Du Talent et du Coeur RCF - page 13

Depuis sa tendre enfance Daniel GALLI façonne des santons par passion, mais ce n'est qu'à 30 ans qu'il a fait le choix d'en faire son métier. Il nous explique être passé par des périodes de galère en apprenant tout seul dans les livres et avec ses mains. Avec l'aide de son père maçon, il a transformé une une ruine achetée à Ansouis en atelier, et sa mère couturière l'a formé à l'habillage des santons. Son atelier à l'époque restait éclairé tous les soir très tard. Mais nous dit-il "même si je travaillais beaucoup, heureusement j'avais besoin de peu pour vivre".

Daniel GALLI a 67 ans et il est santonnier à ANSOUIS depuis l'âge de 30 ans. Mais c'est à 8 ans qu'il a modelé ses premiers santons pour remplir la crèche que lui avait offerte sa marraine. Au fil des ans il a appris tout seul son métier jusqu'à obtenir la distinction de meilleur ouvrier de France en 2004. Selon lui ce que certains appellent un don n'est au fond qu'un sens un peu plus développé de l'observation.

Guy FABREGUETTES a consacré toute sa vie professionnelle aux personnes en grande difficulté et aux problèmes d'accès au travail des jeunes issus des quartiers difficiles. Il a notamment été le Directeur de la Mission locale Jeunes d'Avignon de 1982 à 2002. Agé aujourd'hui de 80 ans, il essaye de faire connaitre l'Islam aux Chrétiens. Il pense que les cicatrices de h'istoire sont encore trop présentes dans les esprits, y compris chez les jeunes. Selon lui l' Occident et l'Orient ont beaucoup de belles choses à partager. "Il faut apprendre à nous connaitre au lieu de stigmatiser nos différences jusqu'à parfois la radicalisation".

Guy FABREGUETTES a mis en place et dirigé la Mission Locale Jeunes d'Avignon de 1982 à 2002. Il nous explique que résoudre le problème d'accès à l'emploi des jeunes dans les quartiers difficiles nécessite une "démarche globale". Car au delà de leurs problèmes de formation professionnelle ces jeunes connaissent des difficultés d'illétrisme, de moyens de locomotion, de santé, voire de drogue et de délinquance... Pour autant le travail de la Mission Locale débouche parfois sur de belles réussites qui justifient et valorisent le travail des acteurs sociaux de l'insertion professionnelle des jeunes.

Guy Fabreguettes a exercé une longue carrière dans le social. Il a notamment mis en place la Mission Locale Jeunes à Avignon dont il a été le directeur de 1982 à 2000, date à la quelle il est parti à la retraite. Dans ses differentes fonctions il a souvent été confronté à des situations très lourdes et notamment des tentatives de suicide de personnes en totale détresse. Pourtant il nous explique qu'on ne connait jamais un être humain en profondeur et qu'il est donc indispensable quelles que soit ses difficultés qu'on lui donne sa chance et qu'on l'aide à se construire.

Guy FABREGUETTES a exercé ses 25 ans dernières années de carrière dans le social. Il a notamment fondé la mission locale d'Avignon en 1982 et il l'a dirigée jusqu'en l'an 2000. Il nous explique qu'il a baigné durant toute sa jeunesse dans un environnement où la solidarité à l'égard de la souffrance et de la pauvreté faisait partie du quotidien; à l'exemple notamment de l'implication active de ses parents dans le mouvement "Chrétiens en monde rural".

Fin 2018, après 40 ans de carrière dans la cuisine et la restauration, Robert BRUNEL vient de céder son restaurant à 2 jeunes qui avaient fait leurs premiers pas à ses côtés en tant que salariés. Il nous explique tout le plaisir et même le bonheur que lui procure la transmission de son entreprise dans de telles conditions, d'autant plus que la satisfaction des clients et les bons résultats économiques semblent être au rendez-vous.

Robert Brunel a conservé son étoile au Michelin durant 15 ans jusqu'en 1995. Au lieu de courir alors après l'étoile perdue alors qu'il n'avait que 40 ans, en concertation avec son associé il ont décidé de changer de stratégie. Le paris successifs qu'ils ont alors pris ensemble on fait du cuisinier qu'il était jusque là un véritable entrepreneur à la tête dun restaurant capable de servir 600 couverts par jour en plein Festival d'Avignon, dans un souci permanent de perfection tant dans l'assiette que dans l'accueil et le service.

