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Les processions de Lourdes bientôt inscrites au patrimoine immatériel de la France

Les processions de Lourdes bientôt inscrites au patrimoine immatériel de la France

Un article rédigé par PD - RCF, le 30 septembre 2025 - Modifié le 30 septembre 2025
L'actu chrétienneLes processions de Lourdes bientôt inscrites au patrimoine immatériel de la France

Le Sanctuaire de Lourdes veut inscrire la procession mariale aux flambeaux au patrimoine culturel immatériel de la France.

processions de pèlerins au Sanctuaire de Lourdes Crédit photo Sanctuaireprocessions de pèlerins au Sanctuaire de Lourdes Crédit photo Sanctuaire

À la lecture de l’expression “procession aux flambeaux”, vous avez sans doute en tête cette image des pèlerins, torche à la main, qui sillonnent le sanctuaire tout au long de l’année. Est-ce alors un patrimoine culturel ?

Un moment central pour les pèlerins

Lourdes accueille chaque année plusieurs dizaines de milliers de personnes du monde entier pour les grandes processions, comme celle du 15 août ou celle du pèlerinage du Rosaire qui commence aujourd’hui dans la cité mariale.

Tous les pèlerins présents, qu'ils soient en pèlerinage organisé, pèlerins isolés ou même touristes de passage, se réunissent. Chacun prend un flambeau et la procession suit la statue de la Sainte Vierge à la lumière de ces flambeaux, tous ensemble en priant le chapelet.

Pour Nicolas Dargegen, responsable des archives du Sanctuaire, “c'est un moment important dans un pèlerinage : c'est le soir, pendant la saison des pèlerinages, donc à peu près des Rameaux jusqu'à la Toussaint. Tous les pèlerins présents, qu'ils soient en pèlerinage organisé, pèlerins isolés ou même touristes de passage, se réunissent. Chacun prend un flambeau et la procession suit la statue de la Sainte Vierge à la lumière de ces flambeaux, tous ensemble en priant le chapelet.

Une inscription au patrimoine immatériel ?

Le Sanctuaire va transmettre son dossier au ministère de la Culture. Cela fait deux ans que Nicolas Dargegen travaille sur ce projet d’inscription de la procession mariale aux flambeaux au patrimoine immatériel de la France. Il a fallu réfléchir au sens et à l’histoire des processions, mais aussi rencontrer les pèlerins pour savoir ce que représentaient pour eux ces processions.

qu'il soit ainsi gravé un petit peu dans le marbre que ce patrimoine, qui est immatériel puisqu'on ne peut pas le toucher, existe depuis à peu près 1863, et que ces processions soient reconnues comme étant un moment festif et rituel important pour la France.

Pour l’archiviste, il est essentiel qu’il “soit reconnu, qu'il soit connu, et qu'il soit ainsi gravé un petit peu dans le marbre que ce patrimoine, qui est immatériel puisqu'on ne peut pas le toucher, existe depuis à peu près 1863, et que ces processions soient reconnues comme étant un moment festif et rituel important pour la France.

Faire rayonner Lourdes

Cette reconnaissance des processions mariales a aussi pour but de faire rayonner le Sanctuaire de Lourdes. “Ça permettra de le faire connaître un petit peu plus. Et peut-être que grâce à cette reconnaissance, des gens viendront aussi à Lourdes pour voir cette procession qui n'aurait peut-être pas été connue si elle n'avait pas été inscrite dans ce patrimoine immatériel. Ça va accentuer le rayonnement de Lourdes, ça va le faire connaître un petit peu plus,” s'enthousiasme Nicolas Dargegen.

Ça va accentuer le rayonnement de Lourdes, ça va le faire connaître un petit peu plus

Pour l’archiviste, la procession est le point d’orgue du pèlerinage, l’image emblématique de Lourdes. “Quand on représente Lourdes, c'est très souvent cette photo de ces milliers de cierges qui brillent dans la nuit, et ça permettra de faire connaître un petit peu plus ce qui se vit à Lourdes. Et les gens qui viendront à la procession pour voir un petit peu par curiosité pourront en même temps connaître Lourdes et mieux découvrir le sanctuaire.

Le Sanctuaire espère une réponse positive du ministère de la Culture. Cette reconnaissance serait une première étape avant d'engager, pourquoi pas, la même demande auprès de l’UNESCO.

©RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
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