JavaScript is required
Une émission avec le Cercle lyrique de Metz

Rats d'Opéra

présentée par Jean-Pierre Vidit

Cette émission est proposée par Jean-Pierre VIDIT, Président du Cercle lyrique de Metz. Avec lui, vous ferez des voyages au travers de l’art lyrique qui va de l’opéra à l’opérette jusqu'à la comédie musicale. Les grands évènements de la vie lyrique locale, les grandes œuvres et celles moins connues et les grands interprètes serviront de canevas à ses itinéraires musicaux. Un mot d’ordre: du plaisir, beaucoup de musique et quelques commentaires.

Partager
S'abonner

Episodes

  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    20 juin 2025

    Aïda

    59 min
    Aïda est souvent traité comme un opéra à grand spectacle qui ne
    lésine ni sur les moyens – je parle ici des décors et accessoires- ni sur
    le nombre de personnes présentes sur le plateau. On oublie alors
    qu’il y a une dimension intimiste dans l’œuvre notamment à partir du
    3 ème acte lorsque se précise le drame qui se joue entre les trois rôles
    principaux ou deux femmes – Aïda et Amnéris – se disputent le
    même homme : le chef des armées égyptiennes : le général
    Radamès.Celui-çi se rêve en chef de guerre ainsi qu’à sa future vie en
    se laissant aller à son amour pour Aïda. Amnéris la file du pharaon
    est, elle, amoureuse du général donc rivale d’Aïda. Utilisant alors un
    mensonge, elle fait croire à Aïda que Radamés a été tué au combat et
    devant la réaction affective de la jeune esclave : elle n’a plus de
    doute sur le lien qui lie les deux amants. Le Pharaon va récompenser
    Radamès en lui donnant la main de sa fille. Radamès exige la
    clémence pour les prisonniers parmi lesquels se trouve le roi
    Amonasro, le père d’Aïda. Sur les bords du Nil,Amnéris est venue au
    temple prier à la veille de ses noces. Amonasro, père d’Aîda, suggère
    à sa fille d’extorquer à Radamès le trajet des troupes égyptiennes afin
    de leur tendre une embuscade. Finalement, Radamés cède à la
    demande d’Aïda et Amnéris surgissant dénonce les coupables et
    révèle la trahison de Radamès. Il va être condamné à mort et sera
    emmuré vivant à l’intérieur d’un des souterrains du temple de
    Vulcain. Enfermé dans ce qui sera son tombeau, il entend la voix de
    celle qu’il aime qui lui dit qu’elle est venue pour partager son sort et
    mourir à ses côtés. Un chef exceptionnel une distribution de premier
    plan complèteront votre plaisir de re-découvrir cette œuvre créée au
    Caire, en Égypte, en 1871 Jean-Pierre Vidit
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    13 juin 2025

    Le grand brigand Hoffenbach deuxième volet

    59 min
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    6 juin 2025

    Le grand brigand Offenbach premier volet

    58 min
    Les Brigands de J. Offenbach sont créés, avec succès, en 1869 au Théâtre des Variétés. Le compositeur est à son zénith.
    Il règne depuis 14 ans de façon « impériale » sur le divertissement. Le mot « impérial » doit être pris dans toute sa littéralité et dans toute son ambiguïté puisque Napoléon III brille de ses derniers feux. Capturé à Sedan par le Kaiser l’Empire s’effondre. S’annonce pour Offenbach une période plus difficile où d’autres compositeurs apparaissent qui disputent leur place sous les projecteurs de la célébrité. Le livret de ses deux compères favoris – Meilhac et Halévy - repose habilement sur deux thèmes qui sont particulièrement chers à Offenbach : d’une part le déguisement – souvenir des carnavals de Cologne, d’autre part le second thème des saltimbanques qui avec quelques hardes peuvent se travestir et devenir tout autre que ce qu’ils sont. La genèse de l’œuvre est assez laborieuse et l’on ne compte pas les lettres assez acides que les trois hommes ont échangé durant la période de travail qui va jusqu’à la date de création. A telle enseigne qu’Offenbach écrit le 14 Septembre aux deux librettistes : « Je désirerai savoir si nous faisons une pièce pour cet hiver ? » L’œuvre au final est assez noire et caustique puisque tout repose sur le travestissement – les brigands vont devenir gendarmes - et , n’ayons pas peur du mot la « magouille » : le vol y est effectivement représenté et prôné comme un principe qui structure la société non comme une aberration. » J.Cl Yon , son biographe, rapporte du livret « Il faut voler selon la position » – la censure a rayé le mot rang au profit plus anodin de position – qu’on occupe dans la société. Nous suivrons d’abord le premier acte de cette composition de Jacques Offenbach qui est, d’une façon assez fine mais malgré tout transparente une critique à peine voilée de la société du Second Empire. Jean-Pierre Vidit
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    30 mai 2025

