Comment comprendre les rites, les fêtes qui rythment le calendrier hébraïque ? Comment lire la Bible à la lumière de la tradition juive ? Qu’apporte la lecture du Talmud ou les textes de Maïmonide à un croyant juif... ? Chaque semaine, dans un dialogue avec un fin connaisseur du monde juif, Odile Riffaud nous fait entrer dans la richesse de cette tradition religieuse qui est à la racine du christianisme et de l’islam.
Figure majeure de la pensée juive, dont le rayonnement est comparable à Freud, Einstein ou Kafka, Martin Buber est mort il y a soixante ans, le 13 juin 1965. Son nom est associé au hassidisme, à une certaine forme de sionisme, à la Bible, qu'il a traduite en allemand. C'est aussi un nom qui compte pour ceux qui s’intéressent au dialogue judéo-chrétien et à la philosophie du dialogue. Que retient-on de lui aujourd'hui ? On en parle avec Dominique Bourel, philosophe, historien, spécialiste d’histoire intellectuelle juive-allemande, directeur de recherche émérite au CNRS. Il est l'auteur d’une biographie de référence sur Martin Buber parue chez Albin Michel en 2015.
Depuis quarante ans, l'association Davar - un mot hébreu qui veut dire "parole" ou "événement" - organise des sessions d'étude de la Parole de Dieu entre croyants juifs et chrétiens. La prochaine session est prévue du 1er au 8 juillet 2025 près d'Orléans sur le thème : "Le sacrifice : tour à tour idéal de noblesse et puissance de destruction". Nous en parlons avec le président de l'association Davar, Frère Louis-Marie Coudray, supérieur de l’abbaye bénédictine d’Abou Gosh, consulteur au Vatican pour les relations avec le judaïsme.
Cette émission a été enregistrée le 11 juin 2025, avant les premières frappes israéliennes en Iran.
Accorder la même importance à la Parole de Dieu et à ses commentaires : dans la tradition juive, on dit que sur le mont Sinaï, c'est toute la Torah qui a été donnée à Moïse - la Torah écrite, de source divine, et la Torah orale, c'est-à-dire les commentaires qu'en font les Hommes.
Ce don de la Torah, c'est ce qui est célébré lors de la fête de Chavouot. L’histoire de cette fête nous en dit long sur ce qu’est le judaïsme. Pour en parler, Odile Riffaud reçoit Stéphane Encel, historien des religions, enseignant, essayiste, auteur de "Dieu est-il barbu ? 33 idées reçues sur Dieu et les religions" (éd. Cerf, 2024) et "Géopolitique de la Bible" (éd. Puf, 2024).
Du 12 au 20 avril, les juifs célèbrent Pessah, la Pâque juive. Une fête qui était à l’origine agricole, à l’occasion des premières moissons, sur laquelle on a greffé un événement capital de l’histoire du salut : la sortie d’Égypte. Dans le Livre de l’Exode, Dieu se désigne comme l'artisan de cette libération. Et dans la foulée, il demande aux Hébreuxde ne faire aucune idole. Comment comprendre le lien entre la sortie d’Égypte que les Juifs célèbrent à Pessah et le péché d’idolâtrie, l’un des plus graves dans la religion juive ? Réponses du rabbin Rivon Krygier, de la communauté massorti Adath Shalom (Paris), docteur en sciences des religions et auteur de “La Haggada aux quatre visages” (éd. In Press, 2019) et "Fondamentalisme et humanisme dans le judaïsme" (2024).
Du 13 au 14 mars, les Juifs célèbrent Pourim. Une fête qui s’inspire du Livre d’Esther, où c’est elle, Esther, une femme donc, qui sauve le peuple juif de l’extermination. C’est l’occasion d’évoquer la question complexe de la place et du rôle des femmes dans le judaïsme. Et de se demander si les courants féministes actuels viennent faire bouger les lignes au sein du monde juif. Pour en parler, Odile Riffaud reçoit Martine Cohen, sociologue du judaïsme, et Hannah Ruimy, directrice d'un Talmud Torah et future rabbin au sein du mouvement orthodoxe moderne.
Ils ont assuré une présence juive en Provence malgré les expulsions et les conversions forcées. Les Juifs du pape ont bénéficié pendant cinq siècles de la "protection" des papes. Vivant dans des carrières - c'est-à-dire des ghettos - en Avignon mais aussi à Carpentras, Cavaillon et L'Isle-sur-la-Sorgue, ils ont développé une culture et des rites qui leur sont propres. Qui sont les Juifs du pape aujourd’hui ? Pour en parler, Odile Riffaud reçoit Justine Van Minden, vice-présidente et porte-parole de l’Association culturelle des Juifs du pape (ACJP).
