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Le Mot de l'évêque

présentée par Mgr Francis Bestion

Regard sur l'actualité et la vie de l'Église

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Episodes

  • RCF
    28 novembre 2025

    Soutenir sa radio locale

    2 min
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    Jeudi dernier, pendant la semaine de l'appel aux dons, j'étais dans les studios de RCF Loir-et-Cher, radio de notre diocèse. Tout le monde sait l'importance des moyens de communication, et parmi eux, il y a les radios, et parmi les radios, il y a le réseau RCF Notre-Dame, auquel appartient notre radio de Loir-et-Cher, radio chrétienne, à laquelle vous êtes attachés.

    La variété de ses émissions fait qu'elle s'adresse à tous les âges, ses contenus sont de qualité, répondent à des attentes diverses. L'intérêt d'une radio locale, c'est qu'elle s'intéresse aux réalités du département, du diocèse, de l'Église chez nous. Les contenus nationaux, le journal de Radio Vatican sont aussi une ouverture sur l'actualité en France, dans le monde, dans l'Église universelle.

    La voix de la radio chrétienne dans les maisons, en voiture aussi, c'est une présence, une présence spirituelle, culturelle, et comme évêque, je suis très attaché à notre radio, mais je sais aussi que c'est une structure fragile d'une certaine manière. Elle repose pour une bonne part sur les dons des auditeurs, et chaque année, vous manifestez votre générosité, votre fidélité, et je vous en remercie infiniment, car votre don est très important. Grâce à lui, RCF Loir-et-Cher peut poursuivre sa belle mission, et comme vous, j'apprécie la qualité de ceux qui travaillent à la radio, les membres de l'association, sous la houlette du président, Philippe, du directeur, Elric, de David, animateur, Florian, journaliste et Aude, assistante que je retrouve toujours dans les studios avec leur sourire, leur bonne humeur, et puis tous les bénévoles nombreux.

    Merci à eux, et je compte sur vous pour les soutenir.
  • RCF
    21 novembre 2025

    Les visites pastorales dans les établissements scolaires

    3 min
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  • RCF
    14 novembre 2025

    Message de paix émanant de l'Assemblée des évêques à Lourdes

    3 min
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  • RCF
    24 octobre 2025

    L'Église catéchuménale

    2 min
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    Samedi dernier, nous avons vécu à Blois le rassemblement diocésain des acteurs pastoraux venant des diverses paroisses, des services diocésains, de l'enseignement catholique, des mouvements et associations chrétiens. Le thème de la journée était l'église catéchuménale.

    Je l'avais choisi parce que nous vivons partout dans les diocèses français un renouveau grâce à l'accroissement du nombre des catéchumènes et de leur jeunesse. Une Église catéchuménale est une Église qui prend les moyens d'accueillir ceux qui viennent frapper à sa porte, qui les accompagne, qui les forme, et c'est aussi et surtout une église qui se laisse interroger, transformer, convertir par ceux et celles que le Seigneur lui envoie.
    L'arrivée de nombreux catéchumènes nous invite à nous émerveiller de la grâce que le Seigneur leur fait et qu'il nous a fait un jour à nous-mêmes, chrétiens de plus longue date, qui avons été baptisés, qui avons reçu l'Eucharistie, qui la recevons encore, et qui avons été confirmés. Rendons grâce à Dieu pour ceux qui découvrent le Christ est la joie d'être sauvés. Rendons grâce à Dieu pour nous-mêmes qui savons depuis longtemps que nous sommes touchés par le Christ, aimés par Dieu le Père et sauvés.

    Rendons grâce à Dieu pour les catéchumènes, les nouveaux chrétiens, les néophytes. Émerveillons-nous à nouveau d'avoir été choisis et aimés.
  • RCF
    17 octobre 2025

    missionnaire de l'espérance parmi les peuples

    2 min
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    Dimanche, c’est le dimanche des missions, la journée missionnaire mondiale. Cette année, le thème retenu est le suivant : “missionnaire de l'espérance parmi les peuples”.

    Il est en lien bien sûr avec le jubilé de l'espérance. Si l'Église catholique dans le monde entier célèbre cette journée de la mission, c'est pour que tous les fidèles, toutes les paroisses, tous les diocèses se rappellent que la nature de l'Église est d'être missionnaire. Ce n'est pas une option.