    Paris au temps de Bellini

    60 min
    Dans cette émission nous allons essayer de comprendre le parcours personnel et artistique, de la période de l’émergence de la dernière œuvre de V.Bellini.
    Les Puritains furent effectivement la dernière œuvre de Vincenzo Bellini puisque le musicien décède le 23 Septembre 1835 à Puteaux non loin de Paris soit 9 mois après la création des Puritains. Peu avant, au printemps
    de 1833, Bellini créé son neuvième et avant dernier opéra - Béatrice
    de Tende - à Venise au Teatro La Fenice qui fût de l’avis même du
    compositeur un « fiasco solennel » dont le livret avait été concocté
    par Félice Romani. Hélas, avec des conséquences dommageables
    pour lui, Bellini est suspecté d’être ou avoir été l’amant de la femme
    de son librettiste : ce qui va entraîner leur brouille définitive et pour
    Bellini la perte d’un collaborateur au savoir-faire fin. Ce qui
    précipitera son départ pour Paris. Il faut savoir et peut-être a-t-on
    peine à l’imaginer que Bellini comme tant d’autres musiciens était
    venu à Paris car celle-ci était alors la capitale européenne musicale
    par excellence en ce début du 19 ème siècle. Si un compositeur était
    désireux de se faire une place au soleil ou de faire connaître ses
    œuvres pour leur faire faire une carrière internationale il se devait
    d’être passé – avec succès cela va sans dire - par Paris. Or les
    premiers opéras de Bellini étaient déjà connus des milieux artistiques
    et surtout musicaux. Mais Bellini visait plus haut et désirait recevoir
    une commande de l’Opéra de Paris du directeur Véron : celui qui
    éconduit également Offenbach. Il dut se contenter d’écrire pour le
    théâtre des Italiens une œuvre en italien. La première de cette
    œuvre, I Puritani – les Puritains - eut lieu le 24 Janvier 1835 deux ans
    seulement après l’arrivée de Bellini à Paris. Bellini tenait son grand
    succès. Jean-Pierre Vidit
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    23 mai 2025

    Etoile Filante 2...

    58 min
    Nous poursuivons en compagnie de Danielle Pister l’évocation de la
    brillante mais courte carrière de Mado Robin décédée, des suites
    d’une longue maladie, à l’âge de 42 ans alors qu’elle était au sommet
    de son art. Nous allons surtout suivre le trajet de Mado Robin au
    travers de l’œuvre de Leo Delibes – Lakmé – dont elle fut une des
    interprètes les plus marquantes en raison de la puissance assez
    incroyable de sa voix de colorature dans les aigus les plus hauts. On a
    donc souvent pensé ou dit qu’il s’agissait de « la Lakmé du siècle »
    même si bien sûr, après elles, d’autres interprètes ont marqué ce rôle
    qui constitue pour les sopranos coloratures une des partitions phare
    et fétiches qui autorise toutes les audaces et tous les efforts.
    L’histoire de Lakmé prend sa source dans les séjours racontés par les
    explorateurs, plus ou moins authentiques, qui vont permettre à des
    librettistes de tirer de leurs récits la trame de drames qui vont
    devenir célèbres – comme Madame Butterfly de Puccini en 1904 –
    elles ont pour trait commun que ces opéras se terminent toujours
    par la mort de l’héroïne. Et Lakmé n’échappe pas à la règle !
    L’intrigue est, disons-le, assez simple : un jeune militaire anglais, dans
    des circonstances assez banales et fortuites, fait la rencontre d’une
    jeune hindoue – Lakmé – qui va tomber amoureuse du garçon au
    premier regard au grand dam de son père, brahman, puisque la jeune
    fille est censée protéger son village et sa caste par la préservation de
    sa virginité. La jeune fille découvre l’amour et préfère mourir – en
    s’empoisonnant – plutôt que de renoncer à ce bonheur qu’elle
    découvre et la comble. Si l’intrigue est plutôt convenue, cette œuvre
    reflète le rêve occidental du 19 ème siècle concernant l’Orient lointain
    où s’opposent des cultures totalement étrangères l’une à l’autre où
    les femmes paient – comme le fait remarquer Catherine Clément
    dans « L’Opéra ou la défaite des femmes en 1979 » – un lourd tribut.
    Mais, au travers du divertissement, se disent malgré tout des réalités
    aussi simplifiées soient elles. Jean-Pierre Vidit
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    16 mai 2025

