Chrétiens d'Orient : une richesse à ne pas perdreQu’ils survivent dans les ruines de Gaza, sous les bombardements de la banlieue de Beyrouth ou qu’ils se terrent dans Alep "libérée" par les islamistes, le sort des chrétiens d’Orient n’a rarement été aussi tragique qu’en cette fin d’année. Qui sont ces communautés chrétiennes méconnues en Occident? Comment vivent-ils leur foi dans leurs terres natales? Pourquoi nombreux sont-ils à émigrer en Europe ou en Amérique? Autant de questions posées lors d'une table-ronde organisée à l'église Saint Pierre à Caen le 11 janvier dernier. Pourtant, la présence de ces minorités, communautés porteuses d’Espérance et de paix, est une richesse pour l’ensemble des pays d’Orient.
Autour de cette table, plusieurs témoins de l’immense richesse en péril que constituent ces communautés locales…
Soeur Nathalie, religieuse du carmel St Joseph, qui a passé 7 ans au Liban comme enseignante dans une école du sud du Liban,
P. Georges Vimard a officié 10 ans durant comme prêtre fidei donum à Gaza en Palestine.
Elie et Nathalie, Libanais, ont quitté ce pays en 2003.
Nabil Malek, professeur de langues et civilisations arabes et de traduction, il a exercé dans les académies de Strasbourg et de Caen, ainsi qu'à l’École Supérieure Roi Fahd de Traduction de Tanger (Maroc). Il a aussi été, entre autres, coordinateur-général de l'enseignement de la langue arabe dans le réseau d'établissements scolaires de l'Agence pour l'Enseignement
Français à l’Étranger (AEFE)
P. Laurent Berthout, curé à la paroisse de Douvres-la-Délivrande, qui a été de nombreuses fois au Liban.
Enfin, Véronique Marcotte, chargée du développement du réseau France pour l’œuvre d’Orient.
Enfin à Caen, pour sensibiliser les normands à leur cause, l'Oeuvre d’Orient propose une poignante exposition intitulée Chrétiens d’Orient, passeurs d’espoir visible en l’église Saint Pierre jusqu’au 6 janvier.