Après avoir découvert puis appris tout jeune le métier de cuisinier, Robert BRUNEL qui a 62 ans aujourd'hui à ouvert et dirigé plusieurs restaurants en Vaucluse, dans une recherche permanente de qualité. Dès l'âge de 19 ans il a obtenu une étoile au Michelin et il l'a conservée durant 15 ans. Il nous explique que si l'arrivée de cette étoile fut une "très belle surprise" pour lui", il a vécu 15 ans plus tard sa perte comme la chance de pouvoir se lancer avec enthousiasme dans un nouveau projet.

Robert BRUNEL s'est découvert la passion pour la cuisine dès l'âge de 8 ans. Bien lui en a pris puisqu'il a obtenu son étoile au Michelin à 19 ans après un apprentissage du métier à l'école hotelière d'Avignon, et auprès de grands cuisiniers Français. Il nous explique que ce temps de la formation était intense et exigeant. Mais il n'en n'a jamais souffert, parce qu'il était curieux et passionné : la recherche de l'excellence en cuisine était sa seule motivation.

Pendant 47 ans Jean-Guillaume FORTUNET a exercé la profession d'avocat au barreau d'Avignon. Selon lui, rester humble s'est admettre que celui qui est à côté de moi m'est égal en dignité et en droit. Mais avec l'expérience il observe que ce sont parfois des égos surévalués qui alimentent ou génèrent les conflits : conflits sur lesquels les juges vont donc devoir statuer en essayant de préserver la dignité des personnes.

Jeans Guillaume FORTUNET a été avocat pendant 47 ans au barreau d'Avignon. Il nous explique que la plaidoirie n'est au final qu'une cerise sur le gateau pour l'avocat, en ce sens que juge ne prend pas sa décision sur une simple "impression d'audience". En effet, avant de rendre son verdict le juge va analyser tout le travail rédigé par les avocats ; travail de rédaction dont la plaidoirie ne représente qu'une partie.

Jean-Guillaume FORTUNET a prêté serment à l'âge de 23 ans. Il a exercé son metier d'avocat pendant 47 ans au barreau d'Avignon. Il nous explique que la confiance partagée entre l' avocat et son client est la pierre angulaire du bon exercise de sa profession tant pour respecter la déontologie que dans un souci d'efficacité.

Jean-Guillaumle FORTUNET a plaidé pendant 47 ans au barreau d'Avignon. Le serment qu'il a prêté à l'âge de 23 ans lui a tellement collé à la peau durant toute sa carrière qu'il est devenu pour lui une règle de vie. Il nous explique qu'il n'y a pas de petite où de grande cause à défendre puisque tout être humain doit absolument bénéficier du droit d'être défendu.

Marie-Laure MOLINIER est responsable de l'aumônerie de l'hôpital Henri DUFFAUT à Avignon depuis 5 ans et visiteuse de malades depuis 11 ans. Elle nous explique que le visiteur ignore tout du malade quand il frappe à sa porte. C'est pourquoi, selon elle, le visiteur de malades doit au préalable accepter de se laisser remplir par l'Esprit de Dieu afin de lui confier sa visite, et pour qu'il puisse trouver les bons mots et les bonnes attitudes.

Marie Laure MOLINIER est responsable de l'aumônerie de l'hôpital Henris DUFFAUT à Avignon. Elle nous explique combien l'équipe d'aumônerie est nécessaire pour que chaque visiteur de malades puisse venir y déposer ses émotions et puisse relire en équipe des visites de malades qui sont parfois trop lourdes à porter tout seul.

Marie Laure MOLINIER est responsable de l'aumônerie de l'hôpital Henri DUFFAUT à Avignon. Elle nous explique que l'action des visiteurs de malades à l'aumônerie de l'hôpital complète les soins médicaux, en ce sens qu'elle apaise les souffrances morales et qu'elle rompt le sentiment de solitude.

Marie Laure MOlINIER est responsable de l'aumônerie de l'hopital Henrii DUFFAUT à Avignon. Elle nous explique les raisons qui l'ont amenée à quitter son activité de conseil auprès des entreprises pour devenir visiteuse de malades à l'hôpital.

Hélène CARLETTI-FAUCHE est directrice et enseignante de de l'école primaire ALPILLES-DURANCE à Rognonas. Selon elle, quels que soient les méthodes et les programmes décidés au niveau national, l'enseignant a la possibilité et la responsabilité de s'adapter aux difficultés propres à chaque élève.

Hélène CARLETTI FAUCHE est directrice de l'école Primaire Alpilles Durance à Rognonas. Elle nous explique la diversité des ses fonctions et la richesse d'un projet éducatif dont font partie intégrante l'apprentissage du vivre ensemble, la sensibilisation à la beauté ou bien l'éducation à l'environnement.