    Etoile Filante 1

    58 min
    Nous sommes en compagnie de Danielle Pister qui va retracer pour nous le parcours de l’une des plus belles voix de la galaxie lyrique française qui malheureusement s’est brisée le 10 Décembre 1960 des suites d’’une longue maladie comme il est d’usage de pudiquement. Le mélomane ou l’homme de la rue est d’abord admiratif à l’écoute de sa voix, voix dont l’étendue vocale dans l’aigu est exceptionnelle pour ne pas dire unique. The « French stratospheric colorature » comme la surnommait les admirateurs américains prend rapidement une place remarquable sur l’échiquier vocal. Pourtant, rien ne prédisposait cette jeune fille née le 29 Décembre 1918 à embrasser la carrière lyrique qui, comme dans toute famille aisée, ménageait une éducation musicale à ses enfants. Elle se marie à 17ans et se retrouve veuve avec une petite fille handicapée. Pourtant, à 13 ans, elle commence de travailler sa voix et remarquée par un célèbre ténor italien elle travaille alors avec Mario Podesta qui la forme au belcanto. Fort de cet enseignement, elle va pouvoir ressusciter les œuvres écrites pour des voix exceptionnelle et, en raison de ce caractère, peu jouées : notamment Manon Lescaut et de son fameux « Éclat de rire ». Elle aborde alors des rôles comme celui d’Olympia dans les Contes d’Hoffmann puis de Lucia di Lammermoor sans oublier quelques œuvres plus joyeuses comme La fille du régiment. Si Mado Robin a ressuscité des œuvres un peu délaissées comme La Mignon d’Ambroise Thomas, compositeur messin, elle aborde aussi Gounod par l’intermédiaire de Mireille et de l’air redoutable de la Crau. Elle pourra alors investir des rôles de soprano dramatique comme celui de Violetta Valéry dite La Traviata qui n’est pas sans résonnances du début de sa vie privée par la séparation amoureuse dramatique due à la mort accidentelle de son mari. Elle enregistrera l’œuvre de Verdi mais ne pourra plus la chanter sur scène. On terminera sur un registra plus joyeux par la reprise d’un air léger chanté à l’origine par Berthe Sylva : Frou-Frou qu’elle interprète aussi dans des émissions de la télévision alors naissante où elle se produisait volontiers. Jean-Pierre Vidit
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    9 mai 2025

    Tosca Regards croisés

    59 min
    Nous allons grâce à la complicité de deux fins connaisseurs de l’opéra italien Gilles Dupont et Alain Madella habitués à faire les présentations publiques lors des retransmissions de ces opéras et d’autres sur écran.

    Il va s’agir, pour cette première expérience, de faire débattre ces deux amateurs éclairés sur un même opéra afin de croiser leurs regards et leurs points de vue. Cette discussion et cet échange a pour but de nous le mieux faire connaître afin d’en augmenter et affiner notre compréhension. N’oublions pas que si nous sommes en 2025, il y a 101 ans mourrait Puccini à Bruxelles des suites d’une longue maladie pour utiliser l’expression pudique consacrée.Après avoir évoqué les conditions de naissance et d’apparition sur scène de l’œuvre le 14 Janvier 1900, nos deux commentateurs évoquerons successivement :
    Comment situer Tosca dans l’ensemble de l’œuvre du compositeur.
    Quels sont les thèmes autour desquels l’opéra s’articule sans oublier de dire un mot sur le contexte politique qui est également important dans cette œuvre où divers plans se chevauchent, s’entrecroisent et même s’opposent.
    Qu’est-ce qui, chacun à votre tour, vous séduit le plus dans cet opéra ?
    Vous avez choisi l’enregistrement avec Maria Callas, Carlo Bergonzi avec à la baguette Georges Prêtre en 1965. Ce qui permettra d’autres références musicales ainsi que des souvenirs personnels en lien avec cet opéra. Jean-Pierre Vidit
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    2 mai 2025

    Carmen a 150 ans Deuxième volet

    60 min
    A l’occasion du 150 ème anniversaire de la première de Carmen le 3 Mars 1875.
    Nous poursuivons son déroulement à partir du second acte. Tchaïkovski avait raison dans son jugement puisqu’ayant vu l’opéra de Bizet plusieurs fois à Paris, il n'avait prédit cet indéniable succès planétaire. Nous avons également compris les enjeux qui peu à peu se tissent entre Carmen et Don José lequel tombe tout d’un coup subitement amoureux de la belle cigarière qui lui demande alors qu’elle a été arrêtée pour bagarre de la libérer et de le suivre. Donc rien moins que de trahir ses
    engagements et sa discipline militaire. Mais Don José – qui
    rappelons-le est le personnage principal des nouvelles de Prosper
    Mérimée – est aussi en difficulté par rapport à une autre femme
    Michaela – la jeune fille pure de son village – que la mère de Don
    José à choisi comme femme pour son fils. Précisons que ce
    personnage n’existe pas dans les nouvelles de Mérimée. Il a été
    rajouté par Meilhac et Halévy – les deux librettistes de Carmen –
    rendant bien sûr le drame encore plus poignant et plus complexe. Il
    vérifie l’adage de deux scénaristes célèbres – Aurenche et Bost – qui
    affirmait lorsqu’on leur demandait ce qu’était le secret d’un bon
    scénario, ils répondaient imperturbablement : « c’est d’abord une
    histoire, puis une histoire et enfin une histoire. » C’est exactement le
    cas de Carmen. Lorsqu’entrera en scène le célèbre toréador Escamillo
    - dont Carmen tombe aussitôt amoureuse -se créée ainsi la troisième
    histoire. Suivons alors le déroulement du drame et sa terrible
    conclusion qui choqua le public qui n’avait pas l’habitude de voir un
    meurtre représenté sur scène. Retiré de l’affiche après 35
    représentations, BIZET fût, on le devine, fort affecté par ce
    déchainement médiatique contre son œuvre. Il meurt le 3 Juin dans
    le plus parfait désarroi. Jean-Pierre Vidit
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    25 avril 2025

