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Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.

Un regard chrétien sur le monde RCF - page 2

Un regard chrétien sur le monde que portent les chroniqueurs bénévoles de RCF Lorraine, laïcs et/ou engagés en Église.

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Episodes

  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    16 janvier 2025

    Deux démocrates chrétiens remarquables

    5 min
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    9 janvier 2025

    Les zones de fort exclusion (sociale)

    4 min
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    8 janvier 2025

    La compétition, une divinité ?

    4 min
    L'Autorité de la Concurrence, un organisme créé par l’État français, a écrit dans son dernier rapport qu’il n’y a pas assez de concurrence sur le marché de l’électricité. Selon cette autorité, pour faire baisser le prix de l’électricité, il faudrait abolir les tarifs réglementés, auxquels une majorité de Français est restée fidèle.
    Cependant, les ménages et entreprises qui avaient quitté le tarif réglementaire, ont dû payer leur électricité plus cher pendant 2 ans parce que beaucoup de centrales à gaz devaient payer leur gaz 5 fois plus cher. Sans les importations massives de gaz de schiste américain, le prix du gaz et de l’électricité serait resté très élevé en Europe après 2022.
    Depuis l’ouverture à la concurrence du marché de l’électricité il y a 30 ans, le prix de l'électricité est devenu plus volatile et, en moyenne, l’électricité est devenue plus chère.
    Malgré ces chiffres, l’Autorité de la Concurrence affirme que, je cite : "La concurrence (...) présente de nombreux avantages pour les consommateurs. Elle favorise des prix compétitifs, une offre riche et variée et l'émergence de services innovants ".
    Contrairement à ce qu’affirme cette Autorité, la concurrence a surtout permis à des entreprises purement commerciales, qui ne produisent pas d’électricité, de nous harceler avec des appels téléphoniques, afin de nous pousser à acheter l’électricité produite par EDF, en passant par leur entreprise, alors que celles-ci n’investissent rien dans la production. En 2022, cette soi-disant « concurrence » a obligé EDF à vendre l’électricité à perte aux entreprises commerciales, ce qui explique en partie le surendettement d’EDF. La question se pose donc : Pourquoi cette Autorité recommande en fait d’aggraver les erreurs du passé ?
    On ne peut comprendre cet aveuglement que par son idéologie. Cette idéologie divinise la concurrence sans vérifier si elle est pertinente pour la collectivité dans son ensemble, y compris pour la planète et donc pour l’avenir de nos enfants.
    Même si la concurrence parvient parfois à faire baisser les prix, elle fait en même temps augmenter la consommation ostentatoire et elle pousse les entreprises à maltraiter l’environnement.
    La compétition internationale est souvent un frein à des politiques de préservation de l'environnement, car respecter la création augmente les coûts de production et fait ainsi perdre des parts de marché.
    De plus, la compétition internationale pousse les entreprises à moins payer les ouvriers et à les faire travailler dans des mauvaises conditions pour faire baisser les coûts.
    Alors pourquoi recommander d’augmenter la concurrence dans un domaine aussi stratégique pour l’avenir que l’énergie électrique, bien que cette concurrence n’ait rien apporté de bon jusqu’à présent ?
    Le récit collectif de nos sociétés post-modernes donne à la compétition un statut quasi divin. On le voit dans le marché de l’électricité, et d’une manière plus globale dans les publicités.
    La vision chrétienne dit le contraire : Dans sa lettre aux chrétiens de Corinthe, Paul exhorte chacun à développer l’excellence de ses dons, mais cette recherche de l’excellence doit être accompagnée d’humilité et d’un esprit de service qui met en valeur les faibles. Paul dit aussi que, pour développer l’excellence, nous avons tous besoins de l’aide de Dieu et de l’aide des autres.
    Donner un statut quasi divin à la concurrence et à la compétition peut être utile pour les plus riches, mais son application sans discernement moral est mauvaise, mauvaise pour la cohésion sociale, mauvaise dans les domaines stratégiques de l’État et aussi mauvaise pour l’avenir de nos enfants. N’adorons donc pas les faux dieux de la modernité, mais le Dieu vivant des prophètes, de Jésus et des apôtres.
    Vous trouverez plus d’informations sur le site internet « pratiquement-durable.com »
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    7 janvier 2025

    Voir les merveilles du quotidien !

