Micro Couloir RCF - page 4

Dit comme ça, c'est évidemment repoussant ! Et le Carême – privation a du mal à passer.
Peut-être faut-il revenir au sens du mot pénitence pour en retrouver le mouvement profond, qui dans la vérité de notre pauvreté, nous tourne vers l'amour du Seigneur : alors tout se met en place, l'essentiel et le superflu, le temporel et l'éternel…

N'est-ce pas de l'hypocrisie ? ou serait-ce une bonne façon de surmonter les frictions ? Tout dépend de quel "froid" il s'agit. C'est une question délicate. N'oublions pas que le pardon est un don de Dieu qui s'accueille dans le temps. Le geste de paix à la messe n'est pas magique ; il nous éduque à devenir artisans de la paix de Jésus… la sienne…

Au temps du Carême sont associées des gestes liturgiques, des traditions, des habitudes, dont nous ne voyons plus toujours le lien avec le cheminement vers Pâques. Revisitons-les pour en retrouver la raison d'être.

Mais qui donc m'oblige à aller à la messe le dimanche ? quel risque de ne pas obéir ? et d'ailleurs avons-nous besoin de cette obligation ? Finalement pourquoi ce rythme de la messe chaque semaine ? Et pourquoi refuserais-je l'invitation d'un Ami tel que Dieu ?

Nous profitons de la présence d'Adrien qui a découvert Rome ces derniers jours. Pour nos jeunes, la Basilique Saint Pierre est un lieu où les chrétiens sont chez eux et le Pape est un membre de la famille qui leur est cher : écoutons-les parler de Rome et de la pérennité de l'Eglise, du Vatican et de la beauté, du Pape et de sa proximité…!

Regardons pour commencer les signes de croix qui font partie de la liturgie : au début, à la fin et avant l’Evangile, car ils ont une signification belle et forte… si forte et si belle que nous pouvons relire nos pratiques à cette lumière.

La question s’est posée pour des funérailles et pour un baptême : expériences qui ont laissé nos interlocuteurs mal à l’aise… mais pourquoi ? En nous replaçant dans la dynamique de la liturgie qui est un dialogue avec le Seigneur, nous saisissons que tout n’est pas opportun : à chaque moment son sens et sa beauté.

ésus n’a pourtant pas dit « Prenez et regardez » !
Après avoir retrouvé ce qu’est l’attitude de l’adoration, l’équipe fait le lien entre l’adoration du Saint Sacrement et ces moments où le prêtre élève le Corps du Christ pendant la Messe, et partage son expérience. Nous terminons en écoutant le témoignage d’un converti célèbre, cher aux Orléanais…

On retrouve cette expression dans le Gloria et juste avant la communion. Qu’évoque-t-elle ? D’où vient-elle ? Nous parcourons l’Ecriture, découvrant l’agneau pascal, l’agneau qui n’ouvre pas la bouche, et l’Agneau vainqueur de l’Apocalypse : une expression riche d’évocations !

Et en plus, il met du gel hydroalcoolique avant de distribuer la communion !
Accueillons ce geste du lavabo, apparemment petit, et la parole « Lave-moi de mes fautes, Seigneur… » pour nous rappeler que rien n’empêche Jésus de nous rejoindre, ni notre péché, ni celui du prêtre, et que Lui seul nous « lave » et nous libère.

Leur vie est souvent étonnante, héroïque, inimitable ! et pourtant nous les sentons proches de nous.
Chacun a sa « spécialité », ça fait un peu menu au self, et pourtant ils peuvent avoir une influence décisive dans notre vie. Aide, amitié, encouragement… leur joie est de nous accompagner sur le chemin de la sainteté, vers le bonheur.

S’agit-il seulement de cocher les cases ? Un sacrement est-il un chemin qui s’ouvre ou une porte qui
se referme ? Et si la porte s’est refermée, qu’est-ce qui aide aujourd’hui les jeunes pros à la ré-
ouvrir ? Ecoutons nos invités parler de la Providence qui les a rejoints.

Entre la Prière universelle et les offrandes, voici que la quête vient troubler le silence. Pourquoi de
l’argent au cœur d’une action où il n’est question que de rencontre et de gratuité ?
A ce moment où justement, nous nous souvenons de l’immense générosité de Dieu à notre égard, ce
geste d’offrande n’exprime-t-il pas le désir de notre cœur de donner comme lui : avec joie !?

« Nous ne demandons pas le baptême pour notre enfant de façon qu’il ait le choix plus tard ». Nos
invités partagent leur expérience très diverse de jeunes adultes : tant d’années perdues pour l’un, le
besoin d’un discernement pour l’autre… Et au final, la joie pour tous de connaître Jésus et de
marcher avec Lui.

Est-ce que le lieu a de l’importance pour la prière ? Dieu entendrait-il mieux dans les églises ? Le lieu
où il aime me rencontrer n’est-il pas mon propre cœur ?
Et pourtant… le temps et l’espace sont-ils tout à fait indifférents pour une rencontre entre amis, pour
un cœur à cœur entre Dieu et son Eglise, entre Dieu et moi ?

Pourquoi se fatiguer à inventer des intentions qui sont finalement presque identiques d’un dimanche
sur l’autre ? et puis prier pour « tout le monde », ça ne nous coûte pas grand-chose. On dirait qu’on
rappelle à Dieu ce qu’il a à faire… Redécouvrons ensemble l’élan de cette prière qui nous fait
partager le regard de Dieu.