
Du Talent et du Coeur RCF - page 12
présentée par Jean-Paul Peridon
A la lumière de Laudato Si, l'invité de Jean-Paul Peridon nous livre avec passion son engagement professionnel ou associatif, ainsi que de son épanouissement personnel.
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12 septembre 202046 -On ne peut pas bien soigner les gens en recevant 50 patients par jour
Guy VILLANO a 72 ans. Dès ses études de médecine terminées il a fait le choix de venir s'installer à Avignon en qualité de médecin homéopathe pour instaurer avec ses patients un nouvelle forme de relation et d'écoute. "Nous développons tous des maladies qui nous ressemblent. Il faut donc découvrir le malade pour comprendre sa maladie".Droits image: Du Talent et du Cœur
5 septembre 202045- Le médecin doit soigner la souffrance quel que soit le souffrant
Guy VILLANO a 72 ans. Il est médecin homéopathe à Avignon depuis plus de 40 ans. Il nous confie qu'il a appris en grande partie son métier durant ses premieres années d'activité dans des remplacements de médecins de campagne. "Ca se passait au pays de Pagnol qui n'était encore qu'une vaste campagne à l'est de Marseille. Je rencontrais jusqu'à 50 ou 60 patients par jour de 6h00 du matin jusqu'à parfois minuit, mais je n'avais pas le temps "d'aller dans l'humain"... Pour tout patient qui souffre, il faudrait savoir d'où vient cette souffrance... Mais à cette époque je n'avais pas le temps !"Droits image: Du Talent et du Cœur
25 juillet 202044 - Je vais à nouveau contempler la nature pour le seul plaisir des yeux
Gérard GORY a 64 ans. Cet arlésien, naturaliste passionné est un spécialiste international du martinet noir. Il nous explique à la fois ses craintes et ses espoirs sur l'évolution de la nature et le comportement des hommes. "Dans un écosystème toutes les espèces sont dépendantes les unes des autres pour pouvoir survivre. Or l'homme met à mal ces équilibres fragiles par des comportements souvent irresponsables qui sont la cause du réchauffement climatique. Si les gens de mon âge ne sont pas convaincus que nous devons changer, il faut que nous éduquions les enfants à la connaissance et à la protection de la nature.Droits image: Du Talent et du Cœur
18 juillet 202043- Le musé de la Romanité : un défi pour Nimes, une belle aventure pour moi
Gérard GORY, 64 ans, Arlésien et passionné par sa Camargue natale a une formation de naturaliste. Pourtant en 1988 on lui propose de devenir un acteur majeur du projet de construction du musée de la Romanité à Nîmes. " Travailler parmi des archéoloques en tant que responsable des collections du musée pouvait surprendre du fait de ma formation, mais mes méthodes de travail m'ont servi à mener à bien ma mission. J'ai pu collaborer avec des architectes connus dans le monde entier à la réalisation d'un ouvrage qui expose des objets vieux de 2000 ans, et dont certains sont gigantesques"Droits image: Du Talent et du Cœur
11 juillet 202042- Je crois l'homme capable de surmonter le défi de l'environnement
Gérard GORY a 64 ans. Naturaliste de formation il est devenu un spécialiste international du martinet noir. C'est en 1980 qu'il a commencé ses premières observations de nichées sous les toits du musée d'histoire naturelle de Nîmes dans lequel il occupait un poste de responsable des conservations. "Le martinet est un oiseau exceptionnel : il boit en volant, il se nourrit en volant, il dort et il s'accouple en volant. Il est capable de voler 24 heures sur 24 ! "Droits image: Du Talent et du Cœur
4 avril 202041 "Ce qui donne du sens à la vie, c'est d'avoir des projets"
Gérard GORY a 64 ans. Il est Arlésien, et alors qu'il était encore enfant, son père a su stimuler sa curiosité à l'égard de la nature tout en taillant les vignes avec lui en Camargue. Puis rapidement sa curiosité est devenue une passion dont il a voulu faire son travail. Aujourd'hui Gérard GORY est devenu un spécialiste international du martinet noir grace à ses travaux et ses nombreuses publications. "Le travail de recherche est une école de modestie nous dit-il ; car à mesure que l'on découvre de nouvelles choses, surgissent dans le même temps de nouvelles questions dont on ignorait jusque là l'existence".Droits image: Du Talent et du Cœur
28 mars 202040- Se développer : c'est toujours penser créativité pour rester devant !