    Carmen a 150 ans premier volet

    59 min
    C’est le 3 Mars 1875 que Carmen est créée sur la scène de l’Opéra-Comique : il y a donc tout juste 150 ans.
    On sait la carrière de cet opéra. Il figure parmi les plus joués au monde. Toutefois la première fut un échec assez retentissant à sa création qui affecta beaucoup son compositeur. Blessé par cet échec, il se retire dans sa maison de Bougival aux bords de Seine où il se baigne dans les eaux glacées. Il est pris, peu après, d’une crise aiguë de rhumatisme articulaire puis d’un infarctus dans la nuit du 2 au 3 Juin 1875. Il décède à l’âge de 36 ans. Après la mort de Bizet, la carrière de Carmen sera rapide. Le premier triomphe a lieu à Vienne dès le mois d'octobre 1875.
    J. Brahms enthousiaste, assiste à vingt représentations. R.Wagner et F. Nietzsche furent, entre autres, des admirateurs de l'œuvre dont Tchaïkovski disait que « d'ici dix ans, Carmen serait l'opéra le plus célèbre de toute la planète» La Reine Victoria en Angleterre puis le tsar Alexandre II demandent une représentation spéciale. Ce n’est qu’après tous ces succès extérieurs que Carmen fut reprogrammée à l’Opéra-Comique. Avant que nous ne nous abordions le déroulé de l’opéra de Bizet, nous évoquerons aussi les différentes pages symphoniques que le compositeur produira avant de connaître le succès. BIZET reçoit la commande d’un ouvrage par l’Opéra- Comique en Juin 1872 et proposa la nouvelle de Mérimée en 1873 quand bien même ce choix posait problème en raison de la mort sur scène de l’héroïne à la fin de l’opéra: ce qui ne s’était jamais vu dans cette noble maison. On saisira intuitivement que cette tonalité pastelle et parfois mièvre des œuvres généralement proposées allait forcément contraster violemment avec le rouge et le noir, la passion et la mort qui affleurent dans Carmen. Et cela va effectivement choquer le public ! Jean-Pierre Vidit
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    20 avril 2025

    L’Oratorio de Pâques de J.S.Bach

    53 min

    L’Oratorio de Pâques de J.S.Bach. Nous retrouvons Jean-Pierre Pister du Cercle Lyrique de Metz qui va nous accompagner pour mieux saisir cette œuvre de Jean-Sébastien Bach qui traite du thème de la Résurrection. Un Oratorio plus qu’une cantate malgré sa brièveté (40 minutes) en raison de sa foisonnante composition musicale. En effet, la richesse des morceaux instrumentaux initiaux, le soin apporté aux parties vocales et sa place dans les compositions de l’année liturgique (1734-1735) donnent à cette œuvre un caractère spécifique. A l’inverse de l’Oratorio de Noël, l’Oratorio de Pâques n’a pas de narrateur mais quatre personnages qui déroulent l’histoire : Simon Pierre, Ténor, Jean, Basse, Marie-Madeleine, Alto et Marie de Jacques , Soprano. Le chœur, bien sûr, intervient au cours de l’Oratorio dans le numéro 3 et à la fin. Le texte de l’Oratorio reprend grâce à la plume de Picander qui fût un collaborateur proche de Bach pour la traduction des textes profanes et sacrés à partir de 1725 le passage des Évangiles dans lequel les apôtres Pierre et Jean alertés par quelques saintes femmes de l’entourage de Jésus courent vers son tombeau pour le découvrir vide au matin de Pâques. Cet Oratorio a été créé en 1738. J.P.Pister a choisi l’enregistrement dirigé par le chef Marcel Couraud, Chef de Chœur et d’orchestre, spécialiste aussi bien du baroque religieux que de l’opéra français du XIXème siècle. Jean-Pierre Vidit

  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    11 avril 2025

    Le triomphe de Némorimo : Bellini

    60 min
    Si Donizetti occupe une place de choix dans le belcanto italien, il est talonné de près par Bellini qui n'a pas moins de 71 Opéras sur la liste de ses œuvres lyriques.
    Il ompte parmi ceux ci des têtes d’affiches : particulièrement L'elisir d'amore, Lucia di Lammermoor, Don Pasquale, sa trilogie des Reines d'Angleterre, La Fille du Régiment et La Favorite. né le 29 novembre
    1797 à Bergame et mort le 8 avril 1848 dans la même ville. Précisons, au passage qu’il y un festival Donizetti qui a lieu tous les 2 ans dans cette magnifique ville qu’est Bergame. La vie de Donizetti se termina tragiquement puisqu’atteint par la syphilis, il est victime des attaques nerveuses qui sont le lot tragique de cette maladie. Il est interné en 1846 à la maison de santé du Dr Esquirol, célèbre neurologue, avant de revenir à Bergame sa ville natale où il meurt en 1848. Comme la plupart des livrets comiques du  XIXeme  siècle , cet opéra met en scène les personnages traditionnels de la commedia dell'arte italienne, tels que le soldat effronté, le charlatan. Et le paysan un peu naïf mais qui finalement tire son épingle du jeu.
    Le timide Nemorino, un jeune paysan, est amoureux d’Adina qui se moque de lui et de ses sentiments. Jusqu’à ce qu’arrive le Sergent Belcore qui tente de séduire Adina. Arrive alors de Docteur Dulcamara qui vend à Némorino un bouteille de vin bordeaux devenu élixir d’amour. Pour avoir une seconde bouteille il accepte de s’enrôler dans l’armée. Mais l’oncle de Nemorino meurt et fait don de sa fortune à son neveu Némorino. Du coup, Adina laisse entrevoir à Némorino qu’elle n’est pas insensible à son charme ce qui nous voudra l’air le plus célèbre de la partition : una furtiva lagrima. Adina rachète l’engagement du jeune Némorino et lui avoue son amour. C’est le final d’un mariage heureux. Némorino laisse éclater sa joie avec tout le village. Jean-Pierre Vidit
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    4 avril 2025