    L'Église est missionnaire par nature. Allez de toutes les nations faites des disciples, c'est le commandement du Christ avant son ascension. Dans son message pour cette journée, le pape Léon dit ceci, “engageons-nous à nouveau dans la douce et joyeuse tâche de porter le Christ Jésus, notre espérance, jusqu'aux extrémités de la terre.”

    On peut dire qu'à travers ses disciples de tous les temps, et donc nous aujourd'hui, le Christ poursuit son ministère d'espérance pour l'humanité. L'Église, communauté des disciples missionnaires, prolonge la mission de Jésus, offrant sa vie pour tous au milieu des peuples. L'Église n'est pas statique, elle marche avec son Seigneur sur les routes du monde.

    La mission est partout. Elle est ici, dans nos vieux pays de chrétienté où la sécularisation finit par effacer le visage de Dieu et le message évangélique. Et la mission est au loin, à travers tous les missionnaires, dans les jeunes églises, dans les pays où l'Évangile reste encore peu connu.

    La Journée missionnaire mondiale nous permet de prier pour tous les missionnaires qui portent l'Évangile jusqu'aux extrémités de la terre et aussi pour que les chrétiens, ici, chez nous, soient des missionnaires pour leurs frères et sœurs qu'ils côtoient. Cette journée nous permet aussi d'exercer notre générosité en donnant aux œuvres pontificales missionnaires, et cette offrande permet d'aider des églises pauvres, en particulier en Afrique et en Asie. Elle permet notamment de faire vivre des séminaires pour la formation des prêtres.
  • RCF
    3 octobre 2025

    Ordination diaconale de Bruno Chauvineau

    2 min
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    Il y a des hommes qui sont ordonnés diacre en vue du sacerdoce. Ils exercent le ministère diaconal pendant un an environ avant d'être ordonnés prêtres. Ce n'est pas le cas de M. Bruno Chauvineau, qui lui sera ordonné diacre pour le rester de manière permanente. Il est marié à Stéphanie, il exerce une profession, celle de directeur diocésain de l'enseignement catholique pour les diocèses de Blois et de Tours. Au titre de sa mission de délégué épiscopal, directeur diocésain de l'enseignement catholique, il est déjà un proche collaborateur de l'évêque. Par l'ordination diaconale, tout en gardant sa mission actuelle, il va l'exercer non plus comme laïc, mais comme ministre ordonné, comme diacre. Alors, si la fonction et la mission ne changent pas, qu'est-ce qui va changer ?
    L'ordination diaconale, comme d'ailleurs l'ordination d'évêque ou de prêtre, est une grâce sacramentelle particulière. Elle configure celui qui la reçoit au Christ serviteur. Le Christ est le diacre par excellence, lui qui est venu pour servir et non pour être servi. Le diacre, en vertu de son ordination, qui est une consécration, et quel que soit son état, marié ou célibataire, quel que soit son métier, sa mission, devient un serviteur, configuré au Christ serviteur. Appelé par l'évêque, celui qui est ordonné diacre va aider l'évêque et les prêtres dans la triple diaconie de la parole, de la liturgie et de la charité. Je vous invite donc à prier pour ce futur diacre et bien sûr, surtout, je vous invite à participer à son ordination le dimanche 12 octobre à 15 heures à la cathédrale.
  • RCF
    26 septembre 2025

    Etre misionnaire

    2 min
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  • RCF
    12 septembre 2025