Bruno BACULARD a passé un CAP de sellier garnisseur avant de faire le Tour de France des Compagnons du Devoir et de devenir à son tour compagnon puis chef d'entreprise. De cette période d'apprentissage, il en a retiré ses compétences techniques. Mais ce qui compte sans doute le plus à ses yeux aujourd'hui c'est le sentiment de s'y être épanoui grâce à la "famille des compagnons". " Pour un jeune qui se sentirait manuel, qui aimerait voyager tout en étant encadré: le compagnonnage c'est une expérience géniale ! De l'adolescent qu'on est en partant, on en revient un homme !"Droits image: Du Talent et du Cœur
21 mars 202039- Le compagnonnage a fait de l'enfant timide que j'étais un chef d'entreprise
Bruno BACULARD a 46 ans. Il a fait le tour de France des Compagnons du Devoir pour apprendre son métier de sellier garnisseur. La société ASSELLA qu'il a créée et qu'il dirige depuis 2005 s'est développée en diversifiant son activité au fil des ans. Alors que Bruno BACULARD travaillait tout seul au début, l'animation d'une équipe est rapidement devenue un levier essentiel de la réussite de son entreprise. Il nous explique notamment que lorsqu'on est patron, reconnaître et valoriser le travail bien fait est indispensable à la motivation et au bon état d'esprit général de l'équipe.Droits image: Du Talent et du Cœur
14 mars 202038- Le compagnonnage ? Si tout seul on va vite, ensemble on va loin
Bruno BACULAR est artisan sellier-garnisseur et il a 46 ans. Il a créé la Sté ASSELA à Chateaurenard qui travaille tous les matériaux souples en commençant par le cuir, pour personnaliser des sièges et embellissements de véhicules ou bien réaliser des pergolas dans l'habitat individuel ou collectif. Tout jeune, ill a fait le tour de France des Compagnons du Devoir pour apprendre son métier en devenant lui-même compagnon. Il en a retiré que la formation des jeunes est un devoir essentiel du Compagnon. " Puisqu'on m'a fait confiance, dit-il, je dois faire à mon tour confiance !"
7 mars 202037- Chez les compagnons du devoir, le devoir c'est d'aller jusqu'au bout !
Bruno BACULARD a 46 ans. Il est sellier garnisseur et dirige la Sté ASSELLA à Chateaurenard qui fabrique entretient, répare ou personnalise artisanalement des sièges sur des véhicules à moteurs. Au delà du cuir matériau de base, il travaille aussi d'autres matières telles que le tissu, le PVC ou les baches pour les protections solaires. Son métier, il 'a appris en faisant tout jeune le tour de France des Compagnons du Devoir. Il nous confie que : " La première richesse du compagnonnage quand encore enfant on quitte ses parents pour apprendre un métier : c'est de retrouver une vie de famille ou on partage tout :les joies, les peines, et les devoirs". mutuels"
29 février 202036- Eduquer c'est faire grandir les hommes et les soutenir dans leur fragilité
Après 38 ans de direction de l'enseignement catholique à Montpellier puis à Marseille, Françoise GAUSSEN a pris sa retraite il y a 2 ans. Elle a aujourd'hui 67 ans et elle s'investit avec passion dans des missions bénévoles : sur le délicat sujet de la protection des mineurs sous l'autorité de l'évêque de Marseille, ou dans l'organisation des pélerinages diocésains à la demande de Mgr Dufour évêque d'Aix en Provence. "Malgré toute la passion avec laquelle j'ai exercé mes responsabilités professionnelles, nous confie t'elle, ce qui me plait dans l'automne de ma vie c'est de pouvoir désormais la centrer sur ce qui en est le moteur".Droits image: Du Talent et du Cœur
22 février 202035- Dans l'enseignement comme dans le sport il faut jouer collectif pour gagner
Françoise GAUSSEN a 67 ans. Elle a pris sa retraite en 2018 après avoir été d'abord 20 ans directrice de l'enseignement catholique à Montpellier, puis 8 ans dans le même poste à Marseille jusqu'à son départ à la retraite en 2016. Elle nous confie que parmi les différentes missions du directeur diocésain, la responsabilité pastorale de l'enseignement catholique est essentielle. "Un vrai travail d'équipe nous a permis de monter des formations diplômantes et de collaborer avec les prêtres et leurs paroisses. Je me suis réellement passionnée pour cette mission pastorale dans le diocèse de Montpellier qui m'a moi même évangélisée".Droits image: Du Talent et du Cœur
15 février 202034- Eduquer : c'est apprendre à grandir sans écraser l'autre
- Françoise GAUSSIN, après avoir enseigné le français au début de sa carrière est devenue très jeune (34 ans) Directrice de l'Enseignement catholique sur le diocèse de Montpellier. - " Lorsque, dit-elle, j''enseignais le français, je passais toute mon énergie à stimuler la curiosité de mes élèves et leur soif des mots et du langage. ... ll faut savoir nommer et dire les choses pour lutter contre la violence... l'absence de mots : c'est le berceau de la violence".Droits image: Du Talent et du Cœur
