Je pense donc j'agis RCF - page 39

"La seule chose qui nous console de nos misères est le divertissement, et cependant c'est la plus grande de nos misères" disait Blaise Pascal. Que faisons-nous de nos temps libres et à quoi accordons-nous de l'importance ? La futilité a-t-elle sa place dans nos vies ?

Les lieux dansants attirent de plus en plus de personnes, surtout les personnes âgées qui y trouvent une activité idéale pour garder la forme une fois à la retraite et passer un bon moment entre amis. Plus particulièrement, les thés dansants génèrent un véritable engouement et de nouvelles associations s’installent un peu partout, notamment dans les villages pour pallier le manque de loisirs proposés aux seniors.

Avec Thierry Naudet, vice président de l'association Thé Dansant Fontaine et Reine Lafont, présidente de l'association Les Amis du Thé Dansant.

Le milieu agricole connaît une véritable crise. Le nombre d’agriculteurs a été divisé par quatre en 40 ans, passant de 1,6 million en 1986 à environ 400 000 en 2022. En cause, la course à la productivité qui s’est lancée à partir des années 1960 et a imposé un modèle agro-industriel principalement fondé sur le rendement. Celui-ci fait aujourd’hui l’objet de débats et se voit remis en cause. Mais la discussion entre les agriculteurs eux-mêmes et avec les industriels semble parfois difficile.

L’agriculture urbaine est en plein essor. Bien que sa naissance date de la fin du 19e siècle, elle revient depuis la fin des années 1990 et a pris une véritable ampleur depuis 2010. Ce type d’agriculture regroupe l’ensemble des activités de production agricole ou d’élevage au cœur ou à proximité des villes. Des projets de ce type émergent un peu partout et ont pour but principal de faire entrer l’agriculture en ville. Ceux qui la pratiquent en listent les bienfaits mais ses quelques détracteurs en dénoncent les déviances.

Avec Jordan Bonaty, directeur fondateur de l'association Terres Urbaines, vous avez un objectif, Antoine Devins, co-fondateur et chargé de développement à Nantes de l'association La Sauge, la Société d'Agriculture Urbaine Généreuse et Engagée et Romain Guitet, coordinateur Projets pour l'AFAUP, l'Association Française Agriculture Urbaine Professionnelle.

Les pèlerinages attirent toujours plus de personnes. En 2022, environ 433 641 pèlerins ont parcouru les chemins de Compostelle jusqu’à l’arrivée et près de 3 millions de personnes se sont rendues à Lourdes la même année. Au total, les grands sanctuaires de l’Hexagone seulement accueillent plus de 40 millions de visiteurs chaque année. Mais pourquoi un tel engouement ? Les motivations des pèlerins s’avèrent variées et les bénéfices qu’ils décrivent le sont d’autant plus.

Avec Sébastien Pénari, chargé de développement scientifique et culturel au sein de l'Agence française des chemins de Compostelle, c’est une association et Edouard Le Conte, prêtre, directeur des pèlerinages du diocèse Gap-Embrun.

Avec Claire Hemery, cycliste, membre de l’équipe féminine de cycliste La Petite Reine du Loch et Claire Floret, cycliste, présidente de l'association Donnons des Elles, coordinatrice du projet J-1.

Samedi 1er juillet, les plus grands cyclistes du monde prendront le départ du Tour de France. Les 176 coureurs vont parcourir plus de 3 400 kilomètres lors de cette compétition qui fête ses 120 ans cet été. Chaque année, des millions de téléspectateurs suivent cet événement, en France comme à l’étranger, et c’est sans compter sur les nombreuses personnes qui se pressent sur le bord des routes pour soutenir les cyclistes. L’anniversaire du Tour est l’occasion de revenir sur cette passion française.

De plus en plus de livres proposent de suivre la vie de grandes figures à travers des romans. L'essentiel de leur biographie est respectée mais sous forme de fiction. Plus récemment, c'est même la vie de chrétiens qui est ainsi racontée. Comment expliquer le succès de ces biographies romancées ? Dépassent-elles parfois la réalité ?

De plus en plus de personnes ont recours à des biographes professionnels pour coucher leur histoire sur le papier et laisser un héritage à leur descendance. La transmission des souvenirs, d’un passé familial ou d’évènements importants tient à cœur à beaucoup de parents ou grands-parents qui ne racontent pas tout et trouvent plus facile de dire les choses à l’écrit. Il s’agit d’un travail de longue haleine pour le biographe qui doit plonger dans l’intimité du conteur et produire un récit.

