La proposition de loi sur la fin de vie est en plein examen à l'Assemblée nationale. Le texte est coupé en deux parties. L'une sur l'amélioration de l'accès aux soins palliatifs qui fait plutôt consensus. L'autre sur la fin de vie, qui n'a pas fini de faire débat. Retrouvez notre dossier spécial pour y voir plus clair.
Le texte de la loi fin de vie a franchi l'étape de l'Assemblée nationale. Débattu et amendé par l'hémicycle, il a fait l'objet d'un vote solennel ce mardi 27 mai. Cette loi doit désormais poursuivre son parcours législatif au Sénat.
Parmi les critères, le malade doit être atteint "d'une affection grave et incurable, qui engage le pronostic vital, en phase avancée" et de manière irréversible.
Alors que le débat sur la fin de vie revient au Parlement, la question divise entre soins palliatifs et aide médicale au suicide. Quel rôle jouent les religions dans cette réflexion ? Entretien avec le pasteur François Clavairoly, contributeur au livre Religions et fin de vie.
Vingt ans après la loi Leonetti, votée le 22 avril 2005, les députés ont approuvé ce mardi 20 mai les conditions d'éligibilité des malades au suicide assisté ou à l'euthanasie. Entre les deux textes, une vision totalement différente de la vie et de la mort.
Les débats sur la fin de vie sont de retour à l'Assemblée depuis lundi 12 mai. La question est découpée en deux textes distincts. La première proposition prévoit d'inscrire dans la loi le sujet sensible du "droit à l'aide à mourir". Le deuxième texte sur les soins palliatifs devrait faire plus consensus.
Stoppés avec la dissolution de l'Assemblée nationale en juin 2024, les débats sur la fin de vie feront date. Certains ont défendu le soin avant tout, d'autres le droit à mourir dans la dignité, d'autres encore ont avancé l’interdit de tuer ou au contraire parfois une assistance à mourir vue comme un service. Comment aborder la fin de vie ? Est-ce à partir de dogmes ou faut-il se faire une opinion à partir de l'expérience vécue ? Le podcast PAS SI SIMPLE a donné la parole au Dr. Sophie Crozier, neurologue à hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris.
La maladie de Charcot, la sclérose en plaques, le locked-in syndrome... Régulièrement dans les médias, on évoque le cas d'une personne qui a décidé de mettre fin à sa vie, atteinte d'une maladie dont l’issue serait fatale. Quelle attitude avoir dans ce genre de situations ? On en parle avec Marie-Sylvie Richard, religieuse xavière, médecin formatrice à la Maison médicale Jeanne-Garnier de Paris, docteure en éthique médicale et membre du département d'éthique biomédicale au Centre Sèvres à Paris.
Avant que le sujet ne revienne sur la table en ce printemps 2025, les représentants des cultes ont été auditionnés en avril 2024 à l’Assemblée nationale par la commission spéciale sur le projet de loi sur la fin de vie. Ils ont tous alerté sur les conséquences d’une "aide à mourir" qui risque d’ouvrir à l’euthanasie et au suicide assisté. Ils ont tous appelé au développement des soins palliatifs par la loi Claeys-Leonetti, encore mal appliquée.
La CRCF (Conférence des Responsables des cultes en France) a publié ce jeudi 15 mai, une tribune dans Le Monde sur la fin de vie. Il s'agit de la première prise de parole publique et commune de la CRCF depuis la reprise des discussions en juin dernier et la rencontre avec Emmanuel Macron à l'automne 2023.
Haïm Korsia, était l'invité de la matinale RCF le jeudi 23 mai 2024, alors que débutaient les premiers débats à l'Assemblée. Au moment de publier Comme l'espérance est violente aux éditions Flammarion, le Grand-rabbin de France réagissait au projet de loi sur la fin de vie.
Le professeur Sadek Beloucif est chef du service d’anesthésie-réanimation à l’Hôpital Avicenne de Bobigny. Aussi membre du Forum de l’islam de France et ancien membre du Comité national d'éthique, il apporte son éclairage et celui de la religion musulmane sur le projet de loi sur la fin de vie.
Le texte législatif sur la fin de vie prévoit une aide active à mourir sous conditions. Monseigneur Matthieu Rougé, évêque de Nanterre, revient sur cette proposition de loi en plein examen à l'Assemblée nationale.
Dans une longue émission sur TF1, le président de la République a notamment abordé le sujet de la fin de vie.
La proposition de loi sur la fin de vie est en plein examen à l'Assemblée. Le texte est coupé en deux parties. L'une sur l'amélioration de l'accès aux soins palliatifs et l'autre sur l'aide à mourir. Certaines modalités prévues par le texte inquiètent une partie des soignants.
À trois reprises, les membres de la convention citoyenne sur la fin de vie ont visité la maison médicale Jeanne-Garnier. Cet établissement d’inspiration chrétienne, dédié à l’accueil des personnes en fin de vie ou gravement malades, est réputé dans le domaine des soins palliatifs. Quelles ont été les réactions de membres de la convention ? Qu'est-ce qui les a touché dans le modèle de soin proposé à Jeanne-Garnier ? Réponses d’Isabelle Lesage, la présidente de l’établissement.
Pour beaucoup, les soins palliatifs sont liés à la mort, renvoyant chacun à ses propres peurs sur le sujet. Mais que se passe-t-il au quotidien dans une unité de soins palliatifs ? Reportage à l'hôpital de Trévoux, dans l'Ain.
"Questions éthiques relatives aux situations de fin de vie : autonomie et solidarité". C’est ainsi que le Comité national d’éthique a titré son dernier avis relatif à "l’aide active à mourir", publié le 13 septembre 2023. Mais à quoi correspondent les termes d’autonomie et de solidarité ? Quel sens prennent-ils dans le cadre de la fin de vie ? Une philosophe de la faculté jésuite de Paris, une médecin spécialiste des soins palliatifs et un avocat, auteur d’un livre sur la fin de vie, en débattent dans notre émission Où va la vie ?.
Le Docteur Patrick Theillier est l’ancien directeur des constatations du bureau médical de Lourdes. Il publie en mai 2025 “Les expériences de mort imminente pour tous” aux éditions Artèges. Il offre une vision chrétienne sur ces phénomènes inexpliqués qui intriguent les scientifiques. Le livre rassemble des témoignages mis en perspective avec la théologie chrétienne des fins dernières.
Le texte de la loi fin de vie a franchi l'étape de l'Assemblée nationale. Débattu et amendé par l'hémicycle, il a fait l'objet d'un vote solennel ce mardi 27 mai. Cette loi doit désormais poursuivre son parcours législatif au Sénat.
LE POINT DE VUE DE PIERRE DURIEUX - Ce matin, Pierre Durieux commente le vote d’hier sur la loi relative à "l’aide à mourir."
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