    400 eme

    60 min
    Cette émission aura un caractère un peu spécial puisqu’elle sera l’occasion de fêter la 400 ème émission.
    Si on se retourne en arrière, Rats d’Opéra dure depuis plus de 8 ans à raison
    d’une émission par semaine…sauf pendant l’été où nous rediffusons celles qui nous semblent les meilleures de l’année. Le titre de l’émission a été tiré d’amalgame entre « Rats de bibliothèque » et les célèbres petits élèves de l’école de danse de l’Opéra de Paris. Nous avons décidé pour cette « spéciale » de mettre en valeur tous ceux qui sur ces ondes vous font partager leur amour de l’art lyrique :
    cette passion qui peut par moment devenir dévorante et un peu ennuyeuse pour qui ne l’apprécie pas. Nous avons demandé à tous ceux qui se relaient derrière ce micro à mes côtés : Alain Madella, Gille Dupont – pour l’opéra italien belcantiste- P.Stutzmann - pour les nouveautés contemporaines américaines- J.P.Héberlé - pour la comédie musicale- J.P.et D.Pister, - pour les grandes voix et les grands noms - M.F.Montfort, pour Puccini - P.Thil pour l’opéra français et pour R.Wagner et J.P.Vidit qui en est l’animateur pour l’opéra et l’actualité de l’art lyrique. Il ne faut pas oublier ceux qui travaillent dans l’ombre d’une part avec T.Desprez pour les réseaux sociaux – annoncer les émissions – et pour la technique, la mise en page et la réalisation Nicky Schneider. Nous leur avons demandé de choisir un ou deux titres et, bien évidemment, de nous donner les raisons de leur choix. Nous voulions les mettre à l’honneur car le travail qu’ils accomplissent pour ces émissions est remarquable. Ils leur consacrent beaucoup de temps. Bénévolement mais avec un
    doigt d’enthousiasme. Qu’ils en soient remerciés.
    Jean-pierre Vidit
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    28 mars 2025

    Les puritains : le dernier opéra de Bellini

    58 min
    L’opéra de Paris-Bastille met à son programme le dernier opéra de
    Bellini en trois actes intitulés « I puritani et I cavalieri ».
    Parallèlement, l’actualité concerne le disque puisque sort un CD
    sobrement intitulé I Puritani avec 5 clefs par Opéra Magazine.
    L'action se déroule près de Plymouth, en Angleterre au cours
    du XVII e  siècle, à l'époque d'Oliver Cromwell pendant la guerre civile
    entre les Puritains et les Royalistes. Une histoire d'amour se noue lors
    d'une rencontre entre ennemis politiques, un partisan
    des Puritains et celui des Stuart, après la décapitation du
    roi Charles I er . En clair, Elvira, fille de Lord Valton – un chef puritain –
    est amoureuse du royaliste Arturo Talbo. Riccardo a toute raisons
    d’être malheureux de ce mariage puisque nous apprenons par sa
    cavatine qu’il est lui aussi, amoureux d’Elvira. Elle a laissé éclater sa
    joie à l’annonce de l’arrivée d’Arturo rendant Riccardo fou de jalousie
    et décidé d’en découdre et se venger. Il va laisser Arturo s’enfuir avec
    la prisonnière pour mieux l’accuser de trahison. Arturo devient le
    traître et justifie la vengeance. A l’annonce de la fuite de son promis,
    Elvira perd la raison et le soupçonne d’être amoureux de celle avec
    laquelle il est parti. Cet air de la folie donne l’un des airs les plus
    célèbres de la partition avec des vocalises virtuoses. Nous allons
    changer d’interprète afin de rendre hommage à Maria Callas dont le
    moindre des mérites n’a-t-il pas été de remettre au goût du jour tout
    le répertoire du belcanto italien de la fin du 19 ème siècle. Riccardo qui
    est bouleversé par la maladie mentale d’Elvira. Ce n’est qu’en
    retrouvant Arturo qu’Elvira pourra s’apaiser. A l’acte 3, Arturo entend
    Elvira chanter leur chant d’amour et Arturo lui répond comme au
    temps de leurs premiers amours. Les deux amoureux se rejoignent.
    Jean-Pierre Vidit
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    21 mars 2025