    4 min
    Oui mais....
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    27 décembre 2024

    En Avent !

    5 min
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    23 décembre 2024

    Préserver les cathédrales de France

    3 min
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    20 décembre 2024

    La pauvreté pose-t-elle une question morale ou politique ?

    4 min
    Une chronique proposé par Philippe Guerquin, bénévole et ancien président du Secours Catholique de Meurthe-et-Moselle.


    En cette fin d’année, nombreux sommes-nous à recevoir dans nos boites aux lettres des appels aux dons émanant d’associations diverses.
    Parmi tant de sollicitations, comment choisir puisqu’il est impossible de sillonner toutes les routes de misère de ce monde ?
    Dans l’Evangile de Luc entendu ce dimanche est posée à Jean Le Baptiste la question suivante ? Que devons nous faire ? Il y répond en disant que celui qui a de quoi manger doit partager avec celui qui a faim.
    Fort bien ! Mais celui qui, grâce à notre don, aura été rassasié aujourd’hui n’aura t’il pas à nouveau faim demain ? Sommes-nous dès lors condamnés à constater que le nombre de bénéficiaires des Restos du Coeur ou des Banques Alimentaires s’accroît, chaque année, de façon alarmante? En d’autres termes, sommes-nous condamnés à devoir être des bons samaritains de plus en plus nombreux ?
    A ces questions, Martin Luther King répondait : « La philanthropie est une bonne chose, mais elle ne doit pas nous conduire à négliger les circonstances d’injustice économique qui la rendent nécessaire ».
    Ainsi, ce dont il nous faut rêver n’est pas une multitude de bons samaritains, mais bien un monde où nous n’en n’aurions plus besoin.
    Ne pas accepter les chemins de misère comme des maux irréductibles est donc d’abord une question de justice. Ainsi posée, la question devient politique avant d’être morale.

    Au moment où un nouveau gouvernement va devoir s’atteler à élaborer un budget pour la France, il nous faut donc d’abord prendre conscience du trésor que constituent nos systèmes de protection sociale, car la solidarité nationale est bien l’amortisseur premier dans la lutte contre la pauvreté. Mais ce trésor est aujourd’hui menacé sous les feux croisés de ceux qui y voient un handicap à la compétitivité et ceux qui veulent tailler dans la dépense pour équilibrer les comptes.
    Les discours stigmatisants aussi se multiplient, rendant ainsi la demande d’accès aux prestations sociales plus honteuse, au point qu’un grand nombre préfère y renoncer plutôt que d’ajouter l’humiliation à la misère.
    Or la protection sociale, ce n’est pas pour les autres. C’est une promesse que l’on se fait les uns aux autres de se soutenir mutuellement dans les accidents de la vie. Et c’est bien cela qui aujourd’hui est en jeu.
    Mais si préserver la protection sociale est ainsi une priorité absolue, elle n’est cependant pas suffisante. Comme l’a fait le bon samaritain, il nous faut tendre la main à celui qui est resté blessé au bord du chemin, le soigner et le nourrir. Mais il nous faut aussi le remettre debout, pour qu’il puisse rependre sa route et retrouver une autonomie dans ses choix de vie.

    Au Secours Catholique, nous sommes ainsi de plus en plus persuadés que chaque homme, chaque femme possède des compétences et des talents qui ne demandent qu’à être exploités, pour peu qu’une main leur soit tendue. Le leur permettre est donc un enjeu majeur pour la société toute entière.
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    19 décembre 2024

    Demain, les droits de l'Homme ?

    5 min
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    17 décembre 2024

    Noël Noël

    4 min
    "Noël Noël !" criait-on au Moyen-âge quand un événement heureux se produisait dans la société. Pour Alain Colotte, il convient de se demander ce que représente la fête de Noël aujourd'hui.
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    16 décembre 2024

    Cultiver et garder la terre

    3 min
    Il existe actuellement un mode d'agriculture qui permet de respecter scrupuleusement le commandement de Dieu de "Cultiver et garder la terre" : l'agrliculture bio.
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    13 décembre 2024

    Noël, fête païenne ou chrétienne ?

