Le dossier de la rédaction - page 7

De nombreux médecins généralistes et spécialistes n'ont pas ouvert leur cabinet ce matin. Presque tous les syndicats de la profession ont appelé unanimement à une grève reconductible pour cette journée du 13 octobre. Les représentants syndicaux évoquent un "vendredi noir" et une mobilisation "historique". Les médecins en grève ont deux demandes. Les explications de Nina Droff.

Quelques mois après la clôture de la convention citoyenne sur la fin de vie, le projet de loi va bientôt être présenté en Conseil des ministres. Ce sera « courant décembre », a annoncé mercredi soir Agnès Firmin Le Bodo, la ministre en charge de ce projet. Et si 70% des Français sont favorables à l’aide active à mourir, d’après un sondage IFOP, d’autres veulent faire entendre leur désaccord. C’est le cas de l’association Faim 2 vie, créée par des participants à la convention citoyenne. 

En France, 900 000 personnes sont atteintes du cancer du sein. La campagne de sensibilisation "Octobre rose" est destinée à sensibiliser les femmes au dépistage. Les femmes de 50 à 74 ans sont trop peu nombreuses à faire des mammographies, seulement une femme sur deux participe à ce programme de dépistage. 

Pas besoin de murs pour dresser des barricades. Le nouveau pacte asile et migrations de l'Union européenne, âprement négocié depuis trois ans par les États membres a clairement vocation à faire office de mur. La mouture qui va servir de base pour les discussions finales prévoit de renforcer l’externalisation des frontières, de diminuer la protection des demandeurs d’asile en cas d’afflux massif et d’accélérer la gestion des flux aux frontières. Les 27 ont donc réussi à s'accorder, un arrangement inespéré, mais les concessions à certains pays du Sud et de l’Est, oblige Bruxelles à se retrancher un peu plus.

Samedi matin, le Hamas a tiré plusieurs milliers de roquettes depuis la bande de Gaza vers Israël, des combattants infiltrés ont également pris en otage des israéliens. Comment replacer cette attaque dans la perspective plus longue du conflit israelo-palestinien ? Vincent Lemire est êtes historien, géographe, ancien directeur du Centre de recherche français à Jérusalem. Il est aussi l'auteur de la bande dessinée "Histoire de Jérusalem" publiée aux éditions des Arènes. 

Ce vendredi marque la journée nationale des aidants. Ils sont près de 11 millions à accompagner un père, une mère, un conjoint ou un enfant, handicapé ou malade. Cette situation souvent difficile, à vivre, impacte leur santé mentale et physique. Et si des dispositifs d’accompagnement et de répit existent, ils restent encore insuffisants.

Que ce soit dans les trains, les hôtels ou les métros, les vidéos montrant ces petites bêtes brunâtres pullulent sur les réseaux sociaux. Avant de savoir si on a raison de s’en inquiéter, Laurette Duranel nous en dit un peu plus sur les punaises de lit.

Depuis la victoire éclair de l’Azerbaïdjan près de 90% des habitants du Haut Karabakh ont fui en Arménie par le corridor de Latchine. La situation humanitaire est particulièrement difficile pour ces plus de 100 000 réfugiés. Erevan dénonce un nettoyage ethnique.Bakou nie et le président Azerbaïdjanais Alliev alimente de nouvelles inquiétudes.

Il y a un mois, les 12 millions d'élèves français retrouvaient les bancs de l'école. Une rentrée difficile à tous les niveaux dans les écoles, collèges et lycées. Mixité sociale dans les établissements, harcèlement dans les cours de récréation, et pénurie d’enseignants, les dossiers brûlants se sont accumulés sur le bureau de Gabriel Attal. Parmi cette liste, le nouveau ministre de Éducation nationale doit prendre la mesure du cas des Accompagnants d'élèves en situation de handicap (AESH). 

Les agressions envers les élus ont augmenté de 32 % entre 2021 et 2022 selon le ministère de l'Intérieur. Certains cas ont été très médiatiques : on se souvient tous de l'incendie au domicile du maire de Saint-Brevin-les-Pins en Loire-Atlantique en mars dernier qui avait choqué le pays. En première ligne face à ces violences : les élus locaux, notamment à la campagne. Comme dans le Berry, Guillaume Martin-Deguéret.