    Messager et un coup de roulis Volet 2

    58 min
    Poursuivons notre découverte de l’œuvre de Jean Messager «  Coup de Roulis » sur le livret d'Albert Willemetz.
    Elle fut créée au théâtre Marigny, à Paris, le 29 septembre 1928. Nous sommes à bord du cuirassé « Montesquieu ». Les membres de l'équipage du « Montesquieu » attendent, nerveux, la feuille de permission avant de partir pour à leur retour, en manœuvres dans la Méditerranée.
    Mais le député Puy-Pradal - à la tête d'une commission d'enquête parlementaire – arrive à bord le 20 décembre – pour comprendre un accident dont le cuirassé a été victime. Puy-Pradal est accompagné de « son » secrétaire – qui est, en fait, sa fille Béatrice - mais une fois à bord, il affiche sa complète ignorance du droit maritime, enchaînant sans fin les maladresses. Après ce récapitulatif de l’acte 1 nous passons aux actes 2 qui commence par l’arrivée de l’actrice Sola Myrrhis qui a été l’amante du commandant du Montesquieu. Elle rêve de rentrer à la Comédie Française et, fine mouche, compte utiliser, à cette fin, l’appui de Puy-Pradal qu’elle va tenter de séduire.
    Dans l’acte suivant N° 3, Gerville réconcilie les amoureux et parvient à convaincre Puy-Pradal de donner son consentement au mariage de sa fille avec Kermao. Sola Myrrhis rejoindra finalement la Comédie Française, car elle a convaincu le député de la belle nature de son talent. Puy-Pradal, apprend, par un message codé et avant que le rideau ne tombe qu'il fait partie d'un nouveau remaniement ministériel. Tout est bien qui finit puisque Beatrice pourra épouser Kermao et Puy-Pradal obtient un poste ministériel. Tout est bien
    aussi qui finit en chanson grâce à la musique de Messager et aux« lyrics »  d’Albert Willemetz. Jean-Pierre Vidit .
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    7 mars 2025

    Conte d'Hoffmann 02

    59 min
    Les récits de Hoffmann - qui ont inspiré le livret de Jean-Michel Carré - traitent souvent de la dualité entre le réel et l’irréel ainsi que le thèmes des figures de l’amour – surtout – mais aussi de la folie et de l’art.
    Pendant le déroulement de cet opéra l’un des personnage – la cantatrice Stella – entre en scène pour jouer Don Giovanni de Mozart qui se terminera en même temps que notre œuvre. Mais Offenbach et son librettiste vont subtilement mêler à ces thèmes rebattus le fil de l’histoire personnelle du compositeur dans lequel il est assez facile de reconnaître des phases de sa vie. La musique, vous le verrez, varie au fur et à mesure des extraits. Elle passe d'une atmosphère légère et enjouée – presque juvénile (1 er acte) à des passages plus dramatiques (2 ème acte), pour finir dans le sombre ( 3ème acte) reflétant les émotions complexes
    des personnages. D’abord, à l’acte 1, Hoffmann est fasciné et
    subjugué par Olympia, croyant qu'elle est une femme réelle. Il chante et danse avec elle, mais découvre bientôt qu'elle n'est qu'un robot.
    Première déconvenue. Puis Hoffmann se retrouve face à Antonia un
    amour plus récent et finalement plus mature. La jeune femme,
    déchirée entre son amour pour Hoffmann et les avertissements de sa
    mère, finit par succomber à la tentation et chante, ce qui lui coûte la
    vie. Hoffmann se retrouve donc encore une fois seul et face à une
    disparition tragique. Avec l’Acte 3 nous entrons dans une autre forme
    d’amour : celui de l’amour vénal où tout – y compris les sentiments
    et bien sûr les plaisirs – s’achètent au prix fort. Gulietta vole le reflet
    d’Hoffmann, ce qui le rend vulnérable et le plonge dans la désillusion.
    Utilisé et trahi, il n'est pas en mesure de se libérer de son amour pour elle. À la fin de l'acte, Hoffmann est laissé seul et désespéré. Il se retrouve dans l’épilogue dans la taverne du Prologue pour une fois
    encore s’enivrer. Et peut-être oublier. Jean-Pierre Vidit
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    28 février 2025

    Les contes d’Offenbach

    59 min
    La dernière œuvre de Jacques Offenbach créée en
    1881 à l’Opéra-Comique consacre comme un compositeur reconnu
    par le public et la presse: Jacques Offenbach. Celui-ci fût longtemps
    boudé, ostracisé par les cercles des « connaisseurs » qui pour des
    motifs beaucoup moins nobles bloquaient son accession dans les
    lieux officiellement consacrés au lyrique. Un léger relent
    d’antisémitisme, un fort courant anti-allemand ainsi qu’une bonne
    rasade de rivalités vont mettre à mal celui qui est à son apogée dans
    les années 1870 et à l’affiche de nombreux théâtres. La France
    vaincue, l’empereur fait prisonnier par le Kaiser, le territoire amputé
    de l’Alsace et d’une partie de la Lorraine : la France se réveille avec la
    g… de bois. Mais l’histoire commence aux alentours de 1856 alors
    qu’Offenbach récolte les succès avec en 1855 Les Deux aveugles.
    J.Michel Carré et Jules Barbier écrivent une pièce à succès qui
    s’inspire des Contes Fantastiques d’E.T.A Hoffmann dont les œuvres
    était connues dans toute l’Europe. Il est probable qu’Offenbach ait vu
    cette pièce et peut-être même imaginé en tirer un opéra. Toutefois, il
    ne donne pas suite occupé qu’il est à fournir des pièces nouvelles
    qu’on lui réclame de toutes parts. Il y reviendra 7 années avant sa
    mort et en composera la musique sur le seul livre écrit par Jules
    Barbier puisque Carré était décédé quelques années auparavant.
    Nous allons suivre au cours de cette émission le prologue. S’il a le
    mérite de nous introduire dans l’œuvre ; se posent un certain
    nombre de remarques qui permettent de localiser l’influence de
    Mozart sur la composition de Jacques Offenbach qui vouait au
    compositeur Salzbourgeois un véritable culte. On peut le constater
    dans l’air du second acte - appelé l’air de Frantz- où le domestique se
    moque de lui-même certes mais, au travers de cette moquerie, c’est
    sa maîtresse, cantatrice, qui est visée. Jean-Pierre Vidit
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    21 février 2025