Les insectes pourraient devenir la source principale de protéines de notre alimentation d’ici 2050. L’idée a été lancée par l’Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) afin de trouver une alternative aux protéines animales ou végétales qui sont à l’origine d’une forte part de la pollution mondiale. Mais la consommation d’insectes, dite entomophagie, ne convainc pas tout le monde. Pourtant, on en trouve de plus en plus à la vente et sous toutes les formes ; et ils pourraient devenir un essentiel de nos assiettes plus rapidement qu’on ne le croit.

Ils nous piquent, ils envahissent nos maisons et nos tables de pique-nique, ils ont l’air menaçant, et ils nous font peur : les insectes. Beaucoup ne les aiment pas et pourtant ils sont indispensables à notre survie sur Terre.

On s’inquiète beaucoup de la façon dont les adultes peuvent transmettre la foi aux enfants ou, au moins, le goût de Dieu. Mais on parle moins du mouvement inverse, c’est-à-dire les enfants qui interpellent les adultes sur cette question et qui vont même jusqu’à exprimer le désir de recevoir le baptême ou de faire leur première communion.

Avec : 

- Xavier de Verchère, prêtre, aumônier général des Scouts et Guides de France

- Emmanuel Frossard, de l'équipe Théophile des SGDF

- Jacques Arènes, psychothérapeute, enseignant à l'ICP et au centre Sèvres

Le patronage a connu un véritable succès ces derniers siècles avant de tomber en désuétude. On comptait au 19e siècle près de 16 000 patronages en France, contre un peu plus de 150 aujourd’hui. Mais ces tiers-lieux éducatifs pour enfants connaissent un nouvel essor depuis quelques années et attirent toujours plus d’enfants et d’adolescents. Ces centres de loisirs chrétiens sont désormais ouverts à tous et affichent une volonté de s’imposer en alternative solide et sérieuse aux centres classiques.

Après les conclusions du Conseil National de la Refondation (CNR) ce lundi 5 juin, le constat est clair : la France traverse une forte crise du logement qui dure et ne faiblit pas. Le logement est devenu la première dépense des foyers qui ont de plus en plus de mal à se loger. Les chiffres le démontrent : il y aurait plus de 4 millions de mal-logés en France et 2,3 millions de ménages en attente d’un logement social. Ces difficultés sont dues à des facteurs divers, ce qui rend le sujet compliqué.

La problématique du manque de logements et de leurs prix trop élevés est dans toutes les bouches ces derniers temps. Mais cette crise du logement n’est pas nouvelle et ne cesse de s’étaler sur la durée. Les causes sont nombreuses et les solutions sont trop longues à arriver. Ainsi, divers acteurs se sont engagés à répondre aux besoins des populations les plus vulnérables en termes d’accès au logement et ont développé des initiatives. 

L'incertitude fait partie de notre quotidien. Pourtant, nous ne supportons pas d'être dans cette attente inconfortable. Comment faire pour mieux vivre les petits et grands moments où nous ne savons pas ce qui vient ?

Avec :

- Jacqueline Kelen, écrivain, auteur de Grandeur de l’attente, éditions du CERF

- Marie-Dominique Trébuchet, théologienne, spécialisée en éthique, maître de conférences à la faculté de théologie de l'Institut Catholique de Paris

- Frère Emmanuel Dumont, dominicain au Couvent de Lille, chargé de ThéoDom

L’été approche, tout comme la fin des cours pour de nombreux jeunes. Deux mois de vacances attendent une bonne partie d’entre eux, ce qui peut s’avérer long, tant pour les jeunes que leurs parents. Alors pour occuper un jeune désœuvré, pour s’échapper du domicile familial ou simplement vivre une expérience nouvelle sur la période estivale, il existe de nombreux chantiers bénévoles à travers toute la France et même à l’étranger.

Avec Gwladys Anger, chargée de mission volontariat aux Compagnons Bâtisseurs et François Berte, coordinateur des chantiers au Club du Vieux Manoir.

Dans une société urbanisée, ultra connectée et dans laquelle 80 % de la population vit en ville, on note une réelle déconnexion avec la nature. Cette réalité s’avère fâcheuse pour l’environnement mais aussi pour les Français. En particulier, les jeunes sont les premières victimes de cette construction sociétale puisqu’ils passent plus de temps derrière les écrans que dans la nature et ne bénéficient donc pas de ses nombreux bienfaits. Pourtant, les jeunes sont les premiers à vouloir retourner à la nature, notamment via des activités comme le scoutisme.

Avec Valentine Vion, chargée d'accompagnement et développement du réseau pour les Scouts et Guides de France et Louis Legrand, responsable animation, éducation, nature au Centre d'activités de Jambville.