Micro Couloir

L’équipe de Micro Couloir est partagée : l’Eglise a encouragé le culte des reliques au fil des siècles mais ne court-on pas le danger d’en faire des amulettes ? Quel lien avec les saints pouvons-nous cultiver ?

Avec l'équipe "junior" de micro-couloir, Alban et Isaure, nous faisons connaissance avec Louis et Zélie Martin, premier couple canonisé ensemble : l'amour, la joie et la souffrance se croisent dans leur vie comme dans la nôtre. Leur confiance en Dieu nous fait du bien et nous entraîne.

Ce mot revient souvent à la Messe… que nous dit-il ? Explorons ce que recouvre la gloire "humaine" avant de découvrir, avec émerveillement et reconnaissance, la gloire de Dieu.

L'évangile nous touche par sa simplicité narrative. Est-il si loin lorsque nous sommes à la Messe ? Passons en revue le déroulement de l'Eucharistie pour y retrouver les phrases de l'Evangile et les faire nôtres, avec leur force, leur spontanéité et leur engagement.

La réponse est simple : non ! mais il y a des prérequis. Nous regardons aussi la diversité des ministères et les nombreux services que nous pouvons rendre pour la célébration de la messe : baptisés, nous en sommes tous co-responsables.

Regardons dans l’Evangile ceux qui se sont engagés envers Jésus : ils n’ont pas signé une charte, ils lui ont tout donné et Jésus leur a tout donné. Les mots du Credo nous sont-ils confiés pour enfermer Dieu ou comme des fenêtres qui nous donnent accès, chaque jour un peu plus, à son mystère ?

Tout le monde y aurait pourtant intérêt ! Il semble pourtant que le Seigneur respecte les allers-retours de notre liberté et inscrive volontiers ce chemin dans le temps : témoin Jonas, qui désobéit et rouspète à longueur d’histoire, et Pierre, si proche de Jésus, qui va jusqu’à le renier. Au fait qu’est-ce qu’être saint ? Faut-il être parfait pour être saint ? ne serait-ce pas le contraire ?

Les questions polémiques nous poussent à nous informer et à réfléchir !
Nous repartons de la procession de communion : un geste liturgique profond, et souvent ignoré.
Dans la main, dans la bouche… qui décide ? Nous prenons le temps d’un regard historique, puis nous accueillons la liberté que nous laissent aujourd’hui les évêques, après avoir demandé la prudence durant la pandémie.

La "droite du Père" est une belle expression, à la fois humaine et dans la tradition biblique. Alors qui est à gauche ? On imagine, on cherche… dans l'art, dans l'Evangile… En tout cas, si Jésus est à la droite du Père, nous voulons être Lui.

L'évangile nous est raconté par de très très jeunes professionnels : Alban, 10 ans, et Isaure, 8 ans, qui nous emmènent en Galilée où ils ont observé Jésus au début de sa mission.

Elle aura lieu Mardi de la Semaine Sainte, elle sera diffusée en direct sur RCF… quel est cet événement diocésain ? L'étymologie nous permet de faire le lien avec les huiles saintes et nous complétons en rappelant que prêtres et diacres renouvellent à cette occasion leur engagement autour de l'évêque.

En partant des conversions spectaculaires, type Saint Paul, nous visitons les re-conversions plus communes qui ramènent le cours d'une vie vers le Seigneur, pour arriver au choix toujours à refaire du sens de notre vie, celui qui nous lie sans retour à Jésus.

Dit comme ça, c'est évidemment repoussant ! Et le Carême – privation a du mal à passer.
Peut-être faut-il revenir au sens du mot pénitence pour en retrouver le mouvement profond, qui dans la vérité de notre pauvreté, nous tourne vers l'amour du Seigneur : alors tout se met en place, l'essentiel et le superflu, le temporel et l'éternel…

N'est-ce pas de l'hypocrisie ? ou serait-ce une bonne façon de surmonter les frictions ? Tout dépend de quel "froid" il s'agit. C'est une question délicate. N'oublions pas que le pardon est un don de Dieu qui s'accueille dans le temps. Le geste de paix à la messe n'est pas magique ; il nous éduque à devenir artisans de la paix de Jésus… la sienne…

Au temps du Carême sont associées des gestes liturgiques, des traditions, des habitudes, dont nous ne voyons plus toujours le lien avec le cheminement vers Pâques. Revisitons-les pour en retrouver la raison d'être.

Mais qui donc m'oblige à aller à la messe le dimanche ? quel risque de ne pas obéir ? et d'ailleurs avons-nous besoin de cette obligation ? Finalement pourquoi ce rythme de la messe chaque semaine ? Et pourquoi refuserais-je l'invitation d'un Ami tel que Dieu ?

Nous profitons de la présence d'Adrien qui a découvert Rome ces derniers jours. Pour nos jeunes, la Basilique Saint Pierre est un lieu où les chrétiens sont chez eux et le Pape est un membre de la famille qui leur est cher : écoutons-les parler de Rome et de la pérennité de l'Eglise, du Vatican et de la beauté, du Pape et de sa proximité…!

Regardons pour commencer les signes de croix qui font partie de la liturgie : au début, à la fin et avant l’Evangile, car ils ont une signification belle et forte… si forte et si belle que nous pouvons relire nos pratiques à cette lumière.

Il ne s’agit pas de l’intelligence du prêtre, ni d’un esprit fantomatique !
Pour mieux comprendre, nous explorons le début de la messe : la procession du prêtre avec le chant de l’assemblée, le dialogue d’ouverture qui est une salutation mutuelle où chacun reconnaît l’autre et sa mission. Peu à peu, l’allusion à l’Esprit Saint devient claire…

Certaines célébrations accompagnent les temps forts de nos vies. Sont-elles impersonnelles avec leur rituel intouchable, ou nous ressemblent-elles un peu ? La question nous invite à explorer deux termes : célébration et personnaliser. Qu'est-ce qu'une célébration sinon une rencontre à laquelle le Seigneur nous invite ? Et quelle profondeur exprime la "personnalisation" que nous souhaitons ?