    Bonta et musica : Cenerentola 2

    58 min
    Nous poursuivons sur RCF, l’opéra de Rossini créé à Rome au Teatro
    Valle à l’occasion des fêtes du Carnaval : La Cenrentola inspirée bien
    évidemment du Conte de Charles Perrault qui lui-même résulte d’une
    longue tradition qui puise ses racines bien avant la version de
    l’illustre conteur. Ainsi, nous continuerons l’exploration de l’intrigue
    en nous centrant sur l’acte 2 qui est l’acte conclusif. C’est un acte au
    cours duquel les masques – qui ont été largement et efficacement
    utilisés et efficaces lors du 1 er acte sous la forme du déguisement -
    vont brutalement tomber. Dandini reprend sa livrée de valet et, de
    son côté, Alidoro le précepteur du Prince va tout faire pour
    qu’innocemment son maître le Prince Ramiro ait un prétexte pour
    s’arrêter dans la famille d’Angelina dont il est tombé tout d’un coup
    follement amoureux. Il va donc finir par reconnaitre le bracelet qu’il
    avait donné à la veille à la belle Angelina. Don Magnifico du coup est
    perclus de tristesse car il comprend que ce n’est pas l’une de ses filles
    que le Prince a décidé d’épouser : adieu luxe, richesse et honneurs. Il
    en fera d’ailleurs d’amères reproches à Clorinda et Tysbé leur
    reprochant leur incompétence en matière de séduction. Après le
    magnifique sextuor qui clôt finalement la Cenerentola et regroupe
    tous les protagonistes de cette comédie-drame, nous constatons que
    le dénouement va s’avérer d’une haute tenue morale. Angelina fait
    effectivement preuve de grandeur d’âme puisqu’elle intervient en
    faveur de son père et de ses sœurs, abandonnant toute idée de
    vengeance. Elle leur pardonne même aussi le tort qu’elles lui ont fait
    et se montre ainsi une reine digne de ce nom ainsi qu’une épouse de
    qualité prête à investir ses fonctions régaliennes.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    14 février 2025

    Bonta et musica : Cenerentola

    60 min
    La Cenerentola de Giaocchino Rossini est une
    « dramma giacoso » comme l’appelle Alain Duault . Le « dramma
    giocoso » selon le journaliste est, littéralement, un « drame joyeux »
    « désignant ces œuvres lyriques tantôt légères , tantôt plus graves et
    dramatiques dans les thèmes qu'elle explore... ». Cenerentola est le
    dernier opéra bouffe composé pour le public italien. Il est constitué
    de deux actes dont le livret est signé de Jacopo Ferreti d’après le
    conte de Perrault dont le librettiste s’est inspiré librement. La
    première a eu lieu au Teatro Valle le 28 Janvier 1817. La
    représentation est un fiasco bien que chanteurs et musiciens aient
    travaillé d’arrache-pied. Quelques représentations de rodage
    permettront d’arriver à un résultat adéquat et, pour tout, dire
    brillant. Le compositeur ne ménage ni les fioritures ni les alliages de
    voix donnant des trios, des quatuors et même un sextuor absolument
    éblouissant. Bref tout ce qui fera l’essence et la spécificité du chant
    rossinien. L’histoire ou, si vous préférez, le scénario, est assez
    compliqué puisque chacun va se travestir : le Prince Don Ramiro va
    devenir le valet. Mais le vrai valet – Dandini - va devenir le Prince. Il
    faut y ajouter Alidoro le précepteur du Prince qui va l’aider dans ses
    choix matrimoniaux. Lui aussi se déguise en mendiant pour n’être pas
    reconnu par les sujets du Prince. Tout au long de cette émission, nous
    allons suivre pas à pas – car l’intrigue est fertile en rebondissements
    – le déroulement de cet acte 1 jusqu’à ce l’héroïne – Angelina alias
    Cenerentola – arrive magnifiquement habillée au bal où l’on est
    frappé de sa ressemblance avec la troisième fille de Don Magnifico.
    Nous suivrons l’acte 2 dans la prochaine émission/ Jean-Pierre Vidit.
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    7 février 2025