    5 min
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    11 décembre 2024

    Le coût injuste de l'alimentation

    5 min
    En Europe, l'inflation alimentaire a atteint 12 % sur l'année 2023, bien plus que l’augmentation des autres prix. Mais cette hausse des prix ne profite que très peu aux agriculteurs français. Elle vient principalement de la guerre en Ukraine et des mauvaises récoltes dans beaucoup de pays dus aux problèmes climatiques. Le Secours Catholique, Solidarité Paysanne et la Fédération française des diabétiques viennent de publier un rapport qui s’intitule « L'Injuste prix de notre Alimentation. Quels coûts pour la Société et la Planète ? ».1
    Lorsque nous dépensons un euro pour la nourriture dans un supermarché, seulement 8 centimes vont effectivement aux agriculteurs, tout le reste rémunère les commerçants, les transports, la transformation, l’emballage, les cuisines industrielles, la publicité, l’administration des entreprises et ceux qui prêtent l'argent - les banquiers ou les actionnaires. Une baguette vendue un euro contient du blé pour 8 centimes.
    La part alimentaire du budget d’un foyer diminue depuis un demi-siècle. Relativement par rapport à toutes les autres choses, l’alimentation devient donc moins chère, mais avec des effets secondaires considérables.
    Le rapport du Secours catholique montre que les coûts sanitaires directs s’élèvent à 12 milliards d’euros par an. D’après les auteurs, ce montant est estimé à minima, puisqu’il se limite aux dépenses publiques effectivement engagées pour réparer les conséquences néfastes de notre alimentation, comme le diabète, les conséquences sanitaires et sociales de l'obésité et la dépollution de l’eau. Pour produire ces effets néfastes, l’industrie alimentaire « investit » cinq milliards d’euros dans des publicités, en vantant principalement des produits trop sucrés, trop salés ou trop gras. Si on inclut les dépenses vraiment engagées des pouvoirs publics pour réparer les dommages environnementaux du système alimentaire, les coûts cachés s’élèvent à 16 milliards.
    En 2023, la FAO des Nations Unies a estimé tous les coûts cachés du système alimentaire,2 notamment la perte de biodiversité, l’appauvrissement des sols avec une future perte de productivité, les effets du réchauffement climatique, ainsi que la perte de jours ouvrés à cause d’une augmentation de maladies. Pour la France, la FAO estime la totalité des coûts cachés à 160 milliards d’euros. Même s’il est difficile d’estimer les coûts futurs dus au réchauffement climatique, dont nous ne connaissons pas encore l’ampleur, les coûts cachés du système alimentaire actuel s’élèvent à plusieurs dizaines de milliards d’euros par an.
    Vu le montant de ces coûts cachés, il faudrait se poser la question de ce que coûterait un changement de politique. On pourrait par exemple commencer par doubler le prix payé aux agriculteurs français s’ils se convertissent à l’agriculture de conservation. Dans ce cas, le prix moyen de l’alimentation ne devrait monter que de 8%, si les distributeurs et industriels n’en profitent pas pour davantage augmenter leurs bénéfices.
    Dans tous les cas, les rapports du Secours Catholique et de la FAO montrent que le système actuel est à la fois injuste et destructeur pour l’avenir de nos enfants. Même du strict point de vue financier, un changement de politique s’impose dès qu’on tient compte des coûts cachés. Malheureusement, le système libéral actuel refuse de tenir compte des coûts cachés, puisqu’il ne s’intéresse qu’aux bénéfices à court terme. Notre système financier est entièrement au service d’une ancienne divinité phénicienne, qui est particulièrement cruelle et que Jésus appelle « Mammon ». Selon les paroles de Jésus, ceux qui servent Mammon ne supportent pas les demandes d’aucun autre Dieu.
    Quand, par exemple, Emmanuel Faber, PDG de Danone, et Paul Potmann, PDG d’Unilever, ont essayé de rendre leurs entreprises un peu plus en accord avec les limites de la planète, ils ont été chassés de leur responsabilité par des financiers entièrement au service de Mammon.
    En tant que chrétiens, nous devons tous l
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    10 décembre 2024