8 février 202033- Lire : ça permet de se découvrir et de connaitre les autres
C'est avec passion que dans son enfance, Françoise GAUSSEN découvrait des "chemins de vie" dans les livres. Puis après des études littéraires, elle a enseigné le français. A l'âge de 34 ans elle accèdait au poste de directrice de l'enseignement catholique d'abord à Montpellier, puis à Marseille où elle a terminé sa carrière en 2018 à l'âge de 66 ans. "Je n'ai jamais eu de plan de carrière, nous dit-elle, mais j'ai toujours fait confiance.... Si j'ai choisi l'enseignement c'est pour transmettre, tel que mes parents l'avaient fait pour moi ".Droits image: Du Talent et du Cœur
1 février 202032- " La médiation permet d'éviter l'incertitude et la lenteur de la justice"
Yves LERNOUX est âgé de 68 ans avec 35 ans de carrière de magistrat derrière lui : notamment juge des enfants, juge d'instruction et procureur adjoint de la république à Avignon. Il a pris sa retraite en 2016 et il vit désormais à Ménerbes. Depuis cette date il est médiateur, essayant de résoudre les conflits à l'amiable par la recherche d' accords entre protagonistes qui sont invités à faire des concessions réciproques. Au terme de sa longue carrière de magistrat il affirme que nous avons la chance d'avoir en France une justice forte de ses valeurs qui donnent une prédominance à l'humain.Droits image: Du Talent et du Cœur
25 janvier 202031- "La curiosité est une qualité majeure indispensable au juge d'instruction"
Après avoir été juge des enfants à Avignon Yves LERNOUT est devenu juge d'instruction de 1993 à 1998 toujours à Avignon. Il nous explique que dans sa fonction le juge d'instruction doit être animé par une curiosité permanente qu'elle soit intellectelle, scientifiqure et humaine, à la seule recherche de la vérité. il nous confie avoir connu aussi la peur pour lui même ou sa famille à l'occasion d'investigations sur des affaires de grand banditisme.Droits image: Du Talent et du Cœur
11 janvier 202029- "Je n'aurais pas pu être magistrat si la peine de mort n'avait été abolie"
Yves LERNOUT qui a 68 ans aujourd'hui a mené une carrière de magistrat qui l'a notamment conduit à Avignon entre 1990 et 2001 où il a été juge des enfants et juge d'instruction. Il nous confie que face à l'évolution de l'homme dans ses responsabilités sociales et environnementales, la justice est à la fois un phare et une éponge en ce sens qu'elle doit servir de repère dans nos comportements mais doit aussi juger "en fonction de l'air du temps" et de questions contemporaines qui ne se posaient pas dans le passé.Droits image: Du Talent et du Cœur
21 décembre 201928-" Depuis l'enfance je me suis amusé toute ma vie dans mon métier"
Daniel GALLI a désormais 67 ans et il faconne des santons depuis l'âge de 8 ans. Sa retraite n'a pas mis un terme à sa passion. Il continue sans cesse d'observer et de reproduire de nouveaux visages sur des personnages d'argile. A la question quand vous arrêterez-vous ? il répond avec le sourire :" sans mon argile je vais mourir !" " A mes yeux, nous confie t'il, la beauté de mon métier c'est de pouvoir finir la journée en pouvant contempler l'oeuvre que je viens de réaliser avec mes mains".
14 décembre 201927- "Devenir meilleur ouvrier de France grace mes santons : c'était un défi !"
A 8 ans déjà Daniel GALLI modelait la terre pour fabriquer des santons qu'il était le seul, nous dit-il, à trouver beaux. Après avoir quitté très tôt l'école pour travailler à l'usine, c'est par passion qu'il a continué à pétrir l'argile, et il en a fait son métier à 30 ans en ouvrant son atelier de santonnier à Ansouis. Il n'a cessé ensuite de se perfectionner, recevant même la médaille de Meilleur Ouvrier de France en 2004. "Je n'ai jamais cessé, nous dit-il, d'observer les visages pour les reproduire du mieux possible. Sortir un santon de l'argile techniquemment c'est simple ; mais il faut qu'il soit beau ! "
7 décembre 201926- Je suis devenu santonnier parce qu'avant tout je voulais vivre ma passion
Depuis sa tendre enfance Daniel GALLI façonne des santons par passion, mais ce n'est qu'à 30 ans qu'il a fait le choix d'en faire son métier. Il nous explique être passé par des périodes de galère en apprenant tout seul dans les livres et avec ses mains. Avec l'aide de son père maçon, il a transformé une une ruine achetée à Ansouis en atelier, et sa mère couturière l'a formé à l'habillage des santons. Son atelier à l'époque restait éclairé tous les soir très tard. Mais nous dit-il "même si je travaillais beaucoup, heureusement j'avais besoin de peu pour vivre".Droits image: Du Talent et du Cœur
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