Blocage des routes, manifestations, réunions politiques : la colère gronde chez les agriculteurs depuis quelques jours. Décryptage de cette crise qui se propage partout en France et qui pose la question de la pertinence du modèle agricole français.
Faut-il une nouvelle loi EGalim ? C’est l’avis du Premier ministre qui a promis une nouvelle mouture de ce dispositif cet été, en réponse à la crise agricole. Appliqué en 2018, ce texte est censé protéger les revenus des agriculteurs. Malgré de nombreuses retouches, le dispositif ne fonctionne toujours pas.
Les tracteurs rentrent finalement à la ferme. Le Premier ministre Gabriel Attal a su trouver les bons mots et présenter les bonnes mesures pour calmer la grogne agricole. Seulement, les problèmes de fond restent bien présents et devront se régler à Bruxelles. Au centre des attentions, ce qui constitue notre agriculture commune à l’échelle européenne, la PAC. Aurélien Bernier est spécialiste en politique environnementale, il nous explique comment fonctionne cette politique publique, qui, selon certains observateurs, doit être réformée dès le prochain mandat européen.
Alors que le mouvement des agriculteurs se poursuit en dépit de premières mesures annoncées par Gabriel Attal et dans l’attente de nouvelles annonces, l’émission Je pense donc j’agis se penche sur cette actualité via le prisme de l’écologie. Pour Marine Lamoureux, journaliste à La Croix L’hebdo et Adrien Louandre, jeune militant chrétien écologiste issu du monde rural, agriculture et écologie ont vocation à se retrouver. À condition que les politiques publiques et l’horizon proposé par les responsables politiques soient cohérents.
Refus du gouvernement d'empêcher les blocages routiers, incendie d’un bâtiment de la mutuelle agricole. Alors que les agriculteurs multiplient les actions, coup de poing, des critiques s'élèvent sur la mansuétude des autorités à leur égard
Ce mardi 30 janvier, les représentants de la Confédération paysanne seront reçus par le Premier ministre. Pour Stéphane Galais, éleveur en Ille-et-Vilaine et secrétaire national du syndicat agricole, les mesures annoncées jusque là par le gouvernement ne sont pas de nature à permettre des changements structurels.
Sur cette page, vous retrouverez tous les entretiens réalisés par la rédaction de RCF Anjou concernant la crise agricole.
La colère des agriculteurs gagne la France entière. Des contestations naissent également à travers toutes l’Europe. À quelques mois des élections européennes, les gouvernements cherchent des réponses, la France en tête. Néanmoins, l’aspect protéiforme du mouvement rend l’exercice compliqué.
Depuis ce jeudi, 10 h, seuls les tracteurs circulent au niveau du péage de Chignin. Venus de la Savoie et de la Haute-Savoie près de 200 agriculteurs ont déployé leurs banderoles sur l’A43, pour alerter un pays qui fait la sourde oreille.
Près d'une semaine après avoir débuté en Occitanie, le mouvement concerne désormais de nombreux axes routier importants dans toutes la France. Symbole d'un malaise général du monde paysan, constaté aussi ailleurs en Europe.
Une cinquantaine d’agriculteurs ont bloqué l’usine Lactalis de Domfront ce mercredi 24 janvier. Leur objectif est simple : peser dans les négociations sur le prix du lait. Des négociations qui sont à l’arrêt depuis le 3 janvier.
La grogne des agriculteurs s’étend en France. Les blocages se multiplient. Les syndicats agricoles FNSEA et Confédération paysanne appellent à des « réponses concrètes » à la « désespérance » des professionnels.
Alors que les agriculteurs poursuivent leurs manifestations dans plusieurs villes de France mais également en Europe, en dénonçant les conditions difficiles liées à l’exercice de leur métier et les difficultés à en vivre décemment, nous revenons sur cette actualité avec Julien Dezécot, le directeur de publication du média Sans transition. Une chronique de l'émission Je pense donc j'agis présentée par Melchior Gormand.
Lors d'une action menée avec l'Association des Maires de France 17, la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs de Charente-Maritime ont mené une action symbolique sur le parvis du Conseil départemental. Après une réunion des maires du département, les agriculteurs leur ont rendu les panneaux des communes retirés lors des dernières manifestations.
