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Le Mot de l'évêque RCF - page 3

Une émission de RCF Loir-et-Cher présentée par Mgr Francis Bestion

Regard sur l'actualité et la vie de l'Église

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Episodes

  • RCF
    12 janvier 2024

    Le sens du baptême du Christ

    2 min
  • RCF
    15 décembre 2023

    Gaudete in Domino

    2 min
    Soyez toujours joyeux dans le Seigneur
  • RCF
    8 décembre 2023

    L'Immaculée conception

    3 min
  • RCF
    1 décembre 2023

    L'Avent

    3 min
  • RCF
    24 novembre 2023

    La fête du Christ Roi

    2 min
  • RCF
    17 novembre 2023

    Le don

    3 min
  • RCF
    10 novembre 2023

    Assemblée plénière

    2 min
  • RCF
    3 novembre 2023

    La fête des défunts

    3 min
  • RCF
    27 octobre 2023

    La Communion des saints

    3 min
    Le 1er novembre nous fêtons la Toussaint.
  • RCF
    20 octobre 2023

    Le Kerygme

    3 min
  • RCF
    6 octobre 2023

    Les Archanges

    3 min
  • RCF
    29 septembre 2023

    Transmettre le trésor de la Foi contre vents et marées

    4 min
    Rendez-vous au Congrès Mission à Tours ce samedi et dimanche, le salon des innovations chrétiennes.
  • RCF
    22 septembre 2023

    Comment est élu un évêque ?

    3 min
    Question souvent posée à l'Administrateur du diocèse : quand aurons-nous un nouvel évêque ? Voici une explication sur le choix et l'élection d'un évêque.
  • RCF
    15 septembre 2023

    La croix une boussole pour chaque chrétien

    3 min
  • RCF
    8 septembre 2023

    Le souhait d'une belle rentrée

    2 min
    "Que le Seigneur vienne bénir notre début d'année à chacun."
  • RCF
    23 juin 2023

    La Mission et les vocations

    3 min
  • RCF
    16 juin 2023

    Le sacré coeur de Jésus

    3 min
    En 1675, Jésus apparaissait à Sainte Marguerite Marie et lui révélait son Sacré Cœur. Aidée par le Père Claude La Colombière, elle transmettrait au monde la demande du Christ lui-même d’instaurer une fête du Sacré Cœur le vendredi suivant l’octave de la fête de son Corps et de son Sang.
    Ces révélations, survenues en pleine efflorescence du jansénisme, étaient un véritable coup d’État spirituel : un de ces coups de force qu’accomplit Dieu lorsque des vérités qui fondent la foi chrétienne sont menacées de tomber dans l’oubli. La vérité menacée par le jansénisme à l’époque de Sainte Marguerite Marie était celle de la miséricorde, qui dépasse sans la supprimer la justice de Dieu.
    Dans la vie spirituelle, il est important de bien distinguer ce qui relève de la dévotion et ce qui relève du culte. Les dévotions sont légitimes mais non nécessaires, parce qu’elles ne touchent pas aux éléments centraux, fondateurs de la foi. Le culte, au contraire, en fait intrinsèquement partie : la vénération du Cœur de Jésus n’est pas une dévotion, mais un culte.
    Essayons de préciser en quoi consiste ce culte. Il est bien sûr lié à l’amour de Dieu, car « Dieu est amour ». Mais il ne s’agit pas de l’amour de Dieu en général, ce qui serait une banalité. Il s’agit de l’affirmation inouïe que cet amour a pris chair dans une vie humaine, avec l’incroyable richesse de ses sentiments et de ses volontés. Le Sacré Cœur, c’est le culte de l’amour incarné.
    Un culte qui s’enracine avant tout dans le mystère de la Croix. Le Sacré Cœur est le Cœur du Crucifié, d’où ont jailli l’eau du baptême et le sang de l’eucharistie. C’est aussi le Cœur du Ressuscité, dans lequel saint Thomas a été invité à entrer (« entre dans mon côté » dit Jésus) pour s’abîmer dans l’océan de la miséricorde. C’était déjà le Cœur de cet homme qui pleurait son ami Lazare, qui exultait devant la grâce de la connaissance de Dieu accordée aux tout-petits plutôt qu’aux savants et aux sages, qui était saisi de pitié devant la détresse des foules sans berger, ou encore d’admiration devant la foi du centurion. C’était déjà le Cœur du nouveau-né de la crèche qui palpitait contre le sein de sa Mère, ou de l’enfant de Nazareth qui observait avec application et tendresse le savoir-faire de Joseph, qui priait avec ferveur le Dieu Père d’Israël avec les mots de son peuple, ou qui s’attardait dans le Temple pour écouter les paroles des scribes sans à peine se rendre compte que ses propres questions les réduisaient au silence par la profondeur de leur sagesse.
    Désormais, depuis l’Ascension à la droite du Père, le Cœur du Christ ressuscité ne cesse plus de battre dans la vie trinitaire. Et chacun des battements de ce Cœur nous rapproche de la fin de toutes choses, quand l’œuvre immense de la création sera enfin récapitulée dans le brasier de l’amour de Dieu.
  • RCF
    9 juin 2023