    Le temps des cathédrales

    4 min
    Une chronique de Véronique Jaquet
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    9 décembre 2024

    Donner une nouvelle force au message de Paix de Noël

    5 min
    Noël approche, et c’est le moment de vous parler d’un ouvrage de Karl-Josef Kuschel Weihnachten und der Koran, Noël et le Coran. Karl-Josef Kuschel, né en 1948, est professeur à la Faculté de théologie catholique de l'Université de Tübingen, où il enseigne la théologie de la culture et le dialogue interreligieux. Dans son ouvrage il présente l’histoire de Noël telle qu’elle apparaît dans les Évangiles et le Coran. En effet, les récits de la Nativité donnés par les évangélistes Luc et Matthieu trouvent leurs parallèles dans les sourates 3 et 19 du Coran, qui évoquent l’Annonciation à Marie, l’Incarnation par le Saint-Esprit et la Nativité. La sourate 19, appelée « Maryam » raconte : Par l'Esprit de Dieu, Marie conçoit son fils Jésus, qu'elle met au monde seule sous un palmier dans un endroit désert et reculé. Mais si cela diffère de l’histoire de Noël telle que nous chrétiens la connaissons, nulle part pourtant, les traditions de la Bible et du Coran ne se chevauchent autant que dans l’histoire de la naissance de Jésus, que les musulmans considèrent également comme un « signe de Dieu » pour l’humanité.
    En s'intéressant aux histoires de naissance de Jésus dans la Bible et le Coran, Karl-Josef Kuschel encourage les musulmans et les chrétiens à parler des questions fondamentales de leur foi. Tous deux peuvent donner une nouvelle force au message de paix de Noël. Et nous savons toutes et tous, combien la Paix est nécessaire en ce Noël 2024, et pas seulement dans la Palestine où Jésus est né il y a plus de 2000 ans.
    Vers la fin de son ouvrage, Karl-Josef Kuschel nous rappelle que le 13 octobre 2007 a eu lieu un évènement historique : à l’initiative de l’Académie jordanienne pour les recherches sur la civilisation islamique, laquelle est engagée dans le dialogue islamo-chrétien 138 représentants de l’islam contemporain ont adressé ce jour-là une « Lettre ouverte » aux responsables des Églises chrétiennes du monde entier, a? commencer par le pape Benoît XVI, en les citant par leur nom et leur fonction.
    Les 138 signataires avaient été rejoints par d’autres les semaines suivantes. Il s’agissait d’ulémas, de muftis, de théologiens, de juristes et d’intellectuels, majoritairement du monde sunnite, mais aussi du monde shi’ite.
    Karl-Josef Kuschel cite l’extrait suivant de l’appel des 138 :
    « Trouver un terrain d’entente entre musulmans et chrétiens n’est pas une simple question de dialogue œcuménique poli entre des leaders religieux sélectionnés. Le Christianisme et l’Islam sont respectivement la plus nombreuse, et la seconde plus nombreuse, religion dans le monde et l’histoire. On rapporte que chrétiens et musulmans représentent respectivement plus du tiers, et plus du cinquième, de l’humanité. Ensemble, ils constituent plus de 55% de la population mondiale, ce qui fait de la relation entre ces deux communautés religieuses le plus important facteur contribuant a? une paix significative dans le monde. Si les musulmans et les chrétiens ne vivent pas en paix entre eux, le monde ne peut être en paix. Avec l’armement terrible du monde moderne ; avec des musulmans et des chrétiens qui se côtoient étroitement partout comme jamais auparavant, aucune partie ne pourrait remporter unilatéralement un conflit entre plus de la moitie? des habitants de la planète. Ainsi notre avenir commun est-il en jeu. La survie du monde lui-même est-elle peut-être en jeu. Et a? ceux qui, néanmoins, ont du goût pour le conflit et la destruction dans leur propre intérêt, ou calculent qu’ils parviendront finalement a? vaincre par eux, nous disons que ce sont nos âmes éternelles elles-mêmes qui seront aussi en jeu si nous ne réussissons pas sincèrement a? déployer tous nos efforts en faveur de la paix et de l’harmonie commune. (…) Ne faisons donc pas de nos différences une cause de haine et de querelles entre nous. Rivalisons les uns avec les autres dans la piété et les bonnes œuvres. Respectons-nous les uns les autres, soyons bons, justes et aimables entre nous,
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    6 décembre 2024

