Jardinage : 8 conseils pour s'occuper de son sol !
En partenariat avec Terre & Humanisme
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L’été approche à grands pas, et le jardin se prépare à vivre sa plus belle saison. Entre soleil, floraisons et récoltes à venir, c’est le moment idéal pour prendre soin de ses plantes et anticiper les fortes chaleurs. Anne-Marie Nageleisen, jardinière et créatrice du Potager en carrés à la française vous donne de bons conseils.
Pour se débarrasser de ces petites bêtes, il suffit de faire un mélange d’huiles essentielles, en particulier de menthe poivrée et de clous de girofle, d’ajouter un peu de savon noir naturel de diluer le tout dans l’eau et de le pulvériser sur l’arbre. Il faut faire deux ou trois passages et les chenilles partent de suite en se suspendant à des fils comme des fils d'araignée.
Le fait que ça ait changé fait partie des mutations dans la nature, il peut y avoir naturellement des hybridations. Donc, ça explique que la plante va changer d'apparence. Toutefois elles ne sont pas comestibles.
Ce sont des plantes qui présentent des signes de chlorose, c'est-à-dire des carences qui peuvent être diverses, ça peut être des carences en magnésium, en cuivre, etc. Cela démontre qu'il y a un problème au niveau du sol. Il faut alors réenrichir le sol en apportant en surface un compost bien mûr puis mulcher, c'est-à-dire couvrir ce sol, soit avec de la tonte de pelouse soit avec des feuilles mortes, ou du foin,
Cela peut être dû encore par des carences venant du sol mais aussi par la météo, comme cette année avec un manque de chaleur et de soleil.
Non, il n’est pas nécessaire d’attendre la fin de la floraison même s’il est en fleurs. Il faut simplement veiller à bien le transplanter dans de bonnes conditions. Contrairement à un bouquet coupé, un plant de lys en pot a des racines et peut être replanté en pleine terre. Comme la plante est en pleine floraison et donc en demande d’énergie, il est important de bien préparer le sol, d’enrichir le trou de plantation avec du compost plutôt qu’avec du terreau, et surtout de maintenir un bon arrosage. Un manque d’eau à ce moment-là pourrait lui être fatal.
En ce moment, deux gestes sont essentiels, tout d’abord de bien arroser, surtout les jeunes plants, notamment au potager. Leurs racines étant encore peu développées, elles ont besoin d’eau régulière pour s’enraciner profondément et résister à la sécheresse. Même si les températures sont fraîches, un temps sec peut provoquer un vrai stress hydrique. Puis penser à bien couvrir le sol. Cela permet de préserver l’humidité, d’éviter l’évaporation de l’eau et de protéger la vie du sol. On peut utiliser des tontes de gazon en fine couche, ou du vieux foin si l’on n’a rien d’autre.
Oui, il est possible d’installer des carrés de culture sur une parcelle envahie par les liserons, mais sans mettre de bâche ou de géotextile en dessous. Ces matériaux sont jugés non écologiques, nuisibles à la vie du sol et empêchent la faune souterraine bénéfique comme les vers de terre de circuler. En pratique, les potagers en carrés bien entretenus limitent naturellement la prolifération du liseron, les plantations denses créent de l’ombre, ce qui décourage sa pousse. Et dans le pire des cas, une intervention rapide en arrachant dès qu'il apparaît empêche sa propagation.
Cultiver des haricots verts en carrés ne résoudra pas forcément les problèmes de levée irrégulière, car le souci provient davantage des semences elles-mêmes que du mode de culture. Plusieurs facteurs peuvent être en cause. D’abord, la qualité des graines, certains semenciers proposent des semences dont le taux de germination est faible, il est donc important de vérifier les indications sur les sachets. Ensuite, l’âge des graines joue un rôle déterminant, chaque espèce a une durée de vie spécifique, et des semences trop anciennes perdent en capacité de germination. Enfin, les conditions météorologiques récentes peuvent également nuire à la levée, car une graine ne germe que si la température, l’humidité et la lumière sont réunies.
Le compost et le terreau sont souvent confondus, mais ils ont des origines et des rôles bien différents. Le compost est un produit naturel obtenu par la décomposition de matières organiques, restes de cuisine, déchets de jardin, voire fumier animal. Il est vivant, riche en nutriments et permet d’enrichir durablement les sols. En revanche, le terreau, bien qu’il lui ressemble visuellement, est souvent un mélange industriel à base de tourbe, une ressource extraite de tourbières naturelles qui ont mis des millénaires à se former. Son extraction détruit ces milieux humides précieux, et une fois hors de leur environnement, les tourbes se dessèchent et perdent vite leur qualité nutritive. En agroécologie, on évite complètement le terreau car la nature n’en a pas besoin. Elle se contente de recycler ses propres déchets grâce au compostage et aux couverts végétaux qui enrichissent le sol en se décomposant. Il est donc inutile d’utiliser du terreau quand on a accès à du bon compost maison. Le compost suffit à nourrir le sol, et donc les plantes, tout en respectant les équilibres naturels. Le terreau peut éventuellement avoir un usage limité en culture hors-sol, par exemple sur un balcon ou un rebord de fenêtre, là où il n'y a pas de sol vivant. Mais même dans ces cas-là, on peut chercher à fabriquer ou utiliser un compost maison léger ou du lombricompost.
Le vinaigre blanc, bien qu’efficace en cuisine, ne doit pas être utilisé dans le jardin car c’est un produit trop agressif qui abîme durablement le sol. Pour limiter la propagation de la potentille, qui est certes jolie mais très envahissante, deux solutions principales existent. Tout d'abord, semez une autre plante plus compétitive qui pourra prendre le dessus sur la potentille. Selon l’endroit, cela peut être un engrais vert comme du trèfle, de la phacélie, ou toute plante capable de dominer la zone et limiter la croissance des adventices. Il est aussi possible d'utiliser des mulches, en recouvrant le sol avec une couverture végétale ou organique, on ralentit fortement la pousse des herbes indésirables. Cette couverture protège aussi le sol et favorise un meilleur équilibre écologique. Il vaut mieux privilégier ces approches naturelles et durables que les solutions agressives.
Cette émission interactive de deux heures présentée par Melchior Gormand est une invitation à la réflexion et à l’action. Une heure pour réfléchir et prendre du recul sur l’actualité avec des invités interviewés par Véronique Alzieu, Pauline de Torsiac, Stéphanie Gallet, Madeleine Vatel et Vincent Belotti. Une heure pour agir, avec les témoignages d’acteurs de terrain pour se mettre en mouvement et s’engager dans la construction du monde de demain.
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