L'Invité de la Matinale RCF - page 49

En ce quatrième jour de guerre en Ukraine, on est étonnés par la résistance ukrainienne et la réaction de l'Union européenne. Et aussi, par "la gesticulation" de Vladimir Poutine. Selon Peer de Jong, ancien colonel des Troupes de Marine, le chef du Kremlin "se décrédibilise formellement et totalement pour de nombreuses années". En face de lui, c'est un véritable chef de guerre qui se révèle sur la scène internationale, en la personne de Volodymyr Zelensky.

La guerre entre la Russie et l’Ukraine a débuté. Les forces russes ont lancé une opération militaire dans la nuit de mercredi à jeudi. Sur place, des explosions ont été entendues à plusieurs endroits. Le président ukrainien a demandé à ses forces militaires de causer le maximum de pertes côté russe. Et les puissances européennes et occidentales, au premier rang desquelles la France, démontrent leur incapacité à réguler la situation.

Après les annonces de Vladimir Poutine sur la reconnaissance et l'envoi d’une force de maintien de la paix dans les deux régions de Donetsk et Lougansk et les condamnations internationales : et maintenant où allons-nous ? Quels impacts des sanctions peuvent-elles avoir en Russie ? Comment Vladimir Poutine peut-il tirer son épingle du jeu de cette situation ? On en parle avec Cyrille Bret, enseignant à Sciences Po et chercheur à l'Institut Jacques Delors.

Qui est le jeune ministre qui a prétendu dépasser les anciens clivages ? Qui est l’inventeur du « en même temps » ? Emmanuel Macron ? Bien avant lui, ce fut Élie Decazes. Oublié par les livres d’histoire, Decazes a pourtant dirigé le pays pendant trois ans, de 1818 à 1820 inaugurant la politique du « juste-milieu », la grande bascule entre la droite et la gauche. Elle a fini par conduire à la chute de son gouvernement. Et si les mêmes causes produisaient les mêmes effets ? C’est la question que s’est posé Jean-Baptiste Gallen dans son ouvrage l’invention du en même temps aux éditions du cerf.

Alors que la Ciase (Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église) vient de publier sa réponse aux critiques de l’Académie catholique, son président, Jean-Marc Sauvé, prend la parole sur RCF. Se sentant personnellement "agressé", il répond, point par point aux critiques de l'Académie. Il déclare qu'elle "a dans le viseur la Conférence des évêques, la Conférence des religieux et le pape François".

En 2020, deux anciens espions de la DGSE sont condamnés pour avoir vendu des informations sensibles à la Chine. Les journalistes Antoine Izambard et Franck Renaud ont enquêté sur une affaire sans précédent dans le monde de l’espionnage français. De ce travail d’enquête est né Trahisons à la DGSE, éditions Stock. Antoine Izambard est au micro de la matinale RCF pour nous en parler.

La pandémie de Covid a totalement changé notre façon de travailler et souvent notre perception du travail. Si pour certains, le télétravail a pu être une souffrance, pour d’autres, il a été une révélation et il n’imagine pas forcément revenir en arrière. Alors comment accompagner des collaborateurs qui ne sont pas présents au bureau ? Comment être attentif à leur bien-être de son collaborateur quand la communication passe par le téléphone ou la visioconférence ? On en parle avec Gaël Chatelain Berry il publie le "Manager bienveillant 2.0" chez First Edition.
 

Avec plus de 130 000 morts recensés depuis deux ans, le bilan de la France face à l'épidémie de Covid est très lourd. L'Allemagne fait mieux, le Royaume-Uni fait pire. L'État et le gouvernement ont-ils été à la hauteur  ? C’est la question que s’est posé Marc Payet, il publie "Le ministère des bras cassés" chez Albin Michel. Une enquête passionnante dont il nous en parle ce matin.

A l’heure où les labels fleurissent, comment embarquer producteurs et consommateurs dans une démarche commune et vertueuse ? Pour en parler, Simon Marty reçoit Pierre Weill, ingénieur agronome et fondateur du label Bleu Blanc Cœur, en direct de Rennes.

A l’époque où le clivage droite/gauche structurait à lui seul les affrontements politiques et renvoyait à une lutte entre deux modèles de sociétés, est désormais dépassée ! Après la primaire populaire, le morcellement de la gauche semble bel et bien se confirmer. Mais est-ce une mauvaise nouvelle ? La gauche est-elle condamnée à perdre ? Une émulation autour de ses idées est-elle encore possible dans ce contexte ? On s’interroge en compagnie d’Olivier Guyottot, enseignant-chercheur en stratégie et en sciences politiques à l’Inseec.