    La santé publique victime de marchandage ?

    4 min
    Ainsi le gouvernement de Michel Barnier vient-il d’être censuré par l’assemblée nationale. Mais à l’occasion des débats budgétaires, ont été exprimés des propos relevant de mensonges assumés, pour des raisons essentiellement électorales.
    Je prends pour exemple le débat sur l’Aide Médicale d’État, qui, je le rappelle, permet aux personnes en situation administrative irrégulière d’être soignées, mais dans des conditions restrictives par rapport aux autres bénéficiaires de l’assurance maladie.

    Lors des discussions parlementaires, le Rassemblement National a demandé et obtenu une réduction forte du budget de l’Aide Médicale d’État. Pour appuyer cette revendication son président avait alors affirmé que ce dispositif permet aux étrangers sans papiers de se faire recoller les oreilles.
    Rien de plus faux évidemment. L’AME ne prend en charge les frais de santé qu’à hauteur du tarif de la Sécurité Sociale et elle exclut notamment les dépassements d’honoraires. De ce fait, les prothèses dentaires, auditives et l’optique sont notamment inaccessibles.
    Le budget de l’Aide Médicale d’État ne représente que 0,47 % du budget de l’assurance maladie. Son coût est parfaitement maîtrisé et de nombreuses études démontrent que les fantasmes autour du prétendu « appel d’air » ou du «tourisme médical » ne reposent sur aucune réalité tangible.

    Le rapport EVIN-STEFANINI, remis au gouvernement, démontre par ailleurs que la réduction du périmètre de la l’AME aux seuls soins urgents et vitaux aurait (je cite) «  pour triple impact une dégradation de l’état de santé des personnes concernées, des conséquences sur la santé publique et une pression accentuée sur les établissements de santé ».
    Ces derniers mois, les soignants, ainsi que les fédérations et organisations du secteur sanitaire et social ont aussi manifesté publiquement leur opposition à une restriction de l’AME. 8 anciens ministres de la santé, de sensibilités politiques, ont, eux aussi, réaffirmé l’importance de préserver l’AME en l’état.

    Enfin une vingtaine d’associations d’importance nationale, dont le SAMU Social, Médecins du Monde ou le Secours Catholique ont également alerté (je cite encore) « sur les conséquences désastreuses qu’entraînerait de nouvelles limitations du dispositif ».
    Le consensus est donc parfaitement établi. Et pourtant, ce sont de basses considérations politiques qui l’ont emporté au mépris de l’intérêt général.
    La mission dévolue à tout gouvernement est de chercher à assurer le bien commun et non à favoriser les idées reçues, les fantasmes et les mensonges.

    Il est toujours de mauvaise politique que de faire croire ce qui n’est pas. Les décisions prises pour l’Aide Médicale d’État en sont un exemple. Mais il est fort malheureux que l’on ait ainsi arbitré en faveur de thèses extrémistes au mépris de la santé non seulement des étrangers mais bien de la population toute entière.
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    4 décembre 2024

    La question du genre ne doit pas nous diviser

    4 min
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    3 décembre 2024

    Pape François et la Cathédrâle

    3 min
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    2 décembre 2024

    L'écran nous coupe-t-il du coeur ?

    3 min
    Rayan Midouche s'interroge sur la relation que nous entretenons aujourd'hui avec la technologie.
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    29 novembre 2024

    Comment construire la paix ?

    5 min
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    28 novembre 2024

    Loi sur l'euthanasie, rien n'est perdu

    4 min

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