Jardinage : 10 conseils pour bien jardiner en juillet
En partenariat avec TERRE VIVANTE
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L’arrivée du soleil et de la chaleur s’accompagne d’un beau potager et jardin. Pour cela, il faut entretenir et bien arroser ses plantations. Voici 10 conseils d'un expert en jardinage pour s’occuper de son jardin.
Pascal Aspe, ancien formateur à Terre Vivante pendant 15 ans, vous donne 10 astuces pour s'occuper de votre jardin pendant ce printemps.
Il est important de bien connaître son sol, c’est le point de départ. Mais il est aussi nécessaire de le gérer et de l'améliorer, pour que le sol devienne une éponge. Tous les sols n’ont pas la même capacité à stocker l’eau. Pour faire simple, on va dire qu’il y a trois types de sols. Ceux qui sont sableux, donc qui s'effritent dans la main. Ils sont très aérés et ne conservent pas l’eau. À l’opposé, on a des sols de type argileux, qui sont très compacts et retiennent bien l’eau. Puis, entre les deux, ceux de type limoneux. Pour savoir comment arroser, il faut donc se questionner et apprendre la texture de son sol.
Il serait intéressant de regarder s’il n’y a pas un autre prunier dans les environs. Peut-être que votre prunier est une variété auto-stérile, c’est-à-dire qu’il n’arrive pas à se polliniser seul. Si ce n’est pas un problème de pollinisation, il est peut-être trop au nord. Enfin, ma dernière hypothèse est un excédent d’azote puisque les fientes de poules en sont riches.
S’il ne pousse pas bien, c’est peut-être parce qu’il est dans une mauvaise terre. Essayez de “gratouiller” la terre, ce qui va permettre de l’aérer. Plus vous faites rentrer d’air, plus il y a de vie et de biodiversité. C’est un cercle vertueux, car à l’inverse, plus il y a de vie, plus vous aurez d’air.
Il est dur de répondre à cette question si on ne connaît pas l’origine du figuier. C’est peut-être un figuier mâle, aussi appelé caprifiguier, qui n’est pas voué à donner des fruits mais destiné à participer à la pollinisation des autres arbres. Essayez de savoir où vous avez récupéré vos graines. Si vous les avez récupérées sur un figuier qui produisait des fruits, c’est sûrement un autre problème. Il peut être malheureux et avoir trop froid.
Cette espèce de plantes, qui ressemble à des feuilles de nénuphars, aime les zones humides. Si vous voulez les enlever, il faut prendre le temps de tous les arracher, en faisant attention de bien enlever toute la racine. C’est un travail extrêmement long. Sinon il faut les laisser vivre, mais renseignez-vous si cette espèce n’est pas classée invasive dans votre région, pour ne pas les propager.
Les sols riches en matières organiques retiennent mieux l’eau, donc un apport régulier de compost peut l’enrichir. Le paillage est aussi une bonne solution, cette technique consiste à recouvrir son sol de matières organiques, minéraux ou plastiques pour le nourrir et le protéger.
Le camélia est une plante qui fleurit sur les pousses de l’année précédente. À un moment, il décide si, plus tard, il va faire des fleurs ou non, c’est ce qu’on appelle l’induction florale. Si l’été, vous ne l’avez pas assez arrosé, il a pu être stressé et a décidé de ne pas faire de fleurs. Je prends le pari que si cet été, il ne manque pas d’eau, il fera des fleurs dans l’année.
Ça ne sent pas bon ! C’est peut-être une maladie ou un champignon. Regardez si vos arbres ont une plaie d'où sort un liquide noir. Si c’est le cas, c’est la maladie de l’encre, l'arbre va se dessécher du haut vers le bas. Si c’est un champignon, il faut l’identifier pour pouvoir adapter le traitement. Je vous conseille de le laisser pousser, d’identifier la maladie pour le traiter et de bien le nourrir pour lui donner des forces.
Oui, vous pouvez. C’est un arbre qui réagit fort, le tailler attirera la sève, il continuera à pousser. Mais je vous conseille d’attendre novembre pour le tailler.
Si vous avez taillé trop bas, ça a peut-être endormi les bourgeons ce qui empêche la pousse, dans ce cas il faut attendre. Couper bas, dès le début, c’est un coup de poker. Il vaut mieux aller petit à petit dans le taillage. Il y a aussi le risque que la plante soit morte, ça peut arriver.
Cette émission interactive de deux heures présentée par Melchior Gormand est une invitation à la réflexion et à l’action. Une heure pour réfléchir et prendre du recul sur l’actualité avec des invités interviewés par Véronique Alzieu, Pauline de Torsiac, Stéphanie Gallet, Madeleine Vatel et Vincent Belotti. Une heure pour agir, avec les témoignages d’acteurs de terrain pour se mettre en mouvement et s’engager dans la construction du monde de demain.
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