Micro Couloir

On pourrait penser que Thérèse a vécu une jeunesse facile : elle était entourée d’amour dans une famille unie. Or il n’en est rien. Adolescente, elle a du mal à vivre le quotidien : difficulté à se faire des amis, scrupules envahissants, hypersensibilité… Thérèse est pour nous témoin que Dieu se penche sur les pauvres et les petits.

Qui, à quoi "servent" les "servants" ? Il y a bien sûr les gestes que l'on voit : on peut s'en passer en effet. Il y a aussi le plus important : la prière, le sens du service, et la sobriété solennelle de la liturgie romaine dont parle le Pape Léon XIV. Alors quelle chance quand il y a des servants !

"Votre offrande permettra de dire des messes pour le défunt"… comment comprendre ? Entre offrande et prix, gratuité de l'amour de Dieu et réalisme de la vie de l'Eglise, expression de notre intention et sous-traitance de la prière… essayons d'y voir plus clair !

Chaque semaine, Christine Verny et tous ses invités se réunissent autour de la table pour parler d'un sujet lié à la foi.

Plusieurs parcours de confirmants, de différents âges, et de différentes origines. Tous réunis au micro de Christine Verny cette semaine.

Nous partons à Lisieux en compagnie d'Alban (9 ans) et Isaure (7 ans)

Ils sont revenus enchantés de cette expérience. Ils en parlent en compagnie de Christine Verny et d'Adrien Ferreira.

Thérèse est étonnamment proche de chacun de nous, quel que soit son âge et son chemin. Et rencontrer Thérèse, c’est être tout proche de Jésus.

Ils sont là, avec nous, « tous les saints » ! Nous l’affirmons dès le début de la célébration. Pour mieux situer leur mission, regardons de plus près le grand dialogue de la Messe et découvrons comment les saints s’effacent devant le Seigneur après nous avoir accompagnés jusqu’à Lui.

C’est un usage facultatif et très français. Certains y voient un rite de passage pour les jeunes adolescents, d’autres la fin d’un parcours : « j’ai tout fait » … Notre équipe témoigne d’autres expériences : la joie de proclamer « Je crois ».

Rendre service : nous le faisons souvent dans l’Eglise, à la Messe, les occasions ne manquent pas. Nous redécouvrons ensemble que Jésus le premier s’est mis à notre service. Alors servir comme Lui, servir avec Lui, apparaît comme un immense cadeau : celui qui donne reçoit au centuple.

La louange : un style de prière ? une attitude par moments ? le cri du cœur ? Certainement… et beaucoup plus que cela : une joie que nul ne peut nous ravir, un horizon d’éternité quand nous serons nous-mêmes devenus tout entiers « louange ». Alléluia !

La prière est-elle une question de quantité ? Non bien sûr ! Alors qu’apporte à certains la récitation inlassable du chapelet, ou de la prière de Jésus ? Surtout, quelle intention, quelle attention y mettons-nous ? Nous terminons en répétant avec joie le refrain du Cantique des 3 enfants : « Bénissez le Seigneur ! »

« Bonjour ! ça va ? » Au bureau, avec des amis ou en famille, se retrouver appelle une ritualité. Et avec Dieu ? Le retrouver, c’est se mettre en sa présence, quitter les autres présences, lui donner la parole… chacun sa méthode mais cela mérite d’être réfléchi avec sincérité !

Il n’y a pas de dérogation : la Vigile pascale doit être entièrement célébrée de nuit. Obscurité du soir, ténèbres du mal, ombre de la mort… en regardant la lumière de Pâques, notre équipe comprend peu à peu la force du choix de la nuit.

Elles ne coulent pas, ne se consument pas, elles s’allument sans effort et nous offrent la même atmosphère chaleureuse que de « vraies » bougies : génial pour la décoration ! Mais… peuvent-elles évoquer dans la célébration l’Amour diffusif de Celui qui est la Lumière du monde ?

Elle nous attend à l’entrée des églises, disponible, simple, fraîche… pourquoi ? L’eau est tout sauf une abstraction. Rappelons-nous sa place dans notre histoire, dans notre histoire chrétienne, dans notre Histoire Sainte, pour en retrouver la puissance d’évocation : faire le signe de croix avec de l’eau est une action très symbolique !

Il faut une petite initiation à tous ces gestes… Plutôt que de parler de rites formels, partons de notre vie courante, de nos relations : notre position n’est jamais indifférente car nous sommes incarnés. Notre relation avec le Seigneur n'y échappe pas. Ce langage non-verbal a un sens, à la fois simple et profond, qu’il est intéressant de connaître pour le vivre, ensemble, à plein.

A la messe du dimanche, il est recommandé de renvoyer les catéchumènes après l’homélie : pourquoi cette exclusion ?! Belle occasion pour nous de reprendre conscience de la différence entre assister et participer. De découvrir aussi comment l’Eglise accompagne le chemin vers le baptême avec une sagesse millénaire : c’est la « mystagogie ».

On en parle peu… Il semble qu’on l’ait revu à la baisse… Notre groupe s’interroge : cet effort est-il encore d’actualité ? Et nous cherchons ensemble le sens de cette pratique : respect du Seigneur, orientation de tout notre être vers la communion, foi en cette nourriture d’éternité.

Une inquiétude nous saisit : Jésus que je rencontre, Jésus qui change ma vie,… est-ce bien lui ? Y a-t-il une part de mon imagination ? Heureusement l’Eglise est là, depuis le jour de la Pentecôte, pour me garantir cette rencontre : de siècle en siècle, les évêques, successeurs des apôtres, et les prêtres qui leur sont associés, accomplissent cette mission, en particulier par les sacrements.

L’Eglise persiste à nous faire allumer sur l’autel des cierges tout à fait inutiles. Mais justement l’utilité est-elle un bon critère quand il s’agit de préparer une rencontre ? Il y a la beauté, la gratuité… Allons plus loin : la flamme, le feu, la lumière sont riches d’évocation pour un baptisé qui rencontre Jésus. Un chant monte en nous : « Le Seigneur est ma lumière et mon salut », telle est notre joie. Et la joie est sans prix.