    Messager et un coup de roulis

    58 min
    Les Frivolités parisiennes est une jeune compagnie artistique qui,
    depuis déjà un certain nombre d’années, remet au goût du jour tout
    un répertoire des années 1920.
    Le moins que l’on puisse dire estqu’il ne manquait pas d’esprit ni du sens d’un humour parfoisdécapant ou grivois. Nous leur avions consacré un numéro de Ratsd’Opéra pour leur reprise de La-Haut de Maurice Yvain que vousretrouverez aisément sur les podcasts de RCF sur le site de RCF ou surcelui du Cercle Lyrique de Metz ww.cerclelyroiquedemetz.com .
    Nous parlerons aujourd’hui de la dernière œuvre écrite par André
    Messager – le compositeur du délicieux Fortunio d’après la pièce
    d’A.de Musset – que vous retrouverez également dans les podcasts
    de Rats d’Opéra. Il va composer des œuvres légères qui vont
    connaître un beau succès comme, entre autres, Véronique dont vous
    entendrez deux beaux extraits. Mais André Messager n’a pas été que
    ce compositeur reconnu et un chef d’orchestre applaudi. Il fût aussi
    un de ceux qui avec Albert Willemetz furent considérés comme l’un
    des pères de l’opérette moderne au XXème siècle. Cette opérette
    s’appuie sur une petite révolution puisque ce que l’on appellera
    « lyrics » sous l’influence anglo-américaine s’appuie sur la
    modification de la perspective. A l’époque, le compositeur adaptait
    sa musique aux paroles. Maintenant, les « lyrics » sont imaginés
    après la composition de la musique ce qui permet au musicien d’une
    part de renforcer l’aspect comique du texte par une musique
    appropriée mais aussi de jouer sur les sonorités des mots. Vous allez
    finir par croire que le but de ces auteurs compositeurs était alors de
    faire rire. Oui bien sûr mais cela n’empêchait pas ces derniers d’être
    capables de composer de subtiles mélodies qui vont rester dans
    l’oreille. Ce sera le cas pour Coup de Roulis que nous allons
    maintenant détailler@ . Jean-pierre Vidit
  • Une émission avec le Cercle lyrique de Metz
    7 février 2025

    Jules Styne et Gypsy

    59 min
    Nous abordons pour l’émission de cette semaine l’une des figures marquantes de la comédie musicale américaine des années 50/70 Jules Styne. Il est tout à fait important de noter que les comédies musicales de cette époque véhiculaient un certain nombre de valeurs ou de modèles identificatoires qui correspondaient à ces populations qui affluaient comme immigrants aux USA. Jules Styne fait partie de ces émigrants qui débarquent, après un passage en Angleterre, et s’installent avec sa famille à Chicago.Très tôt, Styne montre des aptitudes musicales remarquables. À l’âge de 8 ans, il impressionne déjà les pianistes professionnels. Il étudie la musique classique au Chicago Musical College. Cependant, il réalise rapidement qu’il est attiré par la musique populaire plutôt que par une carrière purement classique. Dans les années 1930, Styne déménage à New York, puis à Hollywood, où il commence à composer pour le cinéma. Là, il rencontre des paroliers célèbres comme Sammy Cahn, avec qui il écrit plusieurs succès, dont le
    célèbre "Let It Snow! Let It Snow! Let It Snow!". Styne va travailler alors régulièrement dans l'industrie du divertissement au cours des années 1930. S’il s'établit d'abord comme compositeur de chansons populaires, il se tourne rapidement vers Broadway, où il va laisser un héritage durable : il remportera d’ailleurs en 1954 l’Oscar de la meilleure chanson. Funny Girl qui révelera Barbara Streisand est aussi à s’inscrire à son palmarès. Gypsy en 1959 – que nous détailerons - est inspiré des mémoires de Gypsy Rose Lee, une célèbre danseuse burlesque. Gyspsy raconte l’histoire de la relation complexe entre une mère ambitieuse et ses filles dans le monde impitoyable du
    vaudeville américain des années 1920-1930. Les paroles sont écrites
    par un parolier qui va devenir très célèbre : Stephen Sondheim. Jean-
    Pierre Vidit

Vous avez parcouru 20 épisodes sur 208

Afficher plus
Découvrez également les émissions :

RCF vit grâce à vos dons

RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation  de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !

Faire un don
Qui sommes-nous ?

RCF est créée en 1982, à l'initiative de l'archevêque de Lyon, Monseigneur Decourtray, et du Père Emmanuel Payen. Dès l'origine, RCF porte l'ambition de diffuser un message d'espérance et de proposer au plus grand nombre une lecture chrétienne de la société et de l'actualité.

Forte de 600.000 auditeurs chaque jour, RCF compte désormais 64 radios locales et 270 fréquences en France et en Belgique. Ces 64 radios associatives reconnues d'intérêt général vivent essentiellement des dons de leurs auditeurs.

Information, culture, spiritualité, vie quotidienne : RCF propose un programme grand public, généraliste, de proximité.Le réseau RCF compte 300 salariés et 3.000 bénévoles.

RCF
toujours dans
ma poche !
Téléchargez l'app RCF
Google PlayApp Store
logo RCFv2.14.0 (21796db) - ©2024 RCF Radio. Tous droits réservés. Images non libres de droits.