Le dossier de la rédaction RCF - page 17

Remaniement acte 1. Outre la surprise Rachida Dati à la surprise, Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports, élargit son portefeuille ministériel à celui de l’Éducation nationale, laissé vacant depuis la nomination de Gabriel Attal à Matignon. Amélie Oudéa-Castéra est la quatrième ministre à récupérer l’Éducation nationale en moins de deux ans. Paradoxal pour un ministère qui se veut du temps long. Désormais, la désormais nouvelle ministre de l’Éducation nationale, des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques est en quête de stabilité. 

Les Taïwanais votent samedi pour élire leur nouveau président. Une élection scrutée dans le monde entier, car elle se déroule sous la menace chinoise. Pékin aspire depuis des décennies à ramener l’archipel dans son giron. Un scénario qui aurait des conséquences géopolitiques, économiques, stratégiques et aussi culturelles sur le monde entier, notamment l’Europe.

Depuis le 1er janvier 2024, l’Etat français a redessiné les contours des quartiers prioritaires de la ville. Une nouvelle géographie maintes fois repoussée, qui n’avait pas été actualisée depuis dix ans. Désormais, la France compte 1364 quartiers dits prioritaires. L'objectif : favoriser la mixité sociale dans ces sites en déficit d'attractivité. Décryptage d’un dispositif plutôt méconnu. 
 

La Première ministre, Elisabeth Borne a présenté lundi soir la démission de son gouvernement au président Emmanuel Macron. Le chef de l’État espère ouvrir une nouvelle page après une année marquée par la réforme des retraites et celle de l’immigration

Le gouvernement français ne s’est jamais associé au Dry January. Après un soutien avorté en 2019, l’exécutif s’est toujours montré frileux à soutenir les campagnes de prévention contre l’alcool. Cette année, les acteurs de lutte contre les addictions sont montés au créneau pour demander la participation des pouvoirs publics. Ils dénoncent notamment le poids des lobbies. 

La Villeneuve, comme beaucoup de banlieues française, est surtout connue pour le pire : les une de JT, les émeutes, le trafic, le meurtre des jeunes Kevin et Sofiane en 2012. Mais on prend du recul avec Bérénice Charles pour une petite histoire de cette ville qui a souvent cristallisé l'attention pour les mauvaises raisons... et pour parler des quartiers qui ont peut être plus à offrir.
 

La crainte de voir un front s’ouvrir au nord d’Israël à la frontière avec le Liban fait trembler certaines diplomaties occidentales, notamment la France. Preuve de cette fébrilité, la ministre des affaires étrangères, Catherine Colonna, a effectué deux déplacements en deux mois à Beyrouth. Au centre de cet échiquier géopolitique : le Hezbollah. Ce groupe islamique chiite, qui tient militairement la frontière libanaise, se pose en rempart face à l’État hébreu. Même si une attaque massive semble peu probable, la force armée du Hezbollah et son histoire suffisent à mettre Israël en alerte.

Après une lente agonie, le train de nuit retrouve des couleurs. L’inauguration début décembre des lignes Paris-Berlin et Paris-Aurillac montre que le gouvernement a entendu les appels de la société civile à re-développer cette alternative crédible à l’avion. Reste que pour ne pas retomber dans ces anciens travers, le train de nuit va devoir relever les défis du confort, de la logistique et du modèle économique.

Il devient difficile de se loger à Nice. Le prix du loyer ne cesse d'augmenter, ce qui oblige les familles à devoir s'éloigner de la ville afin de pouvoir vivre correctement. La Côte d'Azur est le deuxième endroit la plus cher de France au m² derrière Paris, restreignant toujours plus l'accès au logement dans cette région. Stevelan Chaizy-Gostovitch décrypte cette crise de l'habitat niçois.

Sous la menace et sans la France : voilà qui pourrait résumer la recomposition stratégique et politique qui se dessine ces derniers mois au Sahel. Le départ de la France du Niger, la dissolution du G5 Sahel et la fin de la Minusma sont venus clore symboliquement un chapitre. Le nouveau s’ouvre avec des militaires au pouvoir, un péril djihadiste toujours plus pressant et une ombre qui étend son influence : Moscou.

Les pays du monde entier ont donc trouvé à la COP 28 de Dubaï un compromis. Ils lancent ensemble un appel historique à "s’éloigner progressivement" des énergies fossiles.  L’accord final traduit en français parle même "d’atteindre la neutralité carbone en 2050 conformément aux préconisations scientifiques".  En parallèle, le texte contient de multiples appels concernant l’énergie : tripler les capacités d’énergies renouvelables d’ici 2030, accélérer les technologies "zéro carbone" et "bas carbone", dont le nucléaire... Décryptage de l’accord de Dubaï avec Valérie Masson-Delmotte climatologue, membre du haut conseil pour le climat et ancienne co-présidente d’un groupe de travail du GIEC.

On en sait plus sur l’expérimentation de l’uniforme à l’école publique, annoncée le 6 décembre par le ministre de l’éducation nationale Gabriel Attal. L’expérimentation concernerait le primaire, le collège et le lycée, mais pas l’école maternelle, pour une durée de deux ans à partir de la rentrée 2024, dans certains établissements scolaires de collectivités locales et de communes volontaires.

À la COP 28, dans l’ombre des énergies fossiles, une autre question a fait l’objet de vives discussions : les crédits carbone. Ce mécanisme permet aux entreprises et aux Etats d’acheter, ce que les ONG dénoncent comme “des droits à polluer”, en finançant des projets pour le climat. Sauf qu’aujourd’hui ce marché fait débat tant par son manque de régulation, que par sa philosophie même, en termes de lutte contre le changement climatique.

Le 10e sommet des ministres de la Défense de l'Indo-Pacifique s'est achevé mercredi 6 décembre. Organisé à Nouméa en Nouvelle-Calédonie, la France a pris part à ce que les observateurs appellent le SPDMM (South Pacific Defence Ministers’ Meeting). D'autres pays étaient également présents pendant deux jours à cette réunion pour répondre aux besoins de coordination militaire dans la région. Assistance post-catastrophes naturelles, présence diplomatique, sécurisation des flux maritimes, les enjeux militaires dans l'Indo-Pacifique sont nombreux.