turnage dont nous découvrirons deux opéras – Greek (1998) et The silver Tassie (1997-1999)- qui le révèlent comme un compositeur singulier influencé à la fois par la tradition classique et moderniste européenne d’une part et le rock et le jazz d’autre part. A ce jour Turnage est le créateur de 5 opéras. Découvrez au fil de cette émission et sous la conduite de J.P.Héberlé une des facettes de l’opéra.
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    Alagna l'indomptable Troisième Volet

    13 juin 2021
    La porte est donc ouverte.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

    Alagna l'indomptable Premier Volet

    30 mai 2021
    Ténor vedette à la longévité artistique incontestable, R.Alagna occupe l’art du chant depuis 37 ans – si l’on compte les années d’apprentissage et les scènes lyriques depuis 25 ans
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    Un opéra rare : Fidélio de Beethoven

    23 mai 2021
    En compagnie de Jean-Pierre Pister est évoqué le seul opéra de L.V Beethoven : « Fidélio » créé en 1806 au Theater an der Wien sous le titre « Leonore » du nom du personnage principal. L’accueil de l’œuvre est réservé comme le sera la nouvelle version après quelques modifications les années suivantes. La forme définitive de l’œuvre voit le jour en 1814 remaniée par un nouveau librettiste Friedrich Treitschke qui construit le livrfet à partir d’une pièce de Jean-Nicolas Bouilly intitulée « Léonore ou l’amour conjugal ». L’opéra porte alors le nom de Fidelio car elle est une célébration de l’amour conjugal où une femme se travestit en homme pour tirer son mari des griffes de Pizzaro qui est la figure parfaite du tyran qui exerce sa dictature à l’insu du gouverneur de la province Don Fernando. On retrouve donc ici la marque de l’Esprit des Lumières qui se répandait depuis la France dans toute l’Europe. Cet opéra est une œuvre « hybride » puisque l’on y trouve, à la fois, des passages dignes de l’opéra- comique français avec dialogues parlés, de la tragédie lyrique…et un accompagnement orchestral particulièrement soigné dont les trois ouvertures – consécutives aux différentes versions – sont l’expression visible et l’objet de débats passionnés dont J.P.Pister dressera le tableau avec de très belles versions discographiques de l’opéra.

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