31 mai 2024
La civilisation industrielle crée des richesses et des divisions
Notre civilisation industrielle se distingue fondamentalement dans l’histoire de l’humanité par son rapport aux animaux. Depuis au moins 5000 ans, le bien-être et la richesse de l’humanité dépendaient de la relation avec les animaux pour le labour des champs, pour le battage du blé, pour le transport et pour les déplacements. Aujourd’hui, les moteurs à essence ont remplacé les animaux. L’humanité adore maintenant les machines et traite les animaux comme des machines. La civilisation industrielle mondiale est massivement cruelle envers les animaux.
A cause de cette cruauté, de plus en plus de gens deviennent végétariens ou végétaliens. Ils ne consomment plus de viande, et les végétalien ne consomment plus aucun produit venant d’animaux. On peut les comprendre, en raison de la maltraitance des animaux dans nos usines à viande. Mais ces végétariens et végétaliens se considèrent de plus en plus comme des communautés qui s’opposent aux consommateurs de viande et les jugent.
L’habitude de juger et mépriser les autres parce qu’on les considère comme moralement inférieurs est une tendance répandue parmi les humains. A l’époque de Jésus, les Pharisiens manifestaient cette attitude de mépris tellement destructrice des relations humaines. Formellement, nous n’avons plus de pharisiens aujourd’hui, mais nous vivons dans une société aux multiples identités qui souvent se méprisent mutuellement. En plus des identités religieuses et ethniques, il existe maintenant aussi des groupes identitaires basés sur l’âge, les genres et l’alimentation.
A en croire les chercheurs, la génération Z est très différente des générations X et Y qui la précédaient, au point qu’ils ne se comprennent plus. Même la communauté LGTB se divise parce que certains veulent faire participer des hommes biologiques trans aux compétitions sportives féminines.
En créant toujours plus de groupes identitaires, des chercheurs universitaires augmentent les fractures sociales. De plus, les réseaux sociaux enferment chaque groupe dans sa bulle cognitive et relationnelle, incapable de comprendre les autres.
Nos sociétés post-modernes n’ont plus ni d’idéal, ni de but, qui permettraient de réunir les différents groupes identitaires. Les repas de fêtes, qui permettaient naguère de réunir les familles et les cousins, deviennent un casse-tête pour les cuisiniers !
Si les humains respectaient le plan de Dieu, tout cela serait bien plus facile. A l’origine, selon la bible, Dieu avait placé les humains dans un jardin dans lequel ils vivaient en paix avec les animaux. Dans ce jardin, les humains avaient un devoir de soins et d’assistance pour y faire régner la paix.
Même si après le déluge, Dieu a permis à Noé de tuer et sacrifier des animaux, le mandat de Dieu pour la création n’a pas été aboli. Les humains avaient toujours et encore le devoir de prendre soin de la création. Ce mandat est très différent de l’exploitation et de la cruauté que la civilisation industrielle inflige à la nature et aux animaux.
Face à cette société fracturée, les communautés chrétiennes devraient jouer un rôle unificateur et pacificateur. Les premières communautés chrétiennes étaient très diverses ethniquement, socialement, et elles étaient inter-générationnelles. Elle étaient aussi tolérantes sur la question de la consommation de viande ou non.
Ces chrétiens mettaient en pratique l’enseignement de Jésus qui est le pardon et l’exercice de la grâce réciproque, comme Dieu leur avait fait grâce et pardonné. Ainsi, ces chrétiens ont pu vivre la réconciliation et l’inclusion de tous. Ils n’étaient pas parfaits, mais avec leur culture du pardon, ils étaient des bons exemples pour toute la société romaine.
Vous trouverez davantage d’informations sur le site internet « pratiquement-durable.com »
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