Ondes poétiques RCF - page 37

Ecoutons par la voix d’Odile, une des plus célèbres chansons d’Amália, sur un texte raffiné d’un poète, Alexandre O’Neill. Amália interpréta beaucoup de textes de poètes et fut aussi l’auteur de certaines de ses chansons les plus célèbres.

Tout au long de cette semaine, Odile HOW SHING KOY vous fera découvrir des chansons du FADO, véritable poème traduisant l’âme du peuple portugais.
La plus célèbre chanteuse fut Amalia RODRIGUEZ, véritable égérie du FADO.
Elle est née le 23 juillet 1920 à Lisbonne, ville où elle est morte le 8 octobre 1999 surnommée la«Reine du fado»(Rainha do Fado). C’est la chanteuse qui a le plus popularisé ce chant dans le monde. Elle a enregistré plus de170 disques au cours de sa vie. a aussi été une grande ambassadrice culturelle du Portugal et sa voix inimitable lui a valu une réputation internationale.
Mais il faut direqu’à la fin des années 1930, au contraire, l’Estado Novo impose sa censure aux chanteurs populaires, les fadistes en particulier, qui s’étaient ancrés dans le mouvement ouvrier du port de Lisbonne. En 1939, Amalia Rodrigues faisait ses débuts dans un bar à fado, O Retiro da Severa. Elle devint la voix du Portugal, fut injustement assimilée au salazarisme, qui s’en servit sans l’aimer, « parce que le salazarisme au fond détestait le fado »,dit Carlos do Carmo
Cette chanson tirée du poème de Pedro Homem de Mello est un hommage au peuple portugais, peuple de la ruralité ici.

Pour terminer cette semaine consacrée au mimosa, rayon de soleil éphémère, Claude Fournier lit la nostalgique
chanson de Barbara «L'île aux mimosas » créée pour sa tournée Lily Passion en 1986 .

Deux textes pour célébrer le mimosa, tout d'abord « Congé au vent » de René Char né à l'Isle sur Sorgue
dans le Comtat Venaissin. Ce poème en prose est extrait du recueil « Fureur et mystère » paru en 1948.
Ecoutons ensuite Francis Ponge qui veut explorer la naissance perpétuelle de la parole, comme objeu
(contraction d'objet et jeu). Ce concept est illustré dans la Rage de l'expression, dont est extrait le poème
« Le mimosa » publié en 1952.

Durant cette semaine éclairée par le mimosa, écoutons le poème de Rosemonde Gérard, poétesse et
comédienne française qui eut pour parrain le poète Leconte de Lisle et Alexandre Dumas fils comme
tuteur. En 1890, elle épouse Edmond Rostand, le compositeur Jules Massenet est leur témoin. « Les
mimosas » est extrait de son premier recueil Les Pipeaux, paru en 1889.

En cette semaine fleurie de mimosa, Claude Fournier lit tout d'abord la comptine de Robert Desnos
publiée dans Chantefables et Chantefleurs. Youki Foujita , compagne du poète mort au camp de
concentration de Theresienstadt écrivait que « ce qui reste de cette sinistre époque soit ces belles fleurs et
ces paisibles animaux, dédiés avec amour aux enfants, donc à l’avenir. »
Le second poème intitulé « la rose et l'or des mimosas » datant de 1963, fait partie du recueil « Le fou
d'Elsa » d'Aragon.

En ce jour de Saint Valentin et tout au long de cette semaine, les poètes chanteront le mimosa.
Ecoutons Pablo Neruda, poète chilien engagé, personnalité politique, évoquer « le mimosa »dans toute sa
splendeur ; son poème éponyme de 1957 publié en français est extrait du Troisième livre des odes.

La vie de l’écrivain haïtien, Louis-Philippe Dalembert, est placée sous le signe du voyage et du
dialogue des cultures. Lui qui a quitté son île, dont le départ a mis fin à l’enfance, ne peut
ignorer les foules de migrants qui parcourent la terre et qui cherchent un refuge. C’est pour eux
que le poète écrit «n’aie pas peur».
Les Éditions Bruno Doucey ont publié, en 2020, son recueil Cantique du balbutiement.