    La rentrée de l'Enseignement catholique

    3 min
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    Jeudi soir, a eu lieu à la cathédrale la messe de rentrée de l'Enseignement catholique. Cela me donne l'occasion de remercier les familles qui font confiance à nos établissements scolaires en y inscrivant leurs enfants, de remercier tous ceux qui œuvrent à la noble tâche de l'éducation dans nos écoles, collèges et lycées. L'Église catholique a toujours promu l'éducation de la jeunesse. En créant des écoles, en développant des méthodes d'enseignement, en se souciant que les enfants des familles pauvres puissent avoir accès au savoir et à l'éducation. Aujourd'hui, la très grande majorité des établissements scolaires catholiques sont sous contrat d'association avec l'État, ce qui leur permet d'accueillir des enfants et des jeunes, riches ou pauvres. Les professeurs sont payés par l'État et les établissements bénéficient d'un forfait d'éducation. Cependant, cela ne suffit pas et les parents qui optent pour nos établissements doivent payer une contribution. Les établissements scolaires catholiques sont tenus de suivre les programmes édictés par le ministère de l'Éducation nationale. Et ils le font et ils sont soumis à des contrôles, ce qui est normal. La loi Debré reconnaît cependant ce qu'on appelle le caractère propre. L'expression est à dessein assez générale. Elle signifie que les établissements d'enseignement catholique ont la liberté. À côté des programmes officiels, de proposer aux élèves des activités, des enseignements qui relèvent du caractère catholique de l'établissement. Il y a la culture religieuse pour tous, La catéchèse proposée à ceux qui le souhaitent, la préparation au sacrement de l'initiation chrétienne et des célébrations eucharistiques. Nos établissements sont catholiques parce que ouverts à tous, catholique veut dire universel, et parce qu'ils proposent la foi catholique. Ils n'imposent pas la foi, ils la proposent, c'est leur raison d'être. Ils respectent la liberté de conscience des familles et des élèves. Une famille non-croyante, musulmane, bouddhiste ou que sais-je, peut inscrire ses enfants dans nos écoles catholiques, Nous ne chercherons pas à les convertir à la Foi catholique, mais ils doivent aussi respecter l'identité catholique de l'établissement. Un établissement scolaire catholique qui ne proposerait pas la foi, qui ne proposerait pas la catéchèse, les sacrements, ne serait plus un établissement catholique. Et d'ailleurs, si les familles musulmanes mettent leurs enfants chez nous, c'est parce qu'elles savent qu'il y a un bon enseignement, qu'on ne cherchera pas à les convertir, mais aussi parce que Dieu n'est pas banni et qu'il est respecté. Alors merci à tous les acteurs de l'enseignement catholique.
  • RCF
    5 septembre 2025

    C'est la rentrée

    2 min
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  • RCF
    27 juin 2025

    Vivons le temps autrement

    2 min
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    Les vacances scolaires d'été arrivent. C'est un temps propice à un changement de rythme dans nos existences, qui sont souvent débordées par toutes sortes d'activités et de sollicitations. Le temps de l'été peut être l'occasion de retrouver le temps de la nature. Plus lent, plus paisible que celui que nous imposent les machines. La place du numérique dans la vie des gens, aujourd'hui, et plus particulièrement dans la vie des jeunes, occupe de plus en plus de temps. Que d'heures passées sur les ordinateurs, les tablettes, les portables. Le temps libre dont on pourrait disposer est, lui-même saturé par l'utilisation de ces outils, sans lesquels l'homme contemporain est absolument démuni. Alors, le temps de l'été, avec des rythmes différents, pourrait permettre de nous poser une question. Suis-je capable de mettre du vide dans ma vie ? Quand je dis du vide, j'entends du temps, gratuit. Temps gratuit pour la méditation, la prière, la lecture, les relations avec son conjoint, les enfants, les parents, etc. Et la contemplation. On peut même aller plus loin en se demandant quelle est la place de l'éternité dans ma manière de vivre le temps. Comment vivre la présence de l'éternité dans ma manière de vivre le temps ? La méditation de la parole de Dieu, la prière, la contemplation, la pratique de la charité, ne sont-elles pas des fenêtres sur l'éternité ? Alors, au lieu de les laisser fermer ou simplement entrebâiller, profitons de l'été pour les ouvrir en grand. Vivons le temps autrement.
  • RCF
    20 juin 2025

