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En Irak, "la visite du pape est un signe d’espérance", selon Faraj Benoît Camurat
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En Irak, "la visite du pape est un signe d’espérance", selon Faraj Benoît Camurat

Un article rédigé par Etienne Pépin - RCF,  -  Modifié le 8 décembre 2020
L'Invité de la Matinale En Irak, "la visite du pape est un signe d’espérance", selon Faraj Benoît Camurat
Le directeur général de l'ONG Fraternité en Irak se félicite de la visite du pape François prévue en mars en dans le pays, qui est selon lui un signe de paix.
Simon Marty Simon Marty

Le pape François se rendra en Irak au mois de mars, le premier voyage pontifical de l'histoire dans le pays. Une visite très attendue, du 5 au 8 mars, qui durera quatre jours et dont se félicite Faraj Benoît Camurat, le directeur général de l'ONG Fraternité en Irak. 

UNE VISITE TRÈS ATTENDUE 

C’est une nouvelle que les Irakiens "ont accueilli avec une très grande joie", selon Faraj Benoît Camurat. S’ils vont mieux parce la "guerre chaude" avec Daech est terminée, "les Irakiens ont connu peu de moment sans guerre, ni graves tensions". "C’est un peuple qui a énormément souffert et pour qui la visite du pape est un signe d’Espérance", affirme le directeur général de Fraternité en Irak. 

Selon Faraj Benoît Camurat, le pape François est "un homme qui nous habitue aux gestes de courage physiques". Sa visite sera donc un événement marquant pour toute l’Irak et notamment pour la plaine d’Ur, la ville d’origine d’Abraham, où le pape fera une célébration interreligieuse. "C’est leurs origines. Les Irakiens se sentent un peu délaissés parce qu'ils ont des lieux de pèlerinage et personne ne vient. Désormais le pape François vient", se réjouit le directeur général de l’ONG. 

UN MESSAGE DE PAIX ET DE FRATERNITÉ

Faraj Benoît Camurat estime que les Irakiens se trouvent à un tournant de leur histoire. "On tourne la page de Daech. Les Irakiens sont les uns face aux autres et il faut qu’ils fassent des choix politiques. Une visite de cet ordre est à même d’obliger les responsables politiques à se mettre autour de la table", explique-t-il.

"Le problème de l’Irak c’est qu’elle est utilisé comme terrain de bataille. Elle est aussi un lieu de médiation", affirme Faraj Benoît Camurat. "En venant en Irak, le pape François va s’adresser à un pays qui a une histoire très profonde. Il va toucher cette mosaïque de populations. Même pour l’islam, ça aura un impact très grand", assure le directeur général de Fraternité en Irak.

LES CHRÉTIENS, UN COMMUNAUTÉ POSITIVE

Par ailleurs, l'ONG constate depuis plusieurs semaines que des chrétiens d'Irak rentrent de Turquie, du Liban et de Jordanie. "Ils reviennent en Irak. Ils ont été en première ligne dans la lutte contre le coronavirus. Les chrétiens jouent un rôle extrêmement positif pour la majorité qui les entoure", affirme Faraj Benoît Camurat, qui a décidé, pour eux, de mettre en place un fonds de soutien. 

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©RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
L'Invité de la Matinale

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