    Un bicentenaire pour le diocèse de Blois

    3 min
    Nous célébrons cette année le bicentenaire du diocèse de Blois ! Je sais qu’en m’entendant dire cela, beaucoup d’entre vous se récrieront : « Mais le diocèse de Blois a été créé en 1697, et on a fêté ses 300 ans en 1997 ! » C’est exact, mais en réalité le diocèse de Blois a été créé à deux reprises, en 1697 et en 1823.
    Tout cela est lié à l’héritage révolutionnaire. Les Constituants de 1789 avaient d’abord voulu faire coïncider, peu ou prou, les limites des diocèses avec celles des départements qui remplaçaient les anciennes provinces. Ils décidèrent aussi, sans même consulter le Pape de l’époque, que les évêques seraient élus par la population de leur diocèse. C’est ainsi qu’un prêtre lorrain, l’abbé Henri Grégoire, se fit élire évêque « du Loir-et-Cher », comme on disait à l’époque. Or Blois possédait déjà un évêque, Mgr Alexandre de Thémines, installé en 1776 et que Grégoire fit chasser de son poste en 1791.
    Passons sur la tourmente révolutionnaire, au cours de laquelle le clergé constitutionnel (et en principe légal) fut aussi persécuté que le clergé réfractaire (qui avait refusé son nouveau statut et le serment qu’il imposait). Lorsque le général Bonaparte accède au pouvoir avec le coup d’État du 18 Brumaire (9 novembre 1799), il se préoccupe de rétablir la paix de l’Église, non par conviction personnelle mais par calcul politique, et il signe en 1801 un concordat avec le Pape. Au passage, afin de s’assurer un meilleur contrôle de l’Église de France où les évêques ont désormais un statut de fonctionnaires dévoués au pouvoir en place, il supprime ou regroupe un nombre important de diocèses. C’est ainsi que le diocèse de Blois disparaît, et se retrouve rattaché à celui d’Orléans.
    Cette situation durera jusqu’en 1823. À cette date le roi Louis XVIII décidera, en accord avec le Pape, de rétablir le diocèse de Blois. Le premier évêque nommé à sa tête sera un prêtre déjà âgé, Philippe de Sausin qui, effrayé du manque de prêtres qui affectait déjà notre diocèse, s’emploiera à développer le grand séminaire et ordonnera jusqu’à 16 nouveaux prêtres par an. Depuis cette date, en dépit des soubresauts de l’histoire comme la loi de séparation en 1905 ou les deux guerres mondiales, le diocèse de Blois a continué à exister.
    Le dimanche 25 juin, après l’office de vêpres à 15 heures 30, deux effigies seront inaugurées dans la cathédrale Saint-Louis : l’une représente Mgr de Thémines, l’autre l’abbé Grégoire. La mémoire de Mgr de Sausin sera aussi évoquée. Il est important, au-delà des fractures qui ont marqué notre histoire nationale, de retisser notre mémoire pour nous souvenir en premier lieu non pas des péchés et de la versatilité des hommes, mais de la fidélité de Dieu.
  • RCF
    2 juin 2023

    Fratellino

    4 min
    « Fratellino », petit frère. C’est le nom qu’Ibrahima donne à son frère cadet. Dans leur langue maternelle, cela se dit « Minian ». Et le petit frère appelle son grand frère « koto ». C’est la coutume dans leur pays, la Guinée.
    Le vrai prénom du petit frère, qui n’a que treize ans, c’est Alhassane. Alhassane a un rêve : aider son grand frère et sa mère restée veuve avec deux autres enfants, deux filles à élever. Alors un jour Alhassane disparaît. On le cherche partout sans le trouver. Au bout de plusieurs mois, il appelle au téléphone : il est en Lybie.
    Qu’est donc allé faire cet enfant en Lybie ? Poursuivre un rêve, celui de passer en Europe pour, de là, secourir sa famille. Mais quand il téléphone de Lybie, avant que la communication soit coupée, on comprend que le rêve a tourné au cauchemar. Alhassane pleure et dit : « maintenant, il n’y a plus que Dieu qui puisse m’aider ».
    Alors Ibrahima, qui travaille et gagne sa vie à Conakry en conduisant et réparant des camions, n’a plus qu’une idée en tête : retrouver Minian, retrouver Alhassane son frère. Il rassemble toutes ses économies, se met d’accord avec un conducteur de camion et part pour un voyage qui le conduit à Bamako. À Bamako il trouve un car qui va à Gao au Mali – encore 9000 francs CFA à débourser. Mais à Gao, c’est un piège qui l’attend : celui de la traite de migrants organisée avec l’aval des terroristes islamistes à qui elle rapporte de l’argent, un vrai trafic d’esclaves auquel il ne réussit à échapper qu’en s’évadant de nuit avec un compagnon d’infortune qui, lui, sera repris.
    Ensuite, il faut marcher. Marcher à travers le désert sous une température insupportable et sans rien à manger ni à boire. Ibrahima sera sauvé de la mort par un motard qui passait par là et qui aura pitié de lui. Et il finira par arriver en Lybie.
    Il résume la Lybie en une phrase : « la Lybie est un autre monde, fait pour souffrir ». Mais c’est de Lybie que le fratellino a téléphoné : même si tout le monde dit à Ibrahima de ne pas y aller, il y va quand même. Et là, c’est un autre enfer pire que les enfers qu’il a connus jusqu’ici. Partout il tombe dans des traquenards, partout il en réchappe, partout il montre la photo d’Alhassane en demandant qui l’a vu passer. Jusqu’au moment où il apprend un nouveau mot français qu’il ne connaissait pas jusque-là : ce mot, c’est naufrage.
    Naufrage. Tu ne comprends pas, Ibrahima ? Alhassane a fait naufrage. Tu ne le reverras plus, il est mort dans un naufrage. Quand il sera remis de la profonde dépression causée par cette nouvelle, Ibrahima n’aura plus qu’une seule solution : embarquer à son tour. Et les passagers de l’embarcation de fortune seront sauvés in extremis au large de Tanger.
    Qui m’a raconté son histoire ? C’est le Pape, le Pape François à l’occasion d’une rencontre où j’étais présent avec les évêques italiens. L’histoire a été écrite sous la dictée d’Ibrahima par un écrivain journaliste. Elle s’appelle « Fratellino », petit frère. J’ai eu envie de la résumer pour vous, sans autre commentaire.
  • RCF
    26 mai 2023

    Les marcheurs de Compostelle

    3 min

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