Le 26 juillet 2024 s’ouvrira les Jeux Olympiques de Paris 2024. Un événement évidemment planétaire qui va bien au-delà des enjeux sportifs lorsque l’on est pays hôte. Les événements de ces dernières semaines ont rassuré : la France est bien capable d’accueillir à la fois une Coupe du monde de rugby, la venue du Roi d’Angleterre et un Pape. Cependant, Paris 2024 est une dimension d’une toute autre envergure. Alors pour se préparer, plusieurs secteurs recrutent. Cette semaine, Paris 2024 organisait un job-dating géant à Saint-Denis. L’occasion pour beaucoup de trouver un emploi bien au-delà des Jeux. 

La Banque Centrale Européenne a repris ses habits de gendarme. Après une période Covid où elle s’est illustrée par son soutien aux économies nationales, le retour d’une inflation à deux chiffres l’a obligé à resserrer la vis. Car le mandat de la BCE est seul est unique : maintenant l’inflation à 2%. Pour faire retomber la pression, l’institution a relevé dix fois ses taux directeurs ces derniers mois afin de pousser les banques des États membres à monter leurs taux d’intérêt. Une politique qui a une influence directe sur nos vies quotidiennes car le but de la tour de contrôle européenne est de faire baisser la consommation. Un objectif qui s’oppose aux ambitions des gouvernements nationaux.

Notre connaissance sur le loup, est-elle suffisante pour mener une véritable politique de gestion du canidé ? La question se pose après la présentation d’un plan loup pour la période 2024 - 2029 qui ne satisfait ni les éleveurs, ni les défenseurs de l’animal. La réponse politique de ces vingt dernières années a créé un débat binaire entre les pros et les anti-loups, au point qu’on ne cherche plus à comprendre son impact sur la biodiversité en France, ni son fonctionnement. De véritables études nous permettraient pourtant d’éviter d’avoir des discussions phagocytées par la question des tirs de défense et d’améliorer notre réponse ainsi que notre anticipation pour aider nos éleveurs à subir moins d'attaques.

Après un week-end marqué par la visite du pape François à Marseille ce samedi, les catholiques de la cité phocéenne ont pu donner leur sentiment sur la venue du saint père, à l'occasion des Rencontres Méditerranéennes que ce dernier est venu conclure. Fierté, joie et ferveur ont été les maîtres mots de cette visite, achevée par la grande messe donnée au stade Vélodrome, devant 60 000 fidèles.

Aujourd’hui, Maud de Bourqueney, journaliste à Dialogue RCF à Marseille, développe le dernier thème choisi par les organisateurs pour ces rencontres méditerranéennes : les conflits géopolitiques et interreligieux. Et c’est l’occasion de se poser une question : est-ce que la religion est au cœur des conflits autour de la Méditerranée ?

C'est le coup d'envoi collectif entre évêques et jeunes aux rencontres méditerranéennes. Les 70 jeunes étaient déjà à Marseille depuis dimanche, les 70 évêques eux sont arrivés mercredi soir. Dans le dossier de la rédaction, on continue de décliner les grands enjeux du pourtour méditerranéen : après la grande pauvreté et les migrations, place aujourd'hui à la thématique de l'écologie, et notamment de l'eau... Avec vous Marine Samzun

Une réalité que l’on vit aussi sur notre rive de la Méditerranée, en France. Mais que veut-on dire exactement par Grande pauvreté? C’est une expression choisie par les organisateurs. Décryptage de Maud Bourqueney

Top départ pour les Rencontres méditerranéennes ce lundi à Marseille! Ce grand rassemblement de 70 évêques et 70 jeunes du pourtour méditerranéen vise à échanger sur les enjeux de migration, d’écologie, de pauvreté ou encore de conflits géopolitiques. Le pape François lui-même viendra à la session de clôture samedi. Quelles sont les grandes ambitions de ces rencontres?