La symphonie pastorale - page 2

Compositeur et chef d’orchestre formé au sein de l’Academie Sainte-Cécile sur les rives du Vatican, Morricone transforme le cinéma en musique, tant nos mémoires sont imprégnées par son talent.

Découvrons la foi irriguant son œuvre, jusqu’à la messe composée au soir de sa vie pour le pape François.

Depuis 1429, la ville d'Orléans rend hommage à Jeanne d’Arc dont le destin s’y est accompli. C’est d’Orléans que vint plus tard l’initiative de sa béatification jusqu’à sa canonisation.

Les 7 et 8 mai, un grand concert invite 100 choristes à se rassembler pour un vibrant programme.

Tandis que le jour se lève, ou lorsque la lumière est déjà au plus haut, par une très grande (et bonne !) nouvelle, le chant du « Te Deum » jaillit de la culture chrétienne.

Pour choeur et orchestre, Arvo Pärt nous lègue en 1984 une mise en scène sonore fervente de ce monument que l'on découvre avec Cédric Clément.

Né à Verdun en 1698, Madin accède à la Cour de Versailles en y devenant le sous-maître de musique en 1738.

Dans les canons musicaux forgés par Lully, Madin y inscrit son "Te Deum", célébrant les victoires du Roy, la plus longue version de l’Ancien Régime.

Une œuvre que nous découvrons par bribes, grâce à Cédric Clément.

Contemporain de Marc-Antoine Charpentier dont il prolongea l’art, son talent précoce inquiétait Lully, l’empêchant de voyager en Italie de peur qu’il ne s’accommode trop du goût italien…

Jeune musicien de Versailles, Henry Desmarets en fut éloigné par la faute d’un fait divers.

La Cour de Lorraine l’accueillit, où il révéla son art, tel ce « Te Deum de Lyon », digne de cet orfèvre de la musique baroque à la française.

Louange des louanges, LE « Te Deum » de Marc-Antoine Charpentier doit sa postérité à l’Eurovision.

Pourtant, les « Te Deum » abondent chez Charpentier, mais aussi chezd’autres compositeurs comme autant de grandes joies célébrées !

Un nouvel enregistrement de l'ensemble "Les Surprises", est l’occasion de découvrir ce qui se cache derrière le fameux prélude !

Pape musicien autant qu'éclaireur de la Parole de Dieu, Benoît XVI fut un médiateur entre Jésus et notre temps, comme l'interprète l'est entre le compositeur et l’auditeur.

Un peu plus d'un an après son décès, Cédric Clément lui dédie modestement un mémorial musical.

« La réponse grande et pure de la musique occidentale s'est développée dans la rencontre avec ce Dieu qui, dans la liturgie, se rend visible à nous par Jésus Christ. Cette musique est pour moi, une démonstration de la vérité du christianisme. Là où se développe une telle réponse, il y a eu cette rencontre avec la vérité, avec le vrai créateur du monde. »
(Discours aux Bernardins, 2008)

Fête des fêtes suscitant jusqu’aux plus impensables trêves, Noël déborde de musiques, signe d’une exultation s’emparant de tous les instruments !
Le compositeur, pédagogue, créatif, Michel Corrette nous lègue un fameux trésor de symphonies et pièces pour différents instruments, bâties sur les biens populaires de son temps… et du nôtre plusieurs siècles après !

Nous en écoutons quelques oeuvres.

À l’approche de Noël, l’Église fait mémoire le 12 décembre de Notre-Dame de Guadalupe, patronne de Basse-Terre et des Amériques.

Dans la dynamique du dernier Concile, ayant porté la Parole au plus près des peuples par les langues vernaculaires, découvrons cette première messe en espagnol inscrite dans les traditions musicales des peuples latino-américains.

Souvenir de la nativité, la crèche vit d'innombrables formes, vivantes, artistiques, toutes perpétuant le récit de la nativité de Jésus comme une relecture de notre propre origine, histoire, héritage.

A l'approche de noël nous admirons la crèche tout en musique.

Tant de fois remaniée, slalomant du profane au sacré, la cantate 36 : "Elevez-vous avec allégresse vers les astres lointains", témoigne sans doute du fait que Bach appréciait cette musique.

La version du 2 décembre 1731, que nous écouterons dans cette "Symphonie Pastorale", nous permet de découvrir encore une fois le génie d’un compositeur toujours « nouveau » dans son art !

La fin de l'année liturgique projette le croyant vers le retour glorieux du Christ roi de l'univers et le Jugement dernier.

Redécouvrons l'ancienne séquence "Dies Irae" dont Mozart, dans son Requiem, n'oublie pas, derrière le titre impressionnant, d'exprimer toute la miséricorde du Dieu Sauveur.

Compositeur, organiste, pédagogue, Thierry Escaich fait éclore nombre de talents, autant qu’il donne chair à des œuvres toujours vivifiantes.

Un nouveau disque, paru en novembre 2023, nous fait découvrir une création toujours à l’œuvre.

Peintre du chant choral, le compositeur finlandais Eino Juhani Rautavaara nous lègue un trésor musical, forgé au contact de la longue histoire de la musique, qu’il visita entièrement dans son long processus créatif.

Découvrons tout particulièrement sa "messe a cappella" aussi étonnante que transcendante.

40 ans de formation des animateurs, chantres, chefs de chœur et choristes, d’actions, de publications, de compositions servant toutes les facettes de la musique au cœur de la liturgie.

Voilà l'anniversaire que s'apprête à célébrer l’Association Nationale des Chanteurs en Liturgie qui organise cet automne son vingtième rassemblement national à Lourdes.

On revient sur cette histoire en musique et en chant, dans la "Symphonie Pastorale".

Depuis toujours, les compositeurs se sont inspirés des thèmes de leurs prédécesseurs pour écrire leurs œuvres.

C'est le cas avec le britannique Ralph Vaughan Williams qui a créé sa fantaisie sur un thème de "Thomas Tallis", autre compositeur anglais de la Renaissance.

Cédric Clément nous retrace l'histoire de cette œuvre.

Tandis que le jour se lève, ou lorsque la lumière est déjà au plus haut, par une très grande (et bonne !) nouvelle, le chant du « Te Deum » jaillit de la culture chrétienne.

Pour chœur et orchestre, Arvo Pärt nous lègue en 1984 une mise en scène sonore fervente de ce monument que l'on découvre avec Cédric Clément.

De créations en souvenirs, l'œuvre d'art et particulièrement musicale est un témoignage précieux pour l'être humain toujours en quête de la vie.
Ainsi l'art de la transcription vient figer de nouveaux visages d'œuvres musicales confiées à d'autres instruments ou en devenant même une pratique spontanée prévue dans l'œuvre elle-même.

Exemple avec quelques œuvres revisitées par l'ensemble La Tempête, dirigé par Simon-Pierre Bestion.

Marcher symbolise la progression de l'humanité vers Dieu : "marcher à la suite", "marcher avec", "marcher en présence".

D'exodes en pèlerinages ou encore en processions, marcher se fait en chantant, manière de se mettre en présence de Dieu.

Entrons dans ce chemin avec Cédric Clément et quelques oeuvres composées pour cette marche.

La redécouverte de la Croix, de la Passion du Christ et la dédicace de la basilique du Saint-Sépulcre, marquent les débuts de la chrétienté aux lendemains du premier concile de Nicée.

Au pied de la Croix, la voix chante le mystère de la rédemption et de la Résurrection. On se laisse porter par ces voix, choisies par Cédric Clément.