Dans son recueil Cantique du balbutiement, qui traite de l’enfance, le poète haïtien, romancier
et nouvelliste, Louis-Philippe Dalembert aborde la thématique de la paternité, dans ce poème «
je n’ai jamais dit papa ».

Dans son recueil Cantique du balbutiement, le poète Louis-Philippe Dalembert, n'en finit pas de
dérouler le film haut en couleurs d'une enfance haïtienne. C’est de la saison des cyclones dont
il se souvient dans le poème « La nuit fut secouée des hurlements du vent. »

Dès les premières pages de son recueil Cantique du balbutiement, le poète haïtien Louis-
Philippe Dalembert, affirme, avec des mots de grand vent, qu'il est du pays de son enfance.

Ecoutons des extraits de son long poème « d’île enfance caraïbe », où il s’interroge avec ce
vers qui revient comme une antienne tout au long du poème : « d’où et quels sommes-nous ? »

La vie de l’écrivain haïtien, Louis-Philippe Dalembert né en 1962 à Port-au-Prince, est placée sous le signe du voyage et du dialogue des cultures. Ce vagabond polyglotte, qui a séjourné dans de nombreux pays, est à la fois romancier, nouvelliste et poète. Les Éditions Bruno Doucey ont publié, en 2020, son recueil Cantique du balbutiement, qui traite de l’enfance. Ecoutons « Témoignage »

Terminons cette semaine consacrée au recueil de Jean Pierre Siméon « une théorie de l’amour »(éditions Gallimard )par le texte intitulé « nous pouvons encore dire les mots étranges de l’amour ».

Dans ces 3 poèmes de Jean Pierre Siméon consacrés à l’amour ,pointe ici la présence de la mort.Voici « il arrive oui paraît -Il qu’on meure... » suivi de « quand les corps ont des fraîcheurs de jardin » et enfin « les circonstances de l’amour »

Poursuivons aujourd’hui avec Jean Pierre Siméon.Voici « l’amour est une forme de la question » puis « l’âme est la première syllabe de l’amour » et enfin « on aime comme on rassemble le monde dans ses bras »

Les poèmes sur l’amour de Jean Pierre Siméon que nous écoutons aujourd’hui déclinent les différentes facettes de la nature de l’amour.Voici « je dis Amour avec majuscule » suivi de « d’une douceur si intense » et enfin « l’amour c’est à fleur de peau »

Onde poétique présente ses meilleurs vœux aux auditeurs.Et que souhaiter de plus beau que l’Amour? Pour ce faire, laissons cette semaine la parole à Jean Pierre Siméon qui dans son recueil « une théorie de l’amour »(éditions Gallimard) intitule la 2 e partie « où tout poème est une pensée de l’amour »
Ecoutons aujourd’hui un premier texte « aimer ne peut être que poésie » suivi de « où l’erreur est bonne »

Pour conclure cette année de poésie, le thème de Noël est tout désigné.
Deux poètes évoquent la magie de ce soir ; C’est Pierre Gamarra et son poème «Voici Noël », puis Maurice Carême et son poème « Noël ».

Pour conclure cette année de poésie, le thème de Noël est tout désigné. Après avoir évoqué les traditions du gui et du houx, André Theuriet dans « Carillons de Noël » nous rappelle ces cloches qui dans les campagnes appellent à se rassembler pour ce grand soir !

Noël ne se présente pas pour tout le monde de la même façon...Comme nous le montre ces trois courts poèmes.
Ecoutons tout d’abord «Noël des ramasseurs de neige (Quand elle tombe à Noël)» de Jacques Prévert, puis «La vitrine des jouets» d’Edmond Rostand, et plus joyeux «Le matin des étrennes» d’Arthur Rimbaud.