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Antoine-Marie Izoard | Frassati et Acutis, des modèles pour les élèves

Antoine-Marie Izoard | Frassati et Acutis, des modèles pour les élèves

RCF, le 4 septembre 2025 - Modifié le 4 septembre 2025
Point de vueAntoine-Marie Izoard | Frassati et Acutis, des modèles pour les élèves

LE POINT DE VUE D'ANTOINE-MARIE IZOARD - Antoine-Marie Izoard évoque ce matin Pier Giorgio Frassati et Carlo Acutis, des modèles pour les élèves d'aujourd'hui. 

Antoine-Marie Izoard © DRAntoine-Marie Izoard © DR

On l’a entendu sur notre antenne ces derniers jours, avec RCF et RND, l’hebdomadaire Famille Chrétienne a publié un sondage sur l’attachement des Français à l’enseignement catholique. 

Une rentrée mouvementée

Une rentrée un peu anxiogène à en croire la ministre de l’Éducation nationale, Élisabeth Borne, et pas seulement parce qu’elle est assise, à l’instar de tout le gouvernement, sur un siège éjectable ! En présentant ses priorités à la presse, peu avant la rentrée, elle a en effet dressé un tableau bien sombre de la situation dans laquelle se trouve l’école, avec la hausse inquiétante de la détresse psychologique chez les jeunes, la présence d’armes blanches dans les établissements, l’effet néfaste des écrans, ou encore le caractère angoissant du contrôle continu au lycée.
Si le constat est juste, la création annoncée de comités Théodule et commissions en tout genre n’y fera rien, et ne relèvera pas le niveau désastreux constaté encore lors des derniers examens. Pas plus d’ailleurs que sa petite phrase sur la nécessité de changer la devise inscrite au fronton du Panthéon : « Aux grands hommes, la patrie reconnaissante ». Aux yeux de Madame Borne, l’inscription gravée dans la pierre au lendemain de la Révolution serait trop genrée et il est urgent de « lutter contre tous les déterminismes ». Cette énième concession faite à la déconstruction ambiante est loin de rassurer et vient, au contraire, encourager « la perte des repères » chez les jeunes qui inquiète pourtant la ministre.

Des modèles pour s'inspirer

Une école qui permette aux élèves de grandir pleinement, veillant à la liberté de conscience de chacun, mais avec des racines solides et un regard qui porte loin. C’est le pari du nouveau secrétaire général de l’Enseignement catholique, Guillaume Prévost, qui assure dans les colonnes de FC cette semaine que l’on ne peut « traverser durablement les tempêtes sans cap, sans regarder l’horizon ». Et cet ancien sous-marinier d’ajouter que le projet éducatif singulier de l’école catholique entend faire croître des élèves aux ailes déployées « à la mesure de la profondeur de [leurs] racines ». Voilà de quoi transformer des enfants accomplis en adultes enracinés et capables de bâtir une société pacifiée. Et à coup sûr, ce n’est pas auprès d’influenceurs sans cervelle que nos jeunes trouveront l’inspiration. Au moment où, pétris de bonnes résolutions, ils ouvrent leurs livres de classe, l’Église leur propose la figure édifiante de deux jeunes qui ont vécu pleinement les années reçues : Pier Giorgio Frassati et Carlo Acutis. Par-delà leur attitude exemplaire face à la mort à 24 et 15 ans, ces grands hommes sont proclamés saints pour leur existence marquée par le désir intense de suivre le Christ et d’être attentifs au monde alentour : dans le service des pauvres et face aux défis de leur époque respective, tous deux habités d’un grand amour pour Jésus et l’Eucharistie. Au-delà des annonces ministérielles de rentrée, voilà un précieux programme de vie pour nos écoliers catholiques !

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Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
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