    Ne combats pas la barbarie par des portiques

    3 min
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    Comme beaucoup de Français, je suis choqué et inquiet devant la violence dont font preuve des jeunes dans les établissements scolaires ou ailleurs. L'assassinat à coup de couteau d'une surveillante par un adolescent de 14 ans, à Nogent, il y a quelques jours, est, en ce sens révélatrice de l'état paroxystique que peut atteindre cette violence. Et ce n'est pas, semble-t-il, un cas isolé, puisqu'il ne se passe guère de moins sans que les médias nous rapportent des faits d'agression de jeunes par d'autres jeunes, et dont plusieurs sont mortels.
    Que se passe-t-il dans la tête de ces jeunes ?
    Personne ne le sait vraiment, même si on soupçonne fortement l'univers numérique d'être à l'origine de cette irruption de violence à cause de ses effets néfastes. La déliaison sociale, la normalisation des incivilités, l'allergie à la frustration, etc. La santé mentale de la jeunesse serait en train de se dégrader. Certains auteurs font remarquer qu'on est en train d'en finir avec le projet humaniste et chrétien qui a fondé la civilisation occidentale d'un individu libre et conscient. Là, c'est plutôt le triomphe de la masse et de l'apparence.
    Alors que faire ?
    Chacun y va de son couplet, dans le monde politique, pour essayer d'enrayer cette violence. Mais ce qui est proposé est souvent bien dérisoire, comme par exemple le fait de mettre des portiques de contrôle à l'entrée des établissements scolaires. Le vrai remède ne serait-il pas d'essayer de nourrir les jeunes d'autres choses que les images auxquelles ils s'abreuvent à longueur de journée sur leurs écrans ? Un jeune auteur déclare : « Ne combats pas la barbarie par des portiques. » Pour cesser de regarder les écrans, il ajoute « Il faut lever la tête vers le ciel. » Alors, pensant à ce que nous vivons dans l'église, ces temps-ci, Je me réjouis que certains jeunes commencent peut-être à comprendre cela. Et il me semble que l'augmentation importante de jeunes catéchumènes depuis deux ou trois ans, qui ont soif de spiritualité, en est peut-être le signe.

  • RCF
    13 juin 2025

    Le temps ordinaire

    2 min
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    Depuis lundi dernier, nous sommes entrés dans ce que la liturgie appelle le temps ordinaire. Après la grande solennité de Pâques, cœur de l'année liturgique, qui a été précédée des 40 jours du Carême pour s'y préparer, et qui a été ensuite suivie de la cinquantaine pascale, cette semaine, nous revoilà dans le temps ordinaire. On ne célèbre plus tel ou tel événement de la vie du Christ, tel mystère particulier, mais le mystère du Christ dans sa plénitude, au fil des jours et particulièrement le dimanche. J'aime beaucoup cette expression de temps ordinaire, parce que nos vies sont faites la plupart du temps et chaque jour de choses assez ordinaires et même assez banales. Il n'y a pas tous les jours des événements extraordinaires. Alors, c'est une invitation à vivre de la présence du Seigneur dans les petites choses qui rythment nos journées. On ne se sanctifie pas, d'abord en faisant de grandes choses, mais dans la banalité de ce qu'on vit tous les jours. Et cette banalité prend une saveur nouvelle si on la vit ou si on essaye au moins de la vivre. Comme l'aujourd'hui de Dieu, comme le temps favorable, le temps de grâce que nous accorde le Seigneur pour avancer, cheminer. Vers la plénitude du Royaume de Dieu. Le banal n'est plus banal, dès lors qu'on prend conscience qu'il est habité de la présence de Jésus. Je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde. Alors, je vous souhaite un bon temps ordinaire pour fleurir au quotidien, devenir saint au jour le jour, avec la grâce de Dieu.
  • RCF
    6 juin 2025

    300 loiretchériens confirmés

    2 min
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    Les mois de mai et juin sont marqués dans les paroisses par la célébration des confirmations. Dans notre diocèse, ce sont plus de 300 jeunes ou adultes qui ont déjà reçu ou vont recevoir ce sacrement. Ce week-end, la Pentecôte, je confirmerai samedi 40 jeunes à la cathédrale venant de nos écoles catholiques, puis 70 adultes. Dont plusieurs baptisés de Pâques, et le Jour de Pentecôte, une trentaine d'enfants et jeunes à Romorantin. Je puis témoigner qu'on assiste à un temps de renouveau pour la foi, pour l'Église. Partout en France, des jeunes viennent frapper à la porte de nos églises. Ces débutants, néophytes, recommençants, cherchent un sens à leur vie, une espérance, une vérité stable, un amour durable. Des amis de leur âge, des grands-parents, les ont attirés à la messe. Et là, quelque chose s'est passé. Ils ont envie de revenir, de découvrir, d'avancer, et ils demandent le baptême. Certains, qui sont déjà baptisés mais qui n'avaient pas été pratiquants, demandent la confirmation. Ces jeunes n'appartiennent pas à une catégorie sociale ou professionnelle particulière. Ils viennent de partout. Ils sont le signe très clair que l'Esprit Saint souffle. Où il veut et quand il veut. L'afflux de ces jeunes dans les communautés paroissiales de notre pays n'est pas dû à un surcroît de prosélytisme. De la part des prêtres ou de laïcs. Non, personne n'est allé les chercher, Ils viennent d'eux-mêmes, soutenus par des amis chrétiens, des grands-parents, etc. Et cela signifie qu'ils sont appelés par l'esprit et qu'ils sont les signes d'un nouvel élan missionnaire pour l'Église. Nouvel élan qui incombe à nos paroisses, faire découvrir à tous l'amour du Seigneur, capable de transformer nos vies. Alors, puisse la fête de Pentecôte, où l'Esprit Saint est donné en abondance sur tous les nouveaux croyants, nous donner à tous un nouvel élan missionnaire.
  • RCF
    30 mai 2025

