Nouveau Testament : questions d'histoire RCF - page 10

L'Apocalypse est une lettre prophétique destinée à des Églises ; mais la forme de cette lettre est très originale. Foisonnante d'images, elle met en scène, en plusieurs tableaux, la lutte du Mal avec les puissances célestes. Si ce monde symbolique est parfois terrifiant, le Mal ne sort jamais vainqueur

Le livre de l'Apocalypse est une révélation sous forme de lettre adressée par Jean de Patmos "aux anges des Églises d'Asie". Que sont ces Églises, communautés chrétiennes souvent aux prises à des difficultés internes et en même temps agressées de l'extérieur ?

La littérature apocalyptique était abondante dans l'Antiquité. L'Apocalypse de Jean, dernier livre que propose le Nouveau Testament, appartient à ce genre littéraire mais apparaît comme très étonnant, très différent des textes abordés jusqu'ici. Quelle est donc cette "Révélation" que nous livre Jean, son auteur ?

L'épître de Jude est la plus courte du Nouveau Testament. C'est aussi la moins connue. En même temps elle est très déroutante pour notre mentalité occidentale moderne. Pourtant elle nous donne des précisions très intéressantes, particulièrement sur les traditions et les spécificités des judéo-chrétiens

Les communautés johanniques, d'où sont issues et à qui sont destinées les « Lettres de Jean » du Nouveau Testament, ont, par leur réflexion théologique et christologique, présenté un Christ dont certains traits sont originaux, différents de ceux que nous propose Paul, par exemple, ou Jacques. Quels sont les traits importants de cette christologie que l'on appelle « johannique » ?

Après le quatrième évangile, le Nouveau Testament attribue trois épîtres à « Jean ». Mais qui est ce Jean ? Il faut, pour le découvrir, mener une enquête approfondie tant il est difficile d'attribuer ces lettres à une seule personne. Cette recherche va nous amener à faire connaissances avec les communautés johanniques, d'où elles sont issues et à qui elles sont adressées

Les lettres de Pierre ont été insérées dans le Nouveau Testament sous l'autorité du nom de Pierre, l'apôtre de Jésus. Si cette attribution est possible pour la première, avec, nous allons le voir, un certain nombre de questions, la seconde est typiquement une lettre pseudépigraphique

La lettre de Jacques n'a pas toujours été très appréciée au cours de l'histoire. Certains la disaient même en désaccord avec la théologie de Paul. Cette épître est différente certes mais très attachée à l’Évangile. Elle nous permet de connaître un peu mieux les judéo-chrétiens, souvent moins représentés que d'autres communautés dans le Nouveau Testament

La lettre aux Hébreux est une exception dans le Nouveau Testament : ce n'est pas une véritable lettre et on ne connaît pas son auteur. Pour autant, elle n'a jamais cessé d'être lue par les chrétiens depuis le 1er siècle. Qu'est ce qui a été à l'origine de sa popularité et pourquoi a-t-elle toujours été maintenue dans le Nouveau Testament ?

Quels sont les éléments, dans les écrits du Nouveau Testament, qui rapprochent Pierre et Paul de Jésus (discours, guérisons, miracles, souffrances) et en font ainsi des porteurs d’Évangile ?

Paul a mis toute son énergie missionnaire à annoncer le Christ ressuscité. Mais il a très peu parlé de Jésus le Nazaréen. Peut-on faire confiance à un homme qui semble ignorer la vie de Jésus ? Qu'est-ce ce qui fait de « l’évangile de Paul » une profession de foi pourtant crédible et traversant les siècles ?

Les lettres de Paul nous ont fait connaître un Paul théologien, souvent combatif ; les Actes des Apôtres nous avaient présenté, dans un langage historien, un Paul cofondateur, avec Pierre, de l’Église. Portrait le plus ressemblant possible de cet apôtre souvent controversé mais dont la pensée est capitale pour le christianisme contemporain

La lettre à Philémon est la dernière de Paul proposée dans le Nouveau Testament. Elle est aussi sa plus courte. Cette lettre ne ressemble à aucune autre : Paul n'y expose pas une doctrine générale mais aborde des problèmes particuliers, sans apporter nécessairement de réponse. Loin des lettres à caractère théologique ou moral, elle se présente plutôt comme un exemple de questionnement éthique

Les lettres à Timothée et la lettre à Tite sont appelées « épîtres pastorales » : elles s'adressent en effet à des pasteurs de l’Église et sont plus soucieuses de son organisation que de questions théologiques. Ces lettres, relativement tardives, sont-elles l’œuvre de Paul à la toute fin de sa vie ou ont plutôt été écrites, au moins partiellement, par un de ses disciples ?

N'est-il pas étonnant de trouver deux lettres attribuées à Paul dont le contenu est parfois exactement le même ? C'est ce qui arrive avec la lettre aux Éphésiens et celle aux Colossiens. Quelles sont les différences qui donnent à chacune son originalité ?

Certaines lettres sont attribuées à Paul mais il ne les a pas forcément toutes écrites personnellement. On y retrouve néanmoins sa pensée et sa théologie, ce qui explique leur place dans le Nouveau Testament. C'est la question du deutéropaulinisme qui est abordée

N'est-il pas émouvant de penser que le texte que nous avons sous les yeux est le premier texte chrétien écrit, en tout cas le premier texte écrit que nous connaissons ? C'est ce qui nous arrive avec la première lettre de Paul aux Thessaloniciens

L’épître aux Philippiens est une lettre très originale dans laquelle Paul, moins centré qu’à l’ordinaire sur la théologie, propose un hymne au Christ. Cette lettre est célèbre parmi les textes chrétiens de l’Antiquité et souvent lue aujourd’hui lors des célébrations

Les textes du Nouveau Testament présentent Pierre et Paul comme deux figures fondatrices pour l’Église. Néanmoins leurs options théologiques sont différentes : c'est ce que Paul, sans dissimuler les conflits qui ont pu exister entre eux, exprime dans la lettre aux Galates. Leurs débats ont eu lieu au cours de ce qu'on a appelé « l'assemblée de Jérusalem »

L'originalité de la lettre aux Galates est la dureté des propos de Paul envers cette population qu'il a lui-même évangélisée quelques années auparavant. Paul est en colère parce que les Galates se laissent séduire par les propos de missionnaires, chrétiens certes, mais qui annoncent un évangile différent du sien