Dans la tradition juive, on dit que le récit du Déluge, dans le Livre "Bereshit" (la Genèse) recense les sept commandements noahides. Des commandements adressés par Dieu à Noé pour toute l’humanité. Comment comprendre la dimension universelle du judaïsme ? Entre-t-elle en contradiction avec l’idée d’une alliance entre Dieu et le peuple qu’il a choisi ? Éléments de réponse avec Michaël de Saint-Chéron, philosophe des religions, co-auteur de “Revenir” (éd. Actes Sud, 2023) et auteur du livre “Les Sept palais célestes d’Anselm Kiefer” (2025).
Il y a 80 ans, la Shoah a rappelé à certains Juifs assimilés ou émancipés une identité juive qu’ils avaient laissée à l’arrière-plan. Le philosophe des religions Michaël de Saint-Chéron, spécialiste de l’œuvre d’Emmanuel Levinas ou de Paul Ricœur, explore la possibilité de transformer cette assignation identitaire par l'autre à des fins antisémites en responsabilité. Il est le co-auteur du livre "Revenir" (éd. Actes Sud, 2023) et “Les Sept palais célestes d’Anselm Kiefer” (2025).
En 2025, l'Église catholique célèbre le jubilé de l'espérance. Quelle donc est la vision juive de l'espérance ? Il existe dans la pensée juive la notion de "guéoula", c'est-à-dire de la rédemption, associée à la venue du messie et au retour en terre promise. Mais le rabbin Yann Boissière, engagé au sein du mouvement libéral, et auteur du livre “Le devoir d’espérance - Faire face à la crise spirituelle” (éd. Desclée de Brouwer), propose un regard plus personnel. Il nous livre cinq trésors de la sagesse juive, cinq "respirations", qui mènent vers l’espérance.
Du 25 décembre au 2 janvier, les Juifs célèbrent la fête de Hanouka. En hébreu, "hanouka" signifie "inauguration" ou "dédicace" : on commémore l'inauguration du Second Temple de Jérusalem, en 164 avant notre ère. Pourquoi célébrer cet événement lointain alors que le Temple est aujourd’hui toujours en état de destruction ? Que représente le Temple dans la religion juive ? Et si Hanouka est une fête « mineure », est-ce un devoir de la célébrer ? Réponses d’Édouard Robberechts, maître de conférences en philosophie juive à l’université d’Aix-Marseille.
Du 25 décembre au 2 janvier, les Juifs célèbrent la fête de Hanouka. En hébreu, "hanouka" signifie "inauguration" ou "dédicace" : on commémore l'inauguration du Second Temple de Jérusalem, en 164 avant notre ère. Pourquoi célébrer cet événement lointain alors que le Temple est aujourd’hui toujours en état de destruction ? Que représente le Temple dans la religion juive ? Et si Hanouka est une fête « mineure », est-ce un devoir de la célébrer ? Réponses d’Édouard Robberechts, maître de conférences en philosophie juive à l’université d’Aix-Marseille.
À l'occasion de l'Avent, période au cours de laquelle les chrétiens se préparent à la naissance du Christ, Odile Riffaud vous propose une série de trois émissions sur Jésus en compagnie de Philippe Haddad. Rabbin au sein de l'association Judaïsme en mouvement, premier rabbin de l’union libérale israélite de France, il est engagé dans le dialogue judéo-chrétien et enseigne au Collège des Bernardins (à Paris). Ce fin connaisseur des Évangiles est l'auteur de nombreux livres sur Jésus. En 2024, il a publié “Quand Jésus parle à Israël - Un rabbin lit les évangiles” (éd. Dervy).
Dans le dernier épisode, Philippe Haddad analyse la façon dont Jésus interagissait avec ses contemporains.
À l'occasion de l'Avent, période au cours de laquelle les chrétiens se préparent à la naissance du Christ, Odile Riffaud vous propose une série de trois émissions sur Jésus en compagnie de Philippe Haddad. Rabbin au sein de l'association Judaïsme en mouvement, premier rabbin de l’union libérale israélite de France, il est engagé dans le dialogue judéo-chrétien et enseigne au Collège des Bernardins (à Paris). Ce fin connaisseur des Évangiles est l'auteur de nombreux livres sur Jésus. En 2024, il a publié “Quand Jésus parle à Israël - Un rabbin lit les évangiles” (éd. Dervy).
Dans le deuxième épisode il est question de Jésus commentateur des textes. Qu'est-ce son enseignement a de particulier au regard de la tradition juive ?
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