    L'Ascension

    2 min
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    Jeudi, nous avons célébré l’Ascension du Seigneur. Quarante jours après Pâques, Jésus ressuscité quitte ses disciples, il s’élève au ciel pour rejoindre le Père. C’est un moment de séparation, mais aussi d’envoi, de promesse, et surtout d’espérance.
    À première vue, l’Ascension pourrait sembler une absence. Jésus ne marche plus visiblement parmi les siens. Mais en réalité, c’est une nouvelle présence qu’il inaugure. Il ne part pas pour fuir l’humanité, mais pour l’embrasser toute entière, en la portant avec lui auprès du Père. Par son Ascension, le Christ ouvre un chemin. Il nous entraîne à sa suite vers la vie en plénitude.
    Il aurait pu rester, imposer sa gloire, faire taire les doutes. Mais il choisit de faire confiance à ses disciples, et à travers eux à chacun de nous, pour continuer son œuvre. « Vous serez mes témoins », leur dit-il. Ce n’est pas un adieu, c’est un appel. Mais il ne nous laisse pas seul, il nous promet le défenseur. L’Église vit de cette promesse : celle d’un Esprit qui viendra l’animer, la fortifier, la vivifier, l’éclairer et la guider au jour le jour.
    Alors que tant de choses dans notre monde semblent s’effondrer, l’Ascension nous rappelle que le ciel n’est pas loin. Il n’est pas au-dessus de nos têtes, comme une réalité inatteignable, amis il est déjà ici, en nous ! A chaque fois que nous vivons de l’Esprit, que nous faisons advenir le Royaume, que nous vivons des sacrements dans la foi, le ciel s’ouvre et pour nous descend sur terre.
    En ce jour, osons croire que le Christ n’est pas absent. Il est vivant, présent autrement, et nous attend dans chaque acte d’amour et de foi. L’Ascension n’est pas la fin d’une histoire : c’est le début de notre mission. Allez de toutes les nations, faites des disciples !
    Soyons ces disciples missionnaires ! Vivons de l’Esprit Saint !
  • RCF
    23 mai 2025

    Fin de vie : le Parlement va-t-il franchir la ligne rouge ?

    2 min
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    La semaine dernière, je vous ai parlé du projet de loi sur le droit à l'aide à mourir. Et je continue sur ce sujet tellement il est grave. Le texte proposé donne totalement libre cours à l'euthanasie. C'est un texte radical. Dans notre pays, on est en train de marcher sur la tête. Notre société est incapable de donner des moyens de vivre à des millions de gens, qui vivent sous le seuil de pauvreté. Mais en revanche, nos gouvernants, nos députés se mobilisent pour donner les moyens de mourir. Il sera plus facile et plus rapide de se donner la mort avec toutes les autorisations médicales que d'obtenir un rendez-vous chez un cardiologue, un ophtalmologue ou quelques autres médecins, même parfois le simple médecin généraliste. On apportera à des personnes sous l'emprise de la douleur ou de la souffrance morale, une réponse plus rapide, si elles veulent se donner la mort que si elles veulent être soignées pour éviter la mort. Si cette loi passe, il faut que nous soyons conscients qu'elle va faire des ravages dans les populations les plus fragiles, en particulier chez les personnes les plus âgées, bien souvent assez seules et ne trouvant plus suffisamment de raison de vivre et chez les personnes en précarité.
    Ce ne sont pas les douleurs, comme veulent le faire croire les partisans de l'euthanasie, qui sont les premières causes de demande d'euthanasie, Mais le sentiment d'être un poids pour les siens, pour la société et aussi l'isolement. La mort de celui qui se sera euthanasié aura des conséquences importantes sur la vie de ses proches, comme c'est le cas en Suisse, par exemple, où 16% des proches souffrent de dépression. Le poids de la culpabilité sera terrible. On ne veut pas se poser cette question, car le texte de loi est une apogée de l'individualisme, de l'autodétermination jusque dans la mort.
    Alors, chers auditeurs, il est encore temps de se mobiliser en écrivant à votre député pour empêcher cette loi d'être votée le 27 mai. Et n'oublions pas surtout de prier.

