La symphonie pastorale RCF - page 8

Pas moins de 1000 musiciens ont participé à la création de la Symphonie n°8 en mi bémol majeur de Gustav Mahler. Une œuvre assez longue, comme toutes ses symphonies.

Quelques jours après la Pentecôte, découvrons le "Veni Creator", extrait de ce "monument musical" à tout point de vue !

Inspiré d'un office éthiopien honorant la Sainte Vierge, le Magnificat ou "'Visitation de Marie", opus 3 de Florentz est une œuvre sans pareille.

En quatre périodes, le compositeur prolonge le temps de chaque audition de son œuvre, le deuxième mystère du Rosaire, à la lueur d'une Salutation qui attend désormais notre réponse.

Par les ailes de la foi, s’élever par delà le ciel corps et âme. S’élever de la terre, mais aussi s’élever en soi.

C’est toute l’expérience inouïe du texte allié à la musique de Bach, que l'on découvre dans cette Cantate BWV43 écrite particulièrement pour l'Ascension.

Organiste, chef de choeur et d'orchestre, compositeur, le britanique Simon Preston reste attaché à l'image de l'abbaye de Westminster, dont il est l'organiste titulaire à partir de 1981.

Hommage en musique à ce rayonnant musicien mort le 13 mai 2022.

Tandis que naît l'imprimerie musicale, deux maître de la musique de la Renaissance reconnus par Rabelais, Luther et leurs contemporains vont se croiser, se rencontrer jusqu'à se citer au coeur de leur composition musicale.

Exemple avec le "Mater Patris et Filia" dont le texte est à lui seul une perle appelant une innovation particulière ...

Musicien espagnol, en pleine mutation de l’ère Renaissance à la période Baroque, et dont on a peu d’éléments de vie, l’organiste Francisco Correa de Arauxo est pourtant majeur dans la pratique de l’orgue.

En effet il est l'auteur d'un traité parmi les plus anciens, et de compositions remarquables, rassemblées par Bernard Focroulle dans un nouvel album sublime, paru en avril 2022. Morceaux choisis par Cédric Clément.

Véritable orchestre d’harmoniques à elle seule, la cloche est présente sous bien des formes à travers le monde et les civilisations… jusque dans la musique.

Piano et orgue, par leur technique ou leur écrin, rendent hommage à cet instrument hors norme.

Depuis le Xème siècle, à travers le monde, une mélodie se répand dans les mémoires et donne naissance à d’innombrables chef d’œuvre à l'occasion de la grande fête de Pâques.

Nous en entendons quelques unes, grâce à Cédric Clément, maître de chapelle de la cathédrale d'Orléans.

Crée en Estonie à Tallinn en 1968, "Credo" est frappée d'interdit : il s'agit de la première oeuvre d'Avro Pärt empruntant le chemin de la foi par ce mot, clé de voûte.

Le compositeur honoré en 2017 du prix Ratzinger de théologie, pour son oeuvre musicale, choisit de le mettre à l'épreuve du sermon sur la montagne, ou comment l'imperturbable harmonie de Bach, vainc les tribulations de la recherche ...

À la table de saint Thomas d’Aquin, découvrons encore les inépuisables écrits qu'il laissa. Des hymnes que l’Église intégra au cœur de sa liturgie comme manne inestimable pour la prière des fidèles.

Ainsi, jusqu'à aujourd'hui les compositeurs ne cessent de traduire "O sacrum convivium", en couleurs musicales, comme autant de voix et de visages conviés au Banquet céleste.

La musique porte jusqu’à nous les hymnes eucharistiques de St Thomas d’Aquin. Quelques couplets allant jusqu’à une postérité qui nous fait perdre de vue les édifices dont ils sont extraits.

Redécouvrons ainsi, « Verbum supernum » aux derniers mots connus « O salutaris hostia », dans ce cycle d'émissions dédié aux œuvres inspirées des textes de ce philosophe et théologien du Moyen-Âge.

Parmi les hymnes de saint Thomas d’Aquin, quelques couplets vivent une intensité particulière au gré de la rencontre avec les croyants. La musique n’est d'ailleurs jamais loin dans la rencontre.

Au cœur de la liturgie où s’unissent ciel et terre, la musique élève quelques mots d’une hymne du XIIIème siècle, le "Panis Angelicus", longtemps restée muette avant de figurer parmi les tubes de musique sacrée.

Sur les pas de saint Thomas d’Aquin, « Docteur des Anges », par ailleurs Père de l’Eglise, découvrons l’inouïe poésie qu’il écrivit pour traduire le mystère du Saint-Sacrement, le "Lauda Sion", par diverses mises en musique.

Intégrer le grégorien dans la musique moderne, tel est le défi que Maurice Duruflé à relevé avec sa messe "Cum jubilo" et Francis Poulenc avec ses prières pour St François d'Assise. Deux oeuvres que nous découvrons.

Dans la famille Bach, je demande ... Le dernier fils !

Trait d’union entre l’ère baroque culminante de son père Johann Sebastian, et le monde classique accompli de Mozart et Beethoven, cet enfant du Kantor de Leipzig rayonne sur l’Europe en incarnant les modernités de son temps.

Phénomène ondulatoire comme sonore auquel elle est si liée, la lumière est trace ininterrompue de la Création.

Par elle, nous percevons notre environnement et entrons en connaissance … qu’en dit la musique ?

Chaque fois prononcé, le mot « Amen » nous fait emprunter l’éternité du roc, de la confiance, de la stabilité, de l’adhésion. Découvrons quelques traces de son abondance musicale.

Annoncé par Jean le Baptiste tel un agneau, Jésus, l’envoyé de Dieu, suscite au cœur de la liturgie une pièce musicale, chantée pour la fraction du pain.

L’Agnus Dei figure parmi les plus expressives pièces du répertoire sacré. Morceaux choisis par Cédric Clément.

En ce début d'année, Cédric Clément constate que l'incarnation de Dieu s'accomplit de nouveau.

Avec les jours qui rallongent, nous allons vers la Lumière, à l'image de "La Création", Haydn que nous découvrons ou redécouvrons.