Les 22 et 23 novembre, plusieurs mobilisations agricoles ont lieu en Charente-Maritime dans les villes accueillant des sous-préfectures. Une vingtaine d'agriculteurs s'est ainsi rendue sur le Vieux Port de La Rochelle pour dénoncer l'accord avec le MERCOSUR et les normes visant les exploitations.
Les feux de la colère lundi soir, le cortège de tracteurs mardi : les agriculteurs ont fait part de leur mécontentement jusque dans les rues de Bordeaux cette semaine
Mercosur, mauvaises récoltes, complexité administrative : les agriculteurs reprennent leur mobilisation. Des actions ont lieu partout en France, notamment dans le Cher. Le président de la FNSEA était dans le département, à Blancafort ce lundi 18 novembre.
La colère gronde dans le milieu agricole. Des mobilisations ont démarré, ce lundi 18 novembre 2024, au premier jour de l'ouverture du G20 au Brésil, pour protester contre l'accord de libre échange avec les pays du Mercosur. En réaction au projet, la Confédération paysanne (troisième syndicat agricole) du Morbihan menait aujourd'hui une action devant des concessions automobiles.
La journée était très attendue par les agriculteurs. Nouveau round de mobilisation ce matin sur la Haute-Loire. La crise agricole est toujours là, le secteur attend des réponses.
Neuf mois après une large mobilisation en France et en Europe, le monde paysan s’alarme de la signature possible du traité de libre-échange entre l'Europe et les pays d’Amérique du Sud réunis au sein du Mercosur. Les syndicats agricoles redoutent un impact en particulier sur les éleveurs bovins et de volailles.
Moins d'un an après la fronde des agriculteurs, qui avait duré plusieurs semaines, les syndicats agricoles appellent à une nouvelle mobilisation nationale à partir de mi-novembre.
C’est l’un des projets phares de la dernière mandature européenne : le Pacte vert. Proposé par la Commission européenne en décembre 2019 après la poussée des écologistes lors des dernières élections européennes, c’est un ensemble de textes destinés à accélérer et à accompagner la transition énergétique dans l’UE. Son parcours compliqué et les revirements de ce Green Deal, illustre les mutations politiques de l’UE ces cinq dernières années.
Les vignerons bio de Nouvelle-Aquitaine ont alerté ce mardi 16 avril sur les conséquences de la crise du vin sur la filière. Mais, plus indépendants, plus diversifiés dans leur production et dans leur commerce du vin, les viticulteurs bio ont des atouts pour s'en sortir.
À l’occasion des élections européennes du 9 juin prochain, RCF vous propose une série de dossiers afin d’éclairer les enjeux internes de différents pays de l’Union européenne. Cette semaine : l’Allemagne
Depuis les dernières élections européennes Berlin a vu sa position au sein de l’UE bouleversée sur le plan sécuritaire, énergétique mais aussi économique et commercial. La guerre en Ukraine est venue ébranler les certitudes de nos voisins outre-Rhin et la question de l’aide apportée à Kiev devrait occuper une bonne partie des débats d’ici juin. Les difficultés économiques que traversent le pays et les craintes pour son tissu industriel bousculent aussi l’équilibre allemand. Elles participent également à la montée de l’extrême droite, l’AFD, qui impose un débat sur l’immigration.
La ratification du CETA, cet accord commercial entre la France et le Canada, est soumise au vote aujourd’hui au Sénat. Dans un contexte de crise agricole, sa ratification n’est pas garantie. Pourtant, certaines filières comme celle des vins en profitent.
Comment sortir de la crise agricole qui a commencé début janvier ? C'est le sujet que va tenter d'éclairer le député/agriculteur Éric Martineau, élu dans la Sarthe, lors d'une conférence-débat. La soirée est organisée par l'association Questions d'Actualité.
Les haies ont en grande partie disparu du paysage français dans les années 60, 70 et 80. Aujourd’hui, elles sont réhabilitées et suscitent de nombreux espoirs. Elles s’avèrent être de précieuses alliées pour lutter contre le changement climatique et protéger la biodiversité. Mais elles entraînent aussi des crispations, en raison de normes jugées trop restrictives par certains agriculteurs.