Pèlerinage de Chartres : « nombreux étaient dans la découverte »
Pour la Pentecôte, 19 000 pèlerins ont marché jusqu’à Chartres. Un record de participation pour ce pèlerinage marqué par l’attachement à la messe traditionnelle. Diane Chambon, cheffe de chapitre étudiante observe l’engouement pour ce rendez-vous de l’Église traditionnelle française.
« Chaque année, j’y vais pour retrouver le sens du sacré, qu’on vit intensément pendant ces trois jours de marche, avec l’effort, la prière, et la messe. » ©Diane ChambonA 21 ans, c’est déjà son 13e pèlerinage de Chartres. Cette année encore, Diane Chambon a rejoint les 19 000 pèlerins partis marcher vers Chartres à l’occasion du traditionnel pèlerinage de Pentecôte. À la tête du chapitre étudiant de Notre-Dame de la Treille, elle a vécu ces trois jours comme une parenthèse de sacré.
Chaque année, j’y vais pour retrouver le sens du sacré, qu’on vit intensément pendant ces trois jours de marche, avec l’effort, la prière, et la messe.
« Certains ne sont pas catholiques »
La fréquentation du pèlerinage ne cesse d’augmenter chaque année. 19 000 personnes ont participé à l’événement cette année, 9 000 de plus qu’en de 2019. Si le pèlerinage est marqué par la messe en latin, « nombreux sont en découverte », nous confie Diane Chambon.
Dans mon chapitre étudiant, certains ne sont pas catholiques, d’autres sont éloignés de l’Église. Il y avait un étudiant qui a été éduqué dans la foi mais qui est très éloigné de l'Église. Il a été touché en plein cœur par le sacré durant la messe et par le fait d'assumer notre chrétienté pendant ces trois jours.
Pour Diane Chambon, ces jeunes sont surtout en quête de sens :
Mais ils avaient envie de retrouver un sens dans leur vie et ce pèlerinage les aide a trouver un peu de droiture et de vérité. »
« Il n’y a pas de tensions à avoir »
Le pèlerinage de Chartres est aussi connu pour rassembler autour de la messe traditionnelle en latin. Une pratique encadrée depuis le Motu Proprio Traditionis Custodes du pape François, qui impose une autorisation de l’évêque pour célébrer la messe sous la forme extraordinaire. Cette décision a ravivé des tensions entre une partie des fidèles attachés à la liturgie ancienne et les autorités de l’Église.
Diane, elle, dit ne pas avoir ressenti cette tension pendant la marche :
On était dans l’universalité de l’Église traditionnelle. Je pense qu’il n’y a pas de tensions à avoir : nous sommes juste là pour célébrer la sainte messe. Chacun doit pouvoir pratiquer sa foi de la manière qui le fait grandir.


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