    >> eglise.catholique.fr
  • RCF
    16 mai 2025

    Projet de loi sur la fin de vie

    2 min
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    Le projet de loi concernant la fin de vie est en ce moment examiné à l'Assemblée nationale. Mardi, le Président de la République n'excluait pas un référendum si les débats à l'Assemblée s'enlisaient. Dans ce projet, il y a quelque chose d'assez étonnant, c'est qu'on ne veut pas appeler les choses par leur nom. On parle d'aide à mourir. Mais pas d'euthanasie ou de suicide assisté. Alors, pourquoi se cacher ainsi derrière les mots ? En parlant d'aide à mourir, on voudrait faire croire qu'on rend un grand service aux personnes en souffrance, alors qu'il s'agit bel et bien d'un acte de mort, un acte qui enfreint le grand commandement biblique. « tu ne tueras pas » . Alors, au lieu d'aider les personnes en fin de vie ou les personnes en grande souffrance, au lieu de les aider à vivre, on veut en fait décider de les euthanasier. La loi, en débat, autorisant l'euthanasie, le suicide assisté, ouvrirait la porte pour la première fois dans notre histoire, sur quelque chose d'inimaginable. Les hommes décideraient de l'heure de leur mort et aussi de l'heure de la mort des autres. Si on entrebâille la porte, elle aura tôt fait de s'ouvrir en grand. Comme on le voit dans des pays qui ont autorisé l'euthanasie et le suicide assisté. Ce sont alors des jeunes qui mettent fin à leur jour, des personnes handicapées, des vieillards, parce qu'ils ont l'impression d'être un poids trop lourd pour leurs proches et pour la société. Et alors nous entrerions encore plus dans une culture de mort. N'ayons pas peur de prier surtout et de... Et de parler de ce sujet pour affirmer ce que nous pensons comme Église, au nom de l'Évangile, sur cette question.
  • RCF
    8 mai 2025

    Mgr Bestion nouveau pape Léon XIV

    2 min
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    Nous venons d'apprendre avec grande joie l'élection du successeur de Pierre, le pape Léon XIV. Le conclave aura été court, ce qui est signe que les suffrages des cardinaux se sont très vite portés sur le cardinal Robert Francis Prevost. Et c'est un beau signe de communion ecclésiale qui apparaît et qui ouvre ce nouveau pontificat. Les premiers mots du nouveau pape, Léon XIV, ont été ceux du Christ ressuscité aux apôtres. « La paix soit avec vous » . C'est donc immédiatement un message de paix que le nouveau pape annonce à l'Église et au monde entier. Le second message que j'ai cru entendre, c'est celui de la Mission. Le mot est revenu plusieurs fois dans les paroles du nouveau pape et lui-même a été missionnaire au Pérou pendant plusieurs années. Ce qui m'a frappé aussi, c'est la simplicité du nouveau pape, son sourire. Et puis le fait qu'il ait fait réciter, qu'il ait récité avec la foule, la prière que tout le monde connaît du « Je vous salue Marie » , plaçant ainsi son pontificat, l'Église et le monde entier, sous la protection de la Vierge Marie, notre Mère du Ciel. Alors, avec vous, je rends grâce vraiment pour ce nouveau pape, ce don du Seigneur pour ce nouveau pasteur. Il nous a aussi invité à ne pas avoir peur, car le mal ne peut pas prévaloir. Et puis, il nous a invité à aller de l'avant, dans la confiance. Alors très Saint-Père, Merci d'avoir accepté d’'être le pasteur de l'Église et nous prions pour vous.
  • RCF
    25 avril 2025

    Repos et bonheur éternels

    2 min
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    Lundi matin, nous apprenions la mort du pape François, alors que dimanche matin, jour de Pâques, il était apparu à la loggia de la basilique Saint-Pierre pour donner la bénédiction «Urbi et Orbi» et il avait ensuite, sûrement d'ailleurs contre l'avis de ses médecins, fait un tour de la place Saint-Pierre avec la papamobile pour saluer le peuple. Je retiens ces deux gestes du pape François qu'il a posés avant de nous quitter. Bénir et être au milieu du peuple de Dieu. Ce sont les attitudes du pasteur qui a soin de son troupeau. Bénir, c'est dire du bien et donc faire du bien. Être proche des frères et sœurs, c'est imiter le Christ qui s'est fait tout à tous, qui s'est approché des pécheurs que nous sommes pour nous sauver. Jusqu'au bout, malgré le poids des années, la maladie, le Saint Père a accompli sa charge de successeur de pierre, de Serviteur, des Serviteurs de Dieu. Jusqu'à son dernier souffle, il a voulu rejoindre le peuple de Dieu pour le bénir de la part du Seigneur, pour lui manifester la tendresse divine à travers des gestes tout simples, de proximité et d'affection. Merci, pape François. Nous ne vous oublions pas dans notre prière, comme vous le demandiez souvent. Que le Seigneur vous donne maintenant le repos éternel, le bonheur éternel.
  • RCF
    18 avril 2025

    Rendons grâce à Dieu

    2 min
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    Dans la nuit Pascale, la vigile pascale, la plus sainte de toutes les nuits, ce sont 17 800 catéchumènes qui dans les cathédrales et les églises de notre pays, recevront le baptême. Parmi eux, plus de 10 000 adultes et 7 400 adolescents, presque le double que l'an passé. Déjà l'an dernier, le nombre des catéchumènes avait très fortement augmenté. Dans notre diocèse, ce sera une cinquantaine d'adultes. Parmi les catéchumènes, la tranche d'âge la plus importante est celle des 15-25 ans, qui représente 42%, alors qu'auparavant, c'était la tranche d'âge des 26-40 ans qui dominait. Certains s'étonnent de cette affluence et y cherchent des causes relevant de la pure sociologie, des contingences historiques. Comme si la foi n'était qu'une affaire purement humaine. Il y a dans ce renouveau du catéchuménat, quelque chose d'une sorte de nouvelle Pentecôte. L'Esprit-Saint dit Saint Jean, souffle où il veut. Et c'est vrai, l'Église n'est pas devenue subitement plus active, plus prosélyte et encore moins plus attrayante qu'auparavant, non. Mais l'Esprit-Saint a trouvé un terrain favorable chez beaucoup de jeunes en quête de sens pour leur vie. Alors, accompagnons tous ces catéchumènes de notre diocèse, de notre pays. Accompagnons-les de notre prière et de notre joie. Quelle joie pour nous de voir cette Moisson abondante. Prions pour eux et la nuit de Pâques, dans toutes nos paroisses, soyons avec eux, soyons près d'eux pour rendre grâce à Dieu.
  • RCF
    11 avril 2025

    La Semaine sainte

    2 min
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    Dimanche prochain, ce sera le dimanche des Rameaux et de la Passion. Et nous entrerons ainsi dans la Semaine sainte. Nous accompagnerons Jésus dans sa montée vers Jérusalem, son entrée triomphale, sa dernière scène avec les apôtres, son agonie au Jardin des oliviers, son arrestation, sa flagellation, sa condamnation, sa crucifixion, sa mort, sa mise au tombeau et sa Résurrection. Cette célébration du mystère pascal, en particulier du Jeudi Saint au soir, avec la Cène jusqu'au soir du dimanche de Pâques, Ce qu'on appelle le triduum pascal, est vraiment le sommet de l'année liturgique, parce qu'on y célèbre le cœur de la foi, le centre du mystère du salut. Je vous invite donc à avoir à cœur de participer à toutes les célébrations de cette semaine. D'abord, dimanche des Rameaux et de la Passion, puis mardi, Il y aura la messe chrismale à la cathédrale, où l'évêque concélèbre avec les prêtres qui renouvellent les promesses de leur ordination, avec la présence des diacres, et où a lieu la bénédiction des Saintes huiles, la consécration du Saint Chrême. C'est vraiment une messe diocésaine, une assemblée de tout le peuple de Dieu. Et puis il y aura le jeudi saint, La Sainte Cène, le vendredi saint, l'Office de la Passion, et sommet du Triduum Pascal, La vigile pascale, le samedi, dans la nuit, avec le baptême des catéchumènes. Et puis, le dimanche, Saint Jour de Pâques. J'invite en particulier tous les jeunes qui étaient si nombreux dans les églises le mercredi des Cendres, à l'être tout autant. Et même plus à tous les offices de la Semaine sainte. Le Triduum Pascal, c'est plus important que le mercredi des cendres, parce que c